Sauter la navigation
Show
Navigation ignorée

Communiqués de presse

BMO Groupe financier annonce un bénéfice net de 1,1 milliard de dollars pour le troisième trimestre de 2014

TORONTO, ONTARIO--(Marketwired - 26 août 2014) - BMO Groupe financier (TSX:BMO)(NYSE:BMO) et BMO Banque de Montreal -

Points saillants des résultats financiers

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du troisième trimestre de 2013 :

  • Bénéfice net de 1 126 millions de dollars et bénéfice net ajusté1 de 1 162 millions, en hausse de 4 %
  • BPA2 de 1,67 $, en hausse de 1 %, et BPA ajusté1, 2 de 1,73 $, en hausse de 4 %
  • RCP de 14,4 %, comparativement à 15,5 %, et RCP ajusté1 de 14,9 %, contre 15,5 %
  • Dotations à la provision pour pertes sur créances de 130 millions de dollars, contre 76 millions, et dotations ajustées1 de 130 millions, contre 12 millions
  • Ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 selon Bâle III de 9,6 %

Comparaison des neuf premiers mois de 2014 et des neuf premiers mois de 2013 :

  • Bénéfice net de 3 263 millions de dollars, en hausse de 5 %, et bénéfice net ajusté1 de 3 342 millions, en hausse de 7 %
  • BPA2 de 4,85 $, en hausse de 6 %, et BPA ajusté1, 2 de 4,97 $, en hausse de 8 %
  • RCP de 14,3 %, comparativement à 14,9 %, et RCP ajusté1 de 14,7 %, contre 15,0 %
  • Dotations à la provision pour pertes sur créances de 391 millions de dollars, contre 398 millions, et dotations ajustées1 de 391 millions, contre 217 millions

Pour le troisième trimestre clos le 31 juillet 2014, BMO Groupe financier a annoncé un bénéfice net comptable de 1 126 millions de dollars ou 1,67 $ par action et un bénéfice net ajusté de 1 162 millions ou 1,73 $ par action.

« BMO a obtenu de très bons résultats au troisième trimestre, confirmant sa progression continue dans l'ensemble de ses secteurs d'activité, a déclaré Bill Downe, chef de la direction, BMO Groupe financier. Le bénéfice net ajusté a augmenté de 4 % par rapport à nos résultats particulièrement bons d'il y a un an et le bénéfice par action ajusté s'est accru de 8 % depuis le début de l'exercice.

« Les Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada ont continué à bien performer et affichent un levier d'exploitation supérieur à 2 % pour le quatrième trimestre de suite. La croissance du bénéfice net et du bénéfice avant dotations à la provision pour pertes sur créances et avant impôts des Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis est encourageante, la tendance des revenus s'étant améliorée malgré la faiblesse des taux d'intérêt. Les activités traditionnelles de gestion de patrimoine affichent une hausse de leur bénéfice net ajusté de 27 %, grâce notamment à une bonne croissance interne des actifs des clients et à l'acquisition de F&C. BMO Marchés des capitaux a également obtenu de très bons résultats, stimulés par la forte croissance des revenus du secteur Banque d'affaires et services aux sociétés.

« Le succès de nos efforts de croissance des deux côtés du bilan est directement lié à une stratégie qui se démarque en matière d'expérience client et qui met l'accent sur une promesse de marque qui reconnaît que l'argent, c'est personnel - et qu'une banque devrait l'être aussi. La Banque est en très bonne position et nous demeurons confiants dans notre capacité de poursuivre notre progression", a conclu M. Downe.

1) Les résultats et mesures figurant dans le présent document sont présentés selon les PCGR. Ils le sont également après ajustement de sorte à exclure l'incidence de certains éléments. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et sont expliqués en détail dans la section intitulée Bénéfice net ajusté et (pour toutes les périodes indiquées) dans celle intitulée Mesures non conformes aux PCGR, où sont également présentés ces mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR.
2) Sauf indication contraire, lorsqu'il est question du bénéfice par action (BPA) dans ce document, il s'agit du bénéfice dilué par action. Le BPA est calculé au moyen du bénéfice net après déduction du bénéfice net attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales et des dividendes sur actions privilégiées.
Note : Tous les ratios et variations de pourcentage figurant dans ce document sont fondés sur des chiffres qui n'ont pas été arrondis.

Concurremment à la publication de ses résultats, BMO a annoncé un dividende de 0,78 $ par action ordinaire pour le quatrième trimestre de 2014, soit le même montant qu'au trimestre précédent mais 0,04 $ par action ou 5 % de plus qu'il y a un an, ce qui équivaut à un dividende annuel de 3,12 $ par action ordinaire.

Notre Rapport aux actionnaires pour le troisième trimestre de 2014, incluant nos états financiers consolidés intermédiaires non audités de la période close le 31 juillet 2014, est disponible dans son intégralité à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs ainsi qu'à l'adresse www.sedar.com.

Aperçu des résultats de la Banque

Le bénéfice net s'est chiffré à 1 126 millions de dollars au troisième trimestre de 2014, n'ayant que peu changé en regard de la même période de l'exercice précédent. Le bénéfice net ajusté a été de 1 162 millions de dollars, pour une progression de 40 millions ou de 4 % en regard de celui particulièrement élevé du troisième trimestre de 2013 car les résultats de ce trimestre avaient bénéficié du niveau très faible des pertes sur créances et de l'incidence favorable des taux à long terme sur les activités d'assurance.

PE Canada et BMO Marchés des capitaux ont encore affiché d'excellents résultats et ceux de PE États-Unis se sont améliorés. Compte non tenu de l'incidence des variations des taux d'intérêt à long terme, la Gestion de patrimoine a enregistré de bons résultats.

Le ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 selon Bâle III est demeuré solide à 9,6 % à la suite de l'acquisition de F&C Asset Management plc (F&C).

Aperçu des résultats des groupes d'exploitation

PE Canada

Le bénéfice net a atteint 526 millions de dollars, s'étant renforcé de 40 millions ou de 8 % sur un an. Après ajustement, le bénéfice net s'est dégagé à 528 millions, ce qui traduit une progression de 39 millions ou de 8 % comparativement à un an plus tôt, progression qui a résulté de la hausse des revenus. Ceux-ci se sont améliorés de 96 millions ou de 6 % en regard de la période correspondante de l'exercice précédent surtout grâce à la forte hausse des soldes et des commissions, ce qui a été atténué par l'incidence de la contraction de la marge nette d'intérêts. Sur douze mois, la croissance des prêts et des dépôts a été de 7 % et de 9 %, respectivement. Les charges se sont accrues de 34 millions ou de 4 %. Se situant à 2,1 %, le levier d'exploitation a, pour un quatrième trimestre consécutif, dépassé les 2 %.

Dans l'unité des services bancaires aux particuliers, la croissance, sur un an, des soldes des prêts et des dépôts s'est poursuivie et a atteint 7 % et 10 %, respectivement. Notre campagne hypothécaire printanière a été fort populaire et celle menée cet été afin de promouvoir nos services bancaires courants élargit notre clientèle et accroît le nombre de produits auxquels elle a recours. Au cours du trimestre, nous sommes devenus la première banque canadienne à offrir à ses clients la possibilité de virer des fonds entre des comptes en dollars canadiens et américains par voie de services bancaires mobiles.

Pour ce qui est de l'unité des services bancaires aux entreprises, les soldes des prêts et des dépôts ont augmenté de 9 % et 7 %, respectivement, en regard d'il y a un an. Nous continuons de rationaliser nos processus d'octroi de prêts, ce qui permet à notre personnel de vente de consacrer davantage de temps au recrutement de nouveaux clients et à la consolidation de nos liens avec la clientèle existante. Nous détenons toujours la deuxième part du marché canadien des prêts aux petites et moyennes entreprises.

PE États-Unis (tous les montants sont en dollars américains)

Le bénéfice net s'est dégagé à 147 millions de dollars, ayant dépassé de 3 millions ou de 2 % celui constaté un an plus tôt. Après ajustement, il a été de 158 millions, ayant progressé de 1 million ou de 1 % grâce à la hausse des revenus.

En comparaison d'il y a un an et du trimestre précédent, le solde moyen des prêts et acceptations courants s'est renforcé grâce à la forte croissance à deux chiffres qu'a encore affichée le portefeuille de prêts aux entreprises et de prêts industriels de base. De fait, ce portefeuille s'est enrichi de 4,1 milliards de dollars ou de 18 % sur un an, pour atteindre 27,1 milliards.

L'organisme Latinos Progresando a décerné à BMO Harris Bank le prix Community Partner Award pour 2014 en reconnaissance du rôle fort important sur le plan culturel, économique et éducatif que nous jouons auprès de la communauté hispanique de Chicago. Nous avons également remporté le titre de société de l'année de la part de l'association Hispanic Professionals of Greater Milwaukee. Ces distinctions témoignent de notre engagement sans faille envers la population hispanique des régions où nous menons des activités.

Gestion de patrimoine

Le bénéfice net, au montant de 190 millions de dollars, s'est replié de 27 millions en regard d'un an plus tôt et, après ajustement, il s'est dégagé à 212 millions, ayant fléchi de 12 millions ou de 4 %. Une saine croissance interne a haussé le bénéfice net ajusté de 19 % sur un an, compte non tenu de l'incidence des fluctuations des taux d'intérêt à long terme. Le bénéfice net ajusté des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est établi à 164 millions, pour une hausse de 27 % ou de 33 millions, hausse dont quelque 60 % reflète l'apport de F&C récemment acquise et dont le reliquat résulte de l'accroissement marqué des actifs des clients. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance s'est chiffré à 48 millions, s'étant comprimé de 45 millions ou de 48 % sur douze mois, ce qui est principalement attribuable à une charge après impôts de 22 millions liée à des variations défavorables des taux d'intérêt à long terme au cours du trimestre à l'étude, alors qu'un avantage après impôts de 42 millions avait été constaté pour le même trimestre de 2013.

Ayant atteint 776 milliards de dollars, les actifs sous gestion et sous administration ont bondi de 251 milliards ou de 48 % par rapport à il y a un an, F&C qui a été acquise ayant généré 153 milliards de cette hausse. Compte non tenu de F&C, les actifs sous gestion et sous administration se sont accrus de 19 %, ce qui a résulté de la progression des marchés, de l'appréciation du dollar américain et de la croissance des nouveaux actifs des clients.

Le 7 mai 2014, nous avons mené à terme l'acquisition de F&C. Cette acquisition consolide la position de BMO Gestion mondiale d'actifs en tant que gestionnaire de fonds d'envergure mondiale en augmentant les capacités de sa plateforme de gestion d'actifs et en lui offrant des occasions fort attrayantes de fournir des services aux marchés de la gestion de patrimoine au Royaume-Uni et dans le reste de l'Europe. F&C a représenté environ 10 % des revenus, des charges ajustées et du bénéfice net ajusté de la Gestion de patrimoine pour le trimestre.

En mai, le Global Banking and Finance Review a nommé BMO meilleure société de gestion de patrimoine au Canada pour 2014, soulignant ainsi sa capacité d'offrir un éventail complet de services de gestion de patrimoine, son engagement à toujours offrir aux clients des solutions financières et d'investissement personnalisées et innovatrices et l'accès qu'elle offre à des compétences locales, mais de portée mondiale, qui permettent de combler des besoins internationaux en matière de gestion de patrimoine.

BMO Marchés des capitaux

Le bénéfice net s'est chiffré à 306 millions de dollars, en hausse de 38 millions ou de 14 % par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, ce qui est imputable aux revenus élevés provenant de l'ensemble des activités, et plus particulièrement de celles de banque d'affaires et services aux sociétés. Les revenus ont progressé de 15 % par rapport à ceux du trimestre correspondant de 2013 grâce notamment à l'apport fort important de notre unité aux États-Unis. Le rendement des capitaux propres a été élevé, s'établissant à 22,4 % contre 18,2 % il y a un an.

Au cours du trimestre, nous avons été nommés l'un des chefs de file de la qualité Greenwich 2014 pour ce qui est des ventes d'actions canadiennes ainsi que de la recherche sur ces actions et des services d'analystes pour les gestionnaires de portefeuilles en plus d'être choisis l'un des chefs de file pour la part de marché Greenwich en ce qui a trait à la négociation d'actions canadiennes, à la recherche sur ces actions et aux services de conseil en gestion de portefeuilles. Tout comme le titre de meilleure banque de financement du commerce international au Canada que le magazine Trade Finance nous a octroyé pour une cinquième année consécutive, ces distinctions démontrent que nos efforts pour répondre aux besoins de notre clientèle de base donnent d'excellents résultats.

Au cours du trimestre à l'étude, BMO Marchés des capitaux a participé à 419 nouvelles émissions à l'échelle mondiale, soit 173 émissions de titres de créance de sociétés, 150 émissions de titres de créance d'administrations publiques et 96 émissions d'actions, pour un total de 765 milliards de dollars.

Services d'entreprise

La perte nette comptable et ajustée des Services d'entreprise s'est chiffrée à 55 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2014, comparativement à un bénéfice net comptable de 3 millions et à une perte nette ajustée de 21 millions pour la même période de l'exercice précédent. La baisse des résultats a résulté surtout du recul des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis, ce qui a été atténué par la progression des revenus, compte non tenu de l'incidence de la compensation sur une bic des groupes.

Bénéfice net ajusté

Le bénéfice net ajusté du troisième trimestre de 2014 a été de 1 162 millions de dollars, en hausse de 40 millions ou de 4 % en regard de ce qu'il était un an plus tôt. Le bénéfice par action ajusté s'est établi à 1,73 $, ayant augmenté de 4 % par rapport à celui de 1,66 $ dégagé un an auparavant.

La direction a désigné certains montants comme éléments d'ajustement et a ajusté les résultats établis selon les PCGR afin de pouvoir en traiter et de les présenter en ignorant les effets des éléments d'ajustement et ainsi faciliter la compréhension du rendement et des tendances connexes. Les éléments retranchés des résultats du troisième trimestre de 2014 aux fins du calcul des résultats ajustés sont l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, d'un montant de 39 millions de dollars (29 millions après impôts ou 0,05 $ par action), et des coûts d'intégration des acquisitions de 9 millions (7 millions après impôts ou 0,01 $ par action). Au cours des exercices précédents, les montants ignorés aux fins des résultats ajustés comprenaient également les éléments liés au crédit eu égard au portefeuille de prêts productifs acquis, les coûts de restructuration et les activités de crédit structuré en voie de liquidation. La direction évalue la performance à l'aide de mesures conformes aux PCGR et de mesures ajustées, et considère qu'elles sont toutes utiles pour l'appréciation de la performance sous-jacente des secteurs. Le fait de recourir à un tel mode de présentation donne aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et, à l'instar des éléments qui sont exclus de leur calcul, ils sont décrits plus en détail dans la section Mesures non conformes aux PCGR, tout comme le sont nos commentaires sur l'utilisation et les limites de telles mesures. Cette section renferme également une description sommaire de l'incidence des éléments d'ajustement des périodes de comparaison.

Les résultats ajustés que renferment les sections qui présentent un aperçu des résultats de la Banque et de ceux des groupes d'exploitation sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR.

Mise en garde

Les sections ci-dessus contiennent des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Rapport de gestion

Les commentaires contenus dans le présent Rapport de gestion sont en date du 26 août 2014. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux Normes internationales d'information financière (IFRS). Toute mention des PCGR renvoie aux IFRS. Le présent Rapport de gestion doit être lu à la lumière des états financiers consolidés intermédiaires non audités pour la période close le 31 juillet 2014, des états financiers consolidés audités de l'exercice clos le 31 octobre 2013 et du Rapport de gestion pour l'exercice 2013 figurant dans le Rapport annuel pour 2013 de BMO. L'information qui précède cette section fait partie du présent Rapport de gestion.

On trouvera une analyse détaillée de nos secteurs d'activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans le Rapport de gestion annuel, lequel est accessible sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d'autres renseignements financiers trimestriels.

La direction de la Banque de Montréal, sous la supervision du chef de la direction et du chef des finances, a évalué, au 31 juillet 2014, l'efficacité des contrôles et procédures de communication de l'information de la Banque de Montréal, tels qu'ils sont définis dans les règles de la Securities and Exchange Commission et des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, et elle a conclu que ces contrôles et procédures étaient efficaces.

Au cours du trimestre clos le 31 juillet 2014, il n'y a eu aucun changement à notre contrôle interne à l'égard de l'information financière qui a eu un effet important, ou qui est raisonnablement susceptible d'avoir un effet important, sur notre contrôle interne à l'égard de l'information financière.

En raison de leurs limites intrinsèques, les contrôles et procédures de communication de l'information et le contrôle interne à l'égard de l'information financière ne peuvent fournir qu'une assurance raisonnable et il est possible qu'ils ne permettent pas de prévenir ou de détecter les inexactitudes.

Comme lors des trimestres précédents, le Comité d'audit et de révision de la Banque de Montréal a examiné le présent document et le Conseil d'administration de la Banque de Montréal l'a approuvé avant sa publication.

Documents déposés auprès des organismes de réglementation

Nos documents d'information continue, y compris les documents intermédiaires, le Rapport de gestion annuel, les états financiers consolidés audités, la Notice annuelle, l'Avis de convocation à l'assemblée annuelle des actionnaires et la circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, au www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, au www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov.

La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l'organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l'appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal et ses filiales.

Sommaire des résultats comptables Tableau 1
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Sommaire de l'état des résultats
Revenus nets d'intérêts 2 107 2 063 2 183 6 283 6 560
Revenus autres que d'intérêts 2 108 1 978 1 817 6 095 5 365
Revenus 4 215 4 041 4 000 12 378 11 925
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances 130 162 56 391 408
Dotation à la provision générale pour (recouvrement de) pertes sur créances - - 20 - (10 )
Dotation totale à la provision pour pertes sur créances 130 162 76 391 398
Charges autres que d'intérêts 2 756 2 594 2 526 8 034 7 646
Charge d'impôts sur le résultat 203 209 275 690 760
Bénéfice net 1 126 1 076 1 123 3 263 3 121
Attribuable aux actionnaires de la Banque 1 110 1 062 1 107 3 220 3 069
Attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales 16 14 16 43 52
Bénéfice net 1 126 1 076 1 123 3 263 3 121
Données relatives aux actions ordinaires (en dollars, sauf indication contraire)
Bénéfice par action 1,67 1,60 1,66 4,85 4,57
Hausse du bénéfice par action (%) 0,6 14,3 17,7 6,1 0,9
Dividendes déclarés par action 0,78 0,76 0,74 2,30 2,20
Valeur comptable d'une action 46,69 45,94 41,96 46,69 41,96
Cours de clôture de l'action 81,27 75,55 63,87 81,27 63,87
Valeur marchande globale des actions ordinaires (en milliards de dollars) 52,5 48,7 41,3 52,5 41,3
Rendement de l'action (%) 3,8 4,0 4,6 3,8 4,6
Mesures et ratios financiers (%)
Rendement des capitaux propres 14,4 14,3 15,5 14,3 14,9
Hausse du bénéfice net 0,4 11,6 16,7 4,5 1,2
Hausse des revenus 5,3 3,7 4,6 3,8 1,1
Hausse des charges autres que d'intérêts 9,0 1,8 2,8 5,1 2,6
Ratio d'efficience 65,4 64,2 63,2 64,9 64,1
Ratio d'efficience, exclusion faite des ISCAPA 1) 58,2 59,4 61,8 59,1 61,1
Levier d'exploitation (3,7 ) 1,9 1,8 (1,3 ) (1,5 )
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen 1,58 1,59 1,78 1,60 1,82
Taux d'impôt effectif 15,3 16,2 19,7 17,5 19,6
Rendement de l'actif moyen 0,74 0,73 0,79 0,73 0,74
Ratio dotation à la provision pour pertes sur créances/solde moyen des prêts et acceptations (annualisé) 0,18 0,22 0,11 0,18 0,20
Mesures de la valeur (%, sauf indication contraire)
Rendement total moyen des capitaux propres annualisé sur cinq ans 13,7 19,4 11,7 13,7 11,7
Rendement total moyen des capitaux propres annualisé sur trois ans 15,8 11,8 5,4 15,8 5,4
Rendement total moyen des capitaux propres sur douze mois 32,6 24,8 16,5 32,6 16,5
Profit économique net (en millions de dollars) 2) 322 297 372 908 946
Bilan (en millions de dollars, sauf indication contraire)
Actifs 586 832 582 045 548 712 586 832 548 712
Solde net des prêts et acceptations 295 441 294 704 272 557 295 441 272 557
Dépôts 399 223 394 007 359 523 399 223 359 523
Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires 30 179 29 639 27 103 30 179 27 103
Ratio trésorerie et valeurs mobilières/total des actifs (%) 33,0 32,1 31,1 33,0 31,1
Ratios des fonds propres (%)
Ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 9,6 9,7 9,6 9,6 9,6
Ratio des fonds propres de catégorie 1 11,4 11,1 11,2 11,4 11,2
Ratio du total des fonds propres 13,3 13,0 13,5 13,3 13,5
Bénéfice net par groupe d'exploitation
PE Canada 526 480 486 1 490 1 354
PE États-Unis 159 155 149 480 479
Services bancaires Particuliers et entreprises 685 635 635 1 970 1 833
Gestion de patrimoine 190 194 217 559 519
BMO Marchés des capitaux 306 305 268 888 827
Services d'entreprise, y compris Technologie et opérations (T&O) (55 ) (58 ) 3 (154 ) (58 )
Bénéfice net de BMO Groupe financier 1 126 1 076 1 123 3 263 3 121
1) Ce ratio est établi déduction faite des indemnités, sinistres et coûts d'acquisition des polices d'assurance (ISCAPA).
2) Le profit économique net est une mesure non conforme aux PCGR et est analysé dans la section Mesures non conformes aux PCGR.
Sommaire des résultats ajustés Tableau 2
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Sommaire de l'état des résultats, après ajustement
Revenus nets d'intérêts 2 107 2 063 2 030 6 283 6 020
Revenus autres que d'intérêts 2 108 1 978 1 812 6 095 5 342
Revenus 4 215 4 041 3 842 12 378 11 362
Dotation à la provision pour pertes sur créances 130 162 12 391 217
Charges autres que d'intérêts 2 708 2 566 2 442 7 927 7 270
Charge d'impôts sur le résultat 215 216 266 718 740
Bénéfice net 1 162 1 097 1 122 3 342 3 135
Attribuable aux actionnaires de la Banque 1 146 1 083 1 106 3 299 3 083
Attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales 16 14 16 43 52
Bénéfice net 1 162 1 097 1 122 3 342 3 135
Données relatives aux actions ordinaires, après ajustement
Bénéfice par action ($) 1,73 1,63 1,66 4,97 4,59
Hausse du bénéfice par action (%) 4,2 13,2 12,9 8,3 6,5
Mesures et ratios financiers, après ajustement (%)
Rendement des capitaux propres 14,9 14,6 15,5 14,7 15,0
Hausse du bénéfice net 3,7 11,2 11,6 6,6 6,5
Hausse des revenus 9,7 8,9 6,0 8,9 3,4
Hausse des charges autres que d'intérêts 10,8 7,7 5,6 9,0 3,9
Ratio d'efficience 64,2 63,5 63,6 64,0 64,0
Ratio d'efficience, exclusion faite des ISCAPA 1) 57,2 58,8 62,2 58,4 60,9
Levier d'exploitation (1,1 ) 1,2 0,4 (0,1 ) (0,5 )
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen 1,58 1,59 1,65 1,60 1,67
Taux d'impôt effectif 15,6 16,5 19,2 17,7 19,1
Bénéfice net ajusté par groupe d'exploitation
PE Canada 528 482 489 1 496 1 361
PE États-Unis 171 167 161 516 517
Services bancaires Particuliers et entreprises 699 649 650 2 012 1 878
Gestion de patrimoine 212 200 224 595 539
BMO Marchés des capitaux 306 306 269 889 829
Services d'entreprise, y compris T&O (55 ) (58 ) (21 ) (154 ) (111 )
Bénéfice net de BMO Groupe financier 1 162 1 097 1 122 3 342 3 135
1) Ce ratio est établi déduction faite des indemnités, sinistres et coûts d'acquisition des polices d'assurance (ISCAPA).
Les résultats et statistiques indiqués ci-dessus sont présentés après ajustement. Il s'agit de montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Mise en garde concernant les déclarations prospectives

Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d'autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l'exercice 2014 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions, et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne, américaine et mondiale.

En raison de leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations étant donné que les résultats, les conditions, les actions ou les événements réels futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives en raison d'un certain nombre de facteurs.

Les résultats futurs ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, des marchés financiers ou du crédit faibles, volatils ou illiquides, les fluctuations des taux d'intérêt et des cours de change, les changements de politique monétaire, budgétaire ou économique, l'intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation ou les changements dans les attentes ou les exigences des organismes de supervision, y compris les exigences ou directives en matière de capital, de taux d'intérêt et de liquidité, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d'intégrer les entreprises acquises, ce qui englobe l'obtention de l'approbation des organismes de réglementation, les estimations comptables critiques et l'incidence des modifications des normes comptables, des règlements et des interprétations sur ces estimations, les risques opérationnels et infrastructurels, les modifications de nos cotes de solvabilité, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions possibles de guerres ou d'activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les catastrophes naturelles et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les services de transport et de communication et les systèmes d'alimentation en énergie ou en eau, les changements technologiques et notre capacité à prévoir et à gérer efficacement les risques liés aux facteurs susmentionnés.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. D'autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. L'analyse figurant aux pages 30 et 31 du Rapport annuel pour 2013 de BMO donne plus d'informations sur l'incidence que pourraient avoir certains facteurs clés sur les résultats futurs de la Banque de Montréal. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l'égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s'engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par elle-même ou en son nom, sauf si la loi l'exige. L'information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d'aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes closes à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d'autres fins.

Les hypothèses relatives au niveau de défaut et aux pertes en cas de défaut sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l'établissement de nos attentes concernant les résultats futurs des opérations que notre entité de protection du crédit a conclues. Selon certaines de nos principales hypothèses, le niveau des défauts et les pertes en cas de défaut seront comparables à ceux de l'expérience historique. En établissant nos attentes concernant le risque de pertes sur créances futur et lié à notre entité de protection du crédit et le risque de perte par la Banque de Montréal, nous avons tenu compte de facteurs importants dont la diversification sectorielle dans les portefeuilles, la qualité initiale du crédit de chaque portefeuille, la protection de premier niveau intégrée à la structure et les couvertures que la Banque de Montréal a conclues.

Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine, ainsi qu'à la conjoncture de marché globale et à leur effet combiné sur nos activités, sont des facteurs importants dont nous tenons compte lors de l'établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et des perspectives de nos divers secteurs d'activité. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Se reporter à la section Survol et perspectives économiques du présent Rapport de gestion intermédiaire.

Survol et perspectives économiques

Après avoir ralenti en début d'année en raison d'un temps peu clément, l'économie canadienne s'est quelque peu renforcée. Les dépenses de consommation ont augmenté, les ventes d'habitations se sont raffermies et le repli du dollar canadien commence à favoriser les exportations. Les Canadiens achètent actuellement un nombre record d'automobiles. Cependant, la création d'emplois ralentit et, reflet d'une demande mondiale inégale, les investissements des entreprises demeurent faibles. Stimulée par une politique budgétaire expansionniste, l'économie de la Chine est en croissance, mais celle de la zone euro fait du sur-place. Au Canada, le PIB devrait connaître un essor de 2,3 % en 2014, comparativement à 2,0 % en 2013, ce qui contribuera à réduire légèrement le taux de chômage. Freinées par l'endettement élevé des ménages, les dépenses de consommation ne devraient augmenter que faiblement. On peut s'attendre à une stabilisation des activités du marché de l'habitation ainsi qu'à une hausse modérée des prêts hypothécaires à l'habitation. Par contre, les investissements des entreprises devraient s'intensifier à la faveur de l'élargissement des exportations et de la hausse des prix du pétrole, stimulant ainsi la progression des prêts aux entreprises. Malgré un rebond de l'inflation, la Banque du Canada demeure à l'affût des menaces qui planent sur l'économie et devrait maintenir sa politique de stabilisation des taux d'intérêt au moins jusqu'en 2015. Le dollar canadien devrait encore s'affaiblir en raison de la persistance du déficit commercial et du fait que les taux d'intérêt à long terme demeurent plus élevés chez nos voisins du Sud.

Plus tôt cette année, l'économie américaine s'est repliée en grande partie à cause de la rigueur des conditions météorologiques hivernales, mais elle a rebondi fortement au deuxième trimestre grâce à l'augmentation des ventes de véhicules automobiles et des investissements des entreprises. Même si la mauvaise tenue de l'économie au cours des premiers mois de 2014 signifie qu'il est probable que la croissance du PIB fléchisse pour ne se situer qu'à 2,1 % cette année au lieu de 2,2 % en 2013, les perspectives demeurent prometteuses. L'assainissement des finances des ménages devrait mousser les dépenses de consommation, et les récentes baisses des taux hypothécaires et la croissance soutenue de l'emploi devraient stimuler les activités du marché de l'habitation. La demande pour des prêts hypothécaires à l'habitation et des prêts à la consommation devrait s'élargir cette année, et la vigueur des bilans des entreprises favorisera la progression de leurs investissements et de leurs emprunts. Même si on peut s'attendre à ce que la Réserve fédérale continue de réduire ses achats de titres à revenu fixe, elle ne devrait pas commencer à hausser les taux directeurs avant le milieu de 2015.

Le taux de croissance économique du Midwest des États-Unis, région qui englobe les six États américains dans lesquels BMO mène des activités, devrait avoisiner la moyenne nationale de 2,1 % en 2014 car une embellie est à prévoir pour la seconde moitié de l'année en raison de l'essor des exportations et de la production automobile ainsi que de politiques budgétaires moins contraignantes.

La présente section, qui fait un survol de l'économie et traite de ses perspectives, contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Autres mesures de la valeur

Pour les périodes de un an, de trois ans et de cinq ans closes le 31 juillet 2014, le rendement total des capitaux propres annuel moyen de BMO a été de 32,6 %, 15,8 % et 13,7 %, respectivement.

Change

Les équivalents en dollars canadiens du bénéfice net, des revenus, des charges, du recouvrement de (de la dotation à la provision pour) pertes sur créances et des impôts sur le résultat en dollars américains de BMO ont progressé en regard du troisième trimestre de 2013 et des neuf premiers mois de cet exercice en raison de l'appréciation du dollar américain, mais ont fléchi par rapport au deuxième trimestre de 2014 à cause du recul de cette monnaie. Le cours de change moyen du dollar canadien et du dollar américain, exprimé par le coût de un dollar américain en dollars canadiens, a augmenté de 4 % sur un an, mais a diminué de 2 % par rapport au deuxième trimestre. En regard de ce qu'il était il y a un an, le cours de change moyen des neuf premiers mois de 2014 s'est renforcé de 7 %. BMO peut conclure des opérations de couverture afin d'atténuer l'incidence des fluctuations des cours de change sur son bénéfice net. Le tableau 3 fait état des cours de change moyens des dollars canadien et américain et de l'incidence de leurs fluctuations.

La présente section qui traite du change renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Incidence des fluctuations des cours de change sur les résultats comptables et les résultats ajustés de BMO Tableau 3
T3-2014 Cumul 2014
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) c. T3-2013 c. T2-2014 c. Cumul 2013
Cours de change entre les dollars canadien et américain (moyenne)
Période à l'étude 1,0807 1,0807 1,0877
Période antérieure 1,0385 1,1029 1,0172
Incidence sur les résultats comptables
Augmentation (diminution) des revenus nets d'intérêts 27 (14 ) 138
Augmentation (diminution) des revenus autres que d'intérêts 21 (11 ) 112
Augmentation (diminution) des revenus 48 (25 ) 250
Diminution (augmentation) des charges (38 ) 20 (188 )
Augmentation de la dotation à la provision pour pertes sur créances (1 ) - -
Diminution (augmentation) des impôts sur le résultat (2 ) 1 (14 )
Augmentation (diminution) du bénéfice net comptable 7 (4 ) 48
Incidence sur les résultats ajustés
Augmentation (diminution) des revenus nets d'intérêts 25 (14 ) 125
Augmentation (diminution) des revenus autres que d'intérêts 21 (11 ) 112
Augmentation (diminution) des revenus 46 (25 ) 237
Diminution (augmentation) des charges (37 ) 20 (183 )
Augmentation des recouvrements de pertes sur créances - - 5
Diminution (augmentation) des impôts sur le résultat (2 ) 1 (12 )
Augmentation (diminution) du bénéfice net ajusté 7 (4 ) 47
Les résultats ajustés que renferme la présente section sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Bénéfice net

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du troisième trimestre de 2013

Le bénéfice net s'est chiffré à 1 126 millions de dollars au troisième trimestre de 2014, en hausse de 3 millions par rapport à la même période de l'exercice précédent. Le BPA s'est amélioré de 0,01 $ ou de 1 % en regard d'il y a un an, se situant ainsi à 1,67 $.

Le bénéfice net ajusté a été de 1 162 millions de dollars, pour une progression de 40 millions ou de 4 % en regard de celui particulièrement élevé d'il y a un an, puisque les résultats enregistrés au troisième trimestre de 2013 avaient bénéficié du niveau très faible des pertes sur créances et de l'incidence favorable des taux à long terme sur les activités d'assurance.

Le BPA ajusté s'est établi à 1,73 $, ayant augmenté de 0,07 $ ou de 4 %. Les résultats ajustés et les éléments qui ont été exclus de leur calcul sont décrits en détail dans la section présentée précédemment qui traite du bénéfice net ajusté et dans celle intitulée Mesures non conformes aux PCGR, tout comme le sont nos commentaires sur l'utilisation et les limites de telles mesures.

La progression du bénéfice net ajusté a découlé des excellents résultats de PE Canada et de BMO Marchés des capitaux. Les résultats de PE Canada témoignent des montants élevés des soldes et des commissions, ce qui a été atténué par l'incidence du repli de la marge nette d'intérêts. Compte non tenu de l'incidence, au montant de 64 millions de dollars, des fluctuations des taux d'intérêt à long terme, lesquelles ont affaibli les résultats des activités d'assurance sur un an, la Gestion de patrimoine a encore inscrit de bons résultats ajustés. Les activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont affiché un excellent rendement, leur bénéfice net ajusté ayant augmenté de 27 % ou de 33 millions, quelque 60 % de cette hausse ayant résulté de l'apport de F&C qui a été acquise et le reste, de la forte progression des actifs des clients. Les résultats de BMO Marchés des capitaux se sont améliorés en raison des revenus élevés qu'ont générés toutes les unités, et plus particulièrement celle des activités de banque d'affaires et services aux sociétés. Exprimé en dollars américains, le bénéfice net de PE États-Unis a enregistré une faible hausse en raison de l'amélioration des revenus. Les résultats ajustés des Services d'entreprise ont baissé en raison surtout de la diminution des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis, facteur contrebalancé en partie par l'essor des revenus, compte non tenu de l'incidence du montant de compensation sur une bic des groupes.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2014

Le bénéfice net s'est renforcé de 50 millions de dollars ou de 5 % et le BPA, de 0,07 $ ou de 4 %. Le bénéfice net ajusté a augmenté de 65 millions ou de 6 % et le BPA ajusté s'est amélioré de 0,10 $ ou de 6 %.

Le bénéfice net de PE Canada a augmenté en raison de la hausse des revenus qu'ont permise la montée des soldes et des commissions de la plupart des produits et les trois jours supplémentaires qu'a comptés le trimestre. Cependant, ces facteurs ont été atténués par la hausse des charges. Le bénéfice net ajusté de la Gestion de patrimoine a progressé, essentiellement grâce à l'acquisition de F&C et à une bonne croissance interne, ce qui a été annulé en partie par le recul des revenus d'assurance par suite des fluctuations défavorables des taux d'intérêt à long terme. Les résultats de BMO Marchés des capitaux sont demeurés relativement les mêmes qu'au trimestre précédent puisque l'amélioration des revenus a été neutralisée par un taux d'impôt moins avantageux et par des charges légèrement plus élevées. Exprimé en dollars américains, le bénéfice net ajusté de PE États-Unis s'est accru grâce à de meilleurs revenus, les avantages des trois jours additionnels et de l'essor des prêts aux entreprises ayant été atténués par la diminution des commissions sur les prêts aux entreprises ainsi que par l'accroissement des charges et des dotations à la provision pour pertes sur créances. Les résultats ajustés des Services d'entreprise ont été comparables à ceux du trimestre précédent.

Comparaison des neuf premiers mois de 2014 et des neuf premiers mois de 2013

Le bénéfice net s'est renforcé de 142 millions de dollars ou de 5 % pour s'établir à 3 263 millions. Le BPA a atteint 4,85 $, ayant progressé de 0,28 $ ou de 6 % sur un an. Le bénéfice net ajusté s'est dégagé à 3 342 millions, en hausse de 207 millions ou de 7 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Le BPA ajusté s'est amélioré de 0,38 $ ou de 8 % en regard d'un an plus tôt, se situant ainsi à 4,97 $. Après ajustement, le bénéfice net de PE Canada, de la Gestion de patrimoine et de BMO Marchés des capitaux a enregistré une forte croissance. Exprimé en dollars américains, le bénéfice net ajusté de PE États-Unis a accusé un recul, et celui des Services d'entreprise s'est aussi dégradé par rapport à ce qu'il était un an plus tôt.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui porte sur le bénéfice net sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Revenus

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du troisième trimestre de 2013

Le total des revenus a augmenté de 215 millions de dollars ou de 5 % par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent et a atteint 4 215 millions. Les revenus ajustés se sont accrus de 373 millions ou de 10 %, pour s'établir à 4 215 millions. Compte non tenu des répercussions de l'appréciation du dollar américain, les revenus ajustés ont progressé de 325 millions ou de 8 %. PE Canada a enregistré une bonne croissance de ses revenus grâce à des soldes et des commissions élevés, ce qui a été annulé en partie par les conséquences du repli de la marge nette d'intérêts. Les revenus de la Gestion de patrimoine ont eux aussi affiché une saine croissance, ceux des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ayant bondi de 25 % du fait de l'incidence de l'acquisition de F&C et de l'accroissement des revenus de toutes les activités, ce qui a résulté d'une forte hausse des actifs des clients et des volumes des transactions. Les revenus d'assurance ont fléchi à cause des effets des variations des taux d'intérêt à long terme. En ce qui concerne BMO Marchés des capitaux, les revenus ont progressé de 15 %, entre autres, grâce à l'excellent rendement obtenu à ce chapitre par les activités de banque d'affaires et services aux sociétés, ce qui est notamment imputable à l'apport fort important de notre unité aux Etats-Unis. Exprimés en dollars américains, les revenus de PE Etats-Unis se sont raffermis grâce à l'essor important des prêts aux entreprises, facteur qui a été annulé en partie par le rétrécissement de la marge nette d'intérêts et le recul des profits sur les ventes de nouveaux prêts hypothécaires. Les revenus ajustés des Services d'entreprise ont diminué en raison surtout des conséquences d'un ajustement plus élevé sur une bic des groupes.

À 2 107 millions de dollars, les revenus nets d'intérêts du trimestre écoulé ont été de 76 millions ou de 3 % inférieurs à ceux du troisième trimestre de 2013. Après ajustement, ils se sont accrus de 77 millions ou de 4 % pour s'établir à 2 107 millions, ce qui est imputable à l'essor des volumes, aux revenus tirés du portefeuille de prêts productifs acquis et à l'incidence de l'appréciation du dollar américain. Ces facteurs ont été atténués par le rétrécissement de la marge nette d'intérêts. La marge nette d'intérêts comptable de BMO s'est comprimée de 20 points de base sur un an, se situant ainsi à 1,58 %. Après ajustement, elle a rétréci de 7 points de base, pour s'établir à 1,58 %. L'actif productif moyen s'est accru de 41,5 milliards de dollars ou de 9 % pour atteindre 528,7 milliards, ce qui tient compte d'une hausse de 8,3 milliards résultant du raffermissement du dollar américain.

Les revenus autres que d'intérêts ont affiché une hausse de 291 millions de dollars ou de 16 % par rapport à il y a un an et se sont élevés à 2 108 millions. Après ajustement, ils sont aussi passés à 2 108 millions, pour une hausse de 296 millions ou de 16 %, ce qui est imputable à la progression marquée des commissions de prise ferme et de consultation ainsi qu'à celle, également fort importante, des commissions de gestion de placements et de garde de titres ainsi que des revenus tirés des fonds d'investissement par suite de l'acquisition de F&C, ce qui a été annulé en partie par le recul des revenus d'assurance.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2014

Le total des revenus et les revenus ajustés ont augmenté de 174 millions de dollars ou de 4 % par rapport au trimestre précédent. Compte non tenu des répercussions de la dépréciation du dollar américain, les revenus ajustés se sont accrus de 199 millions ou de 5 %. Les revenus de PE Canada se sont renforcés en raison surtout de l'amélioration des soldes et des commissions qu'ont enregistrée la plupart des produits et du fait que le trimestre a compté trois jours de plus. Les revenus de la Gestion de patrimoine se sont accrus, les répercussions de l'acquisition de F&C et la croissance des actifs des clients ayant favorisé la progression des revenus des activités traditionnelles de gestion de patrimoine. Les revenus d'assurance se sont contractés à cause de l'incidence des fluctuations défavorables des taux d'intérêt à long terme. Quant aux revenus de BMO Marchés des capitaux, ils se sont renforcés, ce qui témoigne de l'amélioration de ceux tirés des activités de banque d'affaires et services aux sociétés, ceux générés par les produits de négociation n'ayant que peu changé. Exprimés en dollars américains, les revenus de PE États-Unis ont eux aussi augmenté même si les avantages des trois jours supplémentaires et de la croissance des prêts aux entreprises ont été annulés en partie par la baisse des commissions sur ces prêts. Pour ce qui est des revenus ajustés des Services d'entreprise, ils ont fléchi essentiellement en raison du repli des revenus liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs qui a été acquis et du montant plus élevé de compensation sur une bic des groupes.

Sur une base comptable ou après ajustement, les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 44 millions de dollars ou de 2 % en raison surtout des trois jours de plus qu'a comptés le trimestre, et la marge nette d'intérêts globale de BMO est demeurée relativement stable par rapport au deuxième trimestre. Exclusion faite des activités de négociation, elle n'a pas changé en regard de ce trimestre. L'actif productif moyen s'est replié de 1,8 milliard de dollars, mais compte non tenu des répercussions de la moins-value du dollar américain, il s'est renforcé de 2,5 milliards.

Les revenus autres que d'intérêts comptables ou ajustés ont augmenté de 130 millions de dollars ou de 7 % en raison surtout des fortes hausses des commissions de prise ferme et de consultation, de celles de gestion de placements et de garde de titres ainsi que des revenus tirés des fonds d'investissement par suite de l'acquisition de F&C, ce qui a été atténué par la diminution des profits sur titres.

Comparaison des neuf premiers mois de 2014 et des neuf premiers mois de 2013

Les revenus des neuf premiers mois de 2014 ont augmenté de 453 millions de dollars ou de 4 % et, après ajustement, ils se sont accrus de 1 016 millions ou de 9 %. Exclusion faite de l'incidence de l'appréciation du dollar américain, les revenus ajustés ont progressé de 779 millions ou de 7 %.

Les revenus nets d'intérêts ont fléchi de 277 millions de dollars ou de 4 % depuis le début de l'exercice. Après ajustement, ils se sont renforcés de 263 millions ou de 4 %, ce qui est essentiellement imputable à l'élargissement des volumes, aux revenus générés par le portefeuille de prêts productifs acquis et à l'incidence du raffermissement du dollar américain. Ce facteur a été atténué par le repli de la marge nette d'intérêts globale de BMO. De fait, cette marge s'est contractée de 22 points de base pour se situer à 1,60 %. Après ajustement, elle a fléchi de 7 points de base et a également été de 1,60 %. L'actif productif moyen s'est accru de 43,5 milliards de dollars ou de 9 %, ce qui tient compte d'une hausse de 13,5 milliards imputable à l'appréciation du dollar américain.

Les revenus autres que d'intérêts ont augmenté de 730 millions de dollars ou de 14 % depuis le début de l'exercice. Après ajustement, ils ont progressé de 753 millions ou de 14 %, toutes les catégories de revenus autres que d'intérêts ayant affiché une hausse, si ce n'est celles des frais de services de cartes, des revenus d'assurance et de ceux tirés du change, autres que de négociation.

Les états financiers consolidés intermédiaires non audités renferment des détails sur les revenus nets d'intérêts et les revenus autres que d'intérêts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des revenus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen, après ajustement (bic)* Tableau 4
(en points de base) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
PE Canada 259 258 264 259 266
PE États-Unis 373 376 392 377 404
Services bancaires Particuliers et entreprises 289 290 295 290 301
Gestion de patrimoine 262 264 291 266 287
BMO Marchés des capitaux 58 59 67 55 61
Services d'entreprise, y compris T&O** n. s. n. s. n. s. n. s. n. s.
Total de la marge nette d'intérêts de BMO, après ajustement 158 159 165 160 167
Total de la marge nette d'intérêts de BMO, après ajustement (compte non tenu des activités de négociation) 196 196 199 198 203
Total de la marge nette d'intérêts comptable de BMO 158 159 178 160 182
Total de la marge nette d'intérêts comptable de BMO (compte non tenu des activités de négociation) 196 196 215 198 221
Total de la marge des services de détail au Canada (comptable et après ajustement)*** 257 257 263 258 265
* La marge nette d'intérêts est calculée et présentée par rapport à l'actif productif moyen plutôt que par rapport à l'actif total. Cette méthode produit une mesure plus pertinente des marges et de leurs variations. Les marges des groupes d'exploitation sont présentées sur une base d'imposition comparable (bic), tandis que la marge globale de BMO l'est selon les PCGR.
** Les revenus nets d'intérêts ajustés des Services d'entreprise sont négatifs dans toutes les périodes et leur variabilité influe sur les changements de la marge nette d'intérêts.
*** Le total de la marge des services de détail au Canada représente la marge nette d'intérêts des activités combinées des unités canadiennes de PE Canada et de la Gestion de patrimoine.
Ce tableau renferme des résultats et mesures ajustés, lesquels ne sont pas conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.
n. s. - non significatif

Dotations à la provision pour pertes sur créances

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du troisième trimestre de 2013

La dotation à la provision pour pertes sur créances a totalisé 130 millions de dollars, soit 54 millions de plus qu'à la même période un an plus tôt et, après ajustement, elle s'est accrue de 118 millions essentiellement en raison d'une forte diminution des recouvrements. La provision générale n'a enregistré aucune variation nette au cours du trimestre.

Les dotations à la provision de PE Canada se sont élargies de 9 millions de dollars, pour se situer à 134 millions à cause de la hausse de celles constatées à l'égard du portefeuille de prêts aux particuliers. Les dotations à la provision de PE États-Unis, au montant de 52 millions, ont augmenté de 12 millions à cause de la hausse de celles inscrites à l'égard du portefeuille de prêts aux entreprises, ce qui a été atténué par la réduction des dotations imputées au titre du portefeuille de prêts aux particuliers. Les recouvrements ajustés des Services d'entreprise ont été de 47 millions, ayant diminué de 107 millions, ce qui est surtout imputable à la diminution des recouvrements relatifs au portefeuille de prêts douteux acquis.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2014

Sur une base comptable ou après ajustement, la dotation à la provision pour pertes sur créances a diminué de 32 millions de dollars en regard du trimestre antérieur grâce à l'augmentation des recouvrements liés aux portefeuilles de prêts productifs et de prêts douteux qui ont été acquis. La provision générale n'a enregistré aucune variation nette au cours du trimestre.

Les dotations à la provision de PE Canada ont été comparables à celles du trimestre précédent. Les dotations à la provision de PE États-Unis ont augmenté de 2 millions de dollars à cause de la hausse de celles relatives au portefeuille de prêts aux particuliers, ce qui a été atténué par le recul des dotations à la provision liées au portefeuille de prêts aux entreprises. Les recouvrements ajustés des Services d'entreprise ont augmenté de 28 millions, ce qui est surtout imputable à la progression des recouvrements constatés à l'égard des portefeuilles de prêts productifs et de prêts douteux qui ont été acquis.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des dotations à la provision pour pertes sur créances sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Dotation à la provision pour pertes sur créances par groupe d'exploitation Tableau 5
(en millions de dollars canadiens) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
PE Canada 134 133 125 408 406
PE États-Unis 52 50 40 121 127
Services bancaires Particuliers et entreprises 186 183 165 529 533
Gestion de patrimoine (3 ) 2 (1 ) (2 ) 2
BMO Marchés des capitaux (6 ) (4 ) 2 (11 ) (19 )
Services d'entreprise, y compris T&O 1) 2) (47 ) (19 ) (154 ) (125 ) (299 )
Dotation à la provision pour pertes sur créances, après ajustement 130 162 12 391 217
Prêts productifs acquis 1) - - 44 - 191
Augmentation (diminution) de la provision générale - - 20 - (10 )
Dotation à la provision pour pertes sur créances 130 162 76 391 398
1) Depuis le premier trimestre de 2014, les résultats ajustés des Services d'entreprise tiennent compte d'éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis, incluant des reprises de 3 millions de dollars sur les provisions spécifiques pour pertes sur créances pour la période à l'étude (dotations aux provisions spécifiques de 21 millions au deuxième trimestre de 2014).
2) Les résultats des Services d'entreprise englobent des recouvrements de prêts douteux acquis de 57 millions de dollars au troisième trimestre de 2014 (35 millions après impôts), de 45 millions au deuxième trimestre de 2014 (28 millions après impôts) et de 140 millions au troisième trimestre de 2013 (86 millions après impôts).
Le tableau ci-dessus renferme des résultats ajustés et des mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.
Variations de la dotation à la provision pour pertes sur créances Tableau 6
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Nouvelles dotations à la provision spécifique 395 348 357 1 101 1 181
Reprises sur les provisions déjà établies (83 ) (47 ) (72 ) (178 ) (203 )
Recouvrements de prêts déjà sortis du bilan (182 ) (139 ) (229 ) (532 ) (570 )
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances 130 162 56 391 408
Augmentation (diminution) de la provision générale - - 20 - (10 )
Dotation à la provision pour pertes sur créances 130 162 76 391 398
Dotation à la provision pour pertes sur créances en pourcentage du solde net moyen des prêts et acceptations (annualisée) 0,18 0,22 0,11 0,18 0,20

Prêts douteux

Le solde brut des prêts douteux (SBPD) totalisait 1 975 millions de dollars à la fin du trimestre à l'étude, comparativement à 2 325 millions au deuxième trimestre de 2014 et à 2 650 millions il y a un an.

Les facteurs ayant contribué à la variation du SBPD sont indiqués dans le tableau 7 ci-dessous. Les prêts qui ont été classés dans les prêts douteux au cours du trimestre à l'étude se sont chiffrés à 457 millions de dollars, contre 509 millions au deuxième trimestre de 2014 et 610 millions un an plus tôt.

Variations du solde brut des prêts douteux (SBPD) et acceptations douteuses 1) Tableau 7
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
SBPD au début de la période 2 325 2 482 2 848 2 544 2 976
Prêts classés dans les prêts douteux durant la période 457 509 610 1 608 1 835
Prêts reclassés dans les prêts en règle durant la période (142 ) (244 ) (212 ) (540 ) (564 )
Remboursements, montant net (269 ) (185 ) (290 ) (900 ) (811 )
Montants sortis du bilan (235 ) (149 ) (219 ) (587 ) (670 )
Recouvrements de prêts et d'avances déjà sortis du bilan - - - - -
Cessions de prêts (155 ) (63 ) (146 ) (220 ) (233 )
Fluctuations des cours de change et autres variations (6 ) (25 ) 59 70 117
SBPD à la fin de la période 1 975 2 325 2 650 1 975 2 650
SBPD en pourcentage du solde brut des prêts et acceptations 0,67 0,79 0,97 0,67 0,97
1) Le SBPD ne tient pas compte des prêts douteux qui ont été acquis.

Pour de plus amples renseignements sur nos méthodes de gestion des risques et les principales mesures de ceux-ci, voir la section intitulée Gestion des risques.

Charges autres que d'intérêts

Les charges autres que d'intérêts se sont accrues de 230 millions de dollars ou de 9 % par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent, s'établissant ainsi à 2 756 millions. Après ajustement, elles se sont situées à 2 708 millions, ce qui signale une hausse de 266 millions ou de 11 %. Compte non tenu de l'incidence de l'appréciation du dollar américain, les charges autres que d'intérêts ajustées ont augmenté de 229 millions ou de 9 % principalement à cause de l'augmentation des frais liés au personnel, dont la rémunération associée au rendement, de l'incidence de l'acquisition de F&C et de la hausse des coûts technologiques et de ceux de soutien en lien avec l'évolution du cadre commercial et réglementaire.

En comparaison du deuxième trimestre, les charges autres que d'intérêts se sont accrues de 162 millions de dollars ou de 6 %. Après ajustement, leur hausse a été de 142 millions ou de 5 %. Compte non tenu de l'incidence de la dépréciation du dollar américain, les charges autres que d'intérêts ajustées ont augmenté de 162 millions ou de 6 % en raison surtout des répercussions de l'acquisition de F&C, de l'accroissement des frais liés au personnel, des coûts technologiques et de ceux de soutien en lien avec l'évolution du cadre commercial et réglementaire ainsi que des trois jours de plus qu'a comptés le trimestre.

D'un exercice à l'autre, le levier d'exploitation comptable a été de -3,7 % et, après ajustement, il s'est situé à -1,1 %. Exclusion faite de l'incidence des variations des taux d'intérêt à long terme sur les activités d'assurance et après ajustement, le levier d'exploitation a été de 1,3 %. S'établissant à 64,2 % au troisième trimestre de 2014, le ratio d'efficience ajusté a augmenté de 60 points de base en regard d'il y a un an et de 70 points de base par rapport au trimestre précédent, ce qui a découlé surtout de l'incidence de l'acquisition de F&C et des fluctuations des taux d'intérêt à long terme des activités d'assurance. Le ratio d'efficience ajusté, compte non tenu des ISCAPA1), a été de 57,2 %.

Les charges autres que d'intérêts des neuf premiers mois du présent exercice ont augmenté de 388 millions de dollars ou de 5 %, pour s'établir à 8 034 millions. Après ajustement, elles se sont situées à 7 927 millions, ayant accusé une hausse de 657 millions ou de 9 %, soit de 6 % compte non tenu de l'incidence de l'appréciation du dollar américain. Leur hausse a résulté surtout de l'augmentation des frais liés au personnel, dont la rémunération associée au rendement et les indemnités de départ, de la hausse des coûts technologiques et de ceux de soutien en lien avec l'évolution du cadre commercial et réglementaire et des conséquences de l'acquisition de F&C.

Les états financiers consolidés intermédiaires non audités donnent plus de détails sur les charges autres que d'intérêts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des charges autres que d'intérêts, sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Impôts sur le résultat

La charge d'impôts sur le résultat a diminué de 72 millions de dollars par rapport au troisième trimestre de 2013 et de 6 millions par rapport au deuxième trimestre de 2014, pour s'établir à 203 millions. Le taux d'impôt effectif a été de 15,3 % pour le trimestre à l'étude, contre 19,7 % il y a un an et 16,2 % au deuxième trimestre de 2014.

Après ajustement, la charge d'impôts sur le résultat s'est chiffrée à 215 millions de dollars, soit 51 millions de moins qu'il y a un an, mais un résultat pour ainsi dire identique à celui du deuxième trimestre de 2014. Le taux d'impôt effectif ajusté a été de 15,6 % pour le trimestre écoulé, contre 19,2 % à la même période de 2013 et 16,5 % au deuxième trimestre de 2014. La baisse du taux d'impôt ajusté en regard du troisième trimestre de 2013 et du deuxième trimestre de 2014 a découlé essentiellement de l'augmentation du bénéfice exonéré d'impôt.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des impôts sur le résultat sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

1) Ce ratio est établi déduction faite des indemnités, sinistres et coûts d'acquisition des polices d'assurance (ISCAPA).

Gestion du capital

Analyse des fonds propres réglementaires du troisième trimestre de 2014

Le ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 de BMO s'établissait à 9,6 % au 31 juillet 2014.

Le ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 a fléchi d'environ 10 points de base par rapport à celui de 9,7 % à la fin du deuxième trimestre en raison surtout de l'incidence de l'acquisition de F&C, laquelle a réduit ce ratio d'environ 75 points de base, ce qui a été contrebalancé en grande partie par la diminution des actifs pondérés en fonction des risques et par la hausse des résultats non distribués. Ce ratio a reculé d'environ 30 points de base en regard de celui de 9,9 % au 31 octobre 2013 en raison surtout de l'acquisition de F&C et de l'augmentation des actifs pondérés en fonction des risques. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la hausse des résultats non distribués.

Au 31 juillet 2014, les actifs pondérés en fonction des risques, d'un montant de 226 milliards de dollars, avaient baissé de 9 milliards par rapport au deuxième trimestre en grande partie en raison des mesures prises pour gérer certaines positions de risque et des changements apportés à la méthodologie et aux évaluations des risques. Les actifs pondérés en fonction des risques se sont accrus de 11 milliards en regard de ce qu'ils étaient au 31 octobre 2013. Cette augmentation a découlé principalement de la hausse des actifs pondérés en fonction des risques libellés dans la monnaie d'origine, des règles concernant l'ajustement d'évaluation du crédit qui ont récemment été instaurées et de l'incidence de l'appréciation du dollar américain au cours des trois premiers trimestres du présent exercice, tel qu'il est indiqué ci-dessous.

Au cours des premier et deuxième trimestres de 2014, les actifs pondérés en fonction des risques et imputables à l'ajustement d'évaluation du crédit qui s'applique aux fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1, aux fonds propres de catégorie 1 et au total des fonds propres ont représenté 57 % du total de la charge à instaurer. Au cours du troisième trimestre, les actifs pondérés en fonction des risques et imputables à l'ajustement d'évaluation du crédit qui s'applique aux fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 a encore représenté 57 % du total de cette charge alors que les actifs pondérés en fonction des risques et imputables à l'ajustement d'évaluation du crédit s'appliquant aux fonds propres de catégorie 1 et au total des fonds propres ont été haussés à 65 % et à 77 %, respectivement. La charge à instaurer demeurera à ce niveau au quatrième trimestre. Le pourcentage de la charge relative aux actifs pondérés en fonction des risques et imputables à l'ajustement d'évaluation du crédit continuera d'augmenter jusqu'à ce qu'il atteigne 100 % en 2019.

Au 31 juillet 2014, les fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 s'établissaient à 21,6 milliards de dollars, ayant diminué de 1,1 milliard en regard du deuxième trimestre à cause principalement de l'accroissement des déductions du capital au titre de l'écart d'acquisition et des immobilisations incorporelles associés à F&C acquise récemment, ce qui a été atténué par l'augmentation des résultats non distribués. Depuis le 31 octobre 2013, les fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 se sont accrus de 0,4 milliard, la hausse des résultats non distribués et l'incidence nette des fluctuations des cours de change sur les investissements dans les établissements à l'étranger libellés en dollars américains et les couvertures connexes ayant plus qu'annulé la hausse des déductions du capital au troisième trimestre.

Le ratio des fonds propres de catégorie 1 et celui du total des fonds propres de la Banque se situaient respectivement à 11,4 % et à 13,3 % au 31 juillet 2014, contre respectivement 11,1 % et 13,0 % au 30 avril 2014 et 11,4 % et 13,7 % au 31 octobre 2013. Ces ratios ont changé en regard de ceux du trimestre précédent et au 31 octobre 2013 essentiellement à cause des mêmes facteurs que ceux qui ont fait varier le ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1, tel qu'il est décrit ci-dessus, ainsi que de l'émission d'actions privilégiées, ce qui a été contrebalancé en partie par les rachats d'actions privilégiées dont il est fait mention ci-dessous.

Le ratio actif/fonds propres de BMO se situait à 17,0 au 31 juillet 2014, ayant augmenté par rapport à celui de 16,8 au 30 avril 2014 et à celui de 15,6 enregistré au 31 octobre 2013, ce qui a découlé de la croissance des actifs inscrits au bilan. Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a annoncé que le ratio actif/fonds propres sera aboli en 2015 et remplacé par le ratio de levier que prescrit Bâle III. Le BSIF a établi que ce dernier ratio devra être d'au moins 3 %. La présentation d'informations sur le ratio de levier exigé par Bâle III débutera au premier trimestre de 2015.

Les investissements de BMO dans ses établissements à l'étranger sont essentiellement libellés en dollars américains. L'incidence de la conversion des actifs pondérés en fonction des risques libellés en dollars américains et les déductions du capital en dollars américains peuvent également faire varier les ratios de fonds propres de la Banque. BMO peut conclure des contrats de couverture pour réduire l'incidence des variations des cours de change sur ses ratios de fonds propres.

Des informations sur la gestion globale du capital et sur le risque de liquidité et de financement, dont les exigences réglementaires qui influent sur le capital et la liquidité, sont présentées aux pages 61 à 65 et 92 à 94 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Autres faits nouveaux touchant le capital

Au cours du trimestre, nous avons racheté la totalité de nos actions privilégiées de catégorie B, série 21, à dividende non cumulatif à un prix de rachat de 25,00 $ chacune plus les dividendes déclarés et non versés jusqu'à la date de rachat, exclusivement.

Le 6 juin 2014, nous avons réalisé un placement d'actions privilégiées de catégorie B, série 29, à taux rajusté tous les 5 ans et à dividende non cumulatif. Nous avons émis 16 millions d'actions, ce qui nous a valu un produit de 400 millions de dollars.

Le 30 juillet 2014, nous avons mené à terme une émission d'actions privilégiées de catégorie B, série 31, à taux rajusté tous les 5 ans et à dividende non cumulatif. Nous avons émis 12 millions d'actions, ce qui a généré un produit de 300 millions de dollars.

Aux termes des clauses exigeant des fonds propres d'urgence en cas de non-viabilité (FPUNV), les instruments de capital devront être convertis en un nombre variable d'actions ordinaires si le BSIF considère que la Banque n'est pas viable ou si le gouvernement fédéral ou un gouvernement provincial au Canada annonce publiquement que la Banque a accepté ou a convenu d'accepter une injection de capital. Advenant le cas où se produirait un événement déclencheur mettant en jeu les FPUNV, nos instruments de capital FPUNV, à savoir les actions privilégiées de catégorie B à taux rajusté tous les 5 ans et à dividende non cumulatif de série 27, 29 et 31, seraient convertis en actions ordinaires de BMO selon une formule de conversion automatique à un prix de conversion correspondant au plus élevé des montants suivants : i) un prix plancher de 5,00 $; ii) le cours du marché de nos actions ordinaires à la date de l'événement déclencheur (prix moyen pondéré sur 10 jours). Selon un prix plancher de 5,00 $, ces instruments de capital FPUNV seraient convertis en 240 millions d'actions ordinaires de BMO, ce qui représenterait un effet dilutif de 37,1 % selon le nombre d'actions ordinaires de BMO en circulation au 31 juillet 2014.

Au cours du trimestre, 1 656 509 actions ordinaires ont été émises à l'exercice d'options sur actions.

Aucune action n'a été rachetée au cours du trimestre aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités de la Banque. Les dates et les montants des rachats effectués en vertu de l'offre sont déterminés par la direction en fonction de divers facteurs telles les conditions de marché et les niveaux des fonds propres. La Banque consultera régulièrement le BSIF avant de procéder à tout rachat en vertu de cette offre.

Le 26 août 2014, BMO a annoncé que son Conseil d'administration avait déclaré un dividende trimestriel de 0,78 $ par action ordinaire payable aux détenteurs d'actions ordinaires, soit le même montant qu'au trimestre précédent, mais 0,04 $ par action ou 5 % de plus qu'il y a un an. Le dividende reflète le succès de nos stratégies commerciales.

Le dividende doit être versé le 26 novembre 2014 aux actionnaires inscrits le 3 novembre 2014. Les détenteurs d'actions ordinaires peuvent choisir de le réinvestir dans des actions ordinaires de la Banque, conformément à son régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions destiné aux actionnaires (le Régime). En ce qui a trait au dividende déclaré le 26 août 2014 et jusqu'à nouvel ordre, ces actions ordinaires supplémentaires seront de nouvelles actions et seront émises à un prix sans escompte. Un escompte de 2 % a été appliqué en ce qui a trait au dividende sur actions ordinaires déclaré au dernier trimestre.

Fonds propres réglementaires admissibles et actifs pondérés en fonction des risques Tableau 8
T3-2014 T2-2014 T4-2013
(en millions de dollars canadiens) Tout compris 1) Transitoire 2) Tout compris 1) Transitoire 2) Tout compris 1) Transitoire 2)
Montant brut des fonds propres sous forme d'actions ordinaires 3) 30 179 30 179 29 646 29 646 28 144 28 144
Ajustements réglementaires appliqués aux fonds propres sous forme d'actions ordinaires (8 583 ) (1 558 ) (6 918 ) (1 298 ) (6 917 ) 9
Fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 21 596 28 621 22 728 28 348 21 227 28 153
Fonds propres de catégorie 1 supplémentaires admissibles 4) 4 542 4 542 3 835 3 835 3 781 3 781
Ajustements réglementaires appliqués aux fonds propres de catégorie 1 (358 ) (4 187 ) (413 ) (3 203 ) (409 ) (3 781 )
Fonds propres de catégorie 1 supplémentaires 4 184 355 3 422 632 3 372 -
Fonds propres de catégorie 1 (fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 et fonds propres de catégorie 1 supplémentaires) 25 780 28 976 26 150 28 980 24 599 28 153
Fonds propres de catégorie 2 admissibles 5) 4 319 4 319 4 357 4 357 4 951 4 951
Ajustements réglementaires appliqués aux fonds propres de catégorie 2 (50 ) (9 ) (50 ) (10 ) (50 ) (13 )
Fonds propres de catégorie 2 4 269 4 310 4 307 4 347 4 901 4 938
Total des fonds propres (fonds propres de catégorie 1 et 2) 30 049 33 286 30 457 33 327 29 500 33 091
Actifs pondérés en fonction des risques 6)
Actifs pondérés en fonction des risques - total des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 225 961 231 838 234 774 240 074 215 094 232 501
Actifs pondérés en fonction des risques - fonds propres de catégorie 1 226 289 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Actifs pondérés en fonction des risques - total des fonds propres 226 782 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Ratios des fonds propres (%)
Ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 9,6 12,3 9,7 11,8 9,9 12,1
Ratio des fonds propres de catégorie 1 11,4 12,5 11,1 12,1 11,4 12,1
Ratio du total des fonds propres 13,3 14,4 13,0 13,9 13,7 14,2
1) Les fonds propres réglementaires établis selon une formule de calcul « tout compris » supposent que les ajustements réglementaires de Bâle III ont été instaurés en date du 1er janvier 2013 et que la valeur en capital des instruments qui ne sont plus admissibles en tant que fonds propres réglementaires selon les règles de Bâle III sera retirée progressivement au rythme de 10% par année entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2022.
2) Les fonds propres réglementaires transitoires supposent que les ajustements réglementaires de Bâle III seront appliqués progressivement entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2018 et que la valeur en capital des instruments qui ne sont plus admissibles en tant que fonds propres réglementaires selon les règles de Bâle III sera retirée progressivement au rythme de 10% par année entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2022.
3) Le montant brut des fonds propres sous forme d'actions ordinaires comprend les actions ordinaires admissibles qui ont été émises, les résultats non distribués, le cumul des autres éléments du résultat global et les actions ordinaires admissibles émises par les filiales.
4) Les fonds propres de catégorie 1 supplémentaires admissibles comprennent les instruments de catégorie 1 supplémentaires admissibles émis directement ou indirectement ainsi que les instruments de fonds propres émis directement ou indirectement, dans la mesure où ils sont admissibles, qui seront retirés graduellement aux termes de Bâle III.
5) Les fonds propres de catégorie 2 admissibles comprennent les instruments de catégorie 2 admissibles émis directement ou indirectement ainsi que les instruments de capital émis directement ou indirectement, dans la mesure où ils sont admissibles, qui seront retirés graduellement aux termes de Bâle III.
6) En raison de l'intégration graduelle de l'ajustement d'évaluation du crédit, laquelle a débuté au premier trimestre de 2014, les facteurs scalaires appliqués à la charge totale à instaurer eu égard à cet ajustement relativement aux fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1, aux fonds propres de catégorie 1 et au total des fonds propres ont été 57%, 65% et 77%, respectivement, au troisième trimestre de 2014, ce qui a donné lieu à des mesures différentes des actifs pondérés en fonction des risques pour chacune de ces trois catégories de fonds propres réglementaires. Aux premier et deuxième trimestres de 2014, le facteur scalaire appliqué à ces trois catégories de fonds propres en lien avec l'ajustement d'évaluation du crédit a été 57%.
s. o. - sans objet
Actions en circulation et titres convertibles en actions ordinaires Tableau 9
Au 20 août 2014 Nombre d'actions ou montant en dollars (en millions)
Actions ordinaires 646
Actions privilégiées de catégorie B
Série 13 350 $
Série 14 250 $
Série 15 250 $
Série 16 157 $
Série 17 143 $
Série 23 400 $
Série 25 290 $
Série 27 1) 500 $
Série 29 2) 400 $
Série 31 2) 300 $
Options sur actions
- droits acquis 7,4
- droits non acquis 6,7
1) Les actions privilégiées, série 27 ont été reclassées du passif aux capitaux propres au cours du trimestre.
2) Les actions privilégiées, série 29 et série 31 sont classées dans les capitaux propres figurant au bilan consolidé.
La note 10 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités et la 20 afférente aux états financiers consolidés audités, à la page 163 du Rapport annuel pour 2013 de BMO, traitent en détail du capital social.

Mise en garde

La section précédente qui traite de la gestion du capital renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Désignation des dividendes admissibles

Aux fins de la Loi de l'impôt sur le revenu (Canada) et de toute autre loi provinciale ou territoriale similaire et à moins d'indication contraire, BMO désigne tous les dividendes versés ou jugés comme ayant été versés sur ses actions ordinaires et privilégiées comme étant des « dividendes admissibles ».

Analyse des résultats des groupes d'exploitation

Mode de présentation des résultats des groupes d'exploitation

Les sections ci-après présentent une analyse des résultats financiers de chacun de nos groupes et unités d'exploitation pour le troisième trimestre de 2014.

De temps à autre, il arrive que certains secteurs d'activité et certaines unités sous-jacentes soient transférés d'un groupe client à un groupe de soutien des Services d'entreprise ou l'inverse afin d'harmoniser plus étroitement la structure organisationnelle de BMO et ses priorités stratégiques. De plus, les ventilations des revenus et des charges sont actualisées afin de mieux refléter les circonstances. Les résultats des périodes antérieures sont retraités en fonction du mode de présentation adopté pour la période à l'étude.

Les résultats des Services d'entreprise reflètent certains éléments relatifs au portefeuille de prêts acquis, dont la constatation d'une portion de l'ajustement au titre des pertes sur créances qui est inscrit dans les revenus nets d'intérêts sur la durée des prêts acquis ainsi que les dotations à la provision pour pertes sur créances et les recouvrements de pertes sur créances du portefeuille acquis. Les montants ignorés aux fins des résultats ajustés des exercices précédents comprenaient des éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs, les coûts d'intégration des acquisitions, les coûts de restructuration et les activités de crédit structuré en voie de liquidation.

En date du 1er novembre 2013, nous avons adopté plusieurs prises de position en comptabilité, certaines nouvelles et d'autres modifiées, qu'a publiées l'International Accounting Standards Board (IASB) et qui sont décrites à la note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

BMO analyse ses revenus consolidés à partir des revenus calculés selon les PCGR figurant dans ses états financiers consolidés plutôt que sur une bic. Comme plusieurs autres banques, BMO analyse les revenus de ses groupes d'exploitation sur une bic. Selon cette méthode, on procède à un ajustement qui augmente les revenus calculés selon les PCGR et la charge d'impôts sur le résultat déterminée selon les PCGR d'un montant qui porterait les revenus tirés de certains éléments exonérés d'impôt à un niveau auquel ces revenus seraient assujettis à l'impôt, au taux d'impôt prévu par la loi. La compensation des ajustements sur une bic des groupes est reflétée dans les revenus et la charge d'impôts sur le résultat des Services d'entreprise. Au troisième trimestre de 2014, les ajustements sur une bic ont totalisé 154 millions de dollars, contre 138 millions au deuxième trimestre de 2014 et 120 millions au troisième trimestre de 2013.

Services bancaires Particuliers et entreprises
(Services bancaires PE)
Tableau 10
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 1 835 1 764 1 732 5 399 5 110
Revenus autres que d'intérêts 589 559 555 1 698 1 620
Total des revenus (bic) 2 424 2 323 2 287 7 097 6 730
Dotation à la provision pour pertes sur créances 186 183 165 529 533
Charges autres que d'intérêts 1 319 1 282 1 265 3 915 3 727
Bénéfice avant impôts sur le résultat 919 858 857 2 653 2 470
Impôts sur le résultat (bic) 234 223 222 683 637
Bénéfice net comptable 685 635 635 1 970 1 833
Bénéfice net ajusté 699 649 650 2 012 1 878
Hausse du bénéfice net (%) 7,6 11,2 8,2 7,4 4,9
Hausse des revenus (%) 6,0 5,8 1,7 5,4 (0,2 )
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 4,2 4,7 2,6 5,0 0,3
Rendement des capitaux propres (%) 17,1 16,2 17,7 16,6 17,5
Rendement des capitaux propres ajusté (%) 17,5 16,5 18,1 16,9 18,0
Levier d'exploitation (%) 1,8 1,1 (0,9 ) 0,4 (0,5 )
Levier d'exploitation ajusté (%) 1,5 0,9 (1,3 ) 0,1 (0,9 )
Ratio d'efficience (%) (bic) 54,4 55,2 55,3 55,2 55,4
Ratio d'efficience ajusté (%) (bic) 53,7 54,4 54,4 54,4 54,4
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 2,89 2,90 2,95 2,90 3,01
Actif productif moyen 252 032 249 773 232 727 248 580 226 788
Solde moyen des prêts et acceptations courants 249 501 247 367 230 716 246 322 224 620
Solde moyen des dépôts 189 852 187 812 176 434 187 900 172 967
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Les Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) englobent nos deux unités d'exploitation de services bancaires aux particuliers et aux entreprises : Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada (PE Canada) et Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis). Ces unités d'exploitation sont passées en revue séparément dans les sections ci-après.

Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada
(PE Canada)
Tableau 11
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 1 207 1 150 1 152 3 551 3 360
Revenus autres que d'intérêts 453 410 412 1 271 1 180
Total des revenus (bic) 1 660 1 560 1 564 4 822 4 540
Dotation à la provision pour pertes sur créances 134 133 125 408 406
Charges autres que d'intérêts 825 784 791 2 422 2 335
Bénéfice avant impôts sur le résultat 701 643 648 1 992 1 799
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 175 163 162 502 445
Bénéfice net comptable 526 480 486 1 490 1 354
Bénéfice net ajusté 528 482 489 1 496 1 361
Revenus des services aux particuliers 1 081 1 029 1 029 3 167 3 001
Revenus des services aux entreprises 579 531 535 1 655 1 539
Hausse du bénéfice net (%) 8,0 14,3 7,7 10,0 3,1
Hausse des revenus (%) 6,2 6,0 4,1 6,2 1,3
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 4,1 2,7 5,0 3,7 3,1
Levier d'exploitation (%) 2,1 3,3 (0,9 ) 2,5 (1,8 )
Ratio d'efficience (%) (bic) 49,7 50,2 50,6 50,2 51,4
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 2,59 2,58 2,64 2,59 2,66
Actif productif moyen 185 253 182 854 173 386 183 110 168 938
Solde moyen des prêts et acceptations courants 189 616 187 162 177 280 187 446 172 570
Solde moyen des dépôts 125 702 122 951 115 164 123 715 112 530
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du troisième trimestre de 2013

Le bénéfice net de PE Canada, soit 526 millions de dollars, s'est accru de 40 millions ou de 8 % sur un an. Les revenus se sont améliorés de 96 millions ou de 6 % en regard de la période correspondante de l'exercice précédent grâce à la forte hausse des soldes et des commissions, ce qui a été atténué par l'incidence de la contraction de la marge nette d'intérêts, laquelle s'est repliée de 5 points de base pour s'établir à 2,59 %. Ce repli a été causé en grande partie par des changements dans la composition des produits. Se situant à 2,1 %, le levier d'exploitation a, pour un quatrième trimestre consécutif, dépassé les 2 %.

Dans l'unité des services bancaires aux particuliers, les revenus ont augmenté de 52 millions de dollars en regard d'il y a un an du fait des répercussions de la progression des soldes et des commissions, ce qui a été contrebalancé en partie par le rétrécissement de la marge nette d'intérêts. Le total des soldes des prêts aux particuliers (exclusion faite de leurs cartes de crédit) a augmenté de 7 % sur un an. Les soldes des dépôts des particuliers se sont accrus de 10 % grâce principalement à l'accroissement des dépôts à terme.

Les revenus de l'unité des services bancaires aux entreprises ont augmenté de 44 millions de dollars, ce qui témoigne de la progression des soldes et des commissions, facteur qui a été annulé en partie par la contraction de la marge nette d'intérêts. La croissance des soldes des prêts aux entreprises (exclusion faite de leurs cartes de crédit) a été de 9 % sur un an, et la hausse des soldes de leurs dépôts a atteint 7 %.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont augmenté de 9 millions de dollars ou de 7 % en raison de la hausse de celles relatives au portefeuille de prêts aux particuliers. Les charges autres que d'intérêts se sont accrues de 34 millions ou de 4 % à cause surtout des investissements continus dans les activités, compte non tenu de l'incidence d'une bonne gestion des charges.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants a augmenté de 12,3 milliards de dollars ou de 7 % sur un an, et les dépôts se sont accrus de 10,5 milliards ou de 9 %.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2014

Le bénéfice net s'est renforcé de 46 millions de dollars ou de 10 % en regard du trimestre précédent parce que les revenus ont augmenté, facteur qui a été contrebalancé en partie par la hausse des charges. Les revenus se sont améliorés de 100 millions ou de 6 %, ce qui témoigne surtout de l'accroissement des soldes et des commissions associés à la plupart des produits et des trois jours de plus qu'a comptés le trimestre. La marge nette d'intérêts s'est élargie de 1 point de base.

Dans l'unité des services bancaires aux particuliers, les revenus ont progressé de 52 millions de dollars et ceux de l'unité des services bancaires aux entreprises se sont renforcés de 48 millions, ce qui a découlé principalement de l'accroissement des soldes et des commissions associés à la plupart des produits ainsi que des trois jours additionnels.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances n'ont que peu changé en regard du trimestre précédent. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 41 millions ou de 5 % à cause surtout des investissements continus dans les activités et de l'incidence des trois jours supplémentaires.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants a augmenté de 2,5 milliards de dollars ou de 1 % par rapport au trimestre précédent, et les dépôts se sont accrus de 2,8 milliards ou de 2 %.

Comparaison des neuf premiers mois de 2014 et des neuf premiers mois de 2013

Le bénéfice net a augmenté de 136 millions de dollars ou de 10 % sur un an. Les revenus se sont renforcés de 282 millions ou de 6 % en raison de la hausse des soldes et des commissions, ce qui a été atténué par l'incidence de la contraction de la marge nette d'intérêts. Le levier d'exploitation a été fort élevé, atteignant 2,5 %.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont augmenté de 2 millions de dollars car la hausse de celles imputées au titre du portefeuille de prêts aux entreprises a été atténuée par la baisse de celles relatives au portefeuille de prêts aux particuliers. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 87 millions ou de 4 % en raison principalement d'investissements continus dans les activités, ce qui ne tient pas compte des répercussions d'une saine gestion des charges.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants a augmenté de 14,9 milliards de dollars ou de 9 %, et les dépôts se sont accrus de 11,2 milliards ou de 10 %.

Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis) Tableau 12
(en millions de dollars américains, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 581 557 558 1 699 1 720
Revenus autres que d'intérêts 126 134 138 392 433
Total des revenus (bic) 707 691 696 2 091 2 153
Dotation à la provision pour pertes sur créances 49 45 39 112 125
Charges autres que d'intérêts 458 451 456 1 373 1 368
Bénéfice avant impôts sur le résultat 200 195 201 606 660
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 53 55 57 166 188
Bénéfice net comptable 147 140 144 440 472
Bénéfice net ajusté 158 151 157 473 510
Hausse du bénéfice net (%) 2,1 (5,5 ) 7,4 (6,7 ) 9,1
Hausse du bénéfice net ajusté (%) 1,2 (5,9 ) 4,1 (7,1 ) 6,0
Hausse des revenus (%) 1,4 (2,6 ) (5,2 ) (2,9 ) (4,1 )
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 0,3 (0,4 ) (3,3 ) 0,3 (4,9 )
Hausse des charges autres que d'intérêts ajustées (%) 1,0 0,3 (2,3 ) 1,1 (4,1 )
Levier d'exploitation (%) 1,1 (2,2 ) (1,9 ) (3,2 ) 0,8
Levier d'exploitation ajusté (%) 0,4 (2,9 ) (2,8 ) (4,0 ) -
Ratio d'efficience (%) (bic) 64,7 65,3 65,4 65,6 63,6
Ratio d'efficience ajusté (%) (bic) 62,6 63,1 62,8 63,4 60,9
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 3,73 3,76 3,92 3,77 4,04
Actif productif moyen 61 795 60 677 57 146 60 183 56 866
Solde moyen des prêts et acceptations courants 55 415 54 590 51 456 54 121 51 173
Solde moyen des dépôts 59 361 58 812 58 999 59 013 59 418
(équivalents en millions de dollars canadiens)
Revenus nets d'intérêts (bic) 628 614 580 1 848 1 750
Revenus autres que d'intérêts 136 149 143 427 440
Total des revenus (bic) 764 763 723 2 275 2 190
Dotation à la provision pour pertes sur créances 52 50 40 121 127
Charges autres que d'intérêts 494 498 474 1 493 1 392
Bénéfice avant impôts sur le résultat 218 215 209 661 671
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 59 60 60 181 192
Bénéfice net comptable 159 155 149 480 479
Bénéfice net ajusté 171 167 161 516 517
Actif productif moyen 66 779 66 919 59 341 65 470 57 850
Solde moyen des prêts et acceptations courants 59 885 60 205 53 436 58 876 52 050
Solde moyen des dépôts 64 150 64 861 61 270 64 185 60 437
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du troisième trimestre de 2013 (en dollars américains)

Le bénéfice net s'est dégagé à 147 millions de dollars, ayant dépassé de 3 millions ou de 2 % celui constaté un an plus tôt. Après ajustement, il a été de 158 millions, ayant progressé de 1 million ou de 1 %.

Les revenus se sont chiffrés à 707 millions de dollars, ce qui signale une amélioration de 11 millions ou de 1 % comparativement à ceux d'il y a un an, laquelle a résulté de l'augmentation marquée des prêts aux entreprises. Ce facteur a été atténué par le recul de la marge nette d'intérêts et la réduction des profits sur les ventes de nouveaux prêts hypothécaires. La marge nette d'intérêts a reculé de 19 points de base pour s'établir à 3,73 % en raison surtout de la diminution des marges sur les prêts qu'ont causée la concurrence exercée par les taux et des changements dans la composition des produits, ce qui inclut le fait que les prêts se sont accrus plus rapidement que les dépôts.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances se sont établies à 49 millions de dollars, ayant augmenté de 10 millions à cause de l'accroissement des dotations à la provision au titre du portefeuille de prêts aux entreprises, ce qui a été contrebalancé en partie par le recul de celles relatives au portefeuille de prêts aux particuliers. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 2 millions, atteignant ainsi 458 millions et après ajustement, elles se sont accrues de 5 millions ou de 1%, pour se situer à 443 millions, la gestion rigoureuse des charges ayant compensé les investissements dans les activités et la hausse des coûts réglementaires.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants, à savoir 55,4 milliards de dollars, a augmenté de 4,0 milliards ou de 8 % sur un an. Le portefeuille de prêts aux entreprises et de prêts industriels de base a encore affiché un excellent taux de croissance à deux chiffres, s'étant accru de 4,1 milliards sur douze mois ou de 18 %, pour atteindre 27,1 milliards. À 59,4 milliards, le solde moyen des dépôts a augmenté de 0,4 milliard en regard de la même période un an plus tôt. L'essor de notre entité de services aux entreprises et la croissance des comptes de chèques des particuliers ont été annulés en partie par la baisse, d'ailleurs prévue, des soldes de dépôts à terme, dont les coûts sont plus élevés, ainsi que par le transfert, à la Gestion de patrimoine, de certains soldes de clients au début du présent exercice.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2014 (en dollars américains)

Avant ou après ajustement, le bénéfice net a augmenté de 7 millions de dollars ou de 4 % par rapport au trimestre précédent grâce à la hausse des revenus, ce qui a été atténué par l'augmentation des charges et des dotations à la provision pour pertes sur créances.

Les revenus se sont améliorés de 16 millions de dollars ou de 2 % par rapport au trimestre précédent grâce aux trois jours de plus qu'a comptés le trimestre et à la hausse des prêts aux entreprises. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la diminution des commissions sur les prêts aux entreprises. La marge nette d'intérêts s'est repliée de 3 points de base, pour se situer à 3,73 %, ce qui est essentiellement imputable à des changements dans la composition des produits, dont le fait que les prêts ont augmenté plus rapidement que les dépôts, et à la contraction des marges sur les prêts.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont augmenté de 4 millions de dollars à cause de l'accroissement de celles liées au portefeuille de prêts aux particuliers, ce qui a été atténué par le recul des dotations relatives au portefeuille de prêts aux entreprises. Avant ou après ajustement, les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 7 millions ou de 1 % en raison du nombre plus élevé de jours ainsi que de la hausse des coûts réglementaires et des investissements dans les activités, ce qui a été compensé en partie par une bonne gestion des charges.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants s'est accru de 0,8 milliard de dollars ou de 2 % par rapport au trimestre précédent, ce qui signale une saine croissance pour un septième trimestre consécutif. Le solde moyen des dépôts s'est amélioré de 0,5 milliard ou de 1 %, la hausse des soldes de comptes de chèques ayant été contrebalancée en partie par le recul prévu des soldes des dépôts à terme, dont les coûts sont plus élevés.

Comparaison des neuf premiers mois de 2014 et des neuf premiers mois de 2013 (en dollars américains)

Le bénéfice net s'est dégagé à 440 millions de dollars, ayant fléchi de 32 millions ou de 7 %. Après ajustement, il a été de 473 millions, ce qui traduit une baisse de 37 millions ou de 7 %, laquelle a découlé essentiellement de la diminution des revenus.

Les revenus se sont chiffrés à 2 091 millions de dollars, s'étant affaiblis de 62 millions ou de 3 %. Les avantages de la forte hausse des prêts aux entreprises ont été plus que contrebalancés par le recul de la marge nette d'intérêts et des profits sur les ventes de nouveaux prêts hypothécaires. La marge nette d'intérêts s'est repliée de 27 points de base pour s'établir à 3,77 %, ce qui a été causé principalement par la diminution des marges sur les prêts en raison de la concurrence exercée par les taux, par des changements dans la composition des produits, dont le fait que les prêts se sont accrus plus rapidement que les dépôts, et par le repli des marges sur les dépôts dans un contexte de faibles taux d'intérêt.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances se sont situées à 112 millions de dollars, ayant baissé de 13 millions sur un an grâce au recul de celles liées au portefeuille de prêts aux particuliers, ce qui a été atténué par l'accroissement des dotations associées au portefeuille de prêts aux entreprises. Les charges autres que d'intérêts ont été de 1 373 millions et ont ainsi augmenté de 5 millions. Après ajustement, elles ont totalisé 1 327 millions, ce qui représente une hausse de 15 millions ou de 1 %. Nous continuons de mettre l'accent sur la productivité tout en effectuant des investissements ciblés dans nos activités et en nous adaptant aux changements d'ordre réglementaire.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants, à savoir 54,1 milliards de dollars, a augmenté de 2,9 milliards ou de 6 % sur un an, alors que les dépôts ont reculé de 0,4 milliard pour se situer à 59,0 milliards.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite de PE États-Unis sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Gestion de patrimoine Tableau 13
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 141 135 144 416 413
Revenus autres que d'intérêts 847 743 723 2 317 1 995
Total des revenus (bic) 988 878 867 2 733 2 408
Dotation à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances (3 ) 2 (1 ) (2 ) 2
Charges autres que d'intérêts 745 630 587 2 019 1 745
Bénéfice avant impôts sur le résultat 246 246 281 716 661
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 56 52 64 157 142
Bénéfice net comptable 190 194 217 559 519
Bénéfice net ajusté 212 200 224 595 539
Hausse du bénéfice net (%) (11,8 ) 38,4 97,3 7,9 42,8
Hausse du bénéfice net ajusté (%) (4,4 ) 36,1 94,3 10,6 42,2
Hausse des revenus (%) 13,9 15,0 28,0 13,5 13,8
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 27,2 7,2 7,7 15,7 5,5
Hausse des charges autres que d'intérêts ajustées (%) 24,1 7,4 7,5 14,7 5,2
Rendement des capitaux propres (%) 14,8 23,8 29,1 19,0 24,0
Rendement des capitaux propres ajusté (%) 16,6 24,6 30,1 20,3 25,0
Levier d'exploitation (%) (13,3 ) 7,8 20,3 (2,2 ) 8,3
Levier d'exploitation ajusté (%) (10,2 ) 7,6 20,5 (1,2 ) 8,6
Ratio d'efficience (%) (bic) 75,5 71,7 67,6 73,9 72,4
Ratio d'efficience ajusté (%) (bic) 72,5 70,7 66,6 72,1 71,3
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 2,62 2,64 2,91 2,66 2,87
Actif productif moyen 21 373 20 876 19 621 20 888 19 258
Solde moyen des prêts et acceptations courants 12 971 12 804 12 127 12 778 11 783
Solde moyen des dépôts 24 458 24 755 23 874 24 809 22 992
États-Unis - Points saillants (en millions de dollars américains)
Total des revenus (bic) 185 176 178 539 527
Charges autres que d'intérêts 157 148 146 462 438
Bénéfice net comptable 24 19 25 60 63
Bénéfice net ajusté 29 24 30 75 79
Actif productif moyen 3 081 2 970 2 689 2 995 2 643
Solde moyen des prêts et acceptations courants 2 687 2 592 2 532 2 602 2 489
Solde moyen des dépôts 5 708 5 666 4 843 5 747 4 960
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du troisième trimestre de 2013

Le bénéfice net, au montant de 190 millions de dollars, s'est replié de 27 millions en regard d'un an plus tôt et, après ajustement, il s'est dégagé à 212 millions, ayant fléchi de 12 millions ou de 4 %. Une saine croissance interne a haussé le bénéfice net ajusté de 19 % sur un an, compte non tenu de l'incidence des fluctuations des taux d'intérêt à long terme. Le bénéfice net ajusté des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est établi à 164 millions, pour une hausse de 27 % ou de 33 millions, hausse dont quelque 60 % reflète l'apport de F&C qui a été acquise et dont le reliquat résulte de l'accroissement marqué des actifs des clients. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance s'est chiffré à 48 millions, s'étant comprimé de 45 millions ou de 48 % sur douze mois, ce qui est principalement attribuable à une charge après impôts de 22 millions au titre des variations défavorables des taux d'intérêt à long terme au cours du trimestre à l'étude, alors qu'un avantage après impôts de 42 millions avait été constaté il y a un an. Les activités sous-jacentes d'assurance vie et d'assurance crédit ont continué d'afficher un bon rendement. F&C a représenté environ 10 % des revenus, des charges ajustées et du bénéfice net ajusté de la Gestion de patrimoine pour le trimestre.

Les revenus ont augmenté de 121 millions de dollars ou de 14 % en regard d'il y a un an, pour s'établir à 988 millions. Ceux tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont atteint 905 millions, s'étant améliorés de 180 millions ou de 25 % grâce à l'incidence de l'acquisition de F&C ainsi qu'à la progression des revenus de l'ensemble des activités, progression qui a été stimulée par la forte croissance des actifs des clients et l'accroissement des volumes de transactions. Les revenus d'assurance se sont chiffrés à 83 millions, en baisse de 59 millions ou de 42 % à cause des facteurs précités.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 745 millions de dollars, pour une hausse de 158 millions ou de 27 % sur un an. Les charges autres que d'intérêts ajustées ont totalisé 716 millions, ayant augmenté de 139 millions ou de 24 % en raison surtout de l'incidence de l'acquisition de F&C et de la hausse des charges liées aux revenus résultant des activités internes.

Ayant atteint 776 milliards de dollars, les actifs sous gestion et sous administration ont bondi de 251 milliards ou de 48 % par rapport à il y a un an, F&C qui a été acquise ayant représenté 153 milliards de cette hausse. Compte non tenu de F&C, les actifs sous gestion et sous administration ont augmenté de 19 %, ce qui a résulté de la progression des marchés, de l'appréciation du dollar américain et de la croissance des nouveaux actifs des clients.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2014

Le bénéfice net s'est replié de 4 millions de dollars, mais après ajustement, il a augmenté de 12 millions ou de 7 % par rapport au deuxième trimestre. Le bénéfice net ajusté qu'ont dégagé les activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est accru de 25 millions ou de 19 %, et ce, en raison surtout de l'acquisition de F&C ainsi que d'une bonne croissance interne. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance a fléchi de 13 millions ou de 21 %, comparativement au deuxième trimestre, à cause de fluctuations défavorables des taux d'intérêt à long terme. Les activités sous-jacentes d'assurance ont continué d'enregistrer une bonne performance.

Les revenus se sont améliorés de 110 millions de dollars ou de 13 %. Ceux tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine se sont accrus de 129 millions ou de 17 % grâce à l'incidence de l'acquisition de F&C et à l'accroissement des actifs des clients. Les revenus d'assurance ont baissé de 19 millions ou de 19 % en raison des facteurs mentionnés ci-dessus.

Les charges autres que d'intérêts se sont accrues de 115 millions de dollars ou de 18 %. Après ajustement, elles ont augmenté de 95 millions ou de 15 %, ce qui a découlé principalement de l'incidence de l'acquisition de F&C et de la hausse des charges liées aux revenus résultant des activités internes.

Les actifs sous gestion et sous administration ont augmenté de 164 milliards de dollars ou de 27 %. Compte non tenu de F&C, ces actifs ont augmenté de 11 milliards ou de 2 % grâce essentiellement à l'appréciation des marchés et à la hausse des nouveaux actifs des clients, facteurs qui ont été atténués par le recul du dollar américain par rapport au deuxième trimestre.

Comparaison des neuf premiers mois de 2014 et des neuf premiers mois de 2013

Le bénéfice net, d'un montant de 559 millions de dollars, s'est accru de 40 millions ou de 8 % en regard d'un an plus tôt et, après ajustement, il s'est dégagé à 595 millions, s'étant renforcé de 56 millions ou de 11 %. Le bénéfice net ajusté des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est établi à 426 millions, pour une hausse de 79 millions ou de 23 %, laquelle a résulté surtout de l'essor des actifs des clients et de l'apport de F&C qui a été acquise. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance s'est chiffré à 169 millions, soit un recul de 23 millions ou de 12 % sur douze mois attribuable principalement à des variations défavorables des taux d'intérêt à long terme en regard de la même période de 2013. Les activités sous-jacentes d'assurance vie et d'assurance crédit ont poursuivi leur essor.

Les revenus ont augmenté de 325 millions de dollars ou de 13 % en regard d'il y a un an, pour se situer à 2 733 millions. Ceux tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont atteint 2 449 millions, s'étant améliorés de 346 millions ou de 16 % grâce à la progression des revenus provenant des activités internes, ce qui a été stimulé par la forte croissance des actifs des clients et l'élargissement des volumes des transactions, ainsi qu'à l'incidence de l'acquisition de F&C. Les revenus tirés des activités d'assurance se sont chiffrés à 284 millions, soit une baisse de 21 millions ou de 7 % attribuable aux facteurs précités. L'appréciation du dollar américain a haussé les revenus de 38 millions ou de 2 %.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 2 019 millions de dollars, pour une hausse de 274 millions ou de 16 % sur un an. Les charges autres que d'intérêts ajustées ont totalisé 1 971 millions, ayant augmenté de 253 millions ou de 15 % en raison surtout de la hausse de celles liées aux revenus résultant des activités internes, des répercussions de l'acquisition de F&C et de l'augmentation des coûts de soutien. L'appréciation du dollar américain a accru de 31 millions ou de 2 % les charges ajustées.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite de la Gestion de patrimoine sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

BMO Marchés des capitaux Tableau 14
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 328 328 345 917 923
Revenus autres que d'intérêts 658 625 515 1 996 1 672
Total des revenus (bic) 986 953 860 2 913 2 595
Dotation à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances (6 ) (4 ) 2 (11 ) (19 )
Charges autres que d'intérêts 589 581 523 1 779 1 558
Bénéfice avant impôts sur le résultat 403 376 335 1 145 1 056
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 97 71 67 257 229
Bénéfice net comptable 306 305 268 888 827
Bénéfice net ajusté 306 306 269 889 829
Revenus des produits de négociation 596 599 563 1 785 1 643
Revenus des activités de banque d'affaires et services aux sociétés 390 354 297 1 128 952
Hausse du bénéfice net (%) 13,9 17,0 11,6 7,3 22,0
Hausse des revenus (%) 14,5 13,6 7,4 12,2 10,2
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 12,8 13,6 6,8 14,2 6,9
Rendement des capitaux propres (%) 22,4 20,8 18,2 20,6 19,0
Levier d'exploitation (%) 1,7 - 0,6 (2,0 ) 3,3
Ratio d'efficience (%) (bic) 59,8 61,0 60,7 61,1 60,0
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 0,58 0,59 0,67 0,55 0,61
Actif productif moyen 223 886 227 228 203 649 222 591 202 312
Actif moyen 258 916 265 154 246 401 259 696 250 083
Solde moyen des prêts et acceptations courants 31 154 30 387 24 479 29 800 24 630
Solde moyen des dépôts 133 538 137 626 120 635 133 997 120 656
États-Unis - Points saillants (en millions de dollars américains)
Total des revenus (bic) 284 295 242 927 791
Charges autres que d'intérêts 231 224 209 684 624
Bénéfice net comptable 45 63 25 196 156
Actif productif moyen 84 439 82 517 80 480 80 832 78 580
Actif moyen 93 263 92 472 95 561 90 652 96 290
Solde moyen des prêts et acceptations courants 10 033 9 558 8 107 9 544 8 680
Solde moyen des dépôts 58 911 60 761 58 925 58 316 61 329
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du troisième trimestre de 2013

Le bénéfice net s'est chiffré à 306 millions de dollars, en hausse de 38 millions ou de 14 % par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, ce qui est imputable aux revenus élevés provenant de l'ensemble des activités, et plus particulièrement des activités de banque d'affaires et services aux sociétés, ce qui inclut un apport fort important de notre unité aux États-Unis. Le rendement des capitaux propres a été élevé, s'établissant à 22,4 %, contre 18,2 % il y a un an.

Les revenus se sont accrus de 126 millions de dollars ou de 15 % sur douze mois. Ceux des activités de banque d'affaires et services aux sociétés ont progressé grâce à l'amélioration des commissions sur fusions et acquisitions ainsi que de prise ferme d'actions et de titres d'emprunt et à la hausse des revenus générés par les services aux sociétés. Quant aux revenus tirés des produits de négociation, ils se sont raffermis en raison de l'accroissement des transactions sur les actions et les produits de change, lesquelles ont bénéficié de l'essor des volumes des clients et de la conjoncture de marché favorable. L'appréciation du dollar américain a renforcé les revenus de 12 millions ou de 1 %.

Des recouvrements de pertes sur créances ont été constatés au cours à celui du trimestre à l'étude, alors qu'une dotation d'un montant peu élevé l'avait été au même trimestre de l'exercice précédent. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 66 millions ou de 13 % en raison de la hausse des frais liés au personnel et des coûts de soutien, facteurs imputables à l'évolution du cadre commercial et réglementaire. L'appréciation du dollar américain a accru les charges de 10 millions ou de 2 %.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2014

Le bénéfice net est demeuré relativement inchangé par rapport à celui du trimestre précédent puisque la progression des revenus a été contrebalancée par un taux d'impôt moins favorable et par des charges légèrement plus élevées.

Les revenus se sont renforcés de 33 millions ou de 3 % car ceux des activités de banque d'affaires et services aux sociétés ont augmenté grâce à la hausse des commissions tirées des services de banque d'affaires, soit surtout les commissions sur fusions et acquisitions et de prise ferme d'actions. Ce facteur a été contrebalancé en partie par la diminution des profits nets sur titres, soit principalement ceux de notre unité aux États-Unis. Quant aux revenus générés par les produits de négociation, ils n'ont pour ainsi dire pas changé.

Les recouvrements de pertes sur créances ont augmenté de 2 millions de dollars par rapport au trimestre précédent. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 8 millions ou de 1 % à cause de la hausse des frais liés au personnel et des coûts de soutien.

Comparaison des neuf premiers mois de 2014 et des neuf premiers mois de 2013

Le bénéfice net s'est chiffré à 888 millions de dollars, en hausse de 61 millions ou de 7 % par rapport à celui de la période de neuf mois correspondante de l'exercice précédent, ce qui tient compte de l'essor de 25 % du bénéfice net, en dollars américains, de notre unité aux États-Unis.

Les revenus se sont accrus de 318 millions ou de 12 % sur douze mois, ce qui témoigne des excellents résultats constatés à ce chapitre par toutes les activités, notamment notre unité aux États-Unis qui a vu ses revenus, en dollars américains, augmenter de 17 %. Bénéficiant de montants élevés au chapitre des commissions de prise ferme d'actions et de titres d'emprunt et des revenus provenant des services aux sociétés ainsi que de la hausse des profits nets sur titres, les activités de banque d'affaires et services aux sociétés ont affiché un très bon rendement. Quant à l'unité des produits de négociation, elle a gagné de meilleurs revenus de négociation, ce qui a résulté des transactions sur les actions et les produits de change, et a accru ses commissions et droits sur titres. L'appréciation du dollar américain a renforcé les revenus de 67 millions ou de 3 %.

Les recouvrements de pertes sur créances ont fléchi de 8 millions de dollars en raison de la diminution de tels recouvrements et des nouvelles dotations. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 221 millions ou de 14 % à cause de la hausse des frais liés au personnel, dont les indemnités de départ, et des coûts de soutien, facteurs imputables à l'évolution du cadre commercial et réglementaire. La plus-value du dollar américain a accru les charges de 48 millions ou de 3 %.

Services d'entreprise, y compris Technologie et opérations Tableau 15
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts avant compensation sur une bic des groupes (43 ) (26 ) 82 (72 ) 369
Compensation sur une bic des groupes (154 ) (138 ) (120 ) (377 ) (255 )
Revenus nets d'intérêts (bic) (197 ) (164 ) (38 ) (449 ) 114
Revenus autres que d'intérêts 14 51 24 84 78
Total des revenus (bic) (183 ) (113 ) (14 ) (365 ) 192
Recouvrement de pertes sur créances (47 ) (19 ) (90 ) (125 ) (118 )
Charges autres que d'intérêts 103 101 151 321 616
Perte avant impôts sur le résultat (239 ) (195 ) (75 ) (561 ) (306 )
Recouvrement d'impôts sur le résultat (bic) (184 ) (137 ) (78 ) (407 ) (248 )
Bénéfice net (perte) comptable (55 ) (58 ) 3 (154 ) (58 )
Résultats ajustés
Revenus nets d'intérêts avant compensation sur une bic des groupes, après ajustement (43 ) (26 ) (71 ) (72 ) (171 )
Compensation sur une bic des groupes (154 ) (138 ) (120 ) (377 ) (255 )
Revenus nets d'intérêts, après ajustement (bic) (197 ) (164 ) (191 ) (449 ) (426 )
Revenus autres que d'intérêts, après ajustement 14 51 19 84 55
Total des revenus ajustés (bic) (183 ) (113 ) (172 ) (365 ) (371 )
Recouvrement de pertes sur créances, après ajustement (47 ) (19 ) (154 ) (125 ) (299 )
Charges autres que d'intérêts, après ajustement 103 101 99 321 334
Perte nette après ajustement (55 ) (58 ) (21 ) (154 ) (111 )
Recouvrement de pertes sur créances des Services d'entreprise
Prêts immobiliers douteux 8 (3 ) (26 ) 19 (29 )
Intérêts sur les prêts douteux 5 8 12 23 36
Prêts douteux acquis (57 ) (45 ) (140 ) (219 ) (306 )
Prêts productifs acquis (3 ) 21 - 52 -
Recouvrement de pertes sur créances, après ajustement (47 ) (19 ) (154 ) (125 ) (299 )
Augmentation (diminution) de la dotation à la provision générale - - 20 - (10 )
Prêts productifs acquis - - 44 - 191
Recouvrement de pertes sur créances, résultat comptable (47 ) (19 ) (90 ) (125 ) (118 )
Solde moyen des prêts et acceptations 402 487 961 484 1 073
Prêts et acceptations à la fin de la période 359 399 695 359 695
États-Unis - Points saillants (en millions de dollars américains)
Total des revenus (bic) (63 ) (18 ) 84 (104 ) 287
Recouvrement de pertes sur créances (26 ) (23 ) (106 ) (97 ) (161 )
Charges autres que d'intérêts 44 49 82 106 310
Charge (recouvrement) d'impôts sur le résultat (bic) (29 ) (25 ) 41 (59 ) 45
Bénéfice net (perte) comptable (52 ) (19 ) 67 (54 ) 93
Total des revenus ajustés (bic) (63 ) (18 ) (65 ) (104 ) (247 )
Recouvrement de pertes sur créances, après ajustement (44 ) (18 ) (148 ) (119 ) (296 )
Charges autres que d'intérêts, après ajustement 44 49 34 106 111
Bénéfice net (perte), après ajustement (39 ) (22 ) 31 (39 ) (30 )
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Services d'entreprise

Les Services d'entreprise sont constitués d'unités fonctionnelles et de l'unité Technologie et opérations. Les unités fonctionnelles offrent à l'échelle de l'entreprise une expertise et un soutien en matière de gouvernance dans plusieurs domaines, dont la planification stratégique, la gestion des risques, les finances, le droit et la conformité, la commercialisation, les communications et les ressources humaines. L'unité Technologie et opérations (T&O) assure à BMO Groupe financier la prestation de services de gestion, de soutien et de gouvernance en matière de technologie de l'information, de services opérationnels, d'opérations immobilières et d'impartition.

Les coûts des unités fonctionnelles et des services de T&O sont en grande partie transférés aux trois groupes d'exploitation clients (Services bancaires PE, Gestion de patrimoine et BMO Marchés des capitaux), et seules des sommes relativement peu élevées sont prises en compte dans les résultats des Services d'entreprise. Ainsi, les résultats opérationnels ajustés des Services d'entreprise reflètent en grande partie l'incidence de certaines activités de gestion de l'actif et du passif, l'élimination des ajustements sur une base d'imposition comparable, les résultats attribuables à certains actifs douteux garantis par des biens immobiliers et les répercussions de la comptabilisation des prêts acquis. Les résultats comptables des Services d'entreprise en 2013 et au cours des exercices antérieurs tenaient compte d'un certain nombre d'éléments et d'activités qui ne sont pas pris en compte dans les résultats ajustés de BMO afin de faciliter l'évaluation de son rendement. Ces éléments d'ajustement ne reflètent pas les résultats opérationnels de base et sont décrits à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Analyse des résultats financiers

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du troisième trimestre de 2013

La perte nette comptable et ajustée des Services d'entreprise s'est chiffrée à 55 millions de dollars pour le troisième trimestre de 2014, comparativement à un bénéfice net comptable de 3 millions et à une perte nette ajustée de 21 millions pour la même période de l'exercice précédent. Les résultats ajustés ont fléchi en raison essentiellement du recul des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis, ce qui a été atténué par la progression des revenus, compte non tenu de l'incidence de la compensation sur une bic des groupes.

Comparaison du troisième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2014

La perte nette comptable et ajustée des Services d'entreprise s'est située à 55 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, comparativement à 58 millions pour le trimestre précédent.

Comparaison des neuf premiers mois de 2014 et des neuf premiers mois de 2013

La perte nette comptable et ajustée des Services d'entreprise a été de 154 millions de dollars pour les neuf premiers mois de 2014, comparativement à une perte nette comptable de 58 millions et à une perte nette ajustée de 111 millions pour la période correspondante il y a un an. Les résultats ajustés ont diminué en raison surtout du recul des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des Services d'entreprise sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Mesures non conformes aux PCGR

Les résultats et mesures figurant dans ce Rapport de gestion sont présentés conformément aux PCGR. Ils le sont également après ajustement de manière à exclure l'incidence de certains éléments, tel qu'il est indiqué dans le tableau 16 ci-dessous. La direction évalue le rendement à l'aide de mesures et résultats comptables et de mesures et résultats ajustés, et considère qu'ils sont utiles aux fins de l'appréciation de la performance sous-jacente des secteurs. Le fait de recourir à un tel mode de présentation donne aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats en plus de leur permettre d'apprécier l'incidence d'éléments spécifiques sur les résultats des périodes indiquées et de mieux évaluer les résultats compte non tenu des éléments s'ils considèrent que ceux-ci ne reflètent pas les résultats continus. C'est pourquoi ce mode de présentation peut aider les lecteurs à analyser les tendances et à faire des comparaisons avec nos concurrents. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et n'ont donc pas de sens normalisé aux termes de ceux-ci. Ils sont difficilement comparables avec des mesures similaires qu'utilisent d'autres entreprises et ne devraient pas être interprétés de manière isolée ni comme pouvant remplacer les résultats établis aux termes des PCGR.

Le profit économique net correspond au bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires, avant déduction de l'incidence après impôts de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, moins une charge au titre du capital, et est considéré comme une mesure raisonnable de la valeur économique ajoutée.

Mesures non conformes aux PCGR Tableau 16
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T3-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Résultats comptables
Revenus 4 215 4 041 4 000 12 378 11 925
Dotation à la provision pour pertes sur créances (130 ) (162 ) (76 ) (391 ) (398 )
Charges autres que d'intérêts (2 756 ) (2 594 ) (2 526 ) (8 034 ) (7 646 )
Bénéfice avant impôts sur le résultat 1 329 1 285 1 398 3 953 3 881
Charge d'impôts sur le résultat (203 ) (209 ) (275 ) (690 ) (760 )
Bénéfice net 1 126 1 076 1 123 3 263 3 121
BPA ($) 1,67 1,60 1,66 4,85 4,57
Éléments d'ajustement (avant impôts) 1)
Éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis (voir * ci-dessous) - - 110 - 357
Coûts d'intégration des acquisitions 2) (9 ) - (49 ) (9 ) (191 )
Amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions 3) (39 ) (28 ) (32 ) (98 ) (94 )
Diminution (augmentation) de la provision générale pour pertes sur créances - - (20 ) - 2
Activités de crédit structuré en voie de liquidation 4) - - 1 - 14
Coûts de restructuration 5) - - - - (82 )
Éléments d'ajustement pris en compte dans le bénéfice comptable avant impôts (48 ) (28 ) 10 (107 ) 6
Éléments d'ajustement (après impôts) 1)
Éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis (voir * ci-dessous) - - 68 - 220
Coûts d'intégration des acquisitions 2) (7 ) - (30 ) (7 ) (118 )
Amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions 3) (29 ) (21 ) (23 ) (72 ) (67 )
Diminution (augmentation) de la provision générale pour pertes sur créances - - (15 ) - (4 )
Activités de crédit structuré en voie de liquidation 4) - - 1 - 14
Coûts de restructuration 5) - - - - (59 )
Éléments d'ajustement pris en compte dans le bénéfice net comptable après impôts (36 ) (21 ) 1 (79 ) (14 )
Incidence sur le BPA ($) (0,06 ) (0,03 ) - (0,12 ) (0,02 )
Résultats ajustés
Revenus 4 215 4 041 3 842 12 378 11 362
Dotation à la provision pour pertes sur créances (130 ) (162 ) (12 ) (391 ) (217 )
Charges autres que d'intérêts (2 708 ) (2 566 ) (2 442 ) (7 927 ) (7 270 )
Bénéfice avant impôts sur le résultat 1 377 1 313 1 388 4 060 3 875
Charge d'impôts sur le résultat (215 ) (216 ) (266 ) (718 ) (740 )
Bénéfice net ajusté 1 162 1 097 1 122 3 342 3 135
BPA ($) 1,73 1,63 1,66 4,97 4,59
* Les éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis sont constitués des montants suivants :
Revenus - - 154 - 540
Dotation à la provision pour pertes sur créances - - (44 ) - (183 )
Augmentation du bénéfice avant impôts - - 110 - 357
Charge d'impôts sur le résultat - - (42 ) - (137 )
Augmentation du bénéfice net comptable après impôts - - 68 - 220
1) Les éléments d'ajustement de 2013 sont imputés aux Services d'entreprise, sauf dans le cas de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions qui, lui, est ventilé aux groupes d'exploitation. Les coûts d'intégration de 2014 liés à F&C sont imputés à la Gestion de patrimoine.
2) Les coûts d'intégration des acquisitions sont pris en compte dans les charges autres que d'intérêts.
3) Ces charges ont été désignées comme des éléments d'ajustement puisque l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions peut ne pas avoir été considéré comme une charge pertinente au moment de la décision d'achat. Elles ont été imputées aux charges autres que d'intérêts des groupes d'exploitation comme suit :
- Au troisième trimestre de 2014 : PE Canada, 3 millions de dollars avant impôts (2 millions après impôts); PE États-Unis, 16 millions (12 millions après impôts); et Gestion de patrimoine, 20 millions (15 millions après impôts).
- Au deuxième trimestre de 2014 : PE Canada, 2 millions de dollars avant et après impôts; PE États-Unis, 16 millions (12 millions après impôts); Gestion de patrimoine, 9 millions (6 millions après impôts); et BMO Marchés des capitaux,1 million avant et après impôts.
- Au troisième trimestre de 2013 : PE Canada, 3 millions de dollars avant et après impôts; PE États-Unis, 18 millions (12 millions après impôts); Gestion de patrimoine, 10 millions (7 millions après impôts); et BMO Marchés des capitaux, 1 million avant et après impôts.
- Au cours des neuf premiers mois de 2014 : PE Canada, 8 millions de dollars (6 millions de dollars après impôts); PE États-Unis, 50 millions (36 millions après impôts); Gestion de patrimoine, 39 millions (29 millions après impôts); et BMO Marchés des capitaux, 1 million avant et après impôts.
- Au cours des neuf premiers mois de 2013 : PE Canada, 9 millions de dollars avant impôts (7 millions de dollars après impôts); PE États-Unis, 56 millions (38 millions après impôts); Gestion de patrimoine, 27 millions (20 millions après impôts); et BMO Marchés des capitaux, 2 millions avant et après impôts.
4) Se composent essentiellement des changements d'évaluation associés à ces activités qui sont pour la plupart pris en compte dans les revenus de négociation, sous revenus autres que d'intérêts.
5) Charge de restructuration visant à harmoniser notre structure de coûts et le contexte commercial actuel et futur dans le cadre d'une initiative de plus vaste portée qui vise à rehausser la productivité.
Sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice Tableau 17
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T3-2014 T2-2014 T1-2014 T4-2013 T3-2013 T2-2013 T1-2013 T4-2012
Total des revenus 4 215 4 041 4 122 4 138 4 000 3 893 4 032 4 129
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances (voir ci-dessous) 130 162 99 189 56 174 178 216
Dotation à la provision générale pour (recouvrement de) pertes sur créances - - - - 20 (30 ) - (24 )
Charges autres que d'intérêts 2 756 2 594 2 684 2 580 2 526 2 550 2 570 2 679
Bénéfice net comptable (voir ci-dessous) 1 126 1 076 1 061 1 074 1 123 962 1 036 1 073
Bénéfice net ajusté (voir ci-dessous) 1 162 1 097 1 083 1 088 1 122 984 1 029 1 116
Bénéfice de base par action ($) 1,68 1,61 1,58 1,60 1,67 1,41 1,51 1,57
Bénéfice dilué par action ($) 1,67 1,60 1,58 1,60 1,66 1,40 1,51 1,57
Bénéfice dilué par action, après ajustement ($) 1,73 1,63 1,61 1,62 1,66 1,44 1,50 1,64
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) 1,58 1,59 1,62 1,69 1,78 1,82 1,87 1,86
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen, après ajustement (%) 1,58 1,59 1,62 1,60 1,65 1,67 1,70 1,70
Taux d'impôt effectif (%) 15,3 16,2 20,8 21,6 19,7 19,8 19,3 14,7
Taux d'impôt effectif, après ajustement (%) 15,6 16,5 20,9 21,5 19,2 19,0 19,0 17,1
Cours de change moyen entre les dollars canadien et américain 1,08 1,10 1,08 1,04 1,04 1,02 1,00 0,99
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances
PE Canada 134 133 141 166 125 153 128 146
PE États-Unis 52 50 19 96 40 55 32 75
Services bancaires Particuliers et entreprises 186 183 160 262 165 208 160 221
Gestion de patrimoine (3 ) 2 (1 ) 1 (1 ) 1 2 11
BMO Marchés des capitaux (6 ) (4 ) (1 ) (17 ) 2 (6 ) (15 ) (4 )
Services d'entreprise, y compris T&O (47 ) (19 ) (59 ) (57 ) (110 ) (29 ) 31 (12 )
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances de BMO Groupe financier 130 162 99 189 56 174 178 216
Bénéfice net comptable
PE Canada 526 480 484 458 486 421 447 436
PE États-Unis 159 155 166 102 149 151 179 135
Services bancaires Particuliers et entreprises 685 635 650 560 635 572 626 571
Gestion de patrimoine 190 194 175 311 217 140 162 164
BMO Marchés des capitaux 306 305 277 217 268 261 298 307
Services d'entreprise, y compris T&O (55 ) (58 ) (41 ) (14 ) 3 (11 ) (50 ) 31
Bénéfice net de BMO Groupe financier 1 126 1 076 1 061 1 074 1 123 962 1 036 1 073
Bénéfice net ajusté
PE Canada 528 482 486 461 489 422 450 438
PE États-Unis 171 167 178 114 161 164 192 151
Services bancaires Particuliers et entreprises 699 649 664 575 650 586 642 589
Gestion de patrimoine 212 200 183 318 224 147 168 169
BMO Marchés des capitaux 306 306 277 217 269 262 298 308
Services d'entreprise, y compris T&O (55 ) (58 ) (41 ) (22 ) (21 ) (11 ) (79 ) 50
Bénéfice net ajusté de BMO Groupe financier 1 162 1 097 1 083 1 088 1 122 984 1 029 1 116
Les résultats ajustés qui sont présentés dans ce tableau sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice

Les tendances trimestrielles relatives au bénéfice de BMO sont examinées en détail aux pages 102 et 103 de son Rapport annuel pour 2013. Nous invitons les lecteurs à se reporter à cette analyse pour obtenir des explications plus complètes de ces tendances et des facteurs qui ont influé sur les résultats trimestriels passés, dont la légère influence des variations saisonnières sur les résultats. Le tableau 17 présente un sommaire des résultats obtenus entre le quatrième trimestre de 2012 et le troisième trimestre de 2014, inclusivement. Ce tableau reflète les modifications des IFRS dont il est fait mention à la note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

De temps à autre, il arrive que certains secteurs d'activité et unités soient transférés d'un groupe d'exploitation client à un autre afin d'harmoniser plus étroitement la structure organisationnelle de BMO et ses priorités stratégiques. Les chiffres des périodes antérieures ont été retraités afin de rendre leur présentation conforme à celle adoptée pour la période à l'étude.

Au cours des deux derniers exercices, nous avons maintenu le cap sur l'atteinte de nos priorités stratégiques. La conjoncture économique a, en général, été stable et s'est même améliorée.

Au cours des récents trimestres, PE Canada a inscrit de bons résultats. La progression du bénéfice net au cours des cinq derniers trimestres a découlé de revenus élevés, et le levier d'exploitation a dépassé 2 % au cours des quatre derniers trimestres. L'amélioration des revenus est le fait de la croissance, à la fois forte et continue, des soldes de prêts et de dépôts et de la stabilité de la marge nette d'intérêts au cours des quatre derniers trimestres. Les charges n'ont que légèrement augmenté en raison des investissements continus dans les activités.

Stimulés par la croissance des actifs des clients, la meilleure tenue des marchés et l'attention accordée à la productivité, les récents résultats trimestriels des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont été excellents, augmentant de manière plutôt constante. Les résultats du trimestre à l'étude tiennent compte de l'apport provenant de l'acquisition de F&C. Quant à ceux du quatrième trimestre de 2013, ils tenaient compte d'un important profit sur titres. Les résultats trimestriels des activités d'assurance ont fluctué, ce qui a résulté essentiellement des variations des taux d'intérêt à long terme et des changements apportés au portefeuille de placements.

Après une amélioration des résultats qui s'est amorcée en 2012 et qui s'est maintenue en 2013, les résultats de BMO Marchés des capitaux sont demeurés solides au cours des trois premiers trimestres de 2014, bénéficiant de la conjoncture de marché favorable et d'une stratégie continue, mais aussi bien diversifiée. Ce groupe a tiré des revenus élevés de ses activités de banque d'affaires et services aux sociétés ainsi que de ses produits de négociation.

Les résultats de PE États-Unis ont été excellents au premier trimestre de 2013 et relativement stables au cours des deux trimestres suivants, les prêts aux entreprises et prêts industriels de base s'étant accrus et les charges ayant baissé en regard de l'exercice précédent, ce qui a compensé le recul des marges et des soldes de certains portefeuilles. Des dotations à la provision pour pertes sur créances exceptionnellement élevées ont nui aux résultats du quatrième trimestre de 2013. Les résultats se sont améliorés au premier trimestre de 2014 en raison surtout des réductions des dotations à la provision pour pertes sur créances et de l'accroissement des revenus, ce qui a été atténué par l'augmentation des charges. Les résultats des deuxième et troisième trimestres de 2014 ont été stables. La marge nette d'intérêts s'est comprimée par rapport à 2012 en raison principalement du recul des marges sur les prêts par suite de la concurrence exercée par les taux, de changements dans la composition des produits, ce qui inclut le fait que les prêts ont augmenté plus rapidement que les dépôts, et de la contraction des marges sur les dépôts qu'a causée la faiblesse des taux d'intérêt.

Le bénéfice net trimestriel des Services d'entreprise peut varier, et ce, en grande partie à cause des éléments d'ajustement de 2013, ces éléments ayant été pour la plupart constatés par ce groupe, et des recouvrements de pertes sur créances du portefeuille de prêts douteux acquis au cours de toutes les périodes. La baisse des recouvrements au premier trimestre de 2013 ainsi que le recul des revenus et la hausse des charges ont affaibli les résultats ajustés des Services d'entreprise pour ce trimestre. Ces recouvrements ont augmenté au cours des trois derniers trimestres de 2013, réduisant ainsi la perte nette. Le bénéfice net trimestriel ajusté a fléchi en 2014, ce qui reflète la variabilité des recouvrements et des revenus des Services d'entreprise.

Exprimée en pourcentage du solde des prêts et acceptations, la dotation à la provision pour pertes sur créances de BMO a, par rapport à 2012, affiché des tendances à la baisse au cours des plus récents trimestres, si ce n'est au cours du quatrième trimestre de 2013 et du deuxième trimestre de 2014, où elle a augmenté.

En 2012 et en 2013, les cours de change ont peu fluctué. Le dollar américain s'est grandement renforcé dans la première moitié de 2014, pour ensuite se replier quelque peu au troisième trimestre. Un dollar américain plus fort accroît les valeurs converties des revenus, des charges, des dotations à la provision pour pertes sur créances, des impôts sur le résultat et du bénéfice net libellés en dollars américains.

Le taux d'impôt effectif peut varier car il dépend du moment de la résolution de certaines questions fiscales, des recouvrements d'impôts sur le résultat de périodes antérieures ainsi que de la proportion relative du bénéfice attribuable à chaque territoire dans lequel nous exerçons des activités.

Les résultats ajustés que renferme le présent sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice sont des montants et mesures ajustés non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR.

Mise en garde

Le présent sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Bilan

Au 31 juillet 2014, le total des actifs atteignait 586,8 milliards de dollars, ayant augmenté de 49,8 milliards depuis le 31 octobre 2013, ce qui inclut une hausse de 10,4 milliards résultant de la plus-value du dollar américain. La progression du total des actifs reflète essentiellement l'augmentation de 16,1 milliards du solde net des prêts et acceptations, de 13,7 milliards des valeurs mobilières, de 11,4 milliards de la trésorerie, des équivalents de trésorerie ainsi que des dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques et de 9,7 milliards des titres pris en pension ou empruntés. Les autres actifs se sont accrus d'un total de 2,3 milliards, ce qui a été atténué par la baisse de 3,4 milliards des actifs financiers dérivés.

La croissance de 16,1 milliards de dollars du solde net des prêts et acceptations reflète une hausse de 3,9 milliards attribuable à l'appréciation du dollar américain. Le reste de la progression du solde net des prêts et acceptations provient principalement des prêts aux entreprises et aux administrations publiques des unités de PE et de BMO Marchés des capitaux.

L'amélioration de 13,7 milliards de dollars des valeurs mobilières a résulté surtout d'une augmentation des titres de négociation, ce qui reflète l'intensification des activités menées pour les clients.

La hausse de 11,5 milliards de dollars de la trésorerie, des équivalents de trésorerie ainsi que des dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques a résulté surtout de l'accroissement des soldes auprès de banques centrales.

La hausse de 9,7 milliards de dollars des titres pris en pension ou empruntés est proportionnelle à celle des titres prêtés ou mis en pension, et ces deux hausses ont résulté des activités menées pour les clients.

La diminution de 3,4 milliards de dollars des actifs financiers dérivés et celle de 3,8 milliards des passifs financiers dérivés sont essentiellement imputables au recul de la juste valeur des contrats sur taux d'intérêt.

Les passifs et les capitaux propres se sont accrus de 49,8 milliards de dollars en regard du 31 octobre 2013, montant dont une tranche de 10,4 milliards a découlé de l'appréciation du dollar américain. La variation de ces éléments reflète essentiellement la progression de 30,9 milliards des dépôts, de 11,7 milliards des titres mis en pension ou prêtés, de 5,9 milliards des titres vendus à découvert, de 3,1 milliards des capitaux propres et de 2,0 milliards du reste des passifs et des capitaux propres, ce qui a été atténué par une baisse de 3,8 milliards des passifs financiers dérivés.

L'accroissement de 30,9 milliards de dollars des dépôts tient compte d'une augmentation de 8,7 milliards découlant de l'appréciation du dollar américain. Exclusion faite de l'incidence du renforcement du dollar américain, les dépôts des entreprises et des administrations publiques ont progressé de 15,3 milliards en raison surtout de l'augmentation des émissions réalisées à des fins de financement de gros. Les dépôts des particuliers ont progressé de 5,3 milliards en raison principalement des hausses enregistrées par PE Canada et par la Gestion de patrimoine, et les dépôts par les banques se sont accrus de 1,6 milliard.

La note 16 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités indique les obligations contractuelles par année d'échéance.

Transactions avec des parties liées

Dans le cadre normal de nos activités, nous fournissons des services bancaires à notre personnel de direction clé, à nos coentreprises et à des entreprises associées selon les mêmes modalités que celles que nous offrons à nos clients.

Les politiques et procédures qu'applique la Banque à l'égard des transactions avec des parties liées n'ont pas changé de manière significative depuis le 31 octobre 2013 et correspondent à celles décrites à la note 27 afférente aux états financiers consolidés audités, à la page 177 du Rapport annuel 2013 de BMO.

Arrangements hors bilan

Dans le cadre normal de ses activités, BMO conclut un certain nombre d'arrangements hors bilan, dont les plus importants sont les instruments de crédit, les entités structurées et les garanties. Ces arrangements sont décrits aux pages 65, 66 et 70 de son Rapport annuel pour 2013 ainsi qu'à la note 6 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités. Nous consolidons toutes nos entités structurées, si ce n'est certaines entités de titrisation des clients canadiennes et certaines entités à financement structuré. La section Instruments financiers désignés donne plus de précisions sur les changements importants dans ces arrangements survenus au cours du trimestre clos le 31 juillet 2014.

Méthodes comptables et principales estimations comptables

Les notes afférentes aux états financiers consolidés audités de l'exercice clos le 31 octobre 2013 renferment la description de nos principales méthodes comptables ainsi que des explications sur certaines estimations comptables qui sont considérées comme particulièrement importantes puisqu'elles exigent que la direction pose des jugements importants, dont certains portent sur des questions qui sont inévitablement incertaines. Nous invitons les lecteurs à prendre connaissance de ces explications.

En date du 1er novembre 2013, nous avons adopté plusieurs prises de position en comptabilité, certaines nouvelles et d'autres modifiées, qu'a publiées l'IASB et qui sont décrites à la note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

Modifications futures de méthodes comptables

BMO demeure à l'affût des changements éventuels que propose l'IASB et analyse les conséquences que toute modification des normes comptables pourrait avoir sur la présentation de son information financière et sur ses méthodes comptables. La note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités pour le trimestre clos le 31 juillet 2014 et la note 1 afférente aux états financiers consolidés audités figurant aux pages 132 et 133 du Rapport annuel pour 2013 de BMO renferment des renseignements sur les nouvelles normes et les modifications des normes existantes que la Banque devra adopter dans l'avenir.

Évolution de la réglementation

Il s'est produit plusieurs faits nouveaux en ce qui a trait à la réglementation au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, notamment au chapitre de la protection des consommateurs, des activités des marchés financiers, de la lutte contre le blanchiment d'argent ainsi que de la supervision et du resserrement de la gestion des risques. Les réformes réglementaires mises de l'avant peuvent influer sur nos activités lorsqu'elles se traduisent par des coûts financiers, tels ceux associés aux exigences plus strictes concernant le capital et la liquidité, et par des coûts de conformité en lien avec notre infrastructure. La violation des lois et règlements pourrait se solder par des sanctions et des amendes qui pourraient réduire notre latitude en matière de stratégie, entacher notre réputation ou affaiblir notre bénéfice.

Nous continuons de surveiller l'évolution de la réglementation, y compris celle dont il est fait mention ailleurs dans le présent Rapport de gestion, ainsi que les faits nouveaux concernant le cadre réglementaire qui sont décrits ci-dessous, et de nous y préparer. Pour une analyse plus poussée de l'évolution de la réglementation aux États-Unis, il y a lieu de se reporter à la section qui porte ce titre et qui est présentée à la page 69 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Le Conseil de la Réserve fédérale a parachevé l'établissement d'un règlement qui met en vigueur les normes prudentielles plus strictes de la loi Dodd-Frank et les exigences quant à l'application anticipée de mesures correctives aux activités aux Etats-Unis de banques non américaines, telle BMO. Ce règlement établit de nouvelles exigences concernant le capital pondéré en fonction des risques, les limites de levier, les normes quant à la liquidité, le cadre de gestion des risques, les limites quant au risque de crédit et à sa concentration, la planification des correctifs et la présentation de l'exposition au risque de crédit.

L'Office of the Comptroller of the Currency a publié, afin de recueillir des commentaires, un projet de lignes directrices concernant l'élaboration et l'instauration d'un cadre de gouvernance des risques destiné aux grandes banques nationales ainsi que la supervision de ce processus par leur conseil d'administration. Dans leur forme proposée, ces lignes directrices qui définissent les rôles et responsabilités en matière de gestion des risques revenant aux unités de première ligne, au personnel chargé de la gestion des risques, aux auditeurs internes, au conseil d'administration et au chef de la direction de cette filiale s'appliqueraient à notre principale filiale bancaire américaine, BMO Harris Bank N.A. (BHB).

La version finale de la règle Volcker, en vertu de laquelle il est interdit aux institutions bancaires et à leurs sociétés affiliées d'effectuer certaines opérations pour leur propre compte et d'avoir certains liens avec des fonds de couverture et des fonds de capital-investissement, a été parachevée en décembre 2013. Les organismes de réglementation bancaire fédéraux américains, la Securities and Exchange Commission et la Commodity Futures Trading Commission, ont confirmé que les institutions bancaires, dont BMO et certaines de ses filiales, auront jusqu'en juillet 2015 pour s'assurer que leurs activités et leurs placements respectent cette règle ou disposeront de plus de temps si cette période est prolongée. Les institutions bancaires devront, d'ici là, entreprendre des mesures de planification témoignant de leur bonne foi ainsi que des travaux aux fins du respect de ces exigences.

Le Consumer Financial Protection Bureau, organisme qui veille à l'application de certaines lois fédérales sur le crédit à la consommation aux États-Unis, a fait savoir qu'il surveillera de près la conformité aux lois, dont celles portant sur l'équité en matière de prêts, des entités qui octroient indirectement des prêts automobiles.

Le ministère des Finances du Canada a publié un document de consultation décrivant le régime de recapitalisation interne qu'il se propose d'instaurer et qui s'appliquerait aux banques d'importance systémique nationale (BISN) au Canada, dont BMO. Ce régime donnerait au gouvernement du Canada le pouvoir de convertir de manière permanente des « passifs admissibles » d'une BISN en actions ordinaires et d'annuler, également de façon permanente, des actions ordinaires en circulation de celle-ci si certaines conditions préalables sont réunies. Aux termes du régime proposé, les passifs admissibles ne seraient composés que de titres d'emprunt de premier rang non garantis qui seraient émis après la date d'entrée en vigueur du régime de recapitalisation interne, qui seraient négociables et cessibles et dont le terme initial serait de plus de 400 jours. Dans son document de consultation, le gouvernement invite également le public à lui faire part de ses commentaires concernant l'établissement d'une structure de société de portefeuille bancaire au Canada dont le mandat serait de mieux soutenir le système de résolution pour les banques.

Mise en garde

La présente section qui traite de l'évolution de la réglementation contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Instruments financiers désignés

Les pages 65 et 66 du Rapport annuel pour 2013 de BMO renferment de l'information supplémentaire sur des instruments financiers désignés qui, à compter de 2008 et d'après des évaluations ultérieures, ont commencé à être perçus par les marchés comme comportant un risque accru. Nous invitons les lecteurs à passer en revue cette information qui les aidera à comprendre la nature et l'ampleur des expositions de BMO.

Le Conseil de stabilité financière (CSF) a publié un rapport préconisant d'améliorer la communication de l'information sur les instruments financiers que les acteurs sur les marchés considèrent comme plus risqués. Une table des matières indiquant où se trouvent les informations à fournir, selon les recommandations du groupe de travail sur le renforcement des informations à fournir (« Enhanced Disclosure Task Force » (EDTF)) du CSF, est présentée sur notre site Web, à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

Nous avons pour pratique de signaler dans notre Rapport de gestion intermédiaire tout changement important dans les instruments financiers désignés, le cas échéant, survenu depuis la fin de l'exercice. Il ne s'est produit aucun changement important depuis la présentation de notre Rapport annuel pour 2013, si ce n'est de l'expiration, le 30 décembre 2013, des billets d'Apex, série 2013, de 1,05 milliard de dollars.

Gestion des risques

Nos méthodes de gestion des risques et les principales mesures de ceux-ci n'ont pas changé de manière significative en regard de celles décrites aux pages 77 à 99 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Risque de marché

Liens entre des éléments du bilan et les informations sur le risque de marché

Ce qui suit indique des éléments de notre bilan consolidé qui sont exposés au risque de marché et présente les soldes qui résultent principalement de techniques de mesure du risque associé à des éléments qui sont négociés ou à des éléments qui ne le sont pas.

Liens entre des éléments du bilan et les informations sur le risque de marché Tableau 18
Au 31 juillet 2014
Exposés au risque de marché
(en millions de dollars canadiens) Bilan
consolidé
Éléments négociés 1) Éléments non négociés 2) Non exposés au risque de marché Principaux facteurs de risque des soldes d'éléments non négociés
Actifs
Trésorerie et équivalents de trésorerie 38 250 - 38 250 - Taux d'intérêt
Dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques 5 800 392 5 408 - Taux d'intérêt
Valeurs mobilières
Titres de négociation 90 459 84 374 6 085 - Taux d'intérêt, écart de taux
Titres disponibles à la vente 47 673 - 47 673 - Taux d'intérêt, écart de taux
Titres détenus jusqu'à leur échéance 10 420 - 10 420 - Taux d'intérêt
Titres divers 989 - 989 - Actions
Titres pris en pension ou empruntés 49 452 - 49 452 - Taux d'intérêt
Prêts et acceptations (déduction faite de la provision pour pertes sur créances) 295 441 - 295 441 - Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés 26 825 25 969 856 - Taux d'intérêt, change
Actifs divers 21 523 - 8 182 13 341 Taux d'intérêt
Total des actifs 586 832 110 735 462 756 13 341
Passifs
Dépôts 399 223 7 423 391 800 - Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés 28 151 27 144 1 007 - Taux d'intérêt, change
Acceptations 9 651 - 9 651 - Taux d'intérêt
Titres vendus à découvert 28 366 28 366 - - Taux d'intérêt
Titres mis en pension ou prêtés 40 606 - 40 606 - Taux d'intérêt
Passifs divers 42 587 - 42 147 440 Taux d'intérêt
Dette subordonnée 3 948 - 3 948 - Taux d'intérêt
Total des passifs 552 532 62 933 489 159 440
Au 31 octobre 2013
Exposés au risque de marché
(en millions de dollars canadiens)Bilan
consolidé
Éléments négociés 1)Éléments non négociés 2)Non exposés au risque de marché Principaux facteurs de risque des soldes d'éléments non négociés
Actifs
Trésorerie et équivalents de trésorerie26 089-26 089- Taux d'intérêt
Dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques6 5181 5115 007- Taux d'intérêt
Valeurs mobilières
Titres de négociation75 15969 3935 766- Taux d'intérêt, écart de taux
Titres disponibles à la vente53 710-53 710- Taux d'intérêt, écart de taux
Titres détenus jusqu'à leur échéance6 032-6 032- Taux d'intérêt
Titres divers899-899- Actions
Titres pris en pension ou empruntés39 799-39 799- Taux d'intérêt
Prêts et acceptations (déduction faite de la provision pour pertes sur créances)279 294-279 294- Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés30 25929 484775- Taux d'intérêt, change
Actifs divers19 285-7 69211 593 Taux d'intérêt
Total des actifs537 044100 388425 06311 593
Passifs
Dépôts368 3695 928362 441- Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés31 97431 184790- Taux d'intérêt, change
Acceptations8 472-8 472- Taux d'intérêt
Titres vendus à découvert22 44622 446-- Taux d'intérêt
Titres mis en pension ou prêtés28 884-28 884- Taux d'intérêt
Passifs divers41 724-41 179545 Taux d'intérêt
Dette subordonnée3 996-3 996- Taux d'intérêt
Total des passifs505 86559 558445 762545
1) Comprend essentiellement des éléments du bilan de BMO assujettis au cadre de gestion du risque lié à la négociation et aux prises fermes et qui sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net.
2) Comprend essentiellement des éléments du bilan assujettis au cadre de gestion du risque structurel de marché et du risque d'assurance et nos titres disponibles à la vente.
Certains chiffres des périodes précédentes ont été reclassés de façon à ce que leur présentation soit conforme à celle adoptée pour la période à l'étude.

Risque de marché structurel lié aux activités de négociation et autres et à la prise ferme

Le total de la valeur à risque (VaR) liée aux activités de négociation est demeuré relativement stable au cours de la période. La VaR liée aux titres disponibles à la vente a fléchi en raison de la réduction des positions de plusieurs portefeuilles et de l'incidence de nouvelles calibrations des paramètres. Le total de la VaR liée aux activités de négociation en période de tension a baissé, ce qui est essentiellement imputable à l'actualisation des calibrations et aux changements dans la composition des portefeuilles durant le trimestre.

Aucun changement majeur n'a été apporté à nos méthodes de gestion du risque structurel de marché durant le trimestre. Le risque structurel lié à la valeur économique en cas de hausse des taux d'intérêt reflète essentiellement le recul de la valeur de marché des prêts à taux fixe. Le risque structurel de volatilité du résultat en cas de baisse des taux d'intérêt reflète essentiellement la possibilité qu'au moment de la révision des taux, les prêts dont les taux sont fondés sur le taux préférentiel, se voient attribuer des taux moins élevés. La sensibilité de la valeur économique et du résultat aux taux d'intérêt est demeurée pour ainsi dire la même qu'au trimestre précédent.

Les méthodes de gestion du risque de marché de BMO et les principales mesures de ce risque sont décrites aux pages 87 à 91 de son Rapport annuel pour 2013.

Sommaire du total de la valeur à risque (VaR) - Négociation
(en millions de dollars)* **
Tableau 19
Pour le trimestre clos le 31 juillet 2014 Au 30 avril 2014 Au 31 octobre 2013
(équivalent en dollars canadiens avant impôts) À la
fin du
trimestre
Moyenne Haut Bas À la
fin du
trimestre
À la
fin du
trimestre
VaR liée aux produits de base (0,6 ) (0,6 ) (0,9 ) (0,3 ) (0,8 ) (0,4 )
VaR liée aux actions (6,0 ) (6,8 ) (9,0 ) (5,6 ) (6,1 ) (6,1 )
VaR liée au change (0,2 ) (0,9 ) (2,3 ) (0,1 ) (0,9 ) (0,5 )
VaR liée aux taux d'intérêt (6,6 ) (7,8 ) (13,3 ) (4,2 ) (4,3 ) (4,6 )
VaR liée au crédit (4,8 ) (5,3 ) (5,9 ) (4,5 ) (5,3 ) (5,0 )
Diversification 9,2 10,7 n. s. n. s. 8,6 7,5
Total de la VaR - Négociation (9,0 ) (10,7 ) (14,5 ) (8,1 ) (8,8 ) (9,1 )
Total de la VaR - Titres disponibles à la vente (9,5 ) (11,1 ) (12,7 ) (9,0 ) (12,7 ) (10,1 )
* Le total de la VaR liée aux activités de négociation et le total de la VaR liée aux titres disponibles à la vente qui sont indiqués ci-dessus sont assujettis au cadre de gestion des activités de négociation de BMO Marchés des capitaux.
** Mesure quotidienne selon un niveau de confiance de 99%. Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les profits, par des montants positifs.
n. s. - non significatif
Sommaire du total de la valeur à risque (VaR) en période de tension - Négociation (en millions de dollars)* ** Tableau 20
Pour le trimestre clos le 31 juillet 2014 Au 30 avril 2014 Au 31 octobre 2013
(équivalent en dollars canadiens avant impôts) À la
fin du
trimestre
Moyenne Haut Bas À la
fin du
trimestre
À la
fin du
trimestre
VaR liée aux produits de base en période de tension (3,3 ) (4,1 ) (7,9 ) (1,8 ) (7,2 ) (4,7 )
VaR liée aux actions en période de tension (13,4 ) (12,5 ) (17,5 ) (10,2 ) (12,6 ) (9,8 )
VaR liée au change en période de tension (0,2 ) (3,2 ) (11,3 ) (0,2 ) (1,8 ) (0,8 )
VaR liée aux taux d'intérêt en période de tension (14,2 ) (20,3 ) (29,0 ) (12,4 ) (23,2 ) (9,5 )
VaR liée au crédit en période de tension (13,0 ) (13,8 ) (14,9 ) (13,0 ) (13,5 ) (11,0 )
Diversification 25,6 31,6 n. s. n. s. 31,8 19,9
Total de la VaR en période de tension - Négociation (18,5 ) (22,3 ) (31,8 ) (17,7 ) (26,5 ) (15,9 )
* La VaR en période de tension est établie sur une base hebdomadaire.
** Mesure quotidienne selon un niveau de confiance de 99%. Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les profits, par des montants positifs.
n. s. - non significatif
Sensibilité du résultat et de la valeur économique, au bilan, au
risque structurel de fluctuations des taux d'intérêt
(en millions de dollars)* **
Tableau 21
Sensibilité de la valeur économique (avant impôts) Sensibilité du
résultat au cours
des 12 prochains
mois (après impôts)
(équivalent en dollars canadiens) 31 juillet 2014 30 avril 2014 31 octobre 2013 31 juillet 2014 30 avril 2014 31 octobre 2013
Hausse de 100 points de base (629,8 ) (649,3 ) (503,1 ) 59,3 60,8 95,4
Baisse de 100 points de base 340,7 354,1 340,1 (50,7 ) (60,1 ) (90,8 )
Hausse de 200 points de base (1 404,6 ) (1 421,0 ) (1 078,8 ) 77,9 85,0 158,1
Baisse de 200 points de base 222,2 233,5 442,7 (54,9 ) (71,3 ) (113,7 )
* Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les profits, par des montants positifs.
** Dans le cas des activités d'assurance de BMO, une hausse de 100 points de base des taux d'intérêt au 31 juillet 2014 donnerait lieu à une augmentation de 68 millions de dollars de leur bénéfice après impôts et à une hausse de 414 millions de leur valeur économique avant impôts (67 millions et 384 millions, respectivement, au 30 avril 2014; et 81 millions et 335 millions, respectivement, au 31 octobre 2013). Une baisse de 100 points de base des taux d'intérêt au 31 juillet 2014 donnerait lieu à une diminution de 59 millions de leur bénéfice après impôts et à une diminution de 489 millions de leur valeur économique avant impôts (57 millions et 454 millions, respectivement, au 30 avril 2014; et 66 millions et 399 millions, respectivement, au 31 octobre 2013). Ces incidences ne sont pas reflétées dans le tableau ci-dessus.

Risque de liquidité et de financement

Le risque de liquidité et de financement est géré au moyen d'un cadre de gestion des risques bien défini. Aucun changement important n'a été apporté à ce cadre durant le trimestre.

Actifs liquides et non grevés

Les actifs liquides de BMO sont détenus essentiellement par nos secteurs qui mènent des activités de négociation ainsi que sous forme de lots d'actifs liquides supplémentaires qui sont conservés afin de parer aux éventualités. Les actifs liquides comprennent des actifs non grevés de grande qualité qui sont négociables, qui peuvent être cédés en garantie d'emprunts et qui peuvent être convertis en trésorerie à l'intérieur d'un délai qui répond à nos besoins de liquidité et de financement.

Le tableau 22 ci-dessous résume les actifs liquides de BMO. Dans le cadre normal de ses activités quotidiennes, BMO peut grever d'une charge certains montants de trésorerie ainsi que des valeurs mobilières afin de soutenir ses activités de négociation et sa participation à des systèmes de compensation et de paiement. En outre, BMO peut obtenir des actifs hautement liquides en guise de nantissement et peut les redonner en garantie en échange d'une somme en trésorerie ou en guise de sûreté de ses activités de négociation. Les actifs nets liquides non grevés, soit des actifs figurant à son bilan, tels la trésorerie et les valeurs mobilières détenues par BMO et les titres pris en pension ou empruntés plus d'autres garanties admissibles hors bilan qui ont été obtenues moins celles accordées, se chiffraient à 171,7 milliards de dollars au 31 juillet 2014, contre 170,5 milliards au 30 avril 2014. La légère hausse des actifs liquides non grevés a résulté essentiellement de l'augmentation des soldes de la trésorerie. Les actifs nets liquides non grevés sont essentiellement détenus par la banque mère, par notre entité juridique américaine, BMO Harris Bank, et par les activités de courtage de BMO au Canada et à l'échelle internationale. Outre ses actifs liquides, BMO a toujours accès au programme d'aide d'urgence de la Banque du Canada, au guichet d'escompte de la Federal Reserve Bank aux États-Unis et à des facilités de trésorerie de soutien de la Banque centrale européenne. Lorsqu'elle évalue sa position de liquidité, BMO ne considère pas ces dernières comme représentant une source de liquidité à laquelle elle a accès.

Outre la trésorerie et les valeurs mobilières qu'elle détient, BMO peut également donner en nantissement d'autres actifs, dont des prêts hypothécaires et d'autres prêts, afin de mobiliser du financement garanti à long terme. Le tableau 23 indique le total des actifs grevés et des actifs non grevés.

Actifs liquides Tableau 22
Au 31 juillet 2014 Au 30 avril 2014
(en millions
de dollars
canadiens)
Valeurs comptables/ actifs inscrits au bilan 1) Autres éléments de trésorerie et valeurs mobilières reçus Total des actifs bruts 2) Actifs grevés Actifs nets non grevés 3) Actifs nets non grevés 3)
Trésorerie et équivalents de trésorerie 38 250 - 38 250 1 429 36 821 33 648
Dépôts à d'autres banques 5 800 - 5 800 - 5 800 7 069
Valeurs mobilières et titres pris en pension ou empruntés
États souverains, banques centrales ou banques multilatérales de développement 98 735 12 590 111 325 77 037 34 288 38 204
Titres adossés à des créances hypothécaires et titres garantis par des créances hypothécaires 17 377 1 013 18 390 2 569 15 821 14 698
Titres de créance d'entreprises 19 740 7 057 26 797 2 023 24 774 25 134
Titres de participation d'entreprises 63 141 16 409 79 550 39 882 39 668 36 600
Total des valeurs mobilières et des titres pris en pension ou empruntés 198 993 37 069 236 062 121 511 114 551 114 636
Titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH (présentés comme des prêts au coût amorti) 4) 15 239 - 15 239 691 14 548 15 104
Total des actifs liquides 258 282 37 069 295 351 123 631 171 720 170 457
Autres actifs admissibles auprès de banques centrales (non compris dans ce qui précède) 5) 105 558 - 105 558 748 104 810 101 498
Marges de crédit inutilisées accordées par des banques centrales - - - - - -
Total des actifs liquides et des éléments d'autres sources 363 840 37 069 400 909 124 379 276 530 271 955
1) Les valeurs comptables figurant dans ce tableau correspondent à celles figurant au bilan de la Banque au 31 juillet 2014.
2) Les actifs bruts comprennent des actifs inscrits au bilan et des actifs hors bilan.
3) Les actifs nets liquides non grevés désignent des actifs figurant au bilan, tels la trésorerie et les valeurs mobilières détenues par BMO et les titres pris en pension ou empruntés plus d'autres garanties admissibles hors bilan qui ont été obtenues moins les actifs grevés.
4) Aux termes des IFRS, les titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH qui comprennent les prêts hypothécaires montés par BMO à titre de sûretés sous-jacentes sont classés dans les prêts. Les titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH non grevés sont liquides et sont inclus à titre d'actifs liquides conformément au cadre de gestion du risque de liquidité et de financement de BMO. Ce montant est présenté comme un poste distinct appelé Titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH.
5) Représentent des prêts actuellement détenus dans des banques centrales qui pourraient éventuellement servir à obtenir du financement auprès de celles-ci. Les prêts pouvant être donnés en garantie ne tiennent pas compte d'autres sources de liquidité supplémentaire associées au portefeuille de prêts qui pourraient être utilisées, ce qui inclut d'autres titrisations, les émissions d'obligations couvertes et les avances des Federal Home Loan Banks (FHLB).
Actifs grevés (en millions de dollars canadiens) Tableau 23
Actifs grevés 2) Actifs nets
non grevés
Au 31 juillet 2014 Total des actifs bruts 1) Donnés en garantie Autres actifs grevés Autres actifs non grevés 3) Actifs pouvant être donnés en garantie 4)
Trésorerie et dépôts à d'autres banques 44 050 - 1 429 439 42 182
Valeurs mobilières 5) 251 301 93 723 28 479 7 674 121 425
Prêts et acceptations 280 202 37 645 1 945 135 802 104 810
Autres actifs
Instruments dérivés 26 825 - - 26 825 -
Bureau et matériel 2 174 - - 2 174 -
Écart d'acquisition 5 253 - - 5 253 -
Immobilisations incorporelles 2 020 - - 2 020 -
Actifs d'impôt exigible 770 - - 770 -
Actifs d'impôt différé 2 962 - - 2 962 -
Actifs divers 8 344 - - 8 344 -
Total des autres actifs 48 348 - - 48 348 -
Total des actifs 623 901 131 368 31 853 192 263 268 417
Actifs grevés 2) Actifs nets
non grevés
Au 30 avril 2014 Total des actifs bruts 1) Donnés en garantie Autres actifs grevés Autres actifs non grevés 3) Actifs pouvant être donnés en garantie 4)
Trésorerie et dépôts à d'autres banques 42 151 - 1 434 423 40 294
Valeurs mobilières 5) 246 456 92 488 24 228 7 455 122 285
Prêts et acceptations 279 139 37 138 1 954 138 549 101 498
Autres actifs
Instruments dérivés 28 859 - - 28 859 -
Bureau et matériel 2 172 - - 2 172 -
Écart d'acquisition 3 994 - - 3 994 -
Immobilisations incorporelles 1 554 - - 1 554 -
Actifs d'impôt exigible 800 - - 800 -
Actifs d'impôt différé 2 927 - - 2 927 -
Actifs divers 8 293 - - 8 293 -
Total des autres actifs 48 599 - - 48 599 -
Total des actifs 616 345 129 626 27 616 195 026 264 077
1) Les actifs bruts comprennent des actifs inscrits au bilan et des actifs hors bilan.
2) Les actifs donnés en garantie renvoient à la partie des actifs de BMO figurant à son bilan ainsi qu'à la trésorerie et aux valeurs mobilières reçues qui sont données en garantie par voie de mises en pension de titres, de prêts de titres, de contrats dérivés, de dépôts minimaux requis auprès de banques centrales ainsi qu'aux termes des exigences associées à la participation à des chambres de compensation et des systèmes de paiement. Les autres actifs grevés comprennent les actifs qui ne peuvent être utilisés pour des raisons juridiques ou autres, tels que la trésorerie soumise à des restrictions et les actifs liés à des ventes à découvert.
3) Les autres actifs non grevés comprennent certains actifs liquides qui, de l'avis de la direction, ne sont pas rapidement disponibles pour répondre aux exigences de BMO en matière de liquidité. Ces instruments se composaient de trésorerie et de valeurs mobilières d'un montant de 8,1 milliards de dollars au 31 juillet 2014, incluant les titres détenus par la filiale d'assurance et l'entité de protection du crédit de BMO, de même que d'importants placements en titres de participation et de certains investissements détenus par son unité de banque d'affaires. Les autres actifs non grevés comprennent également des prêts hypothécaires et d'autres prêts pouvant être titrisés afin d'obtenir du financement garanti.
4) Les prêts indiqués comme pouvant être donnés en garantie représentent des prêts qui sont actuellement détenus dans des banques centrales et qui pourraient éventuellement servir à obtenir du financement auprès de celles-ci. Les prêts pouvant être donnés en garantie ne tiennent pas compte d'autres sources de liquidité supplémentaire pouvant être utilisées et associées au portefeuille de prêts, ce qui inclut d'autres titrisations, les émissions d'obligations couvertes et les avances de FHLB.
5) Comprennent des valeurs mobilières, des titres pris en pension ou empruntés et des titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH (présentés comme des prêts au coût amorti).

Stratégie de financement

Selon nos principes de financement, le financement de gros garanti et non garanti qui sert à financer les prêts et autres actifs moins liquides doit être à plus long terme (généralement d'un terme de deux à dix ans) afin de mieux correspondre à la durée à courir de ces actifs. Le financement de gros garanti et non garanti des actifs de négociation liquides est généralement à plus court terme (d'un terme de un an ou moins) et reflète la liquidité des actifs ainsi financés. Des quotités sont appliquées aux actifs de négociation afin de refléter le risque de recul des valeurs de marché et de la liquidité durant des périodes de tension sur les marchés. Les lots d'actifs liquides supplémentaires sont financés au moyen de diverses sources de financement de gros à terme.

BMO a une masse de dépôts de clients, à la fois vaste et stable, ainsi qu'un important capital, lesquels constituent de solides assises, favorisent le maintien d'une saine position de liquidité et réduisent sa dépendance envers le financement de gros. Les dépôts de clients comprennent les dépôts de base et ceux de particuliers et d'entreprises dont les taux sont fixes et dont les montants sont plus élevés. Les dépôts de clients totalisaient 230,6 milliards de dollars au 31 juillet 2014, comparativement à 230,4 milliards au 30 avril 2014. En outre, BMO reçoit des dépôts non négociables provenant de clients qui sont des sociétés ou des clients institutionnels hors du secteur financier. Au 31 juillet 2014, ces dépôts se chiffraient à 33,9 milliards.

Au 31 juillet 2014, l'encours du financement de gros, financement provenant surtout de titres négociables, totalisait 163,5 milliards de dollars et, de ce montant, une tranche de 37,0 milliards était sous forme de financement garanti et une autre de 126,5 milliards, de financement non garanti. La composition et les échéances du financement de gros à terme sont présentées dans le tableau 24 ci-après. BMO maintient un vaste portefeuille d'actifs liquides non grevés qui totalisait 171,7 milliards au 31 juillet 2014, actifs qui, tel qu'il est décrit à la section qui traite des actifs liquides et non grevés et qui est présentée précédemment, pourraient être monétisés afin de combler des besoins de financement éventuels.

La diversification de nos sources de financement de gros constitue un volet important de notre stratégie globale de gestion de la liquidité. Les activités de financement de gros sont bien diversifiées, soit par territoire, monnaie, type d'investisseurs, instrument et profil d'échéances. BMO s'assure d'avoir constamment accès à du financement de gros à long terme par voie de divers programmes d'emprunt, notamment un programme d'émission de billets européens, des programmes de billets à moyen terme canadiens et américains, la titrisation de créances hypothécaires canadiennes et américaines, la titrisation de créances de cartes de crédit canadiennes, des obligations couvertes et des dépôts de premier rang (non garantis) canadiens et américains.

Échéances du financement de gros
(en millions de dollars canadiens) 1)
Tableau 24
Au 31 juillet 2014 Moins de 1 mois De 1 à 3 mois De 3 à 6 mois De 6 à 12 mois Total
partiel-
Moins
de 1 an
De 1 à 2 ans Plus de 2 ans Total
Dépôts d'autres banques 2) 12 382 4 630 598 66 17 676 - - 17 676
Certificats de dépôt et papier commercial 19 937 21 363 8 003 6 113 55 416 938 - 56 354
Billets de dépôt au porteur 1 657 1 297 181 236 3 371 - - 3 371
Papier commercial adossé à des actifs 1 224 1 108 430 55 2 817 - - 2 817
Billets à moyen terme non garantis de premier rang - - 500 4 658 5 158 13 683 23 160 42 001
Billets structurés non garantis de premier rang 3) 38 30 371 29 468 46 1 135 1 649
Obligations couvertes/ titrisations
Titrisations de créances hypothécaires - 318 334 1 852 2 504 2 031 12 473 17 008
Obligations couvertes - - 2 181 2 181 4 362 1 636 3 641 9 639
Titrisations de créances de cartes de crédit - - - 42 42 2 726 2 194 4 962
Dette subordonnée 4) - - - 311 311 - 5 087 5 398
Autres 5) - - - - - - 2 590 2 590
Total 35 238 28 746 12 598 15 543 92 125 21 060 50 280 163 465
Composé de ce qui suit :
Financement garanti 1 224 1 426 2 945 4 130 9 725 6 393 20 898 37 016
Financement non garanti 34 014 27 320 9 653 11 413 82 400 14 667 29 382 126 449
Total 6) 35 238 28 746 12 598 15 543 92 125 21 060 50 280 163 465
1) Le financement de gros ne tient pas compte des opérations de mise en pension de titres ni des acceptations bancaires, lesquelles sont présentées dans le tableau des échéances contractuelles figurant à la note 16 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités. Il exclut également le papier commercial adossé à des actifs qu'émettent certains fonds multicédants qui ne sont pas consolidés aux fins de la présentation de l'information financière.
2) Exception faite des dépôts d'autres banques, lesquels sont constitués essentiellement de dépôts bancaires obtenus dans le but de faciliter les activités liées aux produits de négociation, le financement non garanti désigne celui obtenu par l'émission de titres négociables.
3) Émis essentiellement à des investisseurs autres qu'institutionnels.
4) Comprend certains instruments de dette subordonnée présentés à des fins comptables à titre de dépôts et autres passifs. La dette subordonnée présentée dans ce tableau l'est conformément aux recommandations de l'EDTF concernant les informations à fournir.
5) Avances des Federal Home Loan Banks.
6) Le total du financement de gros était constitué de 53,9 milliards de dollars de fonds libellés en dollars canadiens et de 109,6 milliards de dollars de fonds libellés en dollars américains et autres monnaies au 31 juillet 2014.

En mai 2014, le BSIF a parachevé la version finale du document Ligne directrice sur les normes de liquidité. Cette ligne directrice décrit l'approche et la méthode à adopter relativement à divers outils et mesures de liquidité dont le BSIF se servira pour surveiller et évaluer la liquidité des banques, notamment le ratio de liquidité à court terme, les flux de trésorerie nets cumulatifs et d'autres mesures. En vertu de cette ligne directrice, les banques canadiennes devront maintenir à plus de 100 % leur ratio de liquidité à court terme à compter du 1er janvier 2015.

En janvier 2014, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a publié la version finale de son document sur les normes de divulgation d'informations sur le ratio de liquidité à court terme. En juillet 2014, le BSIF a publié un document décrivant un cadre commun de déclaration concernant ce ratio et a confirmé que les banques canadiennes devront s'y conformer à compter de la période de présentation du deuxième trimestre de 2015.

En janvier 2014, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a publié une nouvelle version d'un document de consultation portant sur le ratio structurel de liquidité à long terme. Au cours du deuxième trimestre de 2014, le secteur a transmis à cet organisme ses commentaires sur les propositions énoncées dans ce document. Le ratio structurel de liquidité à long terme devrait être instauré le 1er janvier 2018.

Cotes de crédit

Les cotes de crédit que des agences de notation externes attribuent aux titres d'emprunt à court terme et à ceux à long terme de premier rang de BMO jouent un rôle important dans sa capacité à se procurer du capital et à obtenir le financement que requiert le soutien de ses activités commerciales. Le fait de maintenir d'excellentes cotes de crédit nous permet d'avoir accès à des fonds sur les marchés financiers à des taux attrayants. Si nos cotes se détérioraient de manière importante, il est probable que le coût de nos fonds augmenterait fortement et qu'il nous serait plus difficile d'obtenir du financement et du capital sur les marchés financiers. Un abaissement majeur de nos cotes pourrait avoir d'autres conséquences, dont celles décrites à la note 10 afférente aux états financiers consolidés audités, à la page 150 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Les cotes de crédit octroyées aux titres d'emprunt de premier rang de BMO par des agences de notation sont celles d'émissions de premier ordre et de grande qualité et étaient les suivantes au 31 juillet 2014 : AA de la part de DBRS, AA- de la part de Fitch, Aa3 de la part de Moody's et A+ de la part de Standard & Poor's.

Au cours du trimestre, Moody's a confirmé les cotes à long terme de BMO et de six autres grandes banques canadiennes et a changé de stables à négatives les perspectives de leur dette de premier rang bénéficiant d'un soutien et de leurs dépôts non garantis en raison du projet qu'a annoncé le gouvernement canadien d'instaurer un régime de recapitalisation interne destiné aux banques d'importance systémique nationale.

Après la fin du trimestre, S&P a confirmé les cotes de crédit des titres d'emprunt à long et court terme de BMO et a fait passer de stables à négatives ses perspectives ainsi que celles de cinq autres banques canadiennes de manière à refléter l'incidence que pourrait avoir le projet de politique de recapitalisation interne que le gouvernement fédéral du Canada a publié le 1er août 2014.

Nous sommes tenus de fournir des garanties à certaines contreparties si nos cotes de crédit sont abaissées. Les garanties supplémentaires requises sont fondées sur les risques associés à la valeur de marché, la valeur des garanties et les ententes prévoyant un seuil de garantie, le cas échéant. Au 31 juillet 2014, la Banque devrait fournir à des contreparties des garanties supplémentaires totalisant 154 millions de dollars, 470 millions et 727 millions, si ses cotes étaient abaissées d'un cran, de deux crans et de trois crans, respectivement.

Risque d'assurance

Aucun changement majeur de nos méthodes de gestion de ce risque ni du degré de risque que posent nos activités d'assurance n'est survenu durant le trimestre. Les méthodes de gestion du risque d'assurance de BMO sont décrites aux pages 95 et 96 de son Rapport annuel pour 2013.

Risque lié à la sécurité de l'information et à la cybersécurité

Aucun changement majeur de nos méthodes de gestion du risque lié à la sécurité de l'information et à la cybersécurité n'est survenu durant le trimestre. Les méthodes de gestion de ce risque qu'emploie BMO sont celles décrites dans la section qui en traite ainsi que dans celle portant sur le risque opérationnel, aux pages 79 et 94, respectivement, de son Rapport annuel pour 2013.

Expositions dans certaines régions

Les expositions de BMO dans certaines régions sont présentées et analysées aux pages 67, 68, 119 et 120 de son Rapport annuel pour 2013. Nos expositions dans les pays européens au 31 juillet 2014 sont présentées dans les tableaux ci-après. Les tableaux 25 et 26 indiquent les montants nets des expositions associées aux tranches financées des prêts, aux titres (dont des swaps sur défaillance), aux opérations de type mise en pension et aux dérivés. Les changements dans ces positions ont été mineurs en regard de celles au 30 avril 2014 et au 31 octobre 2013.

Expositions en Europe par pays et par contrepartie 11)
(en millions de dollars canadiens)
Tableau 25
Au 31 juillet 2014
Tranche financée des prêts 1) Titres 2) 10) Opérations de type mise en pension et dérivés 3) 4) Total
Pays Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Expositions nettes
Pays GIIPE
Grèce - - - - - - - - - -
Irlande 5) 9 - - - - 38 - - 38 47
Italie 64 - - - - 3 2 - 5 69
Portugal - - - - - - - - - -
Espagne 65 - - - - 7 - - 7 72
Total - pays GIIPE 6) 138 - - - - 48 2 - 50 188
Zone euro (exclusion faite des pays GIIPE)
France 15 - - 298 298 186 - 3 189 502
Allemagne 55 19 21 1 320 1 360 42 - 4 46 1 461
Pays-Bas 296 661 7 109 777 86 - - 86 1 159
Autres 7) 178 - 1 391 392 40 43 8 91 661
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 8) 544 680 29 2 118 2 827 354 43 15 412 3 783
Reste de l'Europe
Danemark 8 558 - 128 686 - - - - 694
Norvège 11 1 236 - - 1 236 1 - - 1 1 248
Fédération de Russie 357 - - - - - - - - 357
Suède 93 317 - 27 344 7 - - 7 444
Suisse 210 1 - - 1 37 1 - 38 249
Royaume-Uni 346 68 53 186 307 312 4 - 316 969
Autres 7) - - - - - - - - - -
Total - reste de l'Europe 8) 1 025 2 180 53 341 2 574 357 5 - 362 3 961
Total - Europe 1 707 2 860 82 2 459 5 401 759 50 15 824 7 932
Au 30 avril 2014
Tranche financée des prêts 1) Titres 2) Opérations de type mise en pension et dérivés 3) 4) Total
Pays Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Expositions nettes
Pays GIIPE 6) 124 - 1 - 1 47 4 - 51 176
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 8) 558 711 41 2 254 3 006 338 11 8 357 3 921
Total - reste de l'Europe 8) 1 059 2 103 54 350 2 507 519 15 - 534 4 100
Total - Europe 1 741 2 814 96 2 604 5 514 904 30 8 942 8 197
Au 31 octobre 2013
Tranche financée des prêts 1) Titres 2) Opérations de type mise en pension et dérivés 3) 4) Total
Pays Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Expositions nettes
Pays GIIPE 6) 79 - - - - 5 2 - 7 86
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 8) 462 626 42 2 111 2 779 113 6 1 120 3 361
Total - reste de l'Europe 8) 956 2 058 40 674 2 772 153 19 - 172 3 900
Total - Europe 1 497 2 684 82 2 785 5 551 271 27 1 299 7 347
Voir les notes du tableau 26.
Expositions aux prêts en Europe par pays et par contrepartie 11) (en millions de dollars canadiens) Tableau 26
Prêts 1)
Tranche financée au 31 juillet 2014 Au 31 juillet 2014 Au 30 avril 2014 Au 31 octobre 2013
Pays Banques Sociétés États souverains 9) Engagements Tranche financée Engagements Tranche financée Engagements Tranche financée
Pays GIIPE
Grèce - - - - - - - - -
Irlande 5) 3 6 - 103 9 100 6 - -
Italie 64 - - 64 64 39 39 2 2
Portugal - - - - - - - - -
Espagne 65 - - 75 65 89 79 77 77
Total - pays GIIPE 132 6 - 242 138 228 124 79 79
Zone euro (exclusion faite des pays GIIPE)
France 15 - - 68 15 60 14 22 22
Allemagne 47 8 - 67 55 37 37 21 21
Pays-Bas 31 265 - 517 296 559 295 338 163
Autres 7) 148 30 - 412 178 429 212 421 256
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 241 303 - 1 064 544 1 085 558 802 462
Reste de l'Europe
Danemark 8 - - 8 8 7 7 15 15
Norvège 11 - - 11 11 14 14 16 16
Fédération de Russie 330 27 - 357 357 579 579 476 476
Suède 23 70 - 196 93 176 71 121 64
Suisse 4 206 - 469 210 370 140 546 163
Royaume-Uni 200 146 - 545 346 397 248 485 222
Autres 7) - - - 44 - - - - -
Total - reste de l'Europe 576 449 - 1 630 1 025 1 543 1 059 1 659 956
Total - Europe 949 758 - 2 936 1 707 2 856 1 741 2 540 1 497
1) Les prêts comprennent les prêts et les produits de financement commercial. Les montants sont présentés déduction faite de ceux sortis du bilan et du montant brut des provisions spécifiques, ces éléments étant considérés comme négligeables.
2) Les titres comprennent les produits de trésorerie, les investissements des activités d'assurance et les titres de crédit négociables.
3) Les opérations de type mise en pension sont effectuées essentiellement avec des contreparties qui sont des banques à l'égard desquelles BMO détient des garanties (174 millions de dollars dans les pays GIIPE, 8,8 milliards de dollars dans d'autres pays de la zone euro et 4,3 milliards dans le reste de l'Europe au 31 juillet 2014).
4) Les dérivés sont évalués à la valeur de marché, ce qui comprend la compensation des transactions, et dans le cas des contreparties à l'égard desquelles une annexe au soutien de crédit est en vigueur, les compensations liées aux garanties. Au 31 juillet 2014, le risque lié au remplacement des dérivés, déduction faite des garanties, se chiffrait à environ 3,6 milliards de dollars pour toute l'Europe.
5) Exclut les réserves de 75 millions de dollars de notre filiale irlandaise auprès de la banque centrale d'Irlande au 31 juillet 2014.
6) L'exposition directe de BMO dans les pays GIIPE a essentiellement trait à des produits de financement commercial et de négociation offerts par des banques. L'exposition nette demeure faible, s'établissant à 188 millions de dollars, dont une tranche de 104 millions représentait des engagements non financés au 31 juillet 2014.
7) Le poste Autres de la catégorie Zone euro comprend les expositions en Autriche, en Belgique, en Finlande, au Luxembourg, à Malte, en Slovaquie et en Slovénie. Le poste Autres de la catégorie Reste de l'Europe comprend les expositions en Croatie, dans la République tchèque, en Hongrie, en Islande et en Pologne.
8) Au 31 juillet 2014, l'exposition directe nette de BMO dans les autres pays de la zone euro (soit les autres pays qui ont l'euro comme monnaie) totalisait environ 3,8 milliards de dollars, dont une proportion de 53% avait trait à des contreparties situées dans des pays auxquels Moody's et S&P ont attribué une cote de Aaa ou AAA, et une proportion d'environ 84% s'est vu attribuer la cote Aaa ou AAA par l'une des deux agences de notation. Notre exposition directe nette dans le reste de l'Europe totalisait environ 4,0 milliards, dont une proportion de 67% avait trait à des contreparties situées dans des pays auxquels Moody's et S&P ont attribué une cote de Aaa ou AAA. Une partie importante de l'exposition à des États souverains est constituée de produits de trésorerie négociables, alors que l'exposition liée à des banques a trait à des instruments de négociation, à des titres de créance à court terme, à des positions sur dérivés, à des lettres de crédit et à des garanties.
9) Les États souverains comprennent les produits de trésorerie de banques garantis par des États souverains.
10) L'exposition notionnelle nette aux swaps sur défaillance de BMO (incorporés dans les montants présentés dans la section du tableau portant sur l'exposition aux titres) en Europe était de 499 millions de dollars, et aucune exposition nette à de tels swaps d'un titulaire unique* dans les pays GIIPE n'était en vigueur au 31 juillet 2014. (*BMO a une position nette de 190 millions (position qu'elle a acquise) dans un indice de swaps sur défaillance qui est constitué à 20% d'entités domiciliées dans les pays GIIPE.)
11) Les autres expositions (incluant les expositions indirectes) qui ne sont pas incluses dans les tableaux au 31 juillet 2014 sont comme suit :
BMO a également des expositions à des entités situées dans divers pays européens en raison de son entité de protection de crédit et de son entité de titrisation des clients américaine. Ces expositions ne sont pas incluses dans les tableaux ci-dessus parce que leur structure comporte déjà une protection de crédit.
- BMO a une exposition directe à ces entités de crédit qui sont, à leur tour, exposées à un risque en raison des prêts ou des titres provenant d'entités situées en Europe. Tel qu'il est indiqué dans la section intitulée Entité de protection de crédit à la page 66 du Rapport annuel pour 2013 de BMO, ces entités comportent une protection de premier niveau, et des couvertures ont été conclues.
- L'exposition notionnelle de notre entité de protection de crédit à des émetteurs situés en Grèce, en Italie et en Espagne représentait 4,2% de son exposition notionnelle totale. Cette entité avait une exposition notionnelle dans cinq des pays dont la monnaie est l'euro. Cette exposition représentait 11,8% du total de l'exposition notionnelle et, de ce pourcentage, des proportions de 86% et de 79%, avaient obtenu des cotes de première qualité de la part de S&P et de Moody's, respectivement. L'exposition notionnelle dans le reste de l'Europe représentait 15,1% du total de l'exposition notionnelle et, de ce pourcentage, une proportion de 83% avait obtenu une cote de première qualité de la part de S&P et de Moody's. L'entité bénéficie d'une forte protection contre les pertes et c'est pourquoi le risque de crédit résiduel est très faible.
- L'entité de titrisation des clients américaine de BMO l'expose aux pays GIIPE et à d'autres pays européens puisqu'elle a des engagements qui s'appuient sur des sûretés dont une proportion de 0,03% représente des prêts ou des titres provenant d'entités situées en Europe. À la fin du trimestre, l'exposition au Royaume-Uni, qui se chiffrait à 0,01%, représentait la composante la plus importante et il n'existait aucune exposition en Grèce, en Italie, en Irlande, au Portugal ou en Espagne.
BMO est exposé à des institutions européennes supranationales à hauteur de 0,2 milliard de dollars, essentiellement par voie de produits de trésorerie négociables.
L'exposition indirecte de BMO en Europe sous forme de garanties destinées à soutenir les activités de négociation correspondait à des valeurs mobilières de 381 millions d'euros, dont une tranche de 33 millions d'euros était détenue dans les pays GIIPE. Les deux plus importantes expositions en Europe étaient en Allemagne (129 millions d'euros) et en France (121 millions d'euros). De plus, des garanties en trésorerie de 135 millions d'euros étaient détenues au 31 juillet 2014.
L'exposition indirecte sous forme de garanties émises par des entités situées dans des pays européens totalisait 874,8 millions de dollars, dont 5,4 millions dans les pays GIIPE, 536,1 millions dans les autres pays de la zone euro et 333,3 millions dans le reste de l'Europe.

Mise en garde

La présente section qui traite de la gestion des risques contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs

Les parties intéressées peuvent prendre connaissance de notre Rapport annuel pour 2013, du présent communiqué trimestriel, des présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles

Les parties intéressées sont également invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 26 août 2014 à 14 h 00 (HAE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la téléconférence sera accessible jusqu'au lundi 1er décembre 2014, au 905-694-9451 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 6766952).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera également accessible en différé sur notre site.

Relations avec les médias
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, 416-867-3996
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, 514-877-1873
Relations avec les investisseurs
Sharon Haward-Laird, responsable, relations avec les investisseurs, sharon.hawardlaird@bmo.com, 416-867-6656
Andrew Chin, directeur, relations avec les investisseurs, andrew.chin@bmo.com, 416-867-7019
Chef des finances
Tom Flynn, chef des finances,
tom.flynn@bmo.com, 416-867-4689
Secrétaire générale
Barbara Muir, secrétaire générale,
corp.secretary@bmo.com, 416-867-6423
Régime de réinvestissement des Les actionnaires qui désirent obtenir
dividendes et d'achat d'actions de plus amples renseignements,
destiné aux actionnaires (le Régime) notamment l'avis concernant notre
Prix moyen du marché, tel qu'il est offre publique de rachat dans le
défini par le Régime cours normal des activités, sont priés
Mai 76,45 $ de s'adresser à la :
Juin 77,79 $ Banque de Montréal
Juillet 82,16 $ Relations avec les actionnaires
Secrétariat général
Pour obtenir des renseignements sur One First Canadian Place, 21st Floor
les dividendes ou signaler un Toronto, Ontario M5X 1A1
changement d'adresse ou un envoi en Téléphone : 416-867-6785
double, prière de s'adresser à la : Télécopieur : 416-867-6793
Société de fiducie Computershare du Courriel : corp.secretary@bmo.com
Canada
100 University Avenue, 9th Floor Pour de plus amples informations sur
Toronto, Ontario M5J 2Y1 ce rapport, prière de s'adresser
Téléphone : 1-800-340-5021 (Canada à la :
et États-Unis) Banque de Montréal
Téléphone : 514-982-7800 Relations avec les investisseurs
(international) P.O. Box 1, One First Canadian Place,
Télécopieur : 1-888-453-0330 (Canada 18th Floor
et États-Unis) Toronto, Ontario M5X 1A1
Télécopieur : 416-263-9394
(international) Pour consulter les résultats
Courriel : service@computershare.com financiers en ligne, visitez notre
site Web, à l'adresse www.bmo.com.
Pour consulter les documents et les
informations que nous déposons en
ligne auprès des organismes de
réglementation, visitez également
notre site Web, à l'adresse
www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

MD Marque déposée de la Banque de Montréal

Assemblée annuelle de 2015
La prochaine assemble annuelle des actionnaires aura lieu le mardi 31 mars 2015 à Toronto, en Ontario.
Pour plus de renseignements:
Relations avec les médias
Ralph Marranca, Toronto
416-867-3996
ralph.marranca@bmo.com

Ronald Monet, Montréal
514-877-1873
ronald.monet@bmo.com

Relations avec les investisseurs
Sharon Haward-Laird
responsable, relations avec les investisseurs
416-867-6656
sharon.hawardlaird@bmo.com

Andrew Chin
directeur, relations avec les investisseurs
416-867-7019
andrew.chin@bmo.com

Chef des finances
Tom Flynn
416-867-4689
tom.flynn@bmo.com

Secrétaire générale
Barbara Muir
416-867-6423
corp.secretary@bmo.com