MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 12 août 2014) - BMO Nesbitt Burns a publié aujourd'hui les résultats d'une étude démontrant que les Canadiens de la génération sandwich (personnes âgées de 45 à 64 ans reconnues comme étant prises en sandwich entre les exigences des soins à prodiguer à leurs parents vieillissants et à leurs propres enfants) sont en déficit de plus d'un million de dollars par rapport à leur objectif individuel d'épargne de retraite.
Le sondage est le deuxième d'une série annuelle qui examine l'état de préparation à la retraite d'une génération précise. Le sondage de l'an dernier, qui avait porté sur les baby-boomers canadiens (personnes nées entre 1945 et 1964), avait démontré que les membres de cette cohorte ont un déficit d'épargne moyen de plus de 400 000 $ par rapport à leur style de vie idéal à la retraite.
Selon l'étude de cette année :
- À l'heure actuelle, plus de la moitié (55 pour cent) des personnes de la génération sandwich prennent soin de leurs enfants ou de parents vieillissants (parents, beaux-parents, grands-parents, etc.) ou des deux.
- Près du tiers prennent soin d'un parent ou d'un membre de la parenté plus âgé.
- Trente-neuf pour cent des membres de cette cohorte craignent que le fait de devoir s'occuper des autres réduise leur capacité d'atteindre leurs principaux objectifs financiers, dont l'épargne pour la retraite.
« Les gens de la génération sandwich ont l'impression d'être coincés et sont forcés de revoir tout un éventail de priorités financières, du remboursement du prêt hypothécaire à l'épargne-retraite, en passant par l'épargne en vue des études des enfants », a déclaré Sylvain Brisebois, directeur régional, BMO Nesbitt Burns. « Le stress associé aux soins à donner aux enfants et à des parents vieillissants, à la conciliation travail-famille et à l'exécution des tâches quotidiennes peur faire en sorte de reléguer l'avenir et l'épargne-retraite au second plan ».
Un plan financier peut aider à alléger la tension
L'étude a révélé que 76 pour cent des personnes de cette cohorte sentent que le stress de la vie quotidienne -- le travail, les soins à donner à la famille, le règlement des factures, l'aide aux parents plus âgés, etc. -- réduit leur capacité d'atteindre leurs objectifs financiers à long terme.
M. Brisebois a fait observer que les gens de la génération sandwich pourraient mieux gérer leur stress et établir l'ordre de priorité de leurs objectifs en élaborant un plan financier -- la base d'une stratégie financière pouvant inclure le suivi et la gestion du budget du ménage, de l'épargne et des placements. Actuellement, seulement 40 pour cent des personnes de cette génération disposent d'un tel plan.
« Les gens de cette cohorte ont grandi en faisant les choses de façon autonome la plupart du temps. Une grande part de ce qu'ils ont accompli -- les études, la carrière, l'achat de la première maison -- a été réalisée sans l'aide des autres », a poursuivi M. Brisebois. « Toutefois, il apparaît clairement qu'ils ont besoin d'aide pour planifier et établir l'ordre de leurs priorités financières pour l'avenir. Un plan financier peut contribuer à atténuer le stress lié aux préoccupations et laisser plus de temps pour la détente et pour trouver un meilleur équilibre dans la vie de tous les jours ».
Répartition régionale
Région |
|
Montant moyen requis pour pouvoir s'offrir le style de vie idéal à la retraite |
|
Montant moyen déjà épargné pour la retraite |
|
Écart moyen entre le montant épargné et le montant requis pour pouvoir s'offrir le style de vie idéal à la retraite |
|
% qui s'occupent actuellement d'enfants, de parents vieillissants ou des deux |
|
% qui jugent que le stress de la vie quotidienne a une incidence sur leurs objectifs financiers à long terme |
Canada |
|
818 000 $ |
|
258 000 $ |
|
(560 000 $) |
|
55 |
|
76 |
Atlantique |
|
839 000 $ |
|
166 000 $ |
|
(673 000 $) |
|
64 |
|
83 |
Québec |
|
447 000 $ |
|
180 000 $ |
|
(267 000 $) |
|
47 |
|
64 |
Ontario |
|
876 000 $ |
|
227 000 $ |
|
(649 000 $) |
|
61 |
|
82 |
Prairies |
|
581 000 $ |
|
247 000 $ |
|
(334 000 $) |
|
51 |
|
77 |
Alberta |
|
970 000 $ |
|
491 000 $ |
|
(479 000 $) |
|
53 |
|
72 |
C.-B. |
|
1 131 000 $ |
|
317 000 $ |
|
(814 000 $) |
|
56 |
|
77 |
Pour de plus amples renseignements sur la planification financière ou pour trouver un conseiller en placement de BMO Nesbitt Burns, consultez www.bmo.com/nesbittburns-francais.
Pour en apprendre davantage sur la gestion de patrimoine à BMO, visitez le site http://www.linkedin.com/company/bmo-wealth-management-services-canada?trk=top_nav_home.
Le sondage de BMO sur la génération sandwich a été réalisé en ligne par Pollara auprès d'un échantillon de 800 Canadiens âgés de 45 à 64 ans, entre le 29 et le 31 juillet 2014. Les données ont été pondérées en fonction de la région et du sexe, d'après les plus récentes données de recensement, de manière à ce qu'elles soient représentatives des Canadiens. La marge d'erreur de ce sondage est de plus ou moins 3,5 pour cent, 19 fois sur 20.
À propos de BMO Nesbitt Burns
S'appuyant sur l'expérience, la stabilité et les ressources de BMO Groupe financier, BMO Nesbitt Burns est une société de placement de plein exercice dotée d'un vaste réseau d'environ 1 300 conseillers en placement déployés dans 76 succursales au Canada. Les origines des sociétés qui ont précédé BMO Nesbitt Burns remontent à 1912. En 1987, BMO Banque de Montréal a acquis Nesbitt Thomson, qui était alors une des sociétés de placement les plus anciennes et les plus respectées du Canada. En 1994, BMO Banque de Montréal a également acquis Burns Fry, un des plus importants courtiers de titres de participation et d'emprunt canadiens. Nesbitt Thomson et Burns Fry ont ensuite fusionné pour devenir BMO Nesbitt Burns.