MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 6 nov. 2014) - La perspective de devenir la première plaque tournante pour la négociation du renminbi (RMB) en Amérique du Nord constitue une occasion en or pour le Canada de devenir un pays encore plus attirant pour les entreprises, selon un nouveau rapport du Service des études économiques de BMO.
« L'économie canadienne s'est comportée de manière admirable dans le contexte de l'après-crise financière mondiale », selon Benjamin Reitzes, économiste en chef, BMO Marchés des capitaux. « Après que le Canada eut fait un bond de la sixième à la deuxième place dans le classement 2013 établi par Bloomberg sur les destinations les plus attirantes pour les entreprises, la création d'une plateforme de négociation du RMB aiderait résolument le pays à poursuivre sur cette belle lancée. »
M. Reitzes a rappelé que le secteur bancaire canadien avait été classé au premier rang mondial quant à sa solidité au cours des sept dernières années par le Forum économique mondial - un avantage indéniable du Canada par rapport aux autres pays du monde. « Une plateforme de négociation du RMB servirait à accroître la diversité des activités au sein du secteur financier canadien, augmentant ainsi sa résilience. »
M. Reitzes a déclaré que l'importance croissante de l'économie chinoise rendait particulièrement attrayante la possibilité d'héberger la principale plateforme de négociation du RMB en Amérique du Nord. « L'économie de la Chine a crû de manière fulgurante au cours de la dernière décennie, sa part de l'économie mondiale étant passée de 7 pour cent seulement en 2000, à plus de 16 pour cent cette année. Les projections du FMI placent la Chine devant les États-Unis comme plus importante économie mondiale à la fin de la décennie, et d'autres mesures suggèrent que la Chine occupe déjà la première place parmi les économies mondiales. Le prestige croissant de la Chine s'affiche également dans les marchés de change mondiaux, le RMB étant la neuvième devise ayant fait l'objet du plus fort volume de transactions en date d'avril 2013. Bien que la part du RMB n'ait totalisé qu'un modeste 2,2 pour cent de l'ensemble des transactions de devises en 2013, il faut se rappeler qu'elle se chiffrait à près de zéro il y a moins d'une décennie. Les transactions en RMB sont un secteur en pleine croissance ».
M. Reitzes a par ailleurs souligné que le Canada entretenait déjà de solides relations avec la Chine, bien qu'il reste d'importantes possibilités de croissance à exploiter. « La Chine est aujourd'hui le deuxième partenaire commercial du Canada, les échanges entre les deux pays atteignant une progression s'approchant des deux chiffres, soit plus du double qu'il y a une décennie. Compte tenu de la forte croissance de l'économie chinoise prévue durant l'horizon prévisionnel, les liens commerciaux entre les deux pays ne devraient que se consolider. L'avènement d'une plate-forme nord-américaine de transactions du RMB au pays pourrait faire en sorte de réduire ce qu'il en coûte aux entreprises canadiennes de transiger avec leurs contreparties chinoises, puisqu'une part croissante des opérations commerciales chinoises est effectuée en RMB ».
« Le Canada est bien placé pour devenir la toute première plateforme de négociation du RMB en Amérique du Nord », a expliqué C.J. Gavsie, chef, Produits de change et Marchés chinois des capitaux, BMO Marchés des capitaux. « Tout est en place pour que cela se réalise dans un avenir très rapproché. »
L'importance de disposer d'une plateforme de négociation du RMB au Canada
- La Chine est le deuxième partenaire commercial du Canada, les échanges entre les deux pays atteignant une progression s'approchant de dix pour cent par année, alors qu'ils ont déjà plus que doublé au cours de la dernière décennie.
- Les projections du FMI placent la Chine devant les États-Unis comme plus importante économie mondiale à la fin de la décennie.
- Le RMB est la neuvième devise ayant fait l'objet du plus fort volume de transactions en date d'avril 2013 - un bond de huit places par rapport à 2010, et de 20 places comparativement à 2004.
- Une plateforme de négociation permettrait aux Canadiens d'accéder au RMB sur le marché libre, ce qui éliminerait certains coûts additionnels sur les transactions de change.
La version intégrale du rapport peut être téléchargée en cliquant ici.