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MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 24 sept. 2014) - La chance de devenir la première plaque tournante du renminbi (RMB) en Amérique du Nord permettra au secteur financier canadien de se diversifier et d'accroître sa résilience, selon un nouveau rapport du Service des études économiques de BMO.

« L'économie canadienne s'est comportée de manière admirable dans le contexte de l'après-crise financière mondiale », selon Benjamin Reitzes, économiste en chef, BMO Marchés des capitaux. « Le Canada dispose d'un secteur financier stable et bien capitalisé - le Forum économique mondial a classé le secteur bancaire canadien au premier rang mondial quant à sa solidité au cours des sept dernières années - un avantage indéniable du Canada par rapport à une grande partie des autres pays du monde. Les services financiers canadiens continuent de compter pour près de sept pour cent de l'économie du pays depuis près d'une décennie et permettent à l'activité économique globale du pays de réaliser de solides gains.

Cela étant dit, le pays éprouve un besoin criant de rechercher de nouvelles possibilités de croissance », poursuit M. Reitzes. « La chance de devenir la première plate-forme de négociation du RMB en Amérique du Nord est une de ces occasions à ne pas rater ».

M. Reitzes a déclaré que l'importance croissante de l'économie chinoise rend particulièrement attrayante la possibilité d'héberger la principale plate-forme de négociation du RMB en Amérique du Nord. « L'économie de la Chine a crû de manière fulgurante au cours de la dernière décennie, sa part de l'économie mondiale étant passée de 7 pour cent seulement, en 2000, à plus de 16 pour cent cette année. Les projections du FMI placent la Chine devant les États-Unis comme plus importante économie mondiale à la fin de la décennie, et d'autres mesures suggèrent que la Chine occupe déjà la première place parmi les économies mondiales. Le prestige croissant de la Chine s'affiche également dans les marchés de change mondiaux, le RMB étant la neuvième devise ayant fait l'objet du plus fort volume de transactions en date d'avril 2013. Bien que la part du RMB n'ait totalisé qu'un modeste 2,2 pour cent de l'ensemble des transactions de devises en 2013, il faut se rappeler qu'elle se chiffrait à près de zéro il y a moins d'une décennie. Les transactions en RMB sont un secteur en pleine croissance ».

M. Reitzes a par ailleurs souligné que le Canada entretient déjà de solides relations avec la Chine, bien qu'il reste d'importantes possibilités de croissance à exploiter. « La Chine est aujourd'hui le deuxième partenaire commercial du Canada, les échanges entre les deux pays atteignant une progression s'approchant des deux chiffres, soit plus du double qu'il y a une décennie. Compte tenu de la forte croissance de l'économie chinoise prévue durant l'horizon prévisionnel, les liens commerciaux entre les deux pays ne devraient que se consolider. L'avènement d'une plate-forme nord-américaine de transactions du RMB au pays pourrait faire en sorte de réduire ce qu'il en coûte aux entreprises canadiennes de transiger avec leurs contreparties chinoises, puisqu'une part croissante des opérations commerciales chinoises est effectuée en RMB ».

L'intégrale du rapport peut être téléchargée à partir du site bmocm.com/economics (en anglais seulement).

À propos de BMO Groupe financier

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