Communiqués de presse

Les états financiers consolidés annuels audités de BMO et le rapport de gestion connexe pour 2023 sont disponibles en ligne à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs ainsi qu'à l'adresse www.sedarplus.ca.

Points saillants des résultats financiers

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022 :

• Bénéfice net de 1 617 millions de dollars, comparativement à 4 483 millions; bénéfice net ajusté^{1, 3} de 2 150 millions, comparativement à 2 136 millions
• Bénéfice par action (BPA) comptable² de 2,06 $, par rapport à 6,51 $; BPA ajusté^{1, 2, 3} de 2,81 $, par rapport à 3,04 $
• Dotation à la provision pour pertes sur créances de 446 millions de dollars, comparativement à 226 millions
• Rendement des capitaux propres (RCP) de 8,6 %, comparativement à 27,6 %; RCP ajusté^{1, 3} de 11,7 %, comparativement à 12,9 %
• Ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires⁴ de 12,5 %, par rapport à 16,7 %

Comparaison de l'exercice 2023 et de l'exercice 2022 :

• Bénéfice net de 4 377 millions de dollars, par rapport à 13 537 millions; bénéfice net ajusté^{1, 3} de 8 675 millions, par rapport à 9 039 millions
• BPA comptable² de 5,68 $, par rapport à 19,99 $; BPA ajusté^{1, 2, 3} de 11,73 $, par rapport à 13,23 $
• Dotation à la provision pour pertes sur créances de 2 178 millions de dollars, comparativement à 313 millions; dotation à la provision pour perte sur créances ajustée^{1, 3} de 1 473 millions, comparativement à 313 millions
• RCP de 6,0 %, comparativement à 22,9 %; RCP ajusté^{1, 3} de 12,3 %, comparativement à 15,2 %

Les résultats ajustés^{1, 3} pour le trimestre considéré et l'exercice précédent ne tiennent pas compte des éléments suivants :

• Coûts liés à l'acquisition et à l'intégration de 433 millions de dollars (582 millions avant impôts) pour le trimestre à l'étude et de 145 millions (193 millions avant impôts) pour l'exercice précédent
• Amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions de 88 millions de dollars (119 millions avant impôts) pour le trimestre à l'étude et de 6 millions (8 millions avant impôts) pour l'exercice précédent
• Incidence d'une poursuite relative à M&I Marshall and Ilsley Bank, une banque absorbée, de 12 millions de dollars (16 millions avant impôts) au cours du trimestre considéré et de 846 millions (1 142 millions avant impôts) pour l'exercice précédent
• Revenus de 3 336 millions de dollars (4 541 millions avant impôts) à l'exercice précédent liés à la gestion de l'incidence des fluctuations des taux d'intérêt, survenues entre l'annonce et la clôture de l'acquisition de Bank of the West sur sa juste valeur et son écart d'acquisition
• Recouvrement de 8 millions de dollars (6 millions avant impôts) à l'exercice précédent lié à la vente de nos activités de gestion d'actifs en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique ainsi qu'aux États-Unis

TORONTO, le 1er déc. 2023 /CNW/ - Pour le quatrième trimestre clos le 31 octobre 2023, BMO Groupe financier (TSX: BMO) (NYSE: BMO) a inscrit un bénéfice net comptable de 1 617 millions de dollars, ou 2,06 $ par action, et un bénéfice net ajusté de 2 150 millions, ou 2,81 $ par action.

« Nos résultats de cet exercice financier reflètent la force et la diversification fondamentales de nos activités. Grâce aux revenus records et à l'élan soutenu des Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada, et à la contribution de Bank of the West, nous avons enregistré une solide performance dans un contexte économique difficile, a déclaré Darryl White, chef de la direction, BMO Groupe financier.

« Cet exercice, nous avons réalisé d'importants progrès par rapport à nos priorités stratégiques pour continuer de faire croître et de renforcer notre Banque, effectuant trois acquisitions importantes, rehaussant nos capacités axées sur Le numérique au premier plan et offrant des expériences Un seul et même client interreliées. La conversion réussie de Bank of the West a fait de BMO la banque la plus intégrée des deux côtés de la frontière. Notre détermination constante à accorder la priorité aux clients et à soutenir leurs objectifs financiers au moyen d'expériences numériques novatrices et de conseils d'experts continue d'être reconnue. Nous avons notamment été classés au premier rang parmi les cinq grandes banques dans l'étude de J.D. Power de 2023⁵ sur la satisfaction à l'égard des services bancaires aux particuliers au Canada.

« Pour 2024, nous avons proactivement positionné la Banque pour favoriser sa croissance future et nous sommes persuadés que nos mesures dynamiques de gestion des dépenses et du capital ainsi que nos investissements ciblés en cours favoriseront une performance uniforme distinctive. À BMO, nous tirons parti de notre position en tant que fournisseur de services financiers de premier plan pour incarner notre raison d'être et aider nos clients et les collectivités à progresser pour contribuer à une économie florissante, à un avenir durable et à une société inclusive », a conclu M. White.

Concurremment à la publication de ses résultats, BMO a annoncé un dividende de 1,51 $ par action ordinaire pour le premier trimestre de 2024, en hausse de 0,04 $ par rapport au trimestre précédent, et en hausse de 0,08 $, ou 6 %, par rapport à l'exercice précédent. Le dividende trimestriel de 1,51 $ par action ordinaire correspond à un dividende annuel de 6,04 $ par action ordinaire.

Mise en garde

La section ci-dessus contient des déclarations prospectives. Il y a lieu de se reporter à la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Acquisitions récentes

Le 1^er février 2023, nous avons conclu notre acquisition de Bank of the West, y compris de ses filiales, auprès de BNP Paribas. Bank of the West offre un large éventail de produits et services bancaires, principalement dans les régions de l'Ouest et du Midwest des États-Unis. L'acquisition renforce notre position en Amérique du Nord grâce à une envergure accrue et à un meilleur accès aux occasions de croissance sur de nouveaux marchés stratégiques. Nous avons achevé la conversion des comptes clients et des systèmes de Bank of the West en vue de leur intégration dans les plateformes d'exploitation pertinentes de BMO en septembre 2023. L'acquisition a été prise en compte dans nos résultats en tant que regroupement d'entreprises, principalement dans les groupes d'exploitation PE États-Unis et BMO Gestion de Patrimoine.

Le 1^er juin 2023, nous avons conclu l'acquisition du Programme de récompense AIR MILES (AIR MILES) de Loyaltyone Co. L'entreprise AIR MILES exerce ses activités à titre de filiale entièrement détenue de BMO. L'acquisition a été comptabilisée en tant que regroupement d'entreprises, et l'entreprise acquise et l'écart d'acquisition connexe sont pris en compte dans notre groupe d'exploitation Services bancaires PE Canada.

Pour obtenir plus de renseignements sur l'acquisition de Bank of the West et d'AIR MILES, il y a lieu de se reporter à la note 10 afférente aux états financiers consolidés annuels audités.

Mise en garde

La section ci-dessus contient des déclarations prospectives. Il y a lieu de se reporter à la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Analyse des résultats du quatrième trimestre de 2023

Les résultats et les ratios ajustés que renferme la présente section ne sont pas conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières pour obtenir de plus amples renseignements sur les éléments d'ajustement. L'ordre dans lequel les répercussions sur le bénéfice net sont analysées dans la présente section suit l'ordre de présentation des revenus, des charges et des dotations à la provision pour pertes sur créances, peu importe leur incidence relative.

Le bénéfice net comptable s'est établi à 1 617 millions de dollars, en baisse de 2 866 millions, ou de 64 %, alors que le bénéfice net ajusté s'est élevé à 2 150 millions, en hausse de 14 millions, ou de 1 %. L'inclusion des résultats de Bank of the West pour le trimestre à l'étude a entraîné une baisse de 317 millions du bénéfice net comptable et une hausse de 195 millions du bénéfice net ajusté. Les résultats ajustés excluent les éléments susmentionnés. Le BPA comptable s'est établi à 2,06 $, en baisse de 4,45 $, et le BPA ajusté s'est situé à 2,81 $, en baisse de 0,23 $, compte tenu de l'incidence des émissions d'actions ordinaires au premier trimestre de 2023.

PE Canada

Le bénéfice net comptable s'est établi à 962 millions de dollars, en hausse de 45 millions, ou de 5 %, par rapport à l'exercice précédent, et le bénéfice net ajusté s'est élevé à 966 millions, en hausse de 49 millions, ou de 5 %. Les résultats s'expliquent par une hausse de 13 % des revenus, en raison des revenus nets d'intérêts plus élevés du fait de la croissance des soldes plus élevée, de l'élargissement des marges et de l'augmentation des revenus autres que d'intérêts, facteurs contrebalancés en partie par l'augmentation des charges et une hausse de la dotation à la provision pour pertes sur créances.

PE États-Unis

Le bénéfice net comptable s'est établi à 661 millions de dollars, en hausse de 1 million par rapport à il y a un an, et le bénéfice net ajusté a atteint 740 millions, en hausse de 78 millions, ou de 12 % par rapport à l'exercice précédent. Le raffermissement du dollar américain a entraîné une hausse du bénéfice net de 1 %.

Exprimé en dollars américains, le bénéfice net comptable s'est établi à 486 millions de dollars, en baisse de 2 millions, ou de 1 %, comparativement à l'an dernier. Le bénéfice net ajusté, qui ne tenait pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, s'est chiffré à 543 millions, en hausse de 54 millions, ou de 11 %, en raison de l'inclusion de Bank of the West, ce qui a été contrebalancé en partie par une diminution des revenus sous-jacents attribuable principalement aux revenus nets d'intérêts plus faibles, à la hausse des charges et à l'augmentation de la dotation à la provision pour pertes sur créances.

BMO Gestion de patrimoine

Le bénéfice net comptable s'est établi à 262 millions de dollars, en baisse de 36 millions, ou de 12 % par rapport à l'exercice précédent, alors que le bénéfice net ajusté s'est élevé à 263 millions, en baisse de 35 millions, ou de 12 %. Le bénéfice net comptable de Gestion d'actifs et de patrimoine a atteint 212 millions, en baisse de 9 millions, ou de 4 %, et le bénéfice net ajusté s'est établi à 213 millions, en baisse de 8 millions, ou de 3 %, l'inclusion de Bank of the West et la hausse des revenus découlant de l'accroissement des actifs des clients ayant été plus que contrebalancées par les charges sous-jacentes plus élevées. Le bénéfice net des activités d'assurance s'est fixé à 50 millions, en baisse de 27 millions, ou de 36 %, par rapport à l'an dernier, en raison essentiellement des variations défavorables du marché au cours de l'exercice considéré par rapport à des variations favorables du marché à l'exercice précédent.

BMO Marchés des capitaux

Le bénéfice net comptable s'est situé à 489 millions de dollars, en hausse de 132 millions, ou de 37 %, comparativement à l'an dernier, tandis que le bénéfice net ajusté s'est fixé à 492 millions, en hausse de 129 millions, ou de 36 %. Les résultats reflètent la croissance des revenus de 19 %, les revenus ayant augmenté dans les secteurs Marchés mondiaux et Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés, en partie contrée par une augmentation des charges et une hausse de la dotation à la provision pour pertes sur créances, comparativement à un recouvrement à l'exercice précédent.

Services d'entreprise

La perte nette comptable s'est située à 757 millions de dollars, comparativement à un bénéfice net comptable de 2 251 millions à l'exercice précédent, tandis que la perte nette ajustée s'est fixée à 311 millions, contre une perte nette ajustée de 104 millions.

Capital

Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de BMO s'établissait à 12,5 % au 31 octobre 2023, en hausse par rapport aux 12,3 % enregistrés à la fin du troisième trimestre de 2023, ce qui s'explique principalement par la génération interne de fonds propres et par l'émission d'actions ordinaires aux termes du régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions, facteurs en partie contrebalancés par l'incidence des coûts d'acquisition et d'intégration liés à Bank of the West et les pertes latentes découlant des titres à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global.

Qualité du crédit

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 446 millions de dollars, comparativement à 226 millions pour l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux, établie à 408 millions, a augmenté de 216 millions par rapport à l'an dernier. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs s'est établie à 38 millions, en hausse de 4 millions par rapport à il y a un an.

Il y a lieu de se reporter à la section Estimations et jugements comptables critiques du Rapport annuel de BMO pour 2023 ainsi qu'à la note 4 afférente aux états financiers consolidés annuels audités pour de plus amples informations sur la provision pour pertes sur créances au 31 octobre 2023.

Mise en garde

Les sections ci-dessus contiennent des déclarations prospectives. Se reporter à la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Documents déposés auprès des organismes de réglementation

Les documents d'information continue de BMO, y compris les documents intermédiaires, le Rapport de gestion annuel, les états financiers consolidés annuels audités, la Notice annuelle, l'Avis de convocation à l'assemblée annuelle des actionnaires et la circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, au www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, au www.sedarplus.ca, et dans la section EDGAR du site Web de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, au www.sec.gov. L'information contenue ou accessible autrement sur notre site Web (www.bmo.com) ou sur les sites Web de tiers mentionnés dans le présent document ne fait pas partie de ce document.

Revue financière

Les commentaires contenus dans le Rapport de gestion sont présentés au 1^er décembre 2023. L'information qui précède cette section en fait partie intégrante. Le Rapport de gestion doit être lu à la lumière des états financiers consolidés intermédiaires non audités pour la période close le 31 octobre 2023 qui figurent aux présentes, ainsi que des états financiers consolidés annuels audités de l'exercice clos le 31 octobre 2023 et du rapport de gestion pour l'exercice 2023 contenus dans le Rapport annuel de BMO pour 2023.

On trouvera une analyse détaillée des secteurs d'activité, des stratégies et des objectifs de BMO dans le Rapport de gestion annuel de BMO pour 2023, lequel est accessible sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Les lecteurs sont invités à visiter ce site pour y obtenir d'autres renseignements financiers trimestriels.

La direction de la Banque de Montréal, sous la supervision du chef de la direction et du chef des finances, a évalué, au 31 octobre 2023, l'efficacité des contrôles et procédures de communication de l'information de la Banque de Montréal, tels qu'ils sont définis dans les règles de la Securities and Exchange Commission des États-Unis et des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, et elle a conclu que ces contrôles et procédures étaient efficaces.

Au cours du trimestre clos le 31 octobre 2023, il n'y a eu aucun changement à notre contrôle interne à l'égard de l'information financière qui a eu un effet important, ou qui est raisonnablement susceptible d'avoir un effet important, sur notre contrôle interne à l'égard de l'information financière.

En raison de leurs limites intrinsèques, les contrôles et procédures de communication de l'information et le contrôle interne à l'égard de l'information financière ne peuvent fournir qu'une assurance raisonnable, et il est possible qu'ils ne permettent pas de prévenir ou de détecter les inexactitudes.

Comme lors des trimestres précédents, le Comité d'audit et de révision de la Banque de Montréal a examiné le présent document, et le Conseil d'administration de la Banque de Montréal l'a approuvé avant sa publication.

Faits saillants financiers

Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières

Les résultats et mesures figurant dans le présent document sont présentés conformément aux principes comptables généralement reconnus (PCGR). Sauf indication contraire, les montants sont indiqués en dollars canadiens et proviennent de nos états financiers consolidés annuels audités établis en conformité avec les Normes internationales d'information financière (IFRS), publiées par l'international Accounting Standards Board. Toute mention des PCGR renvoie aux IFRS. Nous avons recours à un certain nombre de mesures financières pour évaluer notre performance, ainsi que la performance de nos unités d'exploitation, ce qui comprend des montants, des mesures et des ratios qui sont présentés sur une base non conforme aux PCGR, comme il en est fait mention ci-dessous. Nous sommes d'avis que ces montants, mesures et ratios non conformes aux PCGR, lus à la lumière de nos résultats établis aux termes des PCGR, donnent aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats.

Les montants, les mesures et les ratios non conformes aux PCGR n'ont pas de sens normalisé aux termes de ceux-ci. Ils sont difficilement comparables aux mesures similaires qu'utilisent d'autres entreprises et ne devraient pas être interprétés de manière isolée ni comme pouvant remplacer les résultats établis aux termes des PCGR.

De plus amples renseignements sur la composition de nos mesures non conformes aux PCGR et des autres mesures financières, y compris les mesures financières complémentaires, se trouvent à la section Glossaire de termes financiers et sont disponibles en ligne au www.bmo.com/relationsinvestisseurs ainsi qu'au www.sedarplus.ca.

Nos mesures non conformes aux PCGR se classent généralement comme suit :

Mesures et ratios ajustés

La direction considère que les résultats et mesures comptables et les résultats et mesures ajustés sont utiles aux fins de l'appréciation de la performance sous-jacente des secteurs. Les résultats et mesures ajustés retranchent certains éléments précis des revenus, des charges autres que d'intérêts, de la dotation à la provision pour pertes sur créances et des impôts sur le résultat, comme il est indiqué en détail dans le tableau ci-après. Les résultats et mesures ajustés présentés dans le présent document sont des données non conformes aux PCGR. Le fait de recourir à la présentation des résultats comptables et ajustés permet au lecteur d'évaluer l'incidence de certains éléments sur les résultats des périodes présentées, et de mieux évaluer les résultats, compte non tenu de ces éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs des résultats continus. C'est pourquoi ce mode de présentation peut aider les lecteurs à analyser les tendances. Sauf indication contraire, l'analyse, par la direction, des changements des résultats comptables figurant dans le présent document s'applique également à ceux des résultats ajustés correspondants.

Mesures, déduction faite des sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités

Nous présentons également les revenus comptables et ajustés déduction faite des sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI) et notre ratio d'efficience et notre levier d'exploitation sont calculés sur une base similaire. Les mesures et les ratios présentés déduction faite des SCVPI sont des données non conformes aux PCGR. Les revenus d'assurance peuvent varier en raison des fluctuations de la juste valeur des actifs d'assurance, lesquelles sont occasionnées par les fluctuations des taux d'intérêt et des marchés boursiers. Les placements qui soutiennent les passifs au titre des indemnités sont essentiellement des actifs à revenu fixe qui sont inscrits à la juste valeur, et les variations de celle-ci sont constatées dans les revenus d'assurance figurant à l'état consolidé des résultats. Ces variations de la juste valeur sont en grande partie contrebalancées par celles de la juste valeur des passifs au titre des indemnités, dont l'incidence est prise en compte dans les SCVPI. La présentation et l'analyse des revenus, des ratios d'efficience et du levier d'exploitation, sur une base nette, réduisent la variabilité des résultats, ce qui permet de mieux évaluer les résultats d'exploitation. Pour obtenir plus de renseignements, il y a lieu de se reporter à la section portant sur les sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités.

Capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires et rendement des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires

Les capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires correspondent aux capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, moins les écarts d'acquisition et les immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, déduction faite des passifs d'impôt différé connexes. Le rendement des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires est largement utilisé dans le secteur bancaire en Amérique du Nord et il est significatif parce qu'il mesure uniformément la performance des unités, qu'elles aient été acquises ou mises sur pied à l'interne.

Mise en garde

La présente section qui traite des mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières contient des déclarations prospectives. Il y a lieu de se reporter à la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières

Sommaire des résultats comptables et ajustés par unité d'exploitation

Revenus nets, ratio d'efficience et levier d'exploitation

Rendement des capitaux propres et rendement des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires

Rendement des capitaux propres par unité d'exploitation¹

Les fonds propres sont imputés aux unités d'exploitation en fonction du montant de fonds propres réglementaires requis pour soutenir les activités commerciales. Avec prise d'effet pour le premier trimestre de l'exercice 2023, notre taux d'imputation des fonds propres a augmenté pour passer à 11,0 % des actifs pondérés en fonction des risques, comparativement à 10,5 % en 2022, afin de refléter les exigences accrues en matière de fonds propres réglementaires. Les fonds propres non imputés sont comptabilisés dans les Services d'entreprise. Les méthodes d'imputation des fonds propres sont passées en revue chaque année.

Change

Le tableau ci-dessus fait état des cours de change moyens pertinents des dollars canadien et américain et de l'incidence de leurs fluctuations sur les résultats comptables et les résultats ajustés sectoriels de BMO aux États-Unis.

L'équivalent en dollars canadiens des résultats sectoriels de BMO aux États-Unis libellés en dollars américains a augmenté en regard de celui du quatrième trimestre de 2022 et du troisième trimestre de 2023, en raison des fluctuations du taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain. Dans le présent document, toute mention de l'incidence du dollar américain ne rend pas compte des montants libellés dans cette monnaie et constatés par des unités de BMO qui ne mènent pas d'activités aux États-Unis.

D'un point de vue économique, nos flux de revenus en dollars américains n'ont pas été couverts contre le risque découlant des fluctuations des cours de change survenues en 2023 et en 2022. Les fluctuations des cours de change influeront sur les résultats futurs établis en dollars canadiens, et l'incidence sur ces résultats est fonction de la période au cours de laquelle les revenus, les charges, les dotations à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances et les impôts sur le résultat sont comptabilisés.

Il y a lieu de se reporter à la section Gestion globale du capital du rapport annuel de BMO pour 2023 pour obtenir une analyse de l'incidence que peuvent avoir les fluctuations des cours de change sur le capital de BMO.

Bénéfice net

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022

Le bénéfice net comptable s'est établi à 1 617 millions de dollars, en baisse de 2 866 millions, ou de 64 %, par rapport à l'exercice précédent, et le bénéfice net ajusté s'est établi à 2 150 millions, en hausse de 14 millions, ou de 1 %. L'inclusion des résultats de Bank of the West pour le trimestre à l'étude a entraîné une baisse de 317 millions du bénéfice net comptable et une hausse de 195 millions du bénéfice net ajusté. Le BPA comptable s'est établi à 2,06 $, en baisse de 4,45 $, et le BPA ajusté s'est situé à 2,81 $, en baisse de 0,23 $, y compris l'incidence des émissions d'actions ordinaires au premier trimestre de 2023.

Les résultats ajustés pour le trimestre considéré et l'exercice précédent ne tiennent pas compte des éléments suivants :

• Des coûts liés à l'acquisition et à l'intégration de 433 millions de dollars (582 millions avant impôts) pour le trimestre à l'étude et de 145 millions (193 millions avant impôts) pour l'exercice précédent, comptabilisés dans les charges autres que d'intérêts. Les chiffres du trimestre à l'étude tiennent compte de coûts liés à l'acquisition et à l'intégration de 434 millions (583 millions avant impôts) liés à Bank of the West.
• Un amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions de 88 millions de dollars (119 millions avant impôts) pour le trimestre considéré et de 6 millions (8 millions avant impôts) pour l'exercice précédent, comptabilisés dans les charges autres que d'intérêts. Les chiffres du trimestre à l'étude tiennent compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions de 78 millions (105 millions avant impôts) liées à Bank of the West.
• L'incidence d'une poursuite relative à M&I Marshall and Ilsley Bank, une banque absorbée, de 12 millions de dollars (16 millions après impôts) pour le trimestre à l'étude, constituée de charges d'intérêts de 14 millions et de charges autres que d'intérêts de 2 millions. Les chiffres de l'exercice précédent tiennent compte d'un montant de 846 millions (1 142 millions avant impôts), constitué de charges d'intérêts de 515 millions et de charges autres que d'intérêts de 627 millions.
• Des revenus de 3 336 millions de dollars (4 541 millions avant impôts) pour l'exercice précédent, liés à la gestion de l'incidence des fluctuations des taux d'intérêt survenues entre l'annonce et la clôture de l'acquisition de Bank of the West sur sa juste valeur et son écart d'acquisition.
• Un recouvrement de 8 millions de dollars (6 millions avant impôts) pour l'exercice précédent lié à la vente de nos activités de gestion d'actifs en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique ainsi qu'aux États-Unis.

Le recul du bénéfice net comptable reflète l'incidence des mesures de gestion de la juste valeur pour l'exercice précédent et l'augmentation des coûts liés à l'acquisition pour l'exercice considéré, facteurs en partie contrebalancés par une baisse des frais juridiques liés à une poursuite relative à M&I Marshall and Ilsley Bank, dont il a été question ci-dessus. Le bénéfice net ajusté a augmenté principalement en raison de la hausse des revenus, ce facteur ayant été essentiellement contré par l'augmentation des charges et l'accroissement de la dotation à la provision pour pertes sur créances. Le bénéfice net comptable a augmenté dans le cas de BMO Marchés des capitaux et de PE Canada, et il a reculé dans le cas de BMO Gestion de patrimoine. Le bénéfice net de PE États-Unis est demeuré relativement inchangé par rapport à l'exercice précédent sur une base comptable, en raison principalement de la hausse de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, et il a augmenté sur une base ajustée. Les Services d'entreprise ont inscrit une perte nette sur une base comptable, comparativement à un bénéfice net l'an dernier, en raison des éléments précités, et sur une base ajustée, la perte nette des Services d'entreprise a augmenté par rapport à l'exercice précédent.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du troisième trimestre de 2023

Le bénéfice net comptable a augmenté de 163 millions de dollars, ou de 11 %, par rapport au trimestre précédent, et le bénéfice net ajusté a progressé de 113 millions, ou de 6 %. Le BPA comptable a augmenté de 0,09 $ par rapport au trimestre précédent, et le BPA ajusté s'est accru de 0,03 $.

Les résultats ajustés du trimestre à l'étude ne tiennent pas compte des éléments susmentionnés et les résultats ajustés du trimestre précédent ne tiennent pas compte des éléments suivants :

• Des coûts liés à l'acquisition et à l'intégration de 370 millions de dollars (497 millions avant impôts).
• Un amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions de 85 millions de dollars (115 millions avant impôts).
• Une charge de 131 millions de dollars (160 millions avant impôts) liée aux mesures fiscales adoptées par le gouvernement canadien qui ont entraîné une modification de la définition de « service financier » en regard de la TPS/TVH, constituée d'un montant de 138 millions comptabilisé dans les revenus autres que d'intérêts et d'un montant 22 millions comptabilisé dans les charges autres que d'intérêts.
• Un recouvrement net de 3 millions de dollars (4 millions avant impôts) lié à une poursuite relative à M&I Marshall and Ilsley Bank, une banque absorbée, ce qui comprend des charges d'intérêts de 3 millions et des charges autres que d'intérêts de 7 millions.

La hausse du bénéfice net comptable est principalement attribuable à l'incidence des mesures fiscales au cours du trimestre précédent, dont il a été fait mention précédemment, en partie contrebalancée par la hausse des coûts liés à l'acquisition pour le trimestre considéré. L'augmentation du bénéfice net ajusté reflète principalement la hausse des revenus. Le bénéfice net comptable a augmenté dans le cas de BMO Marchés des capitaux, de PE États-Unis et de PE Canada, et il a reculé dans le cas de BMO Gestion de patrimoine. Les Services d'entreprise ont enregistré une hausse de la perte nette sur une base comptable et sur une base ajustée, comparativement au trimestre précédent.

Pour de plus amples renseignements sur les montants, mesures et ratios non conformes aux PCGR que renferme la présente section qui traite du bénéfice net, il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières.

Revenus

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022

Les revenus comptables se sont établis à 8 360 millions de dollars, en baisse de 2 210 millions, ou de 21 %, comparativement à l'exercice précédent. Les revenus comptables, déduction faite des SCVPI, se sont situés à 8 209 millions, en baisse de 2 730 millions, ou de 25 %, et les revenus ajustés, déduction faite des SCVPI, se sont élevés à 8 223 millions, en hausse de 1 310 millions, ou de 19 %.

Le recul des résultats comptables reflète principalement l'incidence des mesures de gestion de la juste valeur au cours de l'exercice précédent, en partie contrebalancée par la baisse des charges d'intérêts liées à une poursuite relative à M&I Marshall and Ilsley Bank au cours de l'exercice précédent. Sur une base ajustée, les revenus nets ont grimpé pour l'ensemble des groupes d'exploitation, ce qui comprend l'ajout de Bank of the West et d'AIR MILES. Les revenus des Services d'entreprise ont reculé sur une base comptable et sur une base ajustée.

Les revenus nets d'intérêts comptables se sont établis à 4 941 millions de dollars, en hausse de 1 174 millions, ou de 31 %, par rapport à l'exercice précédent, tandis que les revenus nets d'intérêts ajustés se sont chiffrés à 4 955 millions, en hausse de 516 millions, ou de 12 %. L'augmentation des résultats comptables reflète la baisse des charges d'intérêts liées à la poursuite relative à M&I Marshall and Ilsley Bank, une banque absorbée, et l'incidence des mesures de gestion de la juste valeur au cours de l'exercice précédent. Les revenus nets d'intérêts ont augmenté pour nos Services bancaires PE et pour BMO Gestion de patrimoine, ce qui comprend Bank of the West, facteur en partie contrebalancé par une baisse des revenus d'intérêts pour les Services d'entreprise, une diminution des revenus d'intérêts liés à la négociation et l'incidence des transactions comportant un transfert de risque. Les revenus nets d'intérêts liés à la négociation se sont situés à 213 millions, ce qui représente une baisse de 138 millions par rapport à l'exercice précédent, qui a été essentiellement compensée par les revenus autres que d'intérêts liés à la négociation.

La marge nette d'intérêts comptable globale de BMO, établie à 1,66 %, s'est élargie de 20 points de base. La marge nette d'intérêts ajustée compte non tenu des revenus nets d'intérêts liés à la négociation et de l'actif productif lié à la négociation, s'est établie à 1,88 %, en hausse de 2 points de base, du fait essentiellement de l'incidence de Bank of the West et de l'élargissement des marges pour PE Canada, facteurs en grande partie contrés par la diminution des revenus nets d'intérêts et l'accroissement des actifs à faible rendement des Services d'entreprise. 

Les revenus autres que d'intérêts comptables se sont établis à 3 419 millions de dollars, en baisse de 3 384 millions par rapport à l'exercice précédent, et les revenus autres que d'intérêts comptables, déduction faite des SCVPI, se sont chiffrés à 3 268 millions, en baisse de 3 904 millions. Le recul des résultats comptables reflète principalement les profits à la valeur de marché sur les mesures de gestion de la juste valeur au cours de l'exercice précédent. Les revenus autres que d'intérêts ajustés, déduction faite des SCVPI, se sont chiffrés à 3 268 millions, en hausse de 794 millions, ou de 32 %, par rapport à l'exercice précédent, en raison surtout de la hausse des revenus de négociation et des commissions de prise ferme et de consultation, de l'inclusion de Bank of the West et d'AIR MILES, de l'accroissement des profits sur titres, autres que de négociation, et de l'augmentation des revenus générés par les cartes de crédit.

Le montant brut des revenus d'assurance s'est chiffré à 275 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 493 millions par rapport à l'exercice précédent, en raison surtout des primes sur les rentes plus élevées. Les revenus d'assurance peuvent varier en raison des fluctuations de la juste valeur des actifs d'assurance, lesquelles sont occasionnées par les fluctuations des taux d'intérêt et des marchés boursiers. Les placements qui soutiennent les passifs au titre des indemnités sont essentiellement des actifs à revenu fixe et des actifs sous forme de titres de participation qui sont inscrits à la juste valeur, et les variations de celle-ci sont constatées dans les revenus d'assurance figurant à l'état consolidé des résultats. L'incidence de ces variations de la juste valeur est en grande partie contrebalancée par les variations des passifs au titre des indemnités, qui sont analysées dans la section Sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du troisième trimestre de 2023

Les revenus comptables ont augmenté de 431 millions de dollars, ou de 5 % par rapport au trimestre précédent. Les revenus comptables, déduction faite des SCVPI, ont grimpé de 284 millions, ou de 4 %, ce qui tient compte de l'incidence de certaines mesures fiscales adoptées par le gouvernement canadien au cours du trimestre précédent. Les revenus ajustés, déduction faite des SCVPI, ont progressé de 157 millions, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent. Les revenus nets comptables ont augmenté dans le cas de BMO Marchés des capitaux, de PE Canada et de PE États-Unis, et ils ont reculé dans le cas de BMO Gestion de patrimoine. Les revenus des Services d'entreprise sont demeurés relativement inchangés par rapport au trimestre précédent, sur une base comptable, et ils ont reculé sur une base ajustée. Le raffermissement du dollar américain a eu pour effet de faire croître les revenus, déduction faite des SCVPI, de 1 % sur une base comptable et sur une base ajustée.

Les revenus nets d'intérêts comptables ont augmenté de 36 millions de dollars, ou de 1 %, par rapport au trimestre précédent, et les revenus nets d'intérêts ajustés ont monté de 47 millions, ou de 1 %, sous l'effet des hausses pour nos Services bancaires PE et de l'augmentation des revenus nets d'intérêts liés à la négociation, facteurs en partie contrebalancés par la baisse des revenus nets d'intérêts des Services d'entreprise. Les revenus nets d'intérêts liés à la négociation ont augmenté de 53 millions par rapport au trimestre précédent.

La marge nette d'intérêts comptable globale de BMO a rétréci de 2 points de base par rapport au trimestre précédent. La marge nette d'intérêts ajustée compte non tenu des revenus nets d'intérêts liés à la négociation et de l'actif productif lié à la négociation, s'est contractée de 2 points de base, du fait surtout de la diminution des revenus nets d'intérêts des Services d'entreprise, contrebalancée en partie par l'élargissement des marges de PE États-Unis.

Les revenus autres que d'intérêts comptables ont augmenté de 395 millions de dollars par rapport au trimestre précédent, et les revenus autres que d'intérêts ajustés, déduction faite des SCVPI, ont grimpé de 248 millions, en raison principalement de l'incidence des mesures fiscales canadiennes précitées. Les revenus autres que d'intérêts ajustés, déduction faite des SCVPI, ont progressé de 110 millions, ou de 4 %, par rapport au trimestre précédent, en raison surtout de la hausse des commissions de prise ferme et de consultation, de l'augmentation des revenus générés par les cartes de crédit et de l'inclusion des résultats d'AIR MILES pour un mois supplémentaire, facteurs en partie contrés par la baisse des revenus de négociation.

Le montant brut des revenus d'assurance a augmenté de 109 millions de dollars en regard du trimestre précédent, en raison surtout des primes moins élevées liées à la variation de nos portefeuilles de longévité au cours du trimestre précédent et des primes sur les rentes plus élevées, facteurs en partie contrebalancés par les variations de la juste valeur des placements. Ces variations ont été en grande partie atténuées par des SCVPI, tel qu'il est indiqué à la section Sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités.

Pour de plus amples renseignements sur les montants, mesures et ratios non conformes aux PCGR, et sur les résultats présentés sur la base des revenus nets que renferme la présente section qui traite des revenus, il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières.

Variation des revenus nets d'intérêts, de l'actif productif moyen et de la marge nette d'intérêts¹

Total des dotations à la provision pour pertes sur créances

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est chiffré à 446 millions de dollars, comparativement à un total des dotations à la provision pour pertes sur créances de 226 millions pour l'exercice précédent. Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances exprimé en pourcentage du solde net moyen des prêts et acceptations s'est établi à 27 points de base, comparativement à 16 points de base pour l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux, s'est établie à 408 millions, en hausse de 216 millions par rapport à l'an dernier. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux exprimée en pourcentage du solde net moyen des prêts et acceptations s'est établie à 25 points de base, comparativement à 14 points de base pour l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs s'est chiffrée à 38 millions, comparativement à une dotation à la provision de 34 millions pour l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 38 millions pour le trimestre à l'étude reflète principalement la migration du crédit du portefeuille, en grande partie contrebalancée par une amélioration des perspectives macroéconomiques. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 34 millions pour l'exercice précédent reflétait une détérioration des perspectives économiques et la croissance des soldes, essentiellement contrebalancées par la diminution des incertitudes du fait de l'amélioration du contexte pandémique et de l'amélioration de la qualité du crédit du portefeuille.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du troisième trimestre de 2023

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances a diminué de 46 millions de dollars par rapport au trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a augmenté de 75 millions par rapport au trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux exprimée en pourcentage du solde net moyen des prêts et acceptations s'est établie à 25 points de base, comparativement à 21 points de base pour le trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs s'est chiffrée à 38 millions, comparativement à une dotation à la provision pour pertes sur créances de 159 millions pour le trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances sur les prêts productifs de 159 millions pour le trimestre précédent reflétait principalement la migration du crédit du portefeuille.

Prêts douteux

Le total du solde brut des prêts et acceptations douteux (SBPD) s'est élevé à 3 960 millions de dollars, en hausse par rapport à 1 991 millions pour l'exercice précédent. La hausse des prêts douteux a été essentiellement enregistrée dans le secteur des prêts aux entreprises et aux administrations publiques, les plus importantes augmentations des prêts douteux ayant été enregistrées dans les secteurs des services, de l'immobilier commercial et du commerce de détail. Exprimé en pourcentage du solde brut des prêts et acceptations, le SBPD s'est situé à 0,59 % en 2023, en hausse par rapport au niveau historiquement bas de 0,35 % pour l'exercice précédent. Le SBPD a augmenté de 1 116 millions par rapport à 2 844 millions pour le trimestre précédent.

Les prêts qui ont été classés dans les prêts douteux au cours du trimestre ont totalisé 1 766 millions de dollars, comparativement à 499 millions un an plus tôt et à 917 millions pour le trimestre précédent. Sur la base de l'exercice complet, les prêts classés dans la catégorie des prêts douteux durant l'exercice se sont chiffrés à 4 047 millions, en hausse par rapport à 1 635 millions en 2022, ce qui a découlé notamment d'une hausse du nombre de nouveaux prêts douteux dans les portefeuilles de prêts à la clientèle de gros et de prêts aux particuliers, ce qui comprend les prêts douteux acquis dans le cadre de l'acquisition de Bank of the West.

Les facteurs ayant contribué à la variation du SBPD sont indiqués dans le tableau ci-dessus.

Sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités

Les sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI) se sont établis à 151 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, en hausse de 520 millions par rapport à l'exercice précédent, sous l'effet principalement des primes sur les rentes plus élevées. Les SCVPI ont augmenté de 147 millions en regard du trimestre précédent, en raison des primes plus élevées sur les rentes liées à la variation de nos portefeuilles de longévité au cours du trimestre précédent, facteur en partie contré par les variations de la juste valeur des placements. Ces variations ont été contrebalancées en grande partie par les revenus d'assurance.

Charges autres que d'intérêts

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022

Les charges autres que d'intérêts comptables se sont établies à 5 700 millions de dollars, en hausse de 924 millions, ou de 19 %, par rapport à l'exercice précédent, et les charges autres que d'intérêts ajustées se sont chiffrées à 4 997 millions, en hausse de 1 043 millions, ou de 26 %. Les résultats comptables reflètent une hausse des coûts liés à l'acquisition et à l'intégration et de l'amortissement des immobilisations corporelles liées aux acquisitions comparativement à l'exercice précédent, en partie contrebalancée par une charge moindre relativement à la poursuite associée à M&I Marshall and Ilsley Bank.

Les charges autres que d'intérêts comptables et ajustées ont monté en raison de l'incidence de Bank of the West et d'AIR MILES, ainsi que de la hausse des frais de bureau, y compris une charge liée au regroupement des biens immobiliers de BMO au cours du trimestre à l'étude, et d'une augmentation des frais liés au personnel et des coûts de publicité.

Le ratio d'efficience brut comptable s'est établi à 68,2 %, comparativement à 45,2 % à l'exercice précédent. Sur la base des revenus nets¹, le ratio d'efficience comptable s'est établi à 69,4 %, comparativement à 43,7 % pour l'exercice précédent et le ratio d'efficience ajusté s'est chiffré à 60,8 %, comparativement à 57,2 % un an plus tôt. Le levier d'exploitation brut comptable a été de -40,2 %. Sur la base des revenus nets, le levier d'exploitation comptable a été de -44,3 % et le levier d'exploitation ajusté s'est établi à - 7,3 %.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du troisième trimestre de 2023

Les revenus autres que d'intérêts comptables ont augmenté de 106 millions de dollars, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent, et les revenus autres que d'intérêts ajustés ont grimpé de 30 millions, ou de 1 %. Le raffermissement du dollar américain a eu pour effet de faire croître les charges autres que d'intérêts d'environ 1 %, sur une base comptable et sur une base ajustée. Les résultats comptables reflètent une hausse des coûts liés à l'acquisition et à l'intégration, en partie contrée par l'incidence des mesures fiscales au cours du trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts comptables et ajustées ont monté en raison de la hausse des frais de bureau, ce qui tient compte de la charge liée aux biens immobiliers, de l'augmentation des honoraires, des coûts de publicité, de l'inclusion d'AIR MILES pendant un mois supplémentaire et de l'incidence du raffermissement du dollar américain, facteurs en partie contrés par la baisse des frais liés au personnel, y compris les indemnités de départ au cours du trimestre précédent.

Pour de plus amples renseignements sur les montants, mesures et ratios non conformes aux PCGR que renferme la présente section qui traite des charges autres que d'intérêts, il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières.

Charge d'impôts sur le résultat

La charge d'impôts sur le résultat s'est établie à 446 millions de dollars, en baisse de 1 008 millions par rapport au quatrième trimestre de 2022 et en hausse de 61 millions par rapport au troisième trimestre de 2023. Le taux d'impôt effectif a été de 21,6 % pour le trimestre à l'étude, comparativement à 24,5 % pour le quatrième trimestre de 2022 et à 20,9 % pour le troisième trimestre de 2023. La variation du taux d'impôt effectif comptable pour le trimestre à l'étude en regard de celui du quatrième trimestre de 2022 et du troisième trimestre de 2023 est principalement attribuable respectivement à l'incidence de l'accroissement du bénéfice avant impôts au cours de l'exercice précédent et au recul du bénéfice avant impôts au cours du trimestre précédent.

Après ajustement, la charge d'impôts sur le résultat s'est établie à 630 millions de dollars, en hausse de 33 millions par rapport au quatrième trimestre de 2022, et en hausse de 60 millions par rapport au troisième trimestre de 2023. Le taux d'impôt effectif ajusté a été de 22,7 % pour le trimestre à l'étude, comparativement à 21,8 % pour le quatrième trimestre de 2022 et à 21,9 % pour le troisième trimestre de 2023. La variation du taux d'impôt effectif ajusté pour le trimestre à l'étude en regard de celui du quatrième trimestre de 2022 et du troisième trimestre de 2023 est principalement attribuable à la composition des résultats.

Pour de plus amples renseignements sur les montants, mesures et ratios non conformes aux PCGR que renferme la présente section qui traite de la charge d'impôts sur le résultat, il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières.

Gestion du capital

BMO continue de gérer son capital conformément au cadre décrit à la section Gestion globale du capital du Rapport annuel de BMO pour 2023.

Analyse des fonds propres réglementaires du quatrième trimestre de 2023

Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de BMO s'établissait à 12,5 % au 31 octobre 2023, en hausse par rapport aux 12,3 % enregistrés à la fin du troisième trimestre de 2023, en raison essentiellement de la génération interne de fonds et des actions ordinaires émises aux termes du Régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions, facteurs en partie contrebalancés par l'incidence des coûts liés à l'acquisition et à l'intégration relatifs à Bank of the West et des pertes latentes sur les titres à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global.

Les fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires s'établissaient à 52,9 milliards de dollars au 31 octobre 2023, en hausse par rapport à 50,9 milliards au 31 juillet 2023, sous l'effet de l'incidence des fluctuations des cours de change, des actions ordinaires émises aux termes du Régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions et de la croissance des résultats non distribués, facteurs en partie contrebalancés par les pertes latentes sur les titres à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global.

Les actifs pondérés en fonction des risques totalisaient 424,2 milliards de dollars au 31 octobre 2023, en hausse par rapport à 412,9 milliards au 31 juillet 2023. Les actifs pondérés en fonction des risques ont augmenté en raison essentiellement de l'incidence des fluctuations des cours de change, de l'augmentation nette découlant de la mise à jour des modèles et des méthodes et des changements apportés à la qualité des actifs nets, facteurs en partie contrés par les transactions comportant un transfert de risque.

Dans le cadre du calcul des ratios pour les fonds propres réglementaires, il est nécessaire d'augmenter le total des actifs pondérés en fonction des risques lorsque le montant au titre du plancher de fonds propres calculé selon les approches standard, multiplié par un facteur d'ajustement du plancher de fonds propres, est supérieur au résultat que l'on obtiendrait en effectuant le calcul similaire utilisant des approches internes modélisées, plus sensible au risque, le cas échéant. Le plancher de fonds propres ne s'est pas appliqué au 31 octobre 2023, et il est demeuré inchangé par rapport au 31 juillet 2023.

Le ratio des fonds propres de catégorie 1 et le ratio du total des fonds propres se situaient respectivement à 14,1 % et à 16,2 % au 31 octobre 2023, comparativement à 14,0 % et à 16,1 % au 31 juillet 2023, en raison surtout des mêmes facteurs ayant eu une incidence sur les fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires.

L'incidence des fluctuations des cours de change sur les ratios de fonds propres a été essentiellement contrebalancée. Les investissements de BMO dans ses établissements à l'étranger sont principalement libellés en dollars américains et l'incidence de la conversion des actifs pondérés en fonction des risques et des déductions des fonds propres libellés en dollars américains peut faire varier les ratios des fonds propres de la Banque. Nous pourrions gérer l'incidence qu'ont les variations des cours de change sur nos ratios de fonds propres, et c'est ce que nous avons fait au cours du trimestre à l'étude. De telles activités pourraient également se répercuter sur notre valeur comptable et sur notre rendement des capitaux propres.

Notre ratio de levier se situait à 4,2 % au 31 octobre 2023, demeurant inchangé par rapport au 31 juillet 2023.

Le ratio de la capacité totale d'absorption des pertes (TLAC) fondé sur les risques et le ratio de levier TLAC de la Banque s'établissaient respectivement à 27,0 % et à 8,1 % au 31 octobre 2023, contre respectivement 26,8 % et 8,1 % au 31 juillet 2023.

Évolution des exigences en matière de fonds propres réglementaires

Il y a lieu de se reporter à la section Gestion globale du capital du Rapport annuel de BMO pour 2023 pour obtenir une analyse plus détaillée de l'évolution des exigences en matière de réglementation.

Fonds propres réglementaires, levier et TLAC

Les exigences en matière de fonds propres réglementaires pour BMO sont déterminées selon les lignes directrices établies par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), en fonction du dispositif de Bâle III élaboré par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB), et elles comprennent la ligne directrice Normes de fonds propres (NFP) et la ligne directrice Exigences de levier (EL) du BSIF. Les exigences relatives à la TLAC sont établies conformément à la ligne directrice TLAC du BSIF. Pour obtenir de plus amples renseignements, il y a lieu de se reporter à la section Gestion globale du capital du Rapport annuel de BMO pour 2023.

Les exigences du BSIF en matière de fonds propres, de levier et de la TLAC sont résumées dans le tableau ci-après.

Fonds propres réglementaires et TLAC¹

Mise en garde

La présente section qui traite de la gestion du capital renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Analyse des résultats des groupes d'exploitation

Méthode de présentation des résultats des groupes d'exploitation de BMO

BMO présente les résultats financiers de ses trois groupes d'exploitation, dont l'un comprend deux unités d'exploitation, et ils sont tous soutenus par les unités fonctionnelles et l'unité Technologie et opérations (T&O) des Services d'entreprise. Les résultats des unités d'exploitation comprennent les ventilations, provenant des Services d'entreprise, des revenus liés à la trésorerie, des coûts associés aux services fournis par les unités fonctionnelles et l'unité T&O, ainsi que des fonds propres. L'incidence de l'acquisition de Bank of the West a été prise en compte dans nos résultats en tant que regroupement d'entreprises, essentiellement dans les groupes d'exploitation PE États-Unis et BMO Gestion de patrimoine.

BMO a recours à la fixation des prix de cession interne des fonds et des liquidités entre la Direction de la trésorerie et les unités d'exploitation afin d'attribuer le coût et le crédit appropriés aux fonds pour établir adéquatement le prix des prêts et des dépôts et de faciliter l'évaluation de la performance en matière de rentabilité de chaque secteur d'activité. Ces méthodes tiennent également compte du coût des actifs liquides supplémentaires qui sont détenus afin de combler d'éventuels besoins en liquidité et de faciliter la gestion du risque de taux d'intérêt et du risque de liquidité dans le respect de notre cadre d'appétit pour le risque et des exigences réglementaires. Nous passons en revue nos méthodologies de prix de cession interne au moins une fois par an afin qu'elles soient conformes à nos pratiques de gestion des risques de taux d'intérêt, de liquidité et de financement, et nous les mettons à jour au besoin.

Les coûts associés aux services fournis par les unités fonctionnelles et l'unité T&O sont en grande partie répartis entre les quatre unités d'exploitation, les montants restants étant pris en compte dans les Services d'entreprise. Certaines charges directement engagées pour soutenir une unité d'exploitation spécifique sont généralement attribuées à cette unité d'exploitation. Les autres charges sont généralement réparties entre les unités d'exploitation selon des montants qui reflètent raisonnablement le niveau de soutien fourni à chaque unité d'exploitation. Nous passons en revue annuellement nos méthodes de répartition des charges et nous les mettons à jour au besoin.

Les fonds propres sont imputés aux unités d'exploitation en fonction du montant de fonds propres réglementaires requis pour soutenir les activités commerciales. À compter de l'exercice 2023, notre taux d'imputation des fonds propres a été porté à 11,0 % des actifs pondérés en fonction des risques, contre 10,5 % pour l'exercice 2022, afin de tenir compte du renforcement des exigences de fonds propres. Les fonds propres non imputés sont comptabilisés dans les Services d'entreprise. Nous passons en revue chaque année nos méthodes d'imputation des fonds propres et nous les mettons à jour au besoin.

De temps à autre, il arrive que certains secteurs d'activité et certaines unités de notre structure organisationnelle soient réorientés pour appuyer nos priorités stratégiques, et les chiffres comparatifs des périodes antérieures ont été reclassés en fonction de la présentation adoptée pour l'exercice à l'étude.

À l'instar des membres de notre groupe bancaire de référence au Canada, nous analysons les revenus consolidés à partir des revenus calculés selon les PCGR figurant dans les états financiers consolidés annuels audités plutôt que sur une base d'imposition comparable. Comme plusieurs autres banques, BMO analyse les revenus de ses unités d'exploitation sur une base d'imposition comparable (bic). Les revenus et la charge d'impôts sur le résultat de BMO Marchés des capitaux et de PE États-Unis relativement aux titres exonérés d'impôts sont augmentés à des montants équivalents avant impôts qui facilitent la comparaison du bénéfice provenant de sources imposables et de celles qui ne le sont pas. La compensation des ajustements sur une bic des unités est reflétée dans les revenus et la charge (le recouvrement) d'impôts sur le résultat des Services d'entreprise.

Services bancaires Particuliers et entreprises¹

Les Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) englobent nos deux unités d'exploitation de services aux particuliers et aux entreprises : Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada (PE Canada) et Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis). Le bénéfice net comptable des Services bancaires PE s'est chiffré à 1 623 millions de dollars, en hausse de 46 millions, ou de 3 %, en regard d'il y a un an, et en hausse de 132 millions, ou de 9 %, par rapport au trimestre précédent. Ces unités d'exploitation sont passées en revue séparément dans les sections ci-après.

Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières pour obtenir de plus amples renseignements sur les montants, les mesures et les ratios non conformes aux PCGR de la présente section Analyse des résultats des groupes d'exploitation.

Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada (PE Canada)¹

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022

Le bénéfice net comptable de PE Canada s'est élevé à 962 millions de dollars, en hausse de 45 millions, ou de 5 %, comparativement à il y a un an.

Le total des revenus s'est établi à 2 867 millions de dollars, soit une hausse de 320 millions, ou de 13 % par rapport à l'an dernier. Les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 205 millions, ou de 10 %, en raison de l'accroissement des soldes et de l'élargissement des marges nettes d'intérêts. Les revenus autres que d'intérêts ont augmenté de 115 millions, ou de 20 %, du fait surtout de l'inclusion des résultats d'AIR MILES et de l'augmentation des revenus générés par les cartes de crédit. La marge nette d'intérêts, qui s'est située à 2,77 %, a progressé de 11 points de base par rapport à l'exercice précédent, en raison essentiellement de l'accroissement des marges sur les prêts et de la croissance plus rapide des dépôts par rapport aux prêts, contrebalancés en partie par le rétrécissement des marges sur les dépôts.

Les revenus des Services bancaires Particuliers et entreprises ont augmenté de 299 millions de dollars, ou de 17 %, et les revenus des Services bancaires aux grandes entreprises se sont renforcés de 21 millions, ou de 3 %, en raison dans les deux cas de la hausse des revenus nets d'intérêts et des revenus autres que d'intérêts.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est chiffré à 269 millions de dollars, en hausse de 95 millions par rapport à l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux s'est établie à 248 millions, en hausse de 106 millions, ce qui s'explique essentiellement par une hausse des dotations à la provision liées aux Services bancaires Particuliers et entreprises. Au cours du trimestre à l'étude, une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 21 millions a été enregistrée, comparativement à 32 millions à l'exercice précédent.

Les charges autres que d'intérêts comptables se sont établies à 1 271 millions de dollars, soit une hausse de 140 millions, ou de 12 % par rapport à l'an dernier, ce qui reflète l'inclusion d'AIR MILES, l'augmentation des frais liés au personnel, ainsi que les investissements dans les activités.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a augmenté de 16,9 milliards de dollars, ou de 6 %, par rapport à il y a un an, pour s'établir à 321,0 milliards. Les soldes des prêts des Services bancaires Particuliers et entreprises ont augmenté de 5 %, les soldes des prêts des Services bancaires aux grandes entreprises ont augmenté de 5 % et les soldes de cartes de crédit ont avancé de 20 %. Le solde moyen des dépôts a augmenté de 30,8 milliards, ou de 12 %, pour s'établir à 283,9 milliards. Les soldes des dépôts des Services bancaires Particuliers et entreprises et des Services bancaires aux grandes entreprises ont augmenté dans les deux cas de 12 %, ce qui s'explique surtout par la forte croissance des dépôts à terme.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du troisième trimestre de 2023 

Le bénéfice net comptable a augmenté de 47 millions de dollars, ou de 5 %, comparativement au trimestre précédent.

Le total des revenus a augmenté de 82 millions de dollars, ou de 3 %, par rapport au trimestre précédent. Les revenus nets d'intérêts ont crû de 37 millions, ou de 2 %, en raison de l'accroissement des soldes. Les revenus autres que d'intérêts ont augmenté de 45 millions, ou de 7 %, du fait surtout de l'inclusion de un mois additionnel de revenus d'AIR MILES et de l'augmentation des revenus générés par les cartes de crédit. La marge nette d'intérêts, qui s'est située à 2,77 %, est demeurée inchangée par rapport au trimestre précédent.

Les revenus des Services bancaires Particuliers et entreprises ont augmenté de 90 millions de dollars, ou de 5 %, en raison de l'augmentation des revenus nets d'intérêts et des revenus autres que d'intérêts. Les revenus des Services bancaires aux grandes entreprises ont diminué de 8 millions, ou de 1 %, en raison de la diminution des revenus nets d'intérêts et des revenus autres que d'intérêts.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est fixé à 269 millions de dollars, inchangé par rapport à celui du trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a augmenté de 39 millions, en raison surtout d'une hausse des dotations à la provision liées aux Services bancaires Particuliers et entreprises. Une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 21 millions a été enregistrée au cours du trimestre à l'étude en regard d'une dotation de 60 millions inscrite au trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 15 millions de dollars, ou de 1 % par rapport au trimestre précédent, ce qui reflète l'inclusion de un mois additionnel de charges d'AIR MILES et les investissements dans les activités, facteurs contrés en partie par la diminution des frais liés au personnel, attribuable surtout à des indemnités de départ au trimestre précédent.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a augmenté de 4,9 milliards de dollars, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent. Les soldes des prêts des Services bancaires Particuliers et entreprises ont progressé de 2 % et ceux des prêts des Services bancaires aux grandes entreprises se sont accrus de 1 %, tandis que les soldes de cartes de crédit ont augmenté de 5 %. Le solde moyen des dépôts a augmenté de 7,3 milliards, ou de 3 %, par rapport au trimestre précédent. Les soldes des dépôts des Services bancaires Particuliers et entreprises ont augmenté de 2 %, et les soldes des dépôts des Services bancaires aux grandes entreprises ont crû de 4 %, ce qui s'explique surtout par la forte croissance des dépôts à terme.

Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières pour obtenir de plus amples renseignements sur les montants, les mesures et les ratios non conformes aux PCGR de la présente section Analyse des résultats des groupes d'exploitation.

Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis)¹

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022

Le bénéfice net comptable de PE États-Unis s'est établi à 661 millions de dollars, inchangé par rapport à l'exercice précédent. L'incidence du raffermissement du dollar américain a entraîné une hausse de la croissance du bénéfice net de 1 %, des revenus de 2 % et des charges de 1 %. Tous les montants dans le reste de la présente section sont présentés en dollars américains.

Le bénéfice net comptable s'est établi à 486 millions de dollars, en baisse de 2 millions, ou moins de 1 %, par rapport à l'exercice précédent, l'inclusion de Bank of the West ayant été plus que contrebalancée par la hausse de la dotation à la provision pour pertes sur créances sous-jacente, la baisse des revenus sous-jacents et l'augmentation des charges sous-jacentes.

Le total des revenus s'est établi à 1 871 millions de dollars, en hausse de 574 millions, ou de 44 %, par rapport à l'exercice précédent. Les revenus nets d'intérêts ont progressé de 488 millions, ou de 45 %, en raison essentiellement de l'inclusion de Bank of the West, ce qui a été compensé en partie par le rétrécissement des marges nettes d'intérêts et la baisse des soldes. Les revenus autres que d'intérêts ont augmenté de 86 millions, ou de 40 %, du fait essentiellement de l'inclusion de Bank of the West, en partie compensée par la baisse des revenus tirés des contrats de location simple. La marge nette d'intérêts, qui s'est établie à 3,87 %, a diminué de 1 point de base, en raison principalement du rétrécissement des marges sur les prêts, ce qui a été contré en partie par les changements favorables apportés à la composition du bilan et l'élargissement des marges sur les dépôts. 

Les revenus des Services bancaires Particuliers et entreprises ont augmenté de 315 millions, ou de 78 %, et les revenus des Services bancaires aux grandes entreprises ont augmenté de 259 millions, ou de 29 %, en raison dans les deux cas de l'inclusion de Bank of the West, contrebalancée en partie par une baisse des revenus nets d'intérêts sous-jacents. 

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 129 millions de dollars, en hausse de 83 millions par rapport à l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux s'est établie à 109 millions de dollars, en hausse de 74 millions, ce qui s'explique par une hausse des dotations à la provision liées aux Services bancaires Particuliers et entreprises et aux Services bancaires aux grandes entreprises. Une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 20 millions a été enregistrée au cours du trimestre à l'étude, comparativement à une dotation à la provision de 11 millions à l'exercice précédent.

Les charges autres que d'intérêts se sont chiffrées à 1 146 millions de dollars, en hausse de 529 millions, ou de 86 %, par rapport à l'exercice précédent, ce qui reflète surtout l'inclusion de Bank of the West et la hausse des frais liés au personnel et des frais de publicité sous-jacents.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a augmenté de 50,7 milliards de dollars, ou de 48 %, par rapport à l'exercice précédent pour s'établir à 157,3 milliards, en raison de l'inclusion de Bank of the West. Les soldes de prêts des Services bancaires aux grandes entreprises ont augmenté de 26,3 milliards, et les soldes des prêts des Services bancaires Particuliers et entreprises ont progressé de 24,4 milliards. Le solde total moyen des dépôts s'est chiffré à 158,0 milliards, soit une hausse de 47,9 milliards, ou de 43 %, ce qui s'explique par l'inclusion de Bank of the West. Les soldes des dépôts des Services bancaires Particuliers et entreprises ont progressé de 26,5 milliards et ceux des prêts des Services bancaires aux grandes entreprises se sont accrus de 21,4 milliards.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du troisième trimestre de 2023

Le bénéfice net comptable a augmenté de 85 millions de dollars, ou de 15 %, par rapport au trimestre précédent. Le raffermissement du dollar américain a entraîné une hausse à la fois du bénéfice net et des revenus de 3 % et des charges de 2 %. Tous les montants dans le reste de la présente section sont exprimés en dollars américains.

Le bénéfice net comptable a augmenté de 55 millions de dollars, ou de 12 %, par rapport au trimestre précédent.

Le total des revenus a augmenté de 7 millions de dollars par rapport au trimestre précédent. Les revenus nets d'intérêts ont avancé de 20 millions, ou de 1 %, en raison surtout d'un ajustement de conversion ponctuel lié à Bank of the West, dont la compensation est reflétée dans les Services d'entreprise. Les revenus autres que d'intérêts ont diminué de 13 millions, ou de 4 %, ce qui s'explique par la baisse des revenus tirés des contrats de location simple et des revenus tirés des dépôts. La marge nette d'intérêts, qui s'est située à 3,87 %, a progressé de 7 points de base par rapport au trimestre précédent, en raison surtout de l'accroissement des revenus nets d'intérêts pour le trimestre à l'étude, qui ont fait l'objet d'un ajustement de compensation dans les Services d'entreprise, et des changements apportés à la composition du bilan.

Les revenus des Services bancaires Particuliers et entreprises ont diminué de 11 millions de dollars, ou de 2 %, en raison essentiellement de la baisse des revenus nets d'intérêts et des revenus autres que d'intérêts. Les revenus des Services bancaires aux grandes entreprises ont augmenté de 18 millions, ou de 2 %, ce qui a été compensé partiellement par une baisse des revenus autres que d'intérêts.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances a diminué de 24 millions de dollars par rapport au trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a augmenté de 20 millions, ce qui s'explique essentiellement par l'augmentation des dotations aux provisions liées aux Services bancaires aux grandes entreprises. Au cours du trimestre à l'étude, une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 20 millions a été enregistrée, comparativement à une dotation à la provision de 64 millions au trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts ont diminué de 29 millions de dollars, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent, du fait surtout de la baisse des coûts liés à la technologie et des frais liés au personnel, y compris les indemnités de départ, au cours du trimestre précédent.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a reculé de 0,3 milliard de dollars, ou de moins de 1 %, par rapport au trimestre précédent. Les soldes des prêts des Services bancaires Particuliers et entreprises ont progressé de 3 %, tandis que les soldes des prêts des Services bancaires aux grandes entreprises ont reculé de 1 %. Le total des dépôts moyens a augmenté de 0,4 milliard, ou de moins de 1 %, par rapport au trimestre précédent. Les dépôts des Services bancaires Particuliers et entreprises ont augmenté de 2 %, alors que les dépôts des Services bancaires aux grandes entreprises ont diminué de 1 %.

Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières pour obtenir de plus amples renseignements sur les montants, les mesures et les ratios non conformes aux PCGR de la présente section Analyse des résultats des groupes d'exploitation.

BMO Gestion de patrimoine¹

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022

Le bénéfice net comptable de BMO Gestion de patrimoine s'est chiffré à 262 millions de dollars, en baisse de 36 millions, ou de 12 %, par rapport à l'exercice précédent. Le bénéfice net comptable de Gestion d'actifs et de patrimoine s'est élevé à 212 millions, en baisse de 9 millions, ou de 4 %, par rapport à l'exercice précédent. Le bénéfice net des activités d'assurance s'est quant à lui élevé à 50 millions, en baisse de 27 millions, ou de 36 %.

Le total des revenus s'est établi à 1 508 millions de dollars, en hausse de 578 millions, ou de 62 %. Les revenus, déduction faite des SCVPI, se sont chiffrés à 1 357 millions, en hausse de 58 millions, ou de 4 %. Les revenus de Gestion d'actifs et de patrimoine ont atteint 1 258 millions, ayant augmenté de 94 millions, ou de 8 %, en raison surtout de l'inclusion de Bank of the West et de la croissance des actifs des clients, contrebalancées en partie par la baisse des revenus nets d'intérêts sous-jacents attribuable aux soldes et aux marges plus faibles. Les revenus d'assurance, déduction faite des SCVPI, se sont chiffrés à 99 millions, ce qui représente une baisse de 36 millions, ou de 26 %, par rapport à l'exercice précédent, en raison surtout des variations défavorables des marchés au cours de l'exercice considéré, alors que l'an dernier, les variations des marchés avaient eu un effet favorable, et de la baisse des avantages découlant des modifications apportées aux placements afin d'améliorer la gestion des actifs et des passifs, facteurs contrés en partie par l'incidence des changements favorables apportés aux hypothèses actuarielles et la croissance des activités.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 1 012 millions de dollars, en hausse de 111 millions, ou de 12 %, ce qui reflète essentiellement l'incidence de Bank of the West et l'augmentation des frais liés au personnel et des coûts liés à la technologie.

Les actifs sous gestion ont augmenté de 27,5 milliards de dollars, ou de 9 %, par rapport à l'exercice précédent, pour s'établir à 332,9 milliards, sous l'effet de la croissance des actifs nets des clients, de l'incidence de Bank of the West, du raffermissement des marchés mondiaux et des fluctuations favorables des cours de change. Les actifs sous administration ont diminué de 7,8 milliards, ou de 2 %, pour s'établir à 416,4 milliards. Le solde moyen brut des prêts a augmenté de 18 % et le solde moyen des dépôts a augmenté de 9 %, en raison essentiellement de l'inclusion de Bank of the West.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du troisième trimestre de 2023

Le bénéfice net comptable a diminué de 41 millions de dollars, ou de 13 %, par rapport au trimestre précédent. Le bénéfice net comptable tiré de la Gestion d'actifs et de patrimoine a diminué de 10 millions, ou de 4 %, et le bénéfice net des activités d'assurance a quant à lui reculé de 31 millions, ou de 38 %.

Le total des revenus a augmenté de 86 millions de dollars, ou de 6 %, par rapport au trimestre précédent. Les revenus, déduction faite des SCVPI, ont diminué de 61 millions, ou de 4 %. Les revenus de Gestion d'actifs et de patrimoine ont diminué de 16 millions, ou de 1 %, en raison de la faiblesse des marchés mondiaux et de la baisse des revenus nets d'intérêts, sous l'effet surtout de la baisse des soldes des dépôts. Les revenus d'assurance, déduction faite des SCVPI, ont diminué de 45 millions, ou de 30 %, du fait surtout des variations défavorables des marchés au cours du trimestre à l'étude, par rapport à des variations plus favorables du marché au cours du trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts sont demeurées relativement inchangées par rapport au trimestre précédent, l'augmentation des coûts liés aux technologies et des frais de publicité et l'incidence du raffermissement du dollar américain ayant été contrebalancées en partie par la baisse des frais liés au personnel, y compris les indemnités de départ, au cours du trimestre précédent.

Les actifs sous gestion ont diminué de 7,2 milliards de dollars, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent, ce qui reflète l'incidence de la faiblesse des marchés à l'échelle mondiale, ce qui a été compensé en partie par l'accroissement des actifs nets des clients et les fluctuations favorables des cours de change par rapport au trimestre précédent. Les actifs sous administration ont reculé de 16,5 milliards, ou de 4 %, en raison de la faiblesse des marchés à l'échelle mondiale et de l'attrition d'actifs institutionnels américains à faible rendement, facteurs contrebalancés en partie par les fluctuations favorables des cours de change. Le solde moyen brut des prêts a crû de moins de 1 % alors que le solde moyen des dépôts a diminué de 2 %.

Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières pour obtenir de plus amples renseignements sur les montants, les mesures et les ratios non conformes aux PCGR de la présente section Analyse des résultats des groupes d'exploitation.

BMO Marchés des capitaux¹

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022

Le bénéfice net comptable de BMO Marchés des capitaux s'est établi à 489 millions de dollars, en hausse de 132 millions, ou de 37 %, par rapport à l'exercice précédent.

Le total des revenus s'est établi à 1 668 millions de dollars, soit une augmentation de 263 millions, ou de 19 %, par rapport à l'exercice précédent. Les revenus des Marchés mondiaux ont augmenté de 100 millions, ou de 12 %, ce qui reflète la hausse des revenus de négociation de contrats sur titres de participation et l'accroissement des profits nets sur les titres, contrebalancés en partie par le recul des revenus de négociation de contrats de taux d'intérêt. Les revenus du secteur Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés ont augmenté de 163 millions, ou de 29 %, en raison de la hausse des activités liées aux fusions et aux acquisitions et de prise ferme, de l'accroissement des profits nets sur les titres et des revenus du secteur Banque d'affaires.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 1 million de dollars, comparativement à un recouvrement de 18 millions pour l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a augmenté de 6 millions comparativement à l'exercice précédent. Un recouvrement de pertes sur créances lié aux prêts productifs de 10 millions a été enregistré pour le trimestre à l'étude en regard d'un recouvrement de 23 millions enregistré à l'exercice précédent.

Les charges autres que d'intérêts comptables se sont établies à 1 052 millions de dollars, en hausse de 87 millions, ou de 9 %, par rapport à l'exercice précédent, en raison de l'augmentation de la rémunération liée au rendement et de la hausse des coûts liés aux technologies et des coûts liés aux transactions.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations s'est établi à 80,3 milliards de dollars, en hausse de 8,8 milliards, ou de 12 %, par rapport à l'exercice précédent, ce qui reflète l'accroissement des activités d'octroi de prêts dans l'ensemble de nos portefeuilles de prêts.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du troisième trimestre de 2023

Le bénéfice net comptable a augmenté de 179 millions de dollars, ou de 58 %, par rapport au trimestre précédent.

Le total des revenus a augmenté de 190 millions de dollars, ou de 13 %, par rapport au trimestre précédent. Les revenus des Marchés mondiaux ont progressé de 81 millions, ou de 9 %, sous l'effet d'une augmentation des revenus tirés des activités de négociation de contrats sur titres de participation. Les revenus du secteur Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés ont augmenté de 109 millions, ou de 18 %, en raison surtout de la hausse des activités liées aux fusions et acquisitions et des activités de prise ferme.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances a diminué de 9 millions de dollars par rapport au trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a augmenté de 10 millions par rapport au trimestre précédent. Au cours du trimestre à l'étude, un recouvrement de pertes sur créances lié aux prêts productifs de 10 millions a été enregistré, comparativement à une dotation à la provision de 9 millions au trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts ont diminué de 24 millions de dollars, ou de 2 %, en raison surtout des provisions pour frais juridiques et des indemnités de départ au trimestre précédent, contrebalancées en partie par la hausse de la rémunération liée au rendement au cours du trimestre à l'étude.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a progressé de 3,0 milliards de dollars, ou de 4 %, par rapport au trimestre précédent.

Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières pour obtenir de plus amples renseignements sur les montants, les mesures et les ratios non conformes aux PCGR de la présente section Analyse des résultats des groupes d'exploitation.

Services d'entreprise^{1, 2}

Les Services d'entreprise comprennent les unités fonctionnelles et l'unité Technologie et opérations (T&O). Les unités fonctionnelles offrent à l'échelle de l'entreprise une expertise et des services de soutien et de gouvernance dans plusieurs domaines, dont la planification stratégique, la gestion des risques, la trésorerie, les finances, la conformité aux exigences juridiques et réglementaires, la durabilité, les ressources humaines, les communications, la commercialisation, les opérations immobilières ainsi que l'approvisionnement. T&O assure la conception, la surveillance, la gestion et le maintien de la gouvernance en matière de technologie de l'information, y compris les données et les analyses, ainsi que la prestation de services de cybersécurité et de services opérationnels.

Les coûts associés aux services fournis par les unités fonctionnelles et T&O sont en grande partie répartis aux quatre unités d'exploitation (PE Canada, PE États-Unis, BMO Gestion de patrimoine et BMO Marchés des capitaux), les montants restants étant pris en compte dans les résultats des Services d'entreprise. Ainsi, les résultats des Services d'entreprise reflètent en grande partie l'incidence des dépenses résiduelles non attribuées, des activités de gestion de la trésorerie résiduelles et de l'élimination des ajustements sur une base d'imposition comparable.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du quatrième trimestre de 2022

La perte nette comptable des Services d'entreprise s'est établie à 757 millions de dollars, comparativement à un bénéfice net comptable de 2 251 millions à l'exercice précédent, et la perte nette ajustée s'est chiffrée à 311 millions, par rapport à une perte nette ajustée de 104 millions. L'exercice précédent tenait compte de l'incidence des mesures de gestion de la juste valeur, de même que de l'incidence d'une poursuite associée à une banque absorbée, M&I Marshall and Ilsley Bank. Les résultats des deux trimestres tiennent compte de coûts liés à l'acquisition et à l'intégration relatifs à Bank of the West.

La baisse des résultats comptables reflète les éléments précités. La perte nette ajustée ne tient pas compte des facteurs susmentionnés, et s'explique surtout par l'augmentation des charges attribuable à l'incidence de Bank of West et par une charge liée à la consolidation des biens immobiliers de BMO, contrebalancée en partie par la baisse des revenus. La baisse des revenus découle essentiellement de la baisse du bénéfice sur l'investissement de fonds propres non imputés et des activités de gestion de la trésorerie, ce qui a été contrebalancé en partie par l'incidence de Bank of the West, qui comprend la désactualisation de la juste valeur de marché selon la méthode de l'acquisition à l'égard des prêts et des dépôts et les escomptes sur les titres, déduction faite de l'amortissement de la couverture de juste valeur.

Comparaison du quatrième trimestre de 2023 et du troisième trimestre de 2023

La perte nette comptable s'est établie à 757 millions de dollars, comparativement à une perte nette comptable de 650 millions pour le trimestre précédent, et la perte nette ajustée s'est chiffrée à 311 millions, comparativement à 159 millions au trimestre précédent. Sur une base comptable, le trimestre à l'étude tient compte de la hausse des coûts liés à l'acquisition et à l'intégration relatifs à Bank of the West, contrée en partie par l'incidence de certaines mesures fiscales adoptées par le gouvernement canadien au cours du trimestre précédent.

La perte nette ajustée ne tient pas compte des facteurs susmentionnés et découle de la baisse des revenus, laquelle est attribuable surtout aux activités de gestion de la trésorerie, à la baisse de la désactualisation de la juste valeur de marché selon la méthode de l'acquisition par rapport au trimestre précédent, et de la hausse des charges attribuable à la charge de dépréciation liée à l'immobilier pour le trimestre à l'étude et à l'augmentation des honoraires, des frais liés à la publicité de marque et des frais liés à la technologie, facteurs contrebalancés en partie par la baisse des frais liés au personnel, y compris les indemnités de départ, au cours du trimestre précédent.

Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières pour obtenir de plus amples renseignements sur les montants, les mesures et les ratios non conformes aux PCGR de la présente section Analyse des résultats des groupes d'exploitation.

Gestion des risques

Les politiques en matière de gestion des risques de BMO et les procédés qu'il emploie pour détecter, évaluer, gérer, surveiller, atténuer et signaler ses risques de crédit et de contrepartie, de marché, d'assurance, de liquidité et de financement, le risque opérationnel, y compris le risque lié aux technologies et le cyberrisque, le risque juridique et réglementaire, le risque de stratégie, le risque environnemental et social et le risque de réputation sont décrits dans la section Gestion globale des risques du Rapport annuel de BMO pour 2023.

Glossaire de termes financiers

Acceptation bancaire Lettre de change ou autre effet négociable tiré par un emprunteur pour paiement à l'échéance et qui est accepté par une banque. L'acceptation bancaire constitue une garantie de paiement de la Banque et l'effet ainsi accepté peut être négocié sur le marché monétaire. La banque qui offre cette garantie perçoit une commission d'acceptation.

Actif productif moyen Solde moyen quotidien des dépôts auprès de banques centrales, des dépôts à d'autres banques, des titres pris en pension ou empruntés, des valeurs mobilières et des prêts pour une période de un an.

Actifs pondérés en fonction des risques Actifs définis comme les expositions inscrites au bilan et hors bilan qui sont pondérées en fonction des risques selon les lignes directrices établies par le BSIF. Cette mesure est utilisée aux fins de la gestion du capital et de la présentation de l'information pour répondre aux exigences réglementaires.

Actifs sous administration et actifs sous gestion Actifs administrés ou gérés par une institution financière et appartenant effectivement à des clients; ces actifs ne sont donc pas inscrits au bilan de l'institution financière qui les administre ou les gère.

Base d'imposition comparable (bic) Les revenus des unités d'exploitation sont présentés sur une base d'imposition comparable (bic). Les revenus et la charge d'impôts sur le résultat de BMO Marchés des capitaux et de PE États-Unis relativement aux titres exonérés d'impôt sont augmentés à un montant équivalent avant impôts afin de faciliter les comparaisons des revenus de sources imposables et de sources exemptes d'impôt. La compensation des ajustements sur une bic des unités d'exploitation est reflétée dans les revenus et la charge (le recouvrement) d'impôts sur le résultat des Services d'entreprise.

Bénéfice avant dotation et impôts Bénéfice calculé comme étant le bénéfice avant la charge d'impôts sur le résultat et la dotation à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances. Nous utilisons le bénéfice avant dotation et impôts sur une base comptable et ajustée pour évaluer notre capacité à générer une croissance soutenue des revenus à l'exception des pertes sur créances, qui sont influencées par la nature cyclique d'un cycle de crédit.

Bénéfice et mesures ajustés

La direction considère que les résultats comptables et les résultats ajustés sont utiles pour évaluer la performance des activités poursuivies sous-jacentes, tel qu'il est indiqué à la section Mesures non conformes aux PCGR et autres mesures financières.

• Revenus ajustés - Ils sont calculés comme les revenus, compte non tenu de l'incidence de certains éléments non récurrents, et les revenus nets ajustés correspondent aux revenus ajustés déduction faite des SCVPI.
• Provision pour pertes sur créances ajustée - Elle est calculée comme la provision pour pertes sur créances, compte non tenu de l'incidence de certains éléments non récurrents.
• Charges autres que d'intérêts ajustées - Elles sont calculées comme les charges autres que d'intérêts, compte non tenu de l'incidence de certains éléments non récurrents.
• Taux d'impôt effectif ajusté - Il est calculé comme la charge d'impôts sur le résultat après ajustement divisée par le bénéfice ajusté avant charge d'impôts sur le résultat.
• Bénéfice net ajusté - Il est calculé comme le bénéfice net, compte non tenu de l'incidence de certains éléments non récurrents.

Bénéfice par action (BPA) Bénéfice calculé en divisant le bénéfice net attribuable aux actionnaires de la Banque, déduction faite des dividendes sur actions privilégiées et des distributions sur d'autres instruments de capitaux propres, par le nombre moyen d'actions ordinaires en circulation. Le BPA ajusté est calculé de la même façon, à partir du bénéfice net ajusté attribuable aux actionnaires de la Banque. Le BPA dilué, qui sert de base à BMO et au secteur pour évaluer la performance, tient compte des conversions possibles d'instruments financiers en actions ordinaires qui auraient pour conséquence de réduire le BPA. La note 23 des états financiers consolidés contient plus de détails sur cette mesure.

Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) Organisme gouvernemental responsable de la réglementation des banques, des sociétés d'assurance, des sociétés de fiducie, des sociétés de prêt et des régimes de retraite au Canada.

Capacité totale d'absorption des pertes (Total Loss Absorbing Capacity ou TLAC) Elle s'entend du total des fonds propres et de la dette de premier rang non garantie admissibles aux fins du régime de recapitalisation interne des banques au Canada, moins certaines déductions réglementaires.

Capital économique Il correspond aux fonds propres que doit détenir l'organisation, compte tenu des risques économiques sous-jacents à ses activités commerciales. Il représente l'estimation par la direction de l'ampleur potentielle des pertes économiques qui pourraient découler de circonstances extrêmement défavorables. Le capital économique est calculé pour divers types de risques, y compris le risque de crédit, le risque de marché (lié aux activités de négociation et autres), le risque opérationnel non financier, le risque d'entreprise et le risque d'assurance, en fonction d'un horizon de un an et selon un degré de confiance préétabli.

Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires Ces capitaux propres constituent la forme la plus permanente de capital. Aux fins des fonds propres réglementaires, les capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires correspondent aux capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, moins les déductions du capital.

Capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires Ces capitaux propres correspondent aux capitaux propres des actionnaires ordinaires, moins les écarts d'acquisition et les immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, déduction faite des passifs d'impôt différé connexes.

Contrats à terme de gré à gré et contrats à terme standardisés Ces contrats sont des ententes contractuelles portant sur la vente ou l'achat d'un montant déterminé d'une devise, d'un produit de base, d'un instrument financier sensible aux taux d'intérêt ou d'un titre à un prix et à une date ultérieure prédéterminés. Le contrat à terme de gré à gré est un contrat sur mesure négocié sur le marché hors cote.

Le contrat à terme standardisé se négocie selon des montants préétablis sur des marchés boursiers réglementés et fait l'objet d'exigences quotidiennes sur les marges de sécurité.

Conventions-cadres de compensation Accords entre deux parties afin de réduire le risque de crédit lié à de multiples transactions sur dérivés au moyen de la création d'un droit juridique de contrebalancer l'exposition au risque dans le cas d'une défaillance.

Couverture Technique de gestion des risques utilisée pour neutraliser, gérer ou contrebalancer les risques qui sont liés aux taux d'intérêt, aux devises, aux titres de participation, aux produits de base ou au crédit, et qui découlent d'activités bancaires normales.

Dette admissible aux fins de recapitalisation interne Elle s'entend de la dette de premier rang non garantie admissible aux fins du régime de recapitalisation interne des banques au Canada.

Cette dette inclut la dette de premier rang non garantie émise directement par la Banque le 23 septembre 2018 ou après cette date, dont l'échéance initiale est supérieure à 400 jours et qui est négociable, sous réserve de certaines exceptions. Une partie ou la totalité de cette dette peut être, selon la loi, convertie en actions ordinaires de la Banque aux termes du régime de recapitalisation interne si la Banque dépose une résolution.

Dotation à la provision pour pertes sur créances Charge portée en résultat, d'un montant jugé adéquat par la direction pour absorber toute perte de valeur des portefeuilles de prêts et acceptations et d'autres instruments de crédit, étant donné la composition des portefeuilles, la probabilité de défaut des emprunteurs, la conjoncture économique et la provision pour pertes sur créances déjà établie. La dotation à la provision pour pertes sur créances se compose de la dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux et de la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs.

Entités structurées (ES) Elles s'entendent des entités pour lesquelles les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l'entité. BMO est tenue de consolider une ES si elle contrôle cette entité, à savoir qu'elle détient le pouvoir sur celle-ci, qu'elle est exposée à des rendements variables en raison de ses liens avec elle et qu'elle a la capacité d'exercer son pouvoir de manière à influer sur le montant de ces rendements.

Évaluation à la valeur de marché Évaluation d'instruments financiers à la juste valeur (tel que défini précédemment) à la date du bilan.

Expositions aux fins du ratio de levier Elles sont composées de la somme des éléments figurant au bilan et des éléments hors bilan spécifiés, moins les ajustements spécifiés.

Fonds propres de catégorie 1 Ils sont constitués des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires et des fonds propres de catégorie 1 supplémentaires. Les fonds propres de catégorie 1 supplémentaires sont constitués des actions privilégiées et des autres instruments de fonds propres de catégorie 1 supplémentaires, moins les déductions réglementaires.

Fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires Ces fonds propres comprennent les capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, nets des déductions pour les écarts d'acquisition, les immobilisations incorporelles, les actifs au titre des régimes de retraite, certains actifs d'impôt différé et d'autres éléments qui pourraient inclure une partie des dotations à la provision pour pertes sur créances attendues.

Fonds propres de catégorie 2 Ils se composent de débentures subordonnées et peuvent inclure certaines provisions pour pertes sur créances, moins les déductions réglementaires.

Garanties et lettres de crédit de soutien Obligation de la Banque qui s'engage, pour le compte d'un client, à effectuer des paiements à un tiers si le client n'est pas en mesure de le faire ou qu'il n'est pas en mesure de respecter ses autres engagements contractuels.

Instruments dérivés Contrats qui nécessitent peu ou pas du tout d'investissement initial dont la valeur est dérivée des mouvements des taux d'intérêt ou de change, du cours des titres de participation ou des produits de base ou d'autres indicateurs sous-jacents. L'instrument dérivé est utilisé pour transférer, modifier ou réduire les risques existants ou prévus résultant de fluctuations des taux ou des cours.

Instruments financiers hors bilan Ils s'entendent des divers arrangements financiers offerts aux clients, notamment les instruments dérivés de crédit, les options de vente position vendeur, les concours de trésorerie, les lettres de crédit de soutien, les garanties de bonne exécution, les facilités de rehaussement de crédit, les crédits fermes, le prêt de titres, les crédits documentaires et les lettres de crédit commerciales et d'autres types d'indemnisation.

Juste valeur Elle s'entend du montant de la contrepartie qui serait convenu dans le cadre d'une transaction conclue dans des conditions normales de concurrence entre deux parties averties et consentantes agissant en toute liberté dans une transaction normale sur le marché.

Levier d'exploitation Écart entre le taux de croissance des revenus et le taux de croissance des charges autres que d'intérêts. Le levier d'exploitation ajusté correspond à l'écart entre le taux de croissance des revenus ajustés et le taux de croissance des charges autres que d'intérêts ajustées.

Levier d'exploitation, déduction faite des SCVPI Écart entre le taux de croissance des revenus, déduction faite des SCVPI (ce qui correspond aux revenus nets), et le taux de croissance des charges autres que d'intérêts. Le levier d'exploitation net ajusté correspond à l'écart entre le taux de croissance des revenus nets ajustés, et le taux de croissance des charges autres que d'intérêts ajustées. La Banque évalue sa performance au moyen des revenus ajustés, déduction faite des SCVPI.

Marge nette d'intérêts Elle correspond au ratio des revenus nets d'intérêts à l'actif productif moyen, exprimé en pourcentage ou en points de base.

La marge nette d'intérêts, compte non tenu des activités de négociation, est calculée de la même manière que si l'on excluait les revenus d'intérêts et l'actif productif lié à la négociation.

Montant nominal de référence Montant de capital utilisé pour calculer les intérêts et autres paiements aux termes d'instruments dérivés. Le montant de capital ne change pas de mains selon les modalités des instruments dérivés, sauf dans le cas de swaps de devises.

Options Contrats donnant à l'acheteur le droit, mais non l'obligation, d'acheter ou de vendre un montant déterminé d'une devise, d'un produit de base, d'un instrument financier sensible aux taux d'intérêt ou d'un titre à une date prédéterminée ou à n'importe quel moment dans une période future préétablie.

Papier commercial adossé à des actifs Instrument de placement à court terme. Le papier commercial est adossé à des actifs, tels que des comptes clients, et est généralement utilisé pour répondre à des besoins de financement à court terme.

Point de base Il équivaut à un centième de point.

Prêts douteux Prêts pour lesquels il n'est plus raisonnable de croire qu'il sera possible de recouvrer le capital ou les intérêts dans les délais prévus.

Prêts douteux acquis Prêts pour lesquels il n'est plus raisonnable de croire qu'il sera possible de recouvrer le capital ou les intérêts dans les délais prévus. Ces prêts sont considérés comme douteux lors de la comptabilisation initiale.

Provision pour pertes sur créances Montant jugé approprié par la direction pour éponger les pertes sur les créances liées aux prêts et acceptations et aux autres instruments de crédit, conformément aux normes comptables applicables. Une provision liée aux prêts productifs est maintenue afin de couvrir la perte de valeur des prêts du portefeuille existant qui n'ont pas encore été individuellement désignés comme étant douteux. Une provision liée aux prêts douteux est maintenue afin de ramener la valeur comptable des prêts qui ont été individuellement désignés comme douteux au montant recouvrable attendu.

Ratio de distribution Ce ratio représente les dividendes sur les actions ordinaires exprimés en pourcentage du bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires. Il correspond aux dividendes par action divisés par le bénéfice de base par action. Le ratio de distribution ajusté est calculé de la même façon, à partir du bénéfice net ajusté. Le rendement de l'action correspond aux dividendes par action ordinaire divisés par le cours de clôture de l'action.

Ratio d'efficience (ou ratio des charges aux revenus) Ce ratio est une mesure de la productivité. Il se calcule en divisant les charges autres que d'intérêts par le total des revenus (sur une base d'imposition comparable pour les groupes d'exploitation) et est exprimé en pourcentage.

Ratio d'efficience, déduction faite des SCVPI Ce ratio se calcule en divisant les charges autres que d'intérêts par le total des revenus, déduction faite des SCVPI. Le ratio d'efficience ajusté, déduction faite des SCVPI, se calcule de la même façon, à partir des revenus ajustés, déduction faite des SCVPI et des charges autres que d'intérêts ajustées.

Ratio de la capacité totale d'absorption des pertes (TLAC) Ce ratio reflète la mesure du TLAC, divisé par les actifs pondérés en fonction des risques.

Ratio de levier Ce ratio représente les fonds propres de catégorie 1, divisés par les expositions aux fins du ratio de levier.

Ratio de levier de la capacité totale d'absorption des pertes (TLAC) Ce ratio reflète la TLAC, divisée par les expositions aux fins du levier.

Ratio de liquidité à court terme Ce ratio est une mesure réglementaire calculée selon Bâle III et correspond au ratio des actifs liquides de haute qualité au total des sorties nettes de trésorerie en période de tension sur 30 jours conformément à un scénario de tension prévu par le BSIF.

Ratio des fonds propres de catégorie 1 Ce ratio représente les fonds propres de catégorie 1, divisés par les actifs pondérés en fonction des risques.

Ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires Ce ratio s'entend des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires, qui comprennent les capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires, nets des déductions pour les écarts d'acquisition, les immobilisations incorporelles, les actifs au titre des régimes de retraite, certains actifs d'impôt différé et d'autres éléments qui peuvent comprendre une portion des provisions pour pertes sur créances attendues, divisés par les actifs pondérés en fonction des risques. Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires est calculé conformément à la ligne directrice Normes de fonds propres (NFP) établie par le BSIF.

Ratio du total des fonds propres Ce ratio représente le total des fonds propres, divisé par les actifs pondérés en fonction des risques.

Ratio structurel de liquidité à long terme (RSLLT) Ce ratio est une mesure réglementaire de la liquidité qui évalue la stabilité du profil de financement d'une banque par rapport à la liquidité de ses actifs et est calculé selon la ligne directrice Normes de liquidités (NL) établie par le BSIF.

Rendement des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires (RCPCAAO) Rendement calculé à partir du bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires, ajusté pour tenir compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, et exprimé en pourcentage des capitaux propres corporels moyens attribuables aux actionnaires ordinaires. Le RCPCAAO ajusté est calculé à partir du bénéfice net ajusté plutôt qu'à partir du bénéfice net.

Rendement des capitaux propres ordinaires ou attribuables aux actionnaires ordinaires (RCP) Ce rendement équivaut au bénéfice net moins les dividendes sur actions privilégiées et les distributions sur les autres instruments de capitaux propres, exprimé en pourcentage des capitaux propres moyens attribuables aux actionnaires ordinaires. Les capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires comprennent le capital social ordinaire, le surplus d'apport, le cumul des autres éléments du résultat global (de la perte globale) et les résultats non distribués. Le RCP ajusté est calculé à partir du bénéfice net ajusté plutôt qu'à partir du bénéfice net.

Rendement total des capitaux propres (RTCP) Rendement annualisé qui correspond au rendement total moyen d'un placement en actions ordinaires de BMO effectué au début de la période visée.

Le rendement tient compte de l'évolution du cours des actions et du réinvestissement des dividendes dans d'autres actions ordinaires.

Rendement total des capitaux propres (RTCP) annuel moyen Correspond au rendement total annuel moyen d'un placement en actions ordinaires de BMO effectué au début d'une période déterminée. Le rendement tient compte de l'évolution du cours des actions et du réinvestissement des dividendes dans d'autres actions ordinaires.

Revenus d'assurance, déduction faite des SCVPI Ils désignent les revenus d'assurance, déduction faite des sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI).

Revenus de négociation Ils se composent des revenus nets d'intérêts et des revenus autres que d'intérêts qui proviennent d'opérations inscrites au bilan et hors bilan effectuées à des fins de négociation. La gestion de ces opérations comprend généralement leur évaluation quotidienne à la valeur de marché.

Les revenus de négociation comprennent également les revenus (charges) et les profits (pertes) relatifs aux instruments inscrits au bilan ainsi qu'aux contrats suivants : contrats de taux d'intérêt et de change (y compris les opérations au comptant), contrats sur titres de participation et sur produits de base et contrats de crédit.

Revenus nets autres que d'intérêts Ils correspondent aux revenus autres que d'intérêts, déduction faite des sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI).

Revenus nets d'intérêts Ils correspondent aux revenus perçus sur les actifs, notamment les prêts et les valeurs mobilières, y compris les revenus d'intérêts et certains revenus de dividendes, moins les charges d'intérêts liées aux passifs, notamment les dépôts. Les revenus nets d'intérêts, compte non tenu des revenus de négociation, sont présentés sur une base qui exclut les revenus d'intérêts liés à la négociation.

Risque d'assurance Ce risque correspond au risque qu'une perte soit causée par une situation qui, dans les faits, diffère de ce qui avait été envisagé lors de la conception et de la tarification d'un produit d'assurance, et se compose du risque de réclamation, du risque lié au comportement des titulaires de police et du risque lié aux frais.

Risque de crédit et de contrepartie Ce risque désigne la possibilité de subir une perte financière si un débiteur (p. ex. un emprunteur, un endosseur, un garant ou une contrepartie) ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s'acquitter de toute autre obligation financière préétablie.

Risque de liquidité et de financement Ce risque désigne la possibilité de subir une perte si nous ne sommes pas en mesure de respecter nos engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu'ils arrivent à échéance. Les engagements financiers comprennent les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre de prêts, d'investissements et de nantissements.

Risque de marché Ce risque représente le risque que la valeur de nos actifs et de nos passifs affiche des fluctuations défavorables par suite de variations de paramètres du marché, notamment les taux d'intérêt, les cours de change, les cours des titres de participation et le prix des produits de base ainsi que leur volatilité implicite et les écarts de taux. Il désigne également les risques de migration du crédit et de défaillance de notre portefeuille de négociation.

Risque de marché lié aux activités de négociation et de prise ferme Ce risque est associé à l'achat et à la vente de produits financiers pour répondre aux besoins des clients, y compris les activités de tenue de marché et de financement connexes, et à l'appui offert aux clients pour lever des fonds au moyen de l'émission de titres.

Risque de modèle Ce risque désigne la possibilité que des décisions fondées sur des résultats obtenus au moyen de modèles erronés ou mal utilisés aient des conséquences négatives, dont une perte financière, la prise de décisions inappropriées ou une atteinte à la réputation.

Risque de réputation Ce risque correspond au risque de perte ou de préjudice lié à la marque BMO, ce qui peut se produire même si les autres risques sont gérés adéquatement.

Risque de stratégie Ce risque correspond au risque de pertes en raison des changements du contexte commercial et/ou de l'incapacité de s'adapter adéquatement à ces changements à cause d'un défaut d'agir, de l'utilisation de stratégie inefficaces ou de l'application déficiente des stratégies.

Risque environnemental et social Ce risque correspond au risque de perte ou de préjudice, directement ou indirectement, découlant de facteurs environnementaux et sociaux qui ont une incidence sur BMO ou ses clients, et de l'impact de BMO sur l'environnement et la société.

Risque juridique et réglementaire Ce risque désigne le risque de perte ou de préjudice qui découle du non-respect des lois, des obligations contractuelles ou des exigences réglementaires, notamment le risque de ne pas se conformer à la loi (dans son esprit et dans sa lettre) ou de ne pas maintenir les normes de diligence, de ne pas mettre en œuvre des exigences légales ou réglementaires, de ne pas exécuter ou de ne pas se conformer à des modalités contractuelles, de ne pas faire valoir des droits non contractuels, de ne pas régler efficacement les litiges ou de ne pas agir de manière à préserver notre réputation.

Risque opérationnel non financier Ce risque englobe une vaste gamme de risques non financiers, y compris ceux qui touchent les changements organisationnels, la confiance des clients, la réputation et les données et qui peuvent entraîner une perte financière. Ces pertes peuvent provenir de processus ou de systèmes internes inadéquats ou de leur défaillance, d'erreurs humaines, ou d'inconduite, et d'événements externes qui sont susceptibles d'avoir une incidence directe ou indirecte sur la juste valeur des actifs que nous détenons dans nos portefeuilles de prêts ou de placements. Ces risques comprennent notamment le risque lié à la cybersécurité et à la sécurité infonuagique, les risques technologiques, le risque de fraude et le risque lié à la continuité des opérations, mais ils excluent les risques juridiques et réglementaires, le risque d'entreprise, le risque de crédit, le risque de marché, le risque de liquidité et d'autres types de risques financiers.

Risque structurel de marché (lié aux activités autres que de négociation) Ce risque englobe le risque de taux d'intérêt qui découle de nos activités bancaires (prêts et dépôts) et le risque de change qui résulte de nos opérations en devises et expositions aux devises.

Sensibilité de la valeur économique Elle constitue une mesure de l'incidence des fluctuations éventuelles des taux d'intérêt sur la valeur marchande d'un portefeuille d'actifs, de passifs et de positions hors bilan, compte tenu de variations des taux d'intérêt parallèles et prescrites, les taux d'intérêt étant limités à un taux plancher de zéro.

Sensibilité du résultat Elle constitue une mesure de l'incidence des fluctuations éventuelles des taux d'intérêt sur le bénéfice net avant impôts projeté sur 12 mois d'un portefeuille d'actifs, de passifs et de positions hors bilan, compte tenu de variations des taux d'intérêt parallèles et prescrites, les taux d'intérêt étant limités à un taux plancher de zéro.

Simulations de crise Elles servent à déterminer les répercussions potentielles des événements lourds de conséquences, même peu fréquents, sur les portefeuilles de négociation et de prise ferme. Les portefeuilles sont évalués quotidiennement par rapport à divers scénarios intégrant des hypothèses et des événements historiques. Les scénarios sont constamment affinés pour refléter les conditions de marché les plus récentes ainsi que les expositions aux risques liés au portefeuille.

Solde brut des prêts et acceptations douteux Il est calculé comme le solde des prêts douteux et des engagements de clients aux termes d'acceptations.

Solde moyen net des prêts et acceptations Solde quotidien ou mensuel moyen des prêts et des engagements de clients aux termes d'acceptations, déduction faite de la provision pour pertes sur créances, pour une période de un an.

Swap Contrat entre deux parties visant l'échange d'une série de flux de trésorerie. Les divers contrats de swaps que BMO conclut sont les suivants :

• Swap d'actions - les contreparties s'échangent le rendement d'une action ou d'un groupe d'actions contre un rendement fondé sur un taux d'intérêt fixe ou variable ou le rendement d'une autre action ou d'un autre groupe d'actions.
• Swap de produits de base - les contreparties s'échangent généralement des versements à taux fixe et variable, fondés sur la valeur nominale de référence d'un seul produit de base.
• Swap de taux d'intérêt - les contreparties s'échangent habituellement des versements d'intérêts à taux fixe et variable, fondés sur une valeur nominale de référence dans une même devise.
• Swap de taux d'intérêt et de devises - les contreparties s'échangent des versements d'intérêts à taux fixe et variable, et des montants en capital dans des devises différentes. Swap de devises - les contreparties s'échangent des versements d'intérêts à taux fixe et des montants en capital dans des devises différentes.
• Swap sur défaillance - une contrepartie verse des frais à l'autre contrepartie en échange d'un accord par lequel cette dernière accepte de faire un paiement si un incident de crédit survient, comme une faillite ou un défaut de paiement.
• Swap sur rendement total - une contrepartie accepte de payer à l'autre contrepartie ou de recevoir d'elle des sommes en trésorerie dont le montant est fonction des variations de la valeur d'un actif ou d'un groupe d'actifs de référence, y compris les rendements comme l'intérêt gagné sur ces actifs, en échange de sommes dont le montant est fonction des taux de financement en vigueur sur le marché.

Taux d'impôt effectif Taux calculé comme la charge d'impôts sur le résultat divisée par le bénéfice avant charge d'impôts sur le résultat.

Taux d'impôt effectif ajusté Taux calculé comme la charge d'impôts sur le résultat après ajustement divisée par le bénéfice ajusté avant charge d'impôts sur le résultat.

Taux de recommandation net (TRN) S'entend du pourcentage de clients sondés qui recommanderaient BMO à un ami ou à un collègue. Les données sont recueillies dans le cadre d'un sondage qui utilise une échelle de 0 à 10 points. « Détracteurs » s'entend de ceux qui attribuent une note de 0 à 6, « Passifs » s'entend de ceux qui attribuent une note de 7 ou 8, et « Ambassadeurs », de ceux qui attribuent une note de 9 ou 10. Le TRN est calculé en soustrayant le pourcentage de « Détracteurs » du pourcentage d'« Ambassadeurs ».

Titres garantis par des créances hypothécaires Titres de créance comportant plusieurs tranches émis par des entités structurées et garantis par des portefeuilles de créances hypothécaires. Chaque tranche comporte différents termes, taux d'intérêt et risques.

Titres mis en pension ou prêtés Passifs à faible coût et à risque peu élevé, souvent étayés du nantissement de garanties liquides, et résultant de transactions qui nécessitent le prêt ou la vente de titres.

Titres pris en pension ou empruntés Instruments à faible coût et à risque peu élevé, souvent étayés du nantissement de garanties liquides, et résultant de transactions qui nécessitent l'emprunt ou l'achat de titres.

Titrisation Elle consiste à vendre des lots de titres de créance contractuels, tels que des prêts hypothécaires résidentiels, des prêts automobiles et des créances sur cartes de crédit, à des tiers ou à des fiducies, qui, en général émettent des titres adossés à des actifs à l'intention des investisseurs pour financer l'achat des titres de créance contractuels.

Total des fonds propres Il inclut les fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2.

Valeur à risque (VaR) Elle mesure la perte maximale susceptible de survenir dans les portefeuilles de négociation et de prise ferme, selon un niveau de confiance de 99 %, sur une période de détention de un jour. La VaR est calculée en fonction des diverses catégories de risques que posent les activités de négociation et de prise ferme de BMO, ce qui englobe les taux d'intérêt, les cours de change, les écarts de taux, les cours des titres de participation et prix des produits de base ainsi que leur volatilité implicite.

États financiers consolidés résumés

État consolidé des résultats

États financiers consolidés résumés

État consolidé du résultat global

États financiers consolidés résumés

Bilan consolidé

États financiers consolidés résumés

État consolidé des variations des capitaux propres

Mise en garde concernant les déclarations prospectives

Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d'autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives contenues dans le présent document peuvent comprendre notamment des énoncés concernant nos objectifs et nos priorités pour l'exercice 2024 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles et nos engagements (y compris en ce qui a trait à la carboneutralité), nos attentes concernant notre situation financière, notre assise financière, le contexte réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités, nos résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne, américaine et mondiale, les plans visant à combiner les activités de BMO et de Bank of the West, et elles comprennent des déclarations faites par notre direction. Les déclarations prospectives sont généralement identifiées par des mots tels que « devoir », « croire », « s'attendre à », « anticiper », « projeter », « avoir l'intention de », « estimer », « planifier », « s'engager à », « viser », « perspectives », « échéancier », « suggérer » et « pouvoir », y compris sous leur forme négative et toutes leurs formes grammaticales.

En raison de leur nature, les déclarations prospectives exigent que nous formulions des hypothèses et elles comportent des risques et des incertitudes de nature aussi bien générale que particulière. Il existe un risque appréciable que nos prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que les hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à nos déclarations prospectives étant donné que les résultats, les conditions, les actions ou les événements réels futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives en raison de plusieurs facteurs, dont bon nombre sont indépendants de notre volonté et dont les effets peuvent être difficilement prévisibles.

Les résultats futurs ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, ce qui comprend les enjeux liés à la main-d'oeuvre; l'incapacité de réaliser les avantages prévus découlant de nos acquisitions, notamment de celle de Bank of the West; les modifications de nos cotes de crédit; l'émergence d'urgences sanitaires de grande envergure ou de pandémies, ou leur prolongation, et leur incidence sur les économies locales, nationales ou internationales ainsi que l'aggravation qui en découle de certains risques susceptibles de toucher nos résultats futurs, la cybersécurité et la sécurité infonuagique, y compris la menace d'atteinte à la protection des données, de piratage, de vol d'identité et d'espionnage d'entreprise, ainsi que le déni de service pouvant découler des efforts visant à provoquer une défaillance du système et une interruption de service, la résilience technologique, l'incapacité de tiers de s'acquitter de leurs obligations envers nous, la situation politique, notamment les changements liés aux questions économiques ou commerciales ou influant sur celles-ci, les changements climatiques et d'autres questions liées aux risques environnementaux et sociaux, le marché de l'habitation au Canada et l'endettement des particuliers, les pressions inflationnistes, l'innovation technologique et la concurrence, les changements de politique monétaire, budgétaire ou économique, les changements apportés aux lois, y compris la législation et les interprétations fiscales, ou les changements dans les attentes ou les exigences des organismes de supervision, y compris les exigences ou directives en matière de fonds propres, de taux d'intérêt et de liquidité, ainsi que l'incidence de tels changements sur les coûts de financement et les exigences en matière de capital, la faiblesse, la volatilité ou l'illiquidité des marchés financiers ou du crédit, l'intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels nous oeuvrons, l'exposition à d'importants litiges ou questions réglementaires et leur résolution, notre capacité de faire appel avec succès en cas d'issue défavorable de ces affaires, ainsi que le calendrier, la détermination et le recouvrement des montants liés à ces affaires, l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en oeuvre nos plans stratégiques, de conclure les acquisitions ou les cessions proposées et d'intégrer les acquisitions, ce qui englobe l'obtention de l'approbation des organismes de réglementation, les estimations et les jugements comptables critiques et les effets des modifications des normes comptables, des règlements et des interprétations sur ces estimations, les risques opérationnels et infrastructurels, y compris en ce qui concerne la dépendance envers des tiers, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions possibles de guerres ou d'activités terroristes sur nos activités, les catastrophes naturelles et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les services de transport et de communication et les systèmes d'alimentation en énergie ou en eau, et notre capacité à prévoir et à gérer efficacement les risques découlant des facteurs susmentionnés.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. D'autres facteurs et d'autres risques pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour plus d'informations, il y a lieu de se reporter à la section Risques pouvant influer sur les résultats futurs ainsi qu'aux sections portant sur le risque de crédit et de contrepartie, le risque de marché, le risque d'assurance, le risque de liquidité et de financement, le risque opérationnel non financier, le risque juridique et réglementaire, le risque de stratégie, le risque environnemental et social, et le risque de réputation de la section Gestion globale des risques du Rapport annuel de BMO pour 2023, et qui présentent l'incidence que certains de ces facteurs et risques clés pourraient avoir sur nos résultats futurs. Les investisseurs et toute autre personne doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs et de ces risques, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prospectives. Nous ne nous engageons pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par l'entreprise ou en son nom, sauf si la loi l'exige. L'information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d'aider les actionnaires et les analystes à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes closes à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d'autres fins.

Les hypothèses économiques importantes qui sous-tendent les énoncés prospectifs contenus dans le présent document comprennent celles présentées dans la section Évolution de la situation économique et perspectives du Rapport annuel de BMO pour 2023, ainsi que dans la section Provision pour pertes sur créances du Rapport annuel de BMO pour 2023. Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine, ainsi qu'à la conjoncture de marché globale et à leur effet combiné sur nos activités sont des facteurs importants dont nous tenons compte lors de l'établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et des perspectives de nos divers secteurs d'activité. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, nous utilisons principalement les données économiques historiques, les liens passés entre les variables économiques et financières, les changements de politiques gouvernementales, ainsi que les risques qu'ils posent pour l'économie au pays et à l'échelle mondiale.

Information à l'intention des investisseurs et des médias

Documents destinés aux investisseurs

Les parties intéressées peuvent prendre connaissance du rapport de gestion annuel et des états financiers consolidés annuels audités pour 2023, des documents de présentation trimestriels, des données financières complémentaires et des informations complémentaires sur les fonds propres réglementaires sur le site Web de BMO à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles

Les parties intéressées sont également invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le vendredi 1^er décembre 2023 à 8 h 00 (HE). La conférence sera accessible par téléphone, au 416-340-2217 (région de Toronto) ou au 1-800-806-5484 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 8639448#). L'enregistrement de la téléconférence sera accessible jusqu'au 31 décembre 2023 au 905-694-9451 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 2864003#).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera également accessible en différé sur notre site.

^MD Marque déposée de la Banque de Montréal

SOURCE BMO Groupe Financier