Communiqués de presse

Quatrième trimestre de 2018

Points saillants des résultats financiers

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017 :

• Bénéfice net de 1 695 millions de dollars, en hausse de 38 %; y compris l'avantage découlant de la réévaluation d'une obligation au titre des prestations² au cours du trimestre à l'étude; bénéfice net ajusté¹ de 1 529 millions, en hausse de 17 %
• BPA³ de 2,57 $, en hausse de 42 %; BPA ajusté^{1, 3} de 2,32 $, en hausse de 19 %
• RCP de 16,1 %, en hausse comparativement à 12,1 %; RCP ajusté¹ de 14,5 %, en hausse comparativement à 12,9 %
• Dotation à la provision pour pertes sur créances⁴ de 175 millions de dollars, comparativement à 202 millions pour l'exercice précédent
• Ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de 11,3 %
• Dividende de 1,00 $, en hausse de 0,04 $ par rapport au trimestre précédent et en hausse de 8 % par rapport à l'exercice précédent

 

Comparaison de l'exercice 2018 et de l'exercice 2017 :

• Bénéfice net de 5 450 millions de dollars, en hausse de 2 %, y compris l'incidence de la réévaluation de nos actifs d'impôt différé nets aux États‑Unis⁵; bénéfice net ajusté¹ de 5 979 millions, en hausse de 9 %
• BPA³ de 8,17 $, en hausse de 3 %; BPA ajusté^{1, 3} de 8,99 $, en hausse de 10 %
• RCP de 13,2 %, comparativement à 13,3 %; RCP ajusté¹ de 14,6 %, en hausse comparativement à 13,7 %
• Dotation à la provision pour pertes sur créances de 662 millions de dollars⁴, y compris un recouvrement lié aux prêts productifs de 38 millions, contre une dotation à la provision pour pertes sur créances après ajustement de 822 millions et une dotation à la provision pour pertes sur créances sur une base comptable de 746 millions

 

TORONTO, le 4 déc. 2018 /CNW/ - Pour le quatrième trimestre clos le 31 octobre 2018, BMO Groupe financier (TSX:BMO) (NYSE:BMO) a annoncé un bénéfice net comptable de 1 695 millions de dollars, ou 2,57 $ par action, et un bénéfice net ajusté de 1 529 millions, ou 2,32 $ par action.

« Les résultats de BMO au quatrième trimestre témoignent d'un élan positif qui se poursuit et terminent une année réussie au cours de laquelle la Banque a enregistré un bénéfice ajusté de 6 milliards de dollars et une croissance du bénéfice ajusté par action de 10 %, découlant de la très bonne performance de nos Services bancaires Particuliers et entreprises », a déclaré Darryl White, chef de la direction, BMO Groupe financier.

« Cette année, nous avons continué de bien progresser par rapport à nos objectifs stratégiques. Nous avons développé notre segment américain à un rythme accéléré, les Services bancaires aux entreprises ont poursuivi sur leur lancée, ajoutant des relations, des prêts et des dépôts, et nous avons donné une réelle valeur à nos clients des services aux particuliers au moyen de capacités numériques nouvelles et améliorées. Nous avons investi dans nos activités et les avons fait croître, tout en améliorant l'efficience, en retournant du capital à nos actionnaires par une augmentation des dividendes et des rachats d'actions, et en maintenant un fort ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de 11,3 %. »

« En 2019, nous continuerons de miser sur cette base solide et sur nos forces distinctives, notamment une plate-forme nord-américaine intégrée et des relations privilégiées dans nos activités de gestion de patrimoine, de marchés des capitaux et de services bancaires aux particuliers et aux entreprises, afin de livrer une performance durable et concurrentielle à long terme », a conclu M. White.

Le bénéfice net comptable du trimestre considéré tient compte d'un avantage de 203 millions de dollars après impôts (277 millions avant impôts) découlant de la réévaluation d'une obligation au titre des prestations, lequel a été exclu du résultat ajusté. Le bénéfice net comptable de l'exercice considéré comprend également une charge de 425 millions de dollars liée à la réévaluation de nos actifs d'impôt différé nets aux États-Unis⁵, laquelle a également été exclue du bénéfice ajusté. D'autres éléments d'ajustement figurent dans le tableau Mesures non conformes aux PCGR, à la page 5.

 

Le rendement des capitaux propres s'est situé à 16,1 %, en hausse par rapport à 12,1 % pour l'exercice précédent et, après ajustement, il s'est établi à 14,5 %, en hausse par rapport à 12,9 %. Le rendement des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires a atteint 19,5 % comparativement à 14,8 % un an plus tôt et, après ajustement, il a été de 17,3 %, contre 15,5 %.

Concurremment à la publication de ses résultats, BMO a annoncé un dividende de 1,00 $ par action ordinaire pour le premier trimestre de 2019, en hausse de 0,04 $, ou de 4 %, par rapport au trimestre précédent, et en hausse de 0,07 $ par action, ou de 8 %, par rapport à l'exercice précédent. Le dividende trimestriel de 1,00 $ par action ordinaire correspond à un dividende annuel de 4,00 $ par action ordinaire.

Les états financiers consolidés annuels audités de BMO et le rapport de gestion connexe pour 2018, sont disponibles en ligne à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs ainsi qu'à l'adresse www.sedar.com.

Aperçu des résultats des groupes d'exploitation pour le quatrième trimestre

PE Canada
Le bénéfice net comptable pour le quatrième trimestre s'est élevé à 675 millions de dollars et le bénéfice net ajusté s'est élevé à 676 millions, ce qui signifie une hausse de 51 millions, ou de 8 %, pour les deux par rapport à l'exercice précédent. Le bénéfice net ajusté exclut l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. Les résultats témoignent d'une croissance des revenus et d'une diminution de la dotation à la provision pour pertes sur créances qui ont été contrées en partie par une hausse des charges.

Au cours du trimestre, nous avons continué d'améliorer notre capacité numérique en lançant le service Affaires express, une plateforme de crédit aux petites entreprises qui permet d'accélérer de 95 % le processus d'approbation de prêts aux petites entreprises. La plateforme emploie la technologie d'analyse de données et les meilleures stratégies de décision de crédit automatique offrant ainsi aux petites entreprises canadiennes un moyen plus rapide et plus pratique d'obtenir du capital.

PE États-Unis
À 372 millions de dollars, le bénéfice net comptable s'est accru de 102 millions, ou de 37 %, et, après ajustement, il a atteint 383 millions, ayant progressé de 102 millions, ou de 36 %, par rapport à l'an dernier. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions.

À 285 millions de dollars américains, le bénéfice net comptable s'est accru de 71 millions de dollars américains, ou de 33 %, et, après ajustement, il a atteint 294 millions de dollars américains, ayant progressé de 71 millions de dollars américains, ou de 31 %, par rapport à l'an dernier, en raison d'une bonne croissance des revenus et d'une diminution des impôts attribuable à l'avantage conféré par la réforme fiscale américaine et à un élément de la fiscalité américaine à effet favorable, ces facteurs ayant été en partie annulés par une hausse des charges et des dotations à la provision pour pertes sur créances.

Au cours du trimestre, la Federal Deposit Insurance Corporation a publié son rapport annuel sur les parts du marché des dépôts selon lequel notre part du marché s'est accrue et nous demeurons au deuxième rang dans les marchés de Chicago et de Milwaukee, et au quatrième rang dans les marchés des dépôts où nous exerçons la plupart de nos activités, notamment l'Illinois, le Kansas, le Wisconsin, le Missouri, l'Indiana et le Minnesota.

BMO Gestion de patrimoine
Le bénéfice net comptable s'est chiffré à 219 millions de dollars, ce qui signifie une hausse de 44 millions, ou de 25 %, et, après ajustement, il a atteint 229 millions, ce qui représente une hausse de 40 millions, ou de 21 %, sur un an. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. Le bénéfice net comptable des activités traditionnelles de gestion de patrimoine, lequel s'est élevé à 192 millions de dollars, est demeuré stable et, après ajustement, il s'est chiffré à 202 millions, ce qui signifie une baisse de 4 millions, ou de 2 %, par rapport à l'an dernier étant donné que la croissance générée par nos activités et la diminution des impôts ont été plus qu'atténuées par une provision pour frais juridiques et une augmentation des charges. À 27 millions, le bénéfice net des activités d'assurance a été anormalement faible, mais il a augmenté de 44 millions par rapport à l'exercice précédent, essentiellement en raison du montant moins élevé des sinistres liés à la réassurance inscrit au cours de l'exercice considéré, contrebalancé par des variations défavorables des marchés au cours du trimestre à l'étude, comparativement à des variations à effet favorable des marchés au cours du trimestre précédent.

BMO Gestion mondiale d'actifs a remporté le prix de la meilleure équipe de recherche en matière de solutions possibles à des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans le cadre de l'édition 2018 du concours d'investissement durable en matière d'enjeux ESG organisé par Investment Week. Ce prix est une reconnaissance de notre engagement de longue date et de notre rôle mobilisateur à l'égard de l'investissement responsable, ainsi que de notre conviction que l'application d'une gestion prudente aux questions relatives aux enjeux ESG peut avoir une incidence importante sur la valeur à long terme créée pour les investisseurs.

BMO Marchés des capitaux
Le bénéfice net comptable a reculé de 18 millions de dollars, ou de 6 %, pour s'établir à 298 millions et le bénéfice net ajusté a reculé de 7 millions, ou de 2 %, par rapport à l'an dernier, pour s'établir à 309 millions, étant donné que l'augmentation des revenus du secteur Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés et la diminution des impôts ont été plus qu'atténuées par la hausse des charges et la baisse des revenus du secteur Produits de négociation. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte des coûts d'intégration des acquisitions et de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions.

Le 1^er septembre 2018, nous avons réalisé l'acquisition de KGS-Alpha Capital Markets (KGS-Alpha), maison de courtage de titres à revenu fixe, dont le siège social est aux États-Unis, qui se spécialise dans les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs américains et qui s'adresse à des investisseurs institutionnels.

Services d'entreprise
Le bénéfice net comptable s'est fixé à 131 millions de dollars pour le trimestre considéré, comparativement à une perte nette de 158 millions un an plus tôt. La perte nette ajustée des Services d'entreprise s'est élevée à 68 millions pour le trimestre, contre 102 millions pour l'an dernier. Les résultats ajustés ont progressé en raison surtout d'une hausse des revenus, compte non tenu de l'ajustement sur une bic et d'une réduction des charges. Les résultats ajustés ne tiennent pas compte d'un avantage de 203 millions après impôts découlant de la réévaluation d'une obligation au titre des prestations pour la période considérée ni d'une charge de restructuration comptabilisée pour l'exercice précédent, pas plus que des coûts d'intégration des acquisitions enregistrés pour les deux périodes.

Les résultats ajustés que renferme la section qui présente un aperçu des résultats des groupes d'exploitation sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR.

Fonds propres
Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de BMO s'établissait à 11,3 % au 31 octobre 2018. Ce ratio a baissé par rapport à celui de 11,4 % enregistré à la fin du troisième trimestre étant donné que la croissance des résultats non distribués, déduction faite des rachats d'actions, a été plus que compensée par la hausse des actifs pondérés en fonction des risques, y compris l'incidence d'une acquisition.

Dotation à la provision pour pertes sur créances
Le total de la dotation à la provision pour pertes sur créances a été de 175 millions de dollars, en baisse de 27 millions sur un an. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux, établie à 177 millions de dollars, a diminué de 25 millions par rapport au montant de 202 millions inscrit pour l'exercice précédent, en raison principalement de la baisse des dotations des Services bancaires PE et de la hausse de recouvrements nets de BMO Marchés des capitaux et des Services d'entreprise. Un recouvrement net de pertes sur créances lié aux prêts productifs de 2 millions a été inscrit pour le trimestre considéré.

Mise en garde
Les sections ci-dessus contiennent des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Documents déposés auprès des organismes de réglementation
Nos documents d'information continue, y compris les documents intermédiaires, le Rapport de gestion annuel, les états financiers consolidés annuels audités, la Notice annuelle, l'Avis de convocation à l'assemblée annuelle des actionnaires et la circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, au www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, au www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov.

Revue financière

Les commentaires contenus dans la présente Revue financière sont en date du 4 décembre 2018. L'information qui précède cette section en fait partie intégrante. Cette Revue financière doit être lue à la lumière des états financiers consolidés intermédiaires non audités pour la période close le 31 octobre 2018 qui figurent aux présentes, ainsi que des états financiers consolidés annuels audités de l'exercice clos le 31 octobre 2018 et du Rapport de gestion pour l'exercice 2018.

On trouvera une analyse détaillée de nos secteurs d'activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans le Rapport de gestion annuel pour 2018, lequel est accessible sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d'autres renseignements financiers trimestriels.

La direction de la Banque de Montréal, sous la supervision du chef de la direction et du chef des finances, a évalué, au 31 octobre 2018, l'efficacité des contrôles et procédures de communication de l'information de la Banque de Montréal, tels qu'ils sont définis dans les règles de la Securities and Exchange Commission et des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, et elle a conclu que ces contrôles et procédures étaient efficaces.

Au cours du trimestre clos le 31 octobre 2018, il n'y a eu aucun changement à notre contrôle interne à l'égard de l'information financière qui a eu un effet important, ou qui est raisonnablement susceptible d'avoir un effet important, sur notre contrôle interne à l'égard de l'information financière.

En raison de leurs limites intrinsèques, les contrôles et procédures de communication de l'information et le contrôle interne à l'égard de l'information financière ne peuvent fournir qu'une assurance raisonnable, et il est possible qu'ils ne permettent pas de prévenir ou de détecter les inexactitudes.

Comme lors des trimestres précédents, le Comité d'audit et de révision de la Banque de Montréal a examiné le présent document, et le Conseil d'administration de la Banque de Montréal l'a approuvé avant sa publication.

Faits saillants financiers

 

Mesures non conformes aux PCGR
Les résultats et mesures figurant dans le présent document sont présentés conformément aux PCGR. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir de nos états financiers consolidés annuels audités préparés conformément aux Normes internationales d'information financière (IFRS). Toute mention des PCGR renvoie aux IFRS. Les résultats et mesures sont également présentés après ajustement de manière à exclure l'incidence de certains éléments, tel qu'il est indiqué dans le tableau ci-dessous. Les résultats et mesures qui ne tiennent pas compte de l'incidence des variations des cours de change entre le dollar canadien et le dollar américain sur les activités que nous menons aux États-Unis sont des mesures non conformes aux PCGR (il y a lieu de se reporter à la section Change figurant à la page 7 pour l'analyse des répercussions des variations des cours de change sur nos résultats). La direction évalue le rendement à l'aide de mesures et résultats comptables et de mesures et résultats ajustés, et considère qu'ils sont utiles aux fins de l'appréciation de la performance sous-jacente des secteurs. Le fait de recourir à un tel mode de présentation donne aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats, en plus de leur permettre d'apprécier l'incidence d'éléments précis sur les résultats des périodes indiquées et de mieux évaluer les résultats compte non tenu de ces éléments s'ils considèrent que ceux-ci ne reflètent pas les résultats continus. C'est pourquoi ce mode de présentation peut aider les lecteurs à analyser les tendances et à faire des comparaisons avec nos concurrents. Sauf indication contraire, l'analyse, par la direction, des changements des résultats comptables figurant dans le présent document s'applique également à ceux des résultats ajustés correspondants. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et n'ont donc pas de sens normalisé aux termes de ceux-ci. De plus, ils sont difficilement comparables aux mesures similaires qu'utilisent d'autres entreprises et ne devraient pas être interprétés de manière isolée ni comme pouvant remplacer les résultats établis aux termes des PCGR.

Mesures non conformes aux PCGR

 

Mise en garde concernant les déclarations prospectives
Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d'autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives contenues dans le présent document peuvent comprendre notamment des énoncés concernant nos objectifs et nos priorités pour l'exercice 2019 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et le contexte réglementaire dans lequel nous exerçons nos activités, et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne, américaine et mondiale. Les déclarations prospectives sont généralement identifiées par des mots tels que « devoir », « croire », « s'attendre à », « anticiper », « projeter », « avoir l'intention de », « estimer », « planifier », « viser » et « pouvoir ».

En raison de leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes de nature aussi bien générale que particulière. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations étant donné que les résultats, les conditions, les actions ou les événements réels futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives en raison de plusieurs facteurs, dont bon nombre sont indépendants de notre volonté et dont les effets peuvent être difficilement prévisibles.

Les résultats futurs ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, le marché de l'habitation au Canada, les marchés financiers ou du crédit faibles, volatils ou illiquides, les fluctuations des taux d'intérêt et des cours de change, les changements de politique monétaire, budgétaire ou économique, la législation et les interprétations fiscales, l'intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation ou les changements dans les attentes ou les exigences des organismes de supervision, y compris les exigences ou directives en matière de fonds propres, de taux d'intérêt et de liquidité, ainsi que l'incidence de tels changements sur les coûts de financement, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, l'incapacité de tiers de s'acquitter de leurs obligations envers nous, notre capacité à mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d'intégrer les entreprises acquises, ce qui englobe l'obtention de l'approbation des organismes de réglementation, les estimations comptables critiques et l'incidence des modifications des normes comptables, des règlements et des interprétations sur ces estimations, les risques opérationnels et infrastructurels, y compris en ce qui concerne la dépendance envers des tiers, les modifications de nos cotes de crédit, la situation politique, notamment les changements liés aux questions économiques ou commerciales ou influant sur celles-ci, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions possibles de guerres ou d'activités terroristes sur nos activités, les répercussions des éclosions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les catastrophes naturelles et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les services de transport et de communication et les systèmes d'alimentation en énergie ou en eau, les changements technologiques, la sécurité de l'information et la cybersécurité, y compris la menace de piratage, de vol d'identité et d'espionnage d'entreprise, ainsi que le déni de service pouvant découler des efforts visant à provoquer une défaillance du système et une interruption de service, et notre capacité à prévoir et à gérer efficacement les risques découlant des facteurs susmentionnés.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. D'autres facteurs et d'autres risques pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour plus d'informations, il y a lieu de se reporter à la section Risques pouvant influer sur les résultats futurs, à la page 79 du Rapport annuel de BMO pour 2018, ainsi qu'aux sections portant sur le risque de crédit et de contrepartie, le risque de marché, le risque d'assurance, le risque de liquidité et de financement, le risque opérationnel, le risque de modèle, le risque juridique et réglementaire, le risque d'entreprise, le risque de stratégie, le risque environnemental et social, et le risque de réputation, de la section Gestion globale des risques, à la page 78 du Rapport annuel de BMO pour 2018, sections qui présentent l'incidence que certains de ces facteurs et risques clés pourraient avoir sur nos résultats futurs. Les investisseurs et toute autre personne doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs et de ces risques, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prospectives. Nous ne nous engageons pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par l'entreprise ou en son nom, sauf si la loi l'exige. L'information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d'aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes closes à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d'autres fins.

Les hypothèses économiques importantes qui sous-tendent les énoncés prospectifs contenus dans le présent document sont présentées dans la section Évolution de la situation économique et perspectives, à la page 30 du Rapport annuel de BMO. Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine, ainsi qu'à la conjoncture de marché globale et à leur effet combiné sur nos activités sont des facteurs importants dont nous tenons compte lors de l'établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et des perspectives de nos divers secteurs d'activité. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et pour le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques, les liens passés entre les variables économiques et financières ainsi que les risques qu'ils posent pour l'économie au pays et à l'échelle mondiale.

Change
Les équivalents en dollars canadiens des résultats de BMO aux États-Unis qui sont libellés en dollars américains ont augmenté en regard du troisième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017 du fait du raffermissement du dollar américain. Le tableau ci-dessous fait état des cours de change moyens des dollars canadien et américain ainsi que de l'incidence de leurs fluctuations sur nos résultats sectoriels aux États-Unis. Dans le présent document, toute mention de l'incidence du dollar américain ne rend pas compte des montants libellés dans cette monnaie et constatés par des unités de BMO qui ne mènent pas d'activités aux États‑Unis.

Nos flux de revenus en dollars américains ne bénéficiaient pas d'une couverture économique contre les fluctuations des cours de change au cours de l'exercice considéré et de l'exercice précédent. Nous déterminons régulièrement s'il nous faut ou non conclure des opérations de couverture afin d'atténuer l'incidence des fluctuations des cours de change sur le bénéfice net.

Il y a lieu de se reporter à la section Gestion globale du capital figurant à la page 69 du Rapport de gestion annuel pour 2018 pour obtenir une analyse de l'incidence que peuvent avoir les fluctuations des cours de change sur notre capital. Les fluctuations des cours de change ont aussi des répercussions sur le cumul des autres éléments du résultat global, du fait essentiellement de la conversion de nos investissements dans des établissements à l'étranger.

La présente section qui traite du change renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Incidence des fluctuations des cours de change sur les résultats comptables et les résultats ajustés sectoriels aux États-Unis de BMO

 

Bénéfice net

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017
Le bénéfice net comptable s'est établi à 1 695 millions de dollars, en hausse de 468 millions, ou de 38 %, par rapport à la même période de l'exercice précédent. Le bénéfice net ajusté s'est situé à 1 529 millions, en hausse de 220 millions, ou de 17 %, par rapport au même trimestre un an plus tôt. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte d'un avantage de 203 millions après impôts découlant de la réévaluation d'une obligation au titre des prestations au cours de l'exercice à l'étude, d'une charge de restructuration constatée au cours de l'exercice précédent et de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions et des coûts d'intégration des acquisitions enregistrés pour les deux périodes. Le BPA, établi à 2,57 $, a progressé de 0,76 $, ou de 42 %, en regard de l'exercice précédent. Le BPA ajusté, établi à 2,32 $, a augmenté de 0,38 $, ou de 19 %.

Les résultats reflètent la forte croissance de PE États-Unis, la bonne performance de PE Canada et un recul de la perte des Services d'entreprise, partiellement contrebalancés par la baisse du bénéfice de BMO Marchés des capitaux. Les résultats de la Gestion de patrimoine ont progressé, reflétant essentiellement le montant moins élevé des sinistres liés à la réassurance enregistré pour l'exercice à l'étude.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du troisième trimestre de 2018
Le bénéfice net comptable a progressé de 159 millions de dollars, ou de 10 %, par rapport au trimestre précédent, et le bénéfice net ajusté a reculé de 36 millions, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'avantage découlant de la réévaluation inscrit pour le trimestre considéré ni de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions et des coûts d'intégration des acquisitions enregistrés pour les deux périodes. Le BPA a augmenté de 0,26 $, ou de 11 %, et le BPA ajusté a fléchi de 0,04 $, ou de 2 %.

Les résultats reflètent le bénéfice élevé des Services bancaires PE et de BMO Marchés des capitaux, plus que contrebalancés par la baisse du bénéfice de la Gestion de patrimoine et des Services d'entreprise.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite du bénéfice net sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Revenus
Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017
Les revenus, établis à 5 922 millions de dollars, ont progressé de 267 millions, ou de 5 %, par rapport à l'exercice précédent, soit de 4 % compte non tenu de l'incidence du raffermissement du dollar américain. Après avoir retranché des revenus d'assurance les sinistres, les commissions et les variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI) (ce qui correspond aux revenus nets), les revenus, établis à 5 532 millions, ont augmenté de 450 millions, ou de 9 %, soit de 8 % compte non tenu de l'incidence du raffermissement du dollar américain. Les revenus ont progressé dans tous les groupes d'exploitation par rapport à l'exercice précédent.

Les revenus nets d'intérêts, établis à 2 669 millions de dollars, ont augmenté de 134 millions, ou de 5 %, soit de 100 millions, ou de 4 % compte non tenu de l'incidence du raffermissement du dollar américain. Les revenus nets d'intérêts, compte non tenu des activités de négociation, établis à 2 774 millions, ont progressé de 187 millions, ou de 7 %, essentiellement du fait de la hausse des volumes de dépôts et de prêts des Services bancaires PE. L'actif productif moyen, qui s'est établi à 711,7 milliards de dollars, a progressé de 69,1 milliards, ou de 11 %, soit de 9 % compte non tenu de l'incidence du raffermissement du dollar américain, en raison de la croissance des prêts, de la hausse des valeurs mobilières, de la hausse des titres pris en pension ou empruntés, et de l'augmentation de la trésorerie. La marge nette d'intérêts globale de BMO a reculé de 8 points de base, soit de 7 points de base compte non tenu des activités de négociation, principalement alimentée par le rétrécissement des marges de BMO Marchés des capitaux attribuable essentiellement à l'augmentation des volumes d'actifs à plus faible marge.

Le montant net des revenus autres que d'intérêts, établi à 2 863 millions de dollars, a progressé de 316 millions, ou de 12 %. Compte non tenu des revenus de négociation, le montant net des revenus autres que d'intérêts a augmenté de 141 millions, ou de 6 %, une hausse ayant été enregistrée dans la plupart des catégories de revenus autres que d'intérêts.

Le montant brut des revenus d'assurance a diminué de 144 millions de dollars par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, et ce, en raison d'une augmentation des taux d'intérêt à long terme qui a fait diminuer la juste valeur des placements d'assurance pour l'exercice à l'étude, alors qu'une diminution des taux d'intérêt à long terme avait fait augmenter la juste valeur des placements d'assurance pour le trimestre de l'exercice précédent, et du repli des marchés boursiers au cours du trimestre à l'étude, facteurs en partie compensés par la hausse des ventes de rentes. Les revenus d'assurance peuvent varier en raison des fluctuations de la juste valeur des actifs d'assurance. Les placements qui soutiennent les passifs au titre des indemnités sont constitués essentiellement d'actifs à revenu fixe et de certains actifs sous forme de titres de participation. Ces placements sont inscrits à la juste valeur, et les variations de celle-ci sont constatées dans les revenus d'assurance figurant à l'état consolidé des résultats. Ces variations de la juste valeur sont en grande partie contrebalancées par celles de la juste valeur des passifs au titre des indemnités, dont l'incidence est prise en compte dans les SCVPI, tel qu'il est indiqué à la page 11. Nous analysons généralement les revenus déduction faite des SCVPI, compte tenu de la mesure dans laquelle les revenus d'assurance peuvent varier et puisque cette variabilité est grandement atténuée par les SCVPI.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du troisième trimestre de 2018
Les revenus ont progressé de 102 millions de dollars, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent. Les revenus nets ont baissé de 19 millions, étant donné que la baisse des revenus de la Gestion de patrimoine a été partiellement compensée par la croissance des autres entreprises.

Les revenus nets d'intérêts, établis à 2 669 millions de dollars, ont augmenté de 62 millions, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent. Les revenus nets d'intérêts compte non tenu des activités de négociation de 2 774 millions, ont progressé de 43 millions, ou de 2 %, comparativement à ceux du trimestre précédent, en raison essentiellement de la hausse des volumes de dépôts et de prêts des Services bancaires PE. L'actif productif moyen a progressé de 19,6 milliards de dollars, ou de 3 %, en raison principalement de la hausse des valeurs mobilières, de la croissance des prêts et de l'augmentation de la trésorerie. La marge nette d'intérêts globale de BMO, établie à 1,49 %, est demeurée inchangée. Compte non tenu des revenus de négociation, la marge nette d'intérêts a rétréci de 2 points de base pour se situer à 1,84 %, ce qui est essentiellement attribuable à l'augmentation des volumes d'actifs à plus faible marge de BMO Marchés des capitaux.

Le montant net des revenus autres que d'intérêts a diminué de 81 millions de dollars, ou de 3 %. Compte non tenu des revenus de négociation, le montant net des revenus autres que d'intérêts a reculé de 55 millions, ou de 2 %, en raison surtout de la baisse du montant net des revenus d'assurance et des commissions de prise ferme et de consultation.

Le montant brut des revenus d'assurance a progressé de 58 millions de dollars, en raison de la hausse des ventes de rentes au cours du trimestre à l'étude, en partie neutralisée par la hausse des taux d'intérêt à long terme qui a fait diminuer la juste valeur des placements au cours du trimestre considéré comparativement au trimestre précédent et par le repli des marchés boursiers au cours du trimestre à l'étude. La hausse des revenus d'assurance a été contrebalancée en grande partie par l'augmentation des sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités, comme il est indiqué à la page 11.

Les revenus nets d'intérêts et le montant net des revenus autres que d'intérêts sont expliqués en détail dans les états financiers consolidés intermédiaires non audités.

Dotation à la provision pour pertes sur créances
Au premier trimestre de 2018, la Banque a adopté prospectivement l'IFRS 9, Instruments financiers (IFRS 9). Aux termes de l'IFRS 9, nous faisons référence à la dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux et à la dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux aux termes de l'IFRS 9 est conforme à la dotation aux provisions spécifiques aux termes de l'IAS 39 des exercices précédents. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs a remplacé la dotation à la provision générale aux termes de l'IAS 39. Il y a lieu de se reporter à la section Modifications de méthodes comptables à la page 121 du Rapport de gestion annuel de BMO qui explique la dotation à la provision pour pertes sur créances. Les chiffres des périodes antérieures n'ont pas été retraités.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017
Le total de la dotation à la provision pour pertes sur créances a été de 175 millions de dollars, en baisse de 27 millions sur un an. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux, établie à 177 millions, a diminué de 25 millions par rapport au montant de 202 millions inscrit pour l'exercice précédent, en raison principalement de la baisse des dotations des Services bancaires PE et des recouvrements nets de BMO Marchés des capitaux et des Services d'entreprise comparativement aux dotations inscrites un an plus tôt. Une baisse des pertes sur créances liée aux prêts productifs de 2 millions a été enregistrée, étant donné que les recouvrements nets de pertes sur créances de PE Canada, de BMO Marchés des capitaux et des Services d'entreprise ont été en grande partie contrebalancés par les dotations de PE États-Unis.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du troisième trimestre de 2018
Le total de la dotation à la provision pour pertes sur créances a diminué de 11 millions de dollars par rapport au trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux, établie à 177 millions, est demeurée inchangée. Un recouvrement net de pertes sur créances liée aux prêts productifs de 2 millions a été enregistré au cours du trimestre, comparativement à une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 9 millions au trimestre précédent.

Dotation à la provision pour pertes sur créances par groupe d'exploitation ¹⁾

 

Ratios de rendement des dotations à la provision pour pertes sur créances

 

Prêts douteux
Le solde brut des prêts douteux (SBPD) totalisait 1 936 millions de dollars à la fin du trimestre à l'étude, en baisse par rapport à 2 220 millions pour l'exercice précédent, la plus forte baisse des prêts douteux ayant été enregistrée dans le secteur des services, du pétrole et du gaz. Le SBPD a reculé de 140 millions en regard de celui de 2 076 millions constaté au troisième trimestre de 2018.

Les facteurs ayant contribué à la variation du SBPD sont indiqués dans le tableau ci-après. Les prêts qui ont été classés dans les prêts douteux au cours du trimestre ont totalisé 443 millions de dollars, en baisse par rapport à 522 millions au troisième trimestre de 2018 et à 527 millions pour l'exercice précédent.

Variations du solde brut des prêts douteux (SBPD) et acceptations douteuses ¹⁾

 

 

 

Sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités
Les sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI) ont été de 390 millions de dollars au quatrième trimestre de 2018, en baisse de 183 millions par rapport au montant de 573 millions inscrit au quatrième trimestre de 2017, en raison de l'incidence de la hausse des taux d'intérêt à long terme qui a entraîné la baisse de la juste valeur des passifs au titre des indemnités pour le trimestre à l'étude, comparativement à la baisse des taux d'intérêt à long terme qui avait augmenté la juste valeur des passifs au titre des indemnités au cours de l'exercice précédent, du montant moins élevé des sinistres liés aux activités de réassurance au cours de l'exercice considéré et de l'incidence du repli des marchés boursiers au cours de l'exercice considéré, facteurs en partie contrebalancés par la hausse des ventes de rentes. Les SCVPI ont augmenté de 121 millions de dollars par rapport au montant de 269 millions inscrit au troisième trimestre de 2018, en raison de l'incidence de la progression des ventes de rentes et du montant élevé des sinistres liés aux activités de réassurance pour le trimestre à l'étude, ce qui a été en partie compensé par la hausse plus importante des taux d'intérêt à long terme qui a entraîné la baisse de la juste valeur des passifs au titre des indemnités au cours du trimestre à l'étude comparativement au trimestre précédent et par l'incidence du repli des marchés boursiers au cours du trimestre considéré. Les variations associées à la juste valeur des passifs au titre des indemnités et aux ventes de rentes ont été contrebalancées en grande partie par les revenus.

Charges autres que d'intérêts
Les charges autres que d'intérêts comptables, établies à 3 224 millions de dollars, ont baissé de 151 millions, ou de 4 %, par rapport à l'exercice précédent. Les charges autres que d'intérêts ajustées, établies à 3 452 millions, ont augmenté de 194 millions, ou de 6 %, soit de 5 % compte non tenu de l'incidence du raffermissement du dollar américain, reflétant essentiellement la hausse des coûts liés au personnel, y compris une acquisition, l'augmentation des coûts associés aux technologies et un profit sur la vente d'un immeuble de bureaux au cours de l'exercice précédent. Les charges autres que d'intérêts ajustées ne tiennent pas compte d'un avantage de 277 millions avant impôts inscrit au cours du trimestre à l'étude découlant de la réévaluation d'une obligation au titre des prestations en raison d'une modification apportée à notre régime d'autres avantages futurs du personnel concernant certains employés qui a été annoncée au cours du quatrième trimestre de 2018, de la charge de restructuration de 59 millions constatée au cours de l'exercice précédent ainsi que des coûts d'intégration des acquisitions et de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions dans les deux périodes.

Les charges autres que d'intérêts comptables ont diminué de 162 millions de dollars, ou de 5 %, par rapport au troisième trimestre de 2018, ce qui reflète l'avantage enregistré au cours du trimestre à l'étude. Les charges autres que d'intérêts ajustées ont progressé de 102 millions, ou de 3 %, des hausses ayant été enregistrées dans la plupart des catégories de charges.

Sur la base des revenus nets, le levier d'exploitation comptable a été de +13,4 % d'un exercice à l'autre et le levier d'exploitation ajusté s'est situé à +2,9 % d'un exercice à l'autre.

Le ratio d'efficience comptable s'est établi à 54,4 %, contre 59,7 % un an plus tôt et, sur la base des revenus nets, il s'est situé à 58,3 %, comparativement à 66,4 % un an plus tôt. Après ajustement, le ratio d'efficience s'est établi à 58,3 %, contre 57,6 % un an plus tôt et, sur la base des revenus nets, il a été de 62,4 %, comparativement à 64,1 % un an plus tôt.

Les états financiers consolidés intermédiaires non audités donnent plus de détails sur les charges autres que d'intérêts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des charges autres que d'intérêts sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Impôts sur le résultat
La charge d'impôts sur le résultat, établie à 438 millions de dollars, a augmenté de 160 millions par rapport au quatrième trimestre de 2017, et a diminué de 5 millions par rapport au troisième trimestre de 2018. Le taux d'impôt effectif s'est établi à 20,6 % pour le trimestre à l'étude, comparativement à 18,5 % pour l'exercice précédent et à 22,4 % au troisième trimestre de 2018.

Après ajustement, la charge d'impôts sur le résultat s'est chiffrée à 376 millions de dollars, en hausse de 63 millions par rapport à la même période de l'exercice précédent et en baisse de 74 millions comparativement au troisième trimestre de 2018. Le taux d'impôt effectif ajusté a été de 19,7 % pour le trimestre à l'étude, contre 19,3 % un an plus tôt et 22,4 % au troisième trimestre de 2018. La hausse des taux d'impôt comptable et ajusté pour le trimestre à l'étude par rapport au quatrième trimestre de 2017 est principalement attribuable aux revenus inférieurs sur certains titres exempts d'impôt et aux changements dans la composition des résultats, facteurs en partie contrebalancés par un élément de la fiscalité américaine à effet favorable et par l'avantage découlant de la réforme fiscale aux États-Unis. La diminution des taux d'impôt comptable et ajusté pour le trimestre à l'étude comparativement au troisième trimestre de 2018 est principalement attribuable à un élément de la fiscalité américaine à effet favorable.

Sur une base d'imposition comparable (bic), le taux d'impôt effectif comptable du trimestre s'est établi à 23,0 %, comparativement à 27,1 % pour la période correspondante de l'exercice précédent et à 24,7 % au troisième trimestre de 2018. Sur une bic, le taux d'impôt effectif ajusté du trimestre s'est établi à 22,5 %, comparativement à 27,2 % pour la période correspondante de l'exercice précédent et à 24,7 % au troisième trimestre de 2018.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des impôts sur le résultat sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Gestion du capital
Analyse des fonds propres réglementaires du quatrième trimestre de 2018
Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de BMO s'établissait à 11,3 % au 31 octobre 2018.

Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires a diminué comparativement à 11,4 % à la fin du troisième trimestre et au 31 octobre 2017, étant donné que la croissance des résultats non distribués a été plus que compensée par la hausse des actifs pondérés en fonction des risques et l'incidence des rachats d'actions.

Au 31 octobre 2018, les fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires se situaient à 32,7 milliards de dollars, en hausse par rapport à 31,7 milliards au 31 juillet 2018, ce qui a découlé principalement de l'augmentation des résultats non distribués, déduction faite des rachats d'actions, et des répercussions qu'ont eues les fluctuations des cours de change sur le cumul des autres éléments du résultat global. Les fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires ont progressé par rapport à 30,6 milliards de dollars au 31 octobre 2017, en raison principalement de l'augmentation des résultats non distribués, déduction faite des rachats d'actions.

Les actifs pondérés en fonction des risques aux fins du calcul des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires se chiffraient à 289,2 milliards de dollars au 31 octobre 2018, en hausse par rapport à 277,5 milliards au 31 juillet 2018 et à 269,5 milliards au 31 octobre 2017, alimentés par la croissance des activités, y compris l'incidence de l'acquisition de KGS-Alpha, et par l'incidence des variations des cours de change, facteurs en partie compensés par les changements apportés à la qualité des actifs.

Le ratio des fonds propres de catégorie 1 et le ratio du total des fonds propres de la Banque se situaient respectivement à 12,9 % et à 15,2 % au 31 octobre 2018, comparativement à 12,9 % et à 14,9 %, respectivement, au 31 juillet 2018. Le ratio des fonds propres de catégorie 1 est demeuré stable étant donné que les facteurs ayant eu une incidence sur le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires ont été en grande partie compensés par l'émission d'actions privilégiées. Le total du ratio des fonds propres a enregistré une hausse en raison principalement de l'émission de billets subordonnés. Le ratio des fonds propres de catégorie 1 et le ratio du total des fonds propres s'établissaient respectivement à 13,0 % et à 15,1 % au 31 octobre 2017. Le ratio des fonds propres de catégorie 1 a diminué par rapport à celui enregistré au 31 octobre 2017 en raison des facteurs ayant eu une incidence sur le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires. Le ratio du total des fonds propres a augmenté par rapport à celui enregistré au 31 octobre 2017 en raison principalement de l'émission de billets subordonnés, déduction faite des remboursements, en partie compensée par les facteurs ayant eu une incidence sur les ratios des fonds propres de catégorie 1.

Au 31 octobre 2018, le ratio de levier de BMO était de 4,2 %, et est demeuré inchangé par rapport au 31 juillet 2018. Le ratio de levier au 31 octobre 2018 était en baisse par rapport à celui de 4,4 % enregistré au 31 octobre 2017, en raison essentiellement de l'augmentation des positions de levier alimentée par la croissance des activités.

L'incidence des fluctuations des cours de change sur les ratios des fonds propres a été largement compensée. Les investissements de BMO dans ses établissements à l'étranger sont essentiellement libellés en dollars américains et l'incidence de la conversion des actifs pondérés en fonction des risques et des déductions des fonds propres libellés en dollars américains peut faire varier les ratios des fonds propres de la Banque. BMO peut gérer l'incidence qu'ont les variations des cours de change sur ses ratios de fonds propres, et c'est ce qu'il a fait au quatrième trimestre. De telles activités pourraient également se répercuter sur la valeur de ses portefeuilles et sur son rendement des capitaux propres.

Fonds propres réglementaires
Les exigences en matière de fonds propres réglementaires pour BMO sont déterminées selon la ligne directrice sur les NFP établie par le BSIF, en fonction des normes de fonds propres établies par le CBCB. Pour des renseignements plus détaillés à ce sujet, il y a lieu de se reporter à la section Gestion globale du capital, aux pages 69 à 75 du Rapport de gestion annuel de BMO pour 2018.

Les exigences du BSIF en matière de fonds propres sont résumées dans le tableau ci‑après.

 

 

 

Fonds propres réglementaires admissibles et actifs pondérés en fonction des risques

 

Autres faits nouveaux touchant le capital
Le 1^er juin 2018, nous avons renouvelé notre offre publique de rachat dans le cours normal des activités, offre d'une durée de un an. Aux termes de celle-ci, nous pouvons racheter aux fins d'annulation jusqu'à 20 millions d'actions ordinaires. L'offre publique de rachat fait partie intégrante de la stratégie de gestion du capital de BMO. Les dates et les montants des rachats effectués en vertu de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités sont déterminés par la direction en fonction de divers facteurs, tels la conjoncture de marché et le niveau des fonds propres. La Banque consultera le BSIF avant d'effectuer des rachats en vertu de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités. Au cours du trimestre, nous avons racheté et annulé 1 million d'actions ordinaires dans le cadre de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités.

Au cours du trimestre à l'étude, 399 780 actions ordinaires ont été émises aux termes de l'exercice d'options sur actions.

Le 25 août 2018, nous avons racheté la totalité de nos 6 267 391 actions privilégiées de catégorie B à taux rajusté tous les cinq ans et à dividende non cumulatif - série 16 et la totalité de nos 5 732 609 actions privilégiées de catégorie B à taux variable et à dividende non cumulatif - série 17, à un prix de rachat de 25,00 $ l'action majoré de tous les dividendes déclarés et impayés.

Le 17 septembre 2018, nous avons procédé à un appel public à l'épargne au pays visant 400 millions de dollars d'actions privilégiées de catégorie B à taux rajusté tous les cinq ans et à dividende non cumulatif - série 44.

Le 5 octobre 2018, nous avons procédé à un appel public à l'épargne au pays visant 850 millions de dollars américains de billets subordonnés à 4,338 % et échéant en 2028 par voie de notre programme de billets à moyen terme américain.

Le 16 novembre 2018, la Fiducie de capital BMO II, filiale de la Banque de Montréal, a annoncé son intention de racheter, le 31 décembre 2018, la totalité de ses billets de catégorie 1 de BMO - série A, émis et en circulation, d'un montant de 450 millions de dollars.

Le 4 décembre 2018, BMO a annoncé que son Conseil d'administration avait déclaré un dividende trimestriel sur les actions ordinaires de 1,00 $ par action, en hausse de 0,04 $ par action, ou de 4 %, par rapport au trimestre précédent, et de 0,07 $ par action, ou de 8 %, par rapport à l'exercice précédent. Le dividende doit être versé le 26 février 2019 aux actionnaires inscrits le 1^er février 2019. Les détenteurs d'actions ordinaires pourront choisir de le réinvestir dans des actions ordinaires de BMO, conformément au régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions destiné aux actionnaires.

Désignation des dividendes admissibles
Aux fins de la Loi de l'impôt sur le revenu (Canada) et de toute autre loi provinciale ou territoriale similaire, et à moins d'indication contraire, BMO désigne tous les dividendes versés ou jugés comme ayant été versés sur ses actions ordinaires et privilégiées comme étant des « dividendes admissibles ».

Mise en garde
La section précédente qui traite de la gestion du capital renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Analyse des résultats des groupes d'exploitation
Mode de présentation des résultats des groupes d'exploitation
Les sections ci-après présentent une analyse des résultats financiers de chacun de nos groupes et unités d'exploitation pour le quatrième trimestre de 2018.

De temps à autre, il arrive que certains secteurs d'activité et certaines unités sous-jacentes soient transférés d'un groupe client à un groupe de soutien des Services d'entreprise ou l'inverse afin d'harmoniser plus étroitement la structure organisationnelle de BMO et ses priorités stratégiques. De plus, les ventilations des revenus et des charges sont actualisées afin de mieux refléter les circonstances. Les résultats des périodes antérieures sont retraités en fonction du mode de présentation adopté pour la période à l'étude.

Depuis le premier trimestre de 2018, les ventilations de certains revenus des Services d'entreprise aux groupes d'exploitation ont été actualisées afin de mieux refléter les activités commerciales sous-jacentes. Les résultats des périodes antérieures et les ratios se rapportant à ces périodes ont été reclassés en fonction de la présentation adoptée pour la période à l'étude.

Les reclassements additionnels suivants ont été faits depuis le premier trimestre de 2018. Les pertes sur les prêts liées à certains coûts occasionnés par des activités frauduleuses ont été reclassées depuis la dotation à la provision pour pertes sur créances dans les charges autres que d'intérêts de PE Canada et de PE États-Unis. Certains frais ont été reclassés depuis les frais de service liés aux dépôts et aux ordres de paiement dans les frais de services de cartes des revenus autres que d'intérêts de PE Canada. De plus, les soldes des garanties en trésorerie ont été reclassés depuis les prêts et dépôts dans les autres actifs et autres passifs de BMO Marchés des capitaux. Les résultats des périodes antérieures et les ratios y afférents ont été reclassés en fonction de la présentation adoptée pour la période à l'étude.

Les coûts de restructuration et les coûts d'intégration des acquisitions qui touchent plus d'un groupe d'exploitation sont compris dans les Services d'entreprise.

À l'instar des membres de son groupe de référence au Canada, BMO analyse ses revenus consolidés à partir des revenus calculés selon les PCGR figurant dans ses états financiers consolidés annuels audités plutôt que sur une base d'imposition comparable (bic). Comme plusieurs autres banques, BMO analyse les revenus de ses groupes d'exploitation sur une bic. Les revenus et la charge d'impôts sur le résultat relativement aux titres exonérés d'impôts sont augmentés à un montant équivalent avant impôts afin de faciliter la comparaison du bénéfice sur le plan des sources imposables et de celles qui ne le sont pas. La compensation des ajustements sur une bic des groupes est reflétée dans les revenus et la charge d'impôts sur le résultat des Services d'entreprise.

Par suite de l'adoption de l'IFRS 9, nous répartissons la dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs et les provisions correspondantes entre les groupes d'exploitation. Au cours de l'exercice 2017 et au cours des exercices antérieurs, la dotation à la provision générale et la provision générale étaient attribuées aux Services d'entreprise.

Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE)

 

Les Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) englobent nos deux unités d'exploitation de services bancaires aux particuliers et aux entreprises : Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada (PE Canada) et Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis). Le bénéfice net et le bénéfice net ajusté des Services bancaires PE se sont situés respectivement à 1 047 millions de dollars et à 1 059 millions, ce qui représente dans les deux cas une hausse de 17 % en regard de l'exercice précédent. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. Ces unités d'exploitation sont passées en revue séparément dans les sections ci-après.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite des Services bancaires PE sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada (PE Canada)

 

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017
Le bénéfice net comptable de PE Canada s'est élevé à 675 millions de dollars et le bénéfice net ajusté s'est élevé à 676 millions, les deux inscrivant une hausse de 51 millions, ou de 8 %, par rapport à l'exercice précédent. Le bénéfice net ajusté exclut l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. Les résultats témoignent d'une croissance des revenus et d'une baisse de la dotation à la provision pour pertes sur créances qui ont été contrées en partie par une hausse des charges.

Les revenus s'étant établis à 1 968 millions de dollars affichent une croissance de 84 millions, ou de 4 %, en regard de la période correspondante de l'exercice précédent grâce à la progression des soldes de la plupart des produits, à la hausse des revenus autres que d'intérêts et à l'amélioration des marges. La marge nette d'intérêts a été de 2,62 %, pour une hausse de 3 points de base, en raison surtout des avantages découlant d'une combinaison favorable de produits.

Les revenus des services bancaires aux particuliers se sont accrus de 39 millions de dollars, ou de 3 %, en raison de l'accroissement des revenus autres que d'intérêts et des soldes de la plupart des produits ainsi que de l'amélioration des marges. Les revenus des services bancaires aux entreprises ont progressé de 45 millions, ou de 7 %, en raison principalement d'une hausse des soldes de la plupart des produits et de l'accroissement des revenus autres que d'intérêts.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances présente une baisse de 27 millions de dollars par rapport à un an plus tôt, pour s'établir à 103 millions. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a diminué de 12 millions, pour s'établir à 118 millions, ce qui s'explique par les dotations aux provisions liées aux prêts aux entreprises moins élevées. Le recouvrement de pertes sur créances lié aux prêts productifs s'est chiffré à 15 millions au cours du trimestre considéré.

Atteignant 954 millions de dollars, les charges autres que d'intérêts se sont alourdies de 37 millions, ou de 4 %, ce qui reflète les investissements continus dans les activités, et tout particulièrement l'accroissement des investissements dans les technologies et de l'investissement dans le personnel de vente.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a augmenté de 7,8 milliards de dollars, ou de 4 %, par rapport à un an plus tôt, et s'est chiffré à 227,0 milliards. Le total des soldes de prêts aux particuliers, exclusion faite des cartes des particuliers, n'a pas vraiment varié, ce qui reflète certains choix en matière de participation, y compris une participation réduite aux marchés de prêts hypothécaires non exclusifs à la Banque, contrebalancée par la croissance de 3 % des prêts hypothécaires exclusifs à la Banque et les marges de crédit sur valeur domiciliaire en cours d'amortissement. Le total des soldes de prêts aux entreprises, compte non tenu des cartes des entreprises, s'est accru de 12 %. Le solde moyen des dépôts a progressé de 8,1 milliards de dollars, ou de 5 %, et s'est chiffré à 162,5 milliards. Les soldes des dépôts des particuliers ont augmenté de 3 %, ce qui inclut une augmentation de 5 % des soldes de comptes de chèques, et les soldes des dépôts des entreprises ont progressé de 9 %.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du troisième trimestre de 2018
Comparativement au trimestre précédent, le bénéfice net comptable a progressé de 33 millions de dollars, ou de 5 %, et le bénéfice net ajusté a progressé de 34 millions, ou de 5 %.

Les revenus ont augmenté de 16 millions de dollars, ou de 1 %, du fait d'une hausse des soldes de la plupart des produits et de l'amélioration des marges, en partie contrebalancées par le recul des revenus autres que d'intérêts. La marge nette d'intérêts s'est établie à 2,62 %, s'étant améliorée de 2 points de base, partiellement en raison des avantages découlant d'une combinaison favorable de produits.

Les revenus des services bancaires aux particuliers ont progressé de 9 millions de dollars, ou de 1 %, en raison d'une hausse des soldes de la plupart des produits. Les revenus des services bancaires aux entreprises ont augmenté de 7 millions, ou de 1 %, en raison surtout de l'augmentation des soldes de la plupart des produits.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances a reculé de 34 millions de dollars. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a diminué de 2 millions, ce qui a découlé de la baisse de la dotation à la provision liée aux prêts aux entreprises, laquelle a été atténuée par une augmentation de la dotation à la provision liée aux prêts aux particuliers. Un recouvrement de pertes sur créances lié aux prêts productifs de 15 millions a été inscrit pour le trimestre considéré, comparativement à une a dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 17 millions pour le trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 5 millions de dollars, ou de 1 %, ce qui tient compte des investissements continus dans les activités.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a augmenté de 2,2 milliards de dollars, ou de 1 %, et le solde moyen des dépôts a progressé de 2,7 milliards, ou de 2 %.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite de PE Canada sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis)

 

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017
À 372 millions de dollars, le bénéfice net comptable s'est accru de 102 millions, ou de 37 %, et, après ajustement, il a atteint 383 millions, ayant progressé de 102 millions, ou de 36 %, par rapport à un an plus tôt. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. Tous les montants indiqués dans le reste de cette section sont en dollars américains.

À 285 millions de dollars, le bénéfice net comptable a bondi de 71 millions, ou de 33 %, et, après ajustement, il a atteint 294 millions, ayant progressé de 71 millions, ou de 31 %, par rapport à un an plus tôt, en raison d'une bonne croissance des revenus et de la diminution des impôts attribuable à l'avantage découlant de la réforme fiscale aux États-Unis et d'un élément de la fiscalité américaine à effet favorable, ces facteurs ayant été en partie annulés par une hausse des charges et des dotations à la provision pour pertes sur créances. L'avantage conféré par la réforme fiscale aux États-Unis correspond à une augmentation du bénéfice net comptable d'environ 28 millions et à une augmentation du bénéfice net ajusté d'environ 29 millions pour le trimestre à l'étude.

À 996 millions de dollars, les revenus ont augmenté de 72 millions, ou de 8 %, par rapport à l'exercice précédent, ce qui est essentiellement imputable à l'amélioration des revenus générés par les dépôts et à l'augmentation des volumes de prêts, déduction faite de la compression des marges sur les prêts. La marge nette d'intérêts a rétréci de 1 point de base, pour s'établir à 3,69 %, en raison surtout de la compression des marges sur les prêts et des changements dans la combinaison des activités, y compris l'achat d'un portefeuille de prêts hypothécaires à l'habitation, facteurs atténués par l'accroissement des revenus tirés des dépôts attribuable surtout à la hausse des taux d'intérêt et des recouvrements d'intérêts.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 60 millions de dollars, ayant augmenté de 8 millions par rapport à un an plus tôt. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux de 46 millions a diminué de 6 millions en raison de la baisse des dotations à la provision dans le portefeuille de prêts aux entreprises, en partie contrebalancée par la hausse des dotations à la provision dans le portefeuille de prêts aux particuliers. Il y a eu une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 14 millions au cours du trimestre.

Les charges autres que d'intérêts se sont alourdies de 28 millions de dollars, ou de 5 %, pour se fixer à 602 millions et, après ajustement, elles se sont élevées à 591 millions, ce qui représente une hausse de 30 millions, ou de 5 %, attribuable aux investissements continus dans les activités et particulièrement aux investissements dans les technologies.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a augmenté de 7,8 milliards de dollars, ou de 11 %, sur un an, pour s'établir à 79,4 milliards, stimulé par la croissance des prêts aux entreprises de 10 % et l'augmentation des volumes de prêts aux particuliers, ce qui est attribuable principalement à l'acquisition d'un portefeuille de prêts hypothécaires au cours du premier trimestre de 2018.

Le solde moyen des dépôts a progressé de 8,7 milliards de dollars, ou de 13 %, sur un an pour s'établir à 73,7 milliards, auquel s'ajoute un accroissement de 16 % des volumes de dépôts des entreprises et de 12 % des volumes de dépôts des particuliers, ce qui reflète notre engagement soutenu à accroître nos activités de gestion de trésorerie.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du troisième trimestre de 2018

Le bénéfice net comptable a progressé de 8 millions de dollars, ou de 2 %, et le bénéfice net ajusté a progressé de 7 millions, ou de 2 %, en regard du trimestre précédent. Tous les montants indiqués dans le reste de cette section sont en dollars américains.

Le bénéfice net comptable et le bénéfice net ajusté ont tous deux progressé de 6 millions de dollars, ou de 2 %, cette progression étant essentiellement attribuable à un élément de la fiscalité américaine à effet favorable et à une croissance des revenus, lesquels ont été annulés en partie par une hausse de la dotation à la provision pour pertes sur créances.

Les revenus se sont accrus de 11 millions de dollars, ou de 1 %. La marge nette d'intérêts a fléchi de 2 points de base, ce qui rend compte de l'accélération de la croissance des prêts à des marges plus étroites, ce qui a été annulé dans une certaine mesure par l'augmentation des recouvrements d'intérêts et la progression des revenus générés par les dépôts.

Le total de la dotation à la provision pour pertes sur créances a inscrit une hausse de 29 millions de dollars par rapport au trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a progressé de 4 millions, en raison principalement de l'augmentation des dotations aux provisions liées aux prêts aux entreprises et aux prêts aux particuliers. Il y a eu dotation à la provision pour pertes sur créances de 14 millions au cours du trimestre considéré, comparativement à des recouvrements nets de pertes sur créances liées aux prêts productifs de 11 millions pour le trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts et les charges autres que d'intérêts ajustées ont toutes deux augmenté de 1 million de dollars.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations s'est renforcé de 2,1 milliards de dollars, ou de 3 %, par suite de l'accroissement des volumes de prêts aux entreprises et de prêts aux particuliers. Le solde moyen des dépôts a augmenté de 3,2 milliards, ou de 5 %, par suite d'une hausse de 9 % des volumes de dépôts des entreprises et de 2 % des volumes de dépôts des particuliers.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite de PE États-Unis sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

BMO Gestion de patrimoine

 

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017
Le bénéfice net comptable s'est chiffré à 219 millions de dollars, ce qui signifie une hausse de 44 millions, ou de 25 %, et, après ajustement, il a atteint 229 millions, ce qui représente une hausse de 40 millions, ou de 21 %, sur un an. Tel qu'il est mentionné ci-après, le bénéfice net du trimestre considéré a subi les contrecoups des sinistres liés à la réassurance élevés et d'une provision pour frais juridiques. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. À 192 millions, le bénéfice net comptable des activités traditionnelles de gestion de patrimoine est demeuré inchangé et le bénéfice net ajusté a atteint 202 millions, en baisse de 4 millions, ou de 2 %, sur un an, puisque la croissance des activités et la diminution des impôts ont été plus qu'annulées par une provision pour frais juridiques et une hausse des charges. À 27 millions, le bénéfice net des activités d'assurance a été anormalement faible, mais il a augmenté de 44 millions, essentiellement en raison du montant moins élevé des sinistres liés à la réassurance inscrit au cours de l'exercice considéré, contrebalancé en partie par des variations défavorables des marchés au cours du trimestre à l'étude, comparativement à des variations à effet favorable des marchés au cours du trimestre précédent.

Les revenus se sont établis à 1 569 millions de dollars, ayant reculé de 115 millions, ou de 7 %, sur un an. Déduction faite des SCVPI, ils ont augmenté de 68 millions, ou de 6 %, pour se situer à 1 179 millions. Les revenus tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont atteint 1 100 millions, ayant progressé de 32 millions, ou de 3 %, en raison de la croissance des activités, de la progression des revenus tirés des dépôts et des prêts, des actifs nets des nouveaux clients et de l'amélioration moyenne des marchés boursiers, facteurs contrebalancés en partie par une provision pour frais juridiques et l'incidence du dessaisissement d'une activité secondaire effectué au cours de l'exercice précédent. Les revenus d'assurance, déduction faite des SCVPI, se sont chiffrés à 79 millions, ce qui représente une hausse de 36 millions par rapport à un an plus tôt, attribuable aux facteurs précités.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 880 millions de dollars, en hausse de 39 millions, ou de 5 %, et après ajustement, elles ont totalisé 867 millions, ayant augmenté de 44 millions, ou de 5 %, en raison principalement d'une hausse des charges liées aux revenus et des investissements dans les technologies, facteurs contrebalancés par l'incidence du dessaisissement dont il a déjà été question.

À 438,3 milliards de dollars, les actifs sous gestion se sont accrus de 8,8 milliards, ou de 2 %, essentiellement en raison de l'accroissement des actifs des clients. Les actifs sous administration ont progressé de 23,1 milliards, ou de 6 %, sur un an, pour s'établir à 382,8 milliards, en raison surtout de l'accroissement des actifs des clients. Sur un an, les prêts et les dépôts ont enregistré des hausses respectives de 16 % et de 2 % puisque nous poursuivons la diversification de notre combinaison de produits.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du troisième trimestre de 2018
Le bénéfice net comptable et le bénéfice net ajusté ont tous deux diminué de 72 millions de dollars comparativement au trimestre précédent, pour s'inscrire respectivement à 219 millions et à 229 millions. Le bénéfice net comptable des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est établi à 192 millions, en comparaison de 202 millions pour le trimestre précédent, et après ajustement, il s'est fixé à 202 millions, en comparaison de 212 millions pour le trimestre précédent, ce qui est attribuable principalement à la baisse des revenus tirés des produits tarifés qui a été compensée en partie par l'avantage découlant d'un élément de la fiscalité américaine à effet favorable. Le bénéfice net des activités d'assurance s'est élevé à 27 millions, ce qui représente une baisse de 62 millions, ou de 69 %, par rapport au trimestre précédent, du fait surtout des sinistres liés à la réassurance élevés et des variations à effet défavorable des marchés au cours du trimestre considéré, comparativement à des variations à effet favorable des marchés au trimestre précédent.

Les revenus, déduction faite des SCVPI, ont diminué de 90 millions de dollars, ou de 7 %. Les revenus des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont diminué de 24 millions, ou de 2 %, en raison surtout de la baisse des revenus tirés des produits tarifés. Les revenus nets d'assurance ont reculé de 66 millions, ou de 46 %, par suite des facteurs précités.

Les charges autres que d'intérêts, avant et après ajustement, ont augmenté de 5 millions de dollars, ou de 1 %.

Les actifs sous gestion ont diminué de 12,9 milliards de dollars, ou de 3 %, et les actifs sous administration ont reculé de 11,7 milliards, ou de 3 %, en raison surtout du repli des marchés boursiers. D'un trimestre à l'autre, les prêts ont affiché une croissance de 4 % alors que les dépôts ont inscrit une baisse de 1 %.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite de BMO Gestion de patrimoine sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

BMO Marchés des capitaux

 

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017
Le bénéfice net comptable a reculé de 18 millions de dollars, ou de 6 %, pour s'inscrire à 298 millions et le bénéfice net ajusté a diminué de 7 millions, ou de 2 %, par rapport à l'exercice précédent, pour s'inscrire à 309 millions, étant donné que la hausse des revenus du secteur Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés et la diminution des impôts ont été plus que contrebalancées par la hausse des charges et par la baisse des revenus du secteur Produits de négociation. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte des coûts d'intégration des acquisitions et de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions.

Les revenus se sont établis à 1 129 millions de dollars, ayant progressé de 14 millions, ou de 1 %. Compte tenu de l'incidence du raffermissement du dollar américain, les revenus sont demeurés relativement inchangés. Les revenus du secteur Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés ont progressé, en raison surtout de la hausse des revenus liés aux services bancaires aux sociétés, alors que les revenus de commissions de prise ferme et de consultation ont fléchi légèrement en regard des chiffres particulièrement élevés du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les revenus du secteur Produits de négociation ont reculé du fait principalement de la baisse des revenus de négociation de contrats de taux d'intérêt et de la diminution des nouvelles émissions de titres de participation, facteurs en partie contrebalancés par l'incidence de l'acquisition de KGS-Alpha au cours du trimestre à l'étude.

Le total des recouvrements nets de pertes sur créances s'est établi à 7 millions de dollars, comparativement à des dotations nettes de 4 millions pour l'exercice précédent. Les recouvrements nets de pertes sur créances liés aux prêts douteux se sont élevés à 3 millions, comparativement à une dotation de 4 millions un an plus tôt. Un recouvrement net de pertes sur créances lié aux prêts productifs de 4 millions de dollars a été inscrit pour le trimestre à l'étude.

Les charges autres que d'intérêts, établies à 763 millions de dollars, ont augmenté de 84 millions, ou de 12 %, et les charges autres que d'intérêts ajustées, établies à 749 millions, ont progressé de 70 millions, ou de 10 %, soit de 9 % compte non tenu de l'incidence du raffermissement du dollar américain, ce qui s'explique en grande partie par les investissements continus dans les activités, y compris l'incidence de l'acquisition.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du troisième trimestre de 2018
Le bénéfice net comptable a reculé de 3 millions de dollars, ou de 1 %, pour s'inscrire à 298 millions et le bénéfice net ajusté a progressé de 6 millions, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent, pour s'inscrire à 309 millions en raison principalement de la hausse des revenus, de l'avantage d'un élément de la fiscalité américaine à effet favorable et d'un recouvrement de pertes sur créances, facteurs en partie compensés pour l'augmentation des charges.

Les revenus ont progressé de 26 millions de dollars, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent. Les revenus du secteur Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés ont progressé, en raison surtout de la hausse des revenus liés aux services bancaires aux sociétés, alors que les revenus de commissions de prise ferme et de consultation ont fléchi légèrement en regard des chiffres particulièrement élevés du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les revenus du secteur Produits de négociation ont reculé du fait principalement de la baisse des revenus de négociation de contrats de taux d'intérêt et de la diminution des nouvelles émissions de titres de participation, facteurs en partie contrebalancés par l'incidence de l'acquisition.

Le total des recouvrements nets de pertes sur créances s'est établi à 7 millions de dollars, comparativement à des dotations nettes de 7 millions pour le trimestre précédent. Les recouvrements nets de pertes sur créances liés aux prêts douteux se sont élevés à 3 millions, comparativement à une dotation de 3 millions pour le trimestre précédent. Un recouvrement net de pertes sur créances lié aux prêts productifs de 4 millions a été inscrit comparativement à une dotation de 4 millions pour le trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts, établies à 763 millions de dollars, ont augmenté de 65 millions, ou de 9 %, et les charges autres que d'intérêts ajustées, établies à 749 millions, ont augmenté de 53 millions, ou de 8 %, du fait principalement des investissements continus dans les activités, y compris l'incidence de l'acquisition.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite de BMO Marchés des capitaux sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Services d'entreprise

    

Les Services d'entreprise comprennent les unités fonctionnelles et l'unité Technologie et opérations (T&O). Les unités fonctionnelles offrent à l'échelle de l'entreprise une expertise et des services de soutien et de gouvernance dans plusieurs domaines, dont la planification stratégique, la gestion des risques, les finances, la conformité aux exigences juridiques et réglementaires, les ressources humaines, les communications, la commercialisation, les opérations immobilières et l'approvisionnement, les données et les analyses ainsi que l'innovation. T&O assure la prestation de services de gestion, de soutien et de gouvernance en matière de technologie de l'information, de cybersécurité et de services opérationnels.

Les coûts associés aux services fournis par les unités fonctionnelles et T&O sont en grande partie transférés aux trois groupes d'exploitation (Services bancaires Particuliers et entreprises, Gestion de patrimoine et BMO Marchés des capitaux), les montants restants étant pris en compte dans les résultats des Services d'entreprise. Ainsi, les résultats des Services d'entreprise reflètent en grande partie l'incidence des autres activités de gestion de la trésorerie, l'élimination des ajustements sur une base d'imposition comparable, les dépenses résiduelles non attribuées, certains coûts d'intégration des acquisitions, les coûts de restructuration ainsi qu'une charge ponctuelle hors trésorerie découlant de la réévaluation de nos actifs d'impôt différé nets aux États-Unis comptabilisée au premier trimestre de 2018 et un avantage découlant de la réévaluation d'une obligation au titre des prestations inscrit au quatrième trimestre de 2018.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du quatrième trimestre de 2017
Le bénéfice net comptable des Services d'entreprise s'est situé à 131 millions de dollars pour le trimestre considéré, comparativement à une perte nette de 158 millions un an plus tôt. La perte nette ajustée a été de 68 millions pour le trimestre, contre 102 millions un an auparavant. Les résultats ajustés ne tiennent pas compte d'un avantage de 203 millions après impôts découlant de la réévaluation d'une obligation au titre des prestations pour l'exercice considéré, d'une charge de restructuration inscrite pour l'exercice précédent, ni des coûts d'intégration des acquisitions enregistrés pour les deux périodes. Les résultats ajustés ont progressé en raison surtout d'une hausse des revenus, compte non tenu de l'ajustement sur une bic et d'une réduction des charges. Les résultats du trimestre à l'étude comprennent des profits sur titres anormalement élevés. Les résultats comptables ont affiché une hausse en raison de l'avantage découlant de la réévaluation, de la charge de restructuration de l'exercice précédent et des facteurs précités.

Comparaison du quatrième trimestre de 2018 et du troisième trimestre de 2018
Le bénéfice net comptable des Services d'entreprise s'est situé à 131 millions de dollars pour le trimestre considéré, comparativement à une perte nette de 62 millions pour le trimestre précédent. La perte nette ajustée a été de 68 millions, contre 57 millions pour le trimestre précédent. Les résultats ajustés ne tiennent pas compte de l'avantage découlant de la réévaluation inscrit pour le trimestre à l'étude ni des coûts d'intégration des acquisitions enregistrés pour les deux périodes. Les résultats ajustés ont reculé en raison de la hausse des charges, en partie compensée par l'augmentation des revenus, compte non tenu de l'ajustement sur une bic. Les résultats comptables ont affiché une hausse en raison de l'avantage découlant de la réévaluation inscrit au cours du trimestre à l'étude, en partie contré par les facteurs précités.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite des Services d'entreprise sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Se reporter à la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Gestion des risques

Nos politiques en matière de gestion des risques et les procédés que nous employons pour évaluer, surveiller et gérer les risques de crédit et de contrepartie, de marché, d'assurance, de liquidité et de financement, le risque opérationnel, le risque de modèle, le risque juridique et réglementaire, le risque d'entreprise, le risque de stratégie, le risque environnemental et social et le risque de réputation sont décrits dans la section Gestion globale des risques aux pages 78 à 116 du Rapport annuel de BMO pour 2018.

États financiers consolidés résumés

État consolidé des résultats

 

 

 

État consolidé du résultat global

 

Bilan consolidé

 

 

 

 

État consolidé des variations des capitaux propres

 

RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs

Les parties intéressées peuvent prendre connaissance de notre rapport de gestion annuel et de nos états financiers consolidés annuels audités pour 2018, des documents de présentation trimestriels et des données financières complémentaires sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles

Les parties intéressées sont également invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 4 décembre 2018 à 8 h (HE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-641-2144 (région de Toronto) ou au 1-888-789-9572 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 5126346). L'enregistrement de la téléconférence sera accessible jusqu'au lundi 25 février 2019, au 905-694-9451 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 5740558).
La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera également accessible en différé sur notre site.

 

Notre Rapport de gestion annuel pour 2018, nos états financiers consolidés annuels audités et notre Rapport annuel sur Formulaire 40-F (déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis) peuvent être consultés en ligne, au www.bmo.com/relationsinvestisseurs ainsi qu'au www.sedar.com. Des exemplaires du jeu complet d'états financiers audités pour 2018 de la Banque peuvent être obtenus gratuitement en en faisant la demande par téléphone au 416-867-6785 ou par courriel à l'adresse corp.secretary@bmo.com.

_______________________________________________________________________________

Assemblée annuelle 2019

La prochaine assemblée annuelle des actionnaires aura lieu le mardi 2 avril 2019 à Toronto, en Ontario.
_______________________________________________________________________________

^MD Marque déposée de la Banque de Montréal

SOURCE BMO Groupe Financier