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Communiqués de presse

BMO Groupe financier annonce un bénéfice net de 1,1 milliard de dollars pour le deuxième trimestre de 2014

TORONTO, ONTARIO--(Marketwired - 28 mai 2014) - BMO Groupe financier (TSX:BMO)(NYSE:BMO) et BMO Banque de Montreal -

Points saillants des résultats financiers

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2013 :

  • Bénéfice net de 1 076 millions de dollars, en hausse de 12 %, et bénéfice net ajusté1 de 1 097 millions, en hausse de 11 %
  • BPA2 de 1,60 $, en hausse de 14 %, et BPA ajusté1, 2 de 1,63 $, en hausse de 13 %
  • RCP de 14,3 %, comparativement à 14,2 %, et RCP ajusté1 de 14,6 % dans les deux trimestres
  • Dotations à la provision pour pertes sur créances de 162 millions de dollars, contre 144 millions, et dotations ajustées1 de 162 millions, contre 109 millions
  • Ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires selon Bâle III de 9,7 %
  • Dividende de 0,78 $ par action ordinaire, en hausse de 0,02 $ ou 3 %

Comparaison du premier semestre de 2014 et du premier semestre de 2013 :

  • Bénéfice net de 2 137 millions de dollars, en hausse de 7 %, et bénéfice net ajusté1 de 2 180 millions, en hausse de 8 %
  • BPA2 de 3,18 $, en hausse de 9 %, et BPA ajusté1, 2 de 3,24 $, en hausse de 10 %
  • RCP de 14,3 %, comparativement à 14,6 %, et RCP ajusté1 de 14,6 %, contre 14,7 %
  • Dotations à la provision pour pertes sur créances de 261 millions de dollars, contre 322 millions, et dotations ajustées1 de 261 millions, contre 205 millions

Pour le deuxième trimestre clos le 30 avril 2014, BMO Groupe financier a annoncé un bénéfice net comptable de 1 076 millions de dollars ou 1,60 $ par action et un bénéfice net ajusté de 1 097 millions ou 1,63 $ par action.

«Notre stratégie axée sur le client a continué à produire de solides résultats et une bonne progression dans l'ensemble de nos groupes d'exploitation, a déclaré Bill Downe, chef de la direction, BMO Groupe financier. Notre plus grand secteur d'activité, les Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada, affiche une hausse de son bénéfice net de 14 % sur un an et un levier d'exploitation supérieur à 2 % pour le troisième trimestre de suite. La croissance des prêts aux entreprises est demeurée forte au Canada et aux Etats-Unis et nous continuons à bénéficier des avantages que nous procure notre vaste plateforme nord-américaine.

« La Gestion de patrimoine et BMO Marchés des capitaux ont également obtenu de bons résultats au deuxième trimestre, affichant tous les deux une croissance à deux chiffres de leurs revenus et de leur bénéfice.

«Peu après la fin du trimestre, nous avons conclu l'acquisition de F&C Asset Management. Cette acquisition permet de faire progresser la stratégie et la trajectoire de croissance de BMO Gestion mondiale d'actifs, et de doubler les actifs des clients. Aujourd'hui, nos services de gestion d'actifs répondent aux besoins d'une clientèle de plus en plus internationale, par l'entremise de 24 bureaux situés stratégiquement dans le monde entier.

«Pour le trimestre et pour les six premiers mois de l'exercice, notre progression continue se traduit par un levier d'exploitation positif et par une bonne croissance de notre bilan. Au deuxième trimestre, le bénéfice par action ajusté a augmenté de 13 % par rapport à la même période l'an dernier», a conclu M. Downe.

1 Les résultats et mesures figurant dans le présent document sont présentés selon les PCGR. Ils le sont également après ajustement de sorte à exclure l'incidence de certains éléments. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et sont expliqués en détail dans la section intitulée Bénéfice net ajusté et (pour toutes les périodes indiquées) dans celle intitulée Mesures non conformes aux PCGR, où sont également présentés ces mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR.
2 Sauf indication contraire, lorsqu'il est question du bénéfice par action (BPA) dans ce document, il s'agit du bénéfice dilué par action. Le BPA est calculé au moyen du bénéfice net après déduction du bénéfice net attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales et des dividendes sur actions privilégiées.
Note : Tous les ratios et variations de pourcentage figurant dans ce document sont fondés sur des chiffres qui n'ont pas été arrondis.

Concurremment à la publication de ses résultats, BMO a annoncé un dividende de 0,78 $ par action ordinaire pour le troisième trimestre de 2014, ce qui représente une augmentation de 0,02 $ par action par rapport au montant du trimestre précédent et de 0,04 $ par action en regard de celui d'il y a un an et équivaut à un dividende annuel de 3,12 $ par action ordinaire.

Notre Rapport aux actionnaires pour le deuxième trimestre de 2014, incluant nos états financiers consolidés intermédiaires non audités de la période close le 30 avril 2014, est disponible dans son intégralité à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs ainsi qu'à l'adresse www.sedar.com.

Aperçu des résultats de la Banque

Le bénéfice net s'est chiffré à 1 076 millions de dollars au deuxième trimestre de 2014, en hausse de 114 millions ou de 12 % par rapport à la même période de l'exercice précédent.

Le bénéfice net ajusté a été de 1 097 millions de dollars, pour une progression de 113 millions ou de 11% sur douze mois. Poursuivant sur leur lancée, PE Canada, la Gestion de patrimoine et BMO Marchés des capitaux ont inscrit de très bons résultats, et ceux de PE États-Unis sont demeurés stables en regard du trimestre précédent.

Aperçu des résultats des groupes d'exploitation

PE Canada

Le bénéfice net s'est dégagé à 480 millions de dollars, s'étant accru de 59 millions ou de 14 % sur un an et, après ajustement, il a atteint 482 millions, pour une progression de 60 millions ou de 14 %, ce qui a résulté de la hausse des revenus et de la baisse des pertes sur créances. Les revenus se sont renforcés de 87 millions ou de 6 % en regard de la période correspondante de l'exercice précédent grâce aux montants élevés des soldes et des commissions, ce qui a été atténué par l'incidence de la contraction de la marge nette d'intérêts. En regard d'il y a un an, les prêts se sont accrus de 9 % et les dépôts, de 10 %. Quant aux charges, elles se sont accrues de 20 millions ou de 3 %.

Dans l'unité des services bancaires aux particuliers, la croissance des soldes des prêts et des dépôts est demeurée forte, atteignant 9 % et 10 %, respectivement. Au cours du trimestre, nous avons perfectionné notre application Services mobiles BMO, laquelle offre à notre clientèle des fonctionnalités supplémentaires, dont la possibilité d'effectuer des virements InteracMD et de prendre rendez-vous en succursale en tout temps et en tout lieu. Cette nouvelle version de notre application a été fort bien accueillie par nos clients et les transactions par services mobiles ont presque doublé depuis son lancement.

Pour ce qui est de l'unité des services bancaires aux entreprises, nous continuons de rationaliser nos processus, ce qui permet à notre personnel de vente de consacrer davantage de temps au recrutement de nouveaux clients et à la consolidation de nos liens avec la clientèle existante. Nos volumes sont toujours en forte croissance, les prêts et les dépôts ayant augmenté de 10 % et de 9 %, respectivement, sur un an. Nous détenons encore la deuxième part du marché canadien des prêts aux petites et moyennes entreprises.

PE États-Unis (tous les montants sont en dollars américains)

Le bénéfice net s'est dégagé à 140 millions de dollars et, après ajustement, il a été de 151 millions, ayant fléchi de 8 millions ou de 6 % en regard du deuxième trimestre de l'exercice précédent. Les avantages de la forte hausse des prêts aux entreprises et de la réduction des dotations à la provision pour pertes sur créances ont été plus qu'annulés par les répercussions du recul de la marge nette d'intérêts et de la réduction des profits sur les ventes de nouveaux prêts hypothécaires.

En regard d'il y a un an et du trimestre précédent, le solde moyen des prêts et acceptations courants a progressé, grâce notamment à la forte croissance à deux chiffres qu'a encore affichée le portefeuille de prêts aux entreprises et de prêts industriels de base. De fait, ce portefeuille s'est enrichi de 4,2 milliards de dollars ou de 19 % sur un an, pour atteindre 26,3 milliards.

Reflet de notre engagement à transmettre des connaissances financières aux membres des collectivités dans lesquelles nous sommes présents, nous avons parrainé plusieurs ateliers d'éducation financière et d'information sur l'accession à la propriété qui ont été tenus dans nos marchés dans le cadre de la campagne Money Smart Week de la Federal Reserve Bank. De plus, nous avons récemment uni nos forces à celles du bureau du trésorier de la Ville de Chicago et de la Fondation canadienne d'éducation économique afin de lancer la journée Parlons argent avec nos enfants afin d'encourager les familles, les étudiants et les enseignants à discuter d'argent et de finances personnelles.

Gestion de patrimoine

Le bénéfice net, au montant de 194 millions de dollars, s'est accru de 54 millions ou de 38 % en regard d'il y a un an et, après ajustement, il s'est dégagé à 200 millions, s'étant amélioré de 53 millions ou de 36 %. Le bénéfice net ajusté des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est établi à 139 millions, pour une hausse de 27 millions ou de 23 %, laquelle a résulté de la hausse marquée des actifs des clients. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance s'est chiffré à 61 millions, ayant progressé de 26 millions sur douze mois.

À 612 milliards de dollars, les actifs sous gestion et sous administration ont augmenté de 91 milliards ou de 17 % par rapport à il y a un an grâce à la progression des marchés, à l'appréciation du dollar américain et à la croissance des nouveaux actifs des clients.

Dans le dernier trimestre, le portail en ligne Global Banking and Finance Review a décerné plusieurs distinctions aux activités de gestion de patrimoine de BMO, dont les suivantes : BMO Banque privée Harris a, pour la quatrième année de suite, été nommée meilleure banque privée au Canada; BMO Nesbitt Burns a obtenu le titre de meilleure société de conseils en placement de plein exercice au Canada; et BMO Banque privée Harris en Asie, celui de meilleure nouvelle banque privée à Hong Kong et à Singapour.

Le 7 mai 2014, nous avons annoncé la conclusion de l'acquisition de F&C Asset Management plc (F&C). Cette acquisition consolide la position de BMO Gestion mondiale d'actifs en tant que gestionnaire de fonds d'envergure mondiale en augmentant les capacités de sa plateforme d'investissement et en lui offrant des occasions fort attrayantes de fournir des services aux marchés de la gestion de patrimoine au Royaume-Uni et dans le reste de l'Europe.

BMO Marchés des capitaux

Le bénéfice net s'est chiffré à 305 millions de dollars, en hausse de 44 millions ou de 17 % par rapport au même trimestre de l'exercice précédent, ce qui est imputable à la hausse marquée des revenus tirés de l'ensemble des activités et à un taux d'impôt plus favorable. Les revenus ont progressé de 14 % sur douze mois, ce qui témoigne du bon rendement de l'unité de banque d'affaires et services aux sociétés ainsi que de celle des produits de négociation et de l'apport continu de notre entité aux États-Unis. Le rendement des capitaux propres a été fort élevé, soit 20,8 %, contre 18,3 % il y a un an.

Les efforts constants que nous déployons afin de comprendre et de combler les besoins de notre clientèle ont été reconnus car, durant le trimestre, le magazine Global Finance nous a nommés meilleure banque d'affaires du monde dans les métaux et les mines, et ce, pour la cinquième année consécutive, et nous avons été choisis chef de file Greenwich 2014 dans la catégorie Part du marché des changes canadien.

Dans le trimestre à l'étude, BMO Marchés des capitaux a participé à 372 nouvelles émissions à l'échelle mondiale, soit 172 émissions de titres de créance de sociétés, 131 émissions de titres de créance d'administrations publiques et 69 émissions d'actions, pour un total de 822 milliards de dollars.

Services d'entreprise

La perte nette comptable et ajustée des Services d'entreprise s'est chiffrée à 58 millions de dollars pour le deuxième trimestre de 2014, comparativement à 11 millions pour la même période de l'exercice précédent. Son augmentation a découlé essentiellement du recul des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis.

Bénéfice net ajusté

Le bénéfice net ajusté du deuxième trimestre de 2014 a été de 1 097 millions de dollars, en hausse de 113 millions ou de 11 % en regard de ce qu'il était un an plus tôt. Le bénéfice par action ajusté s'est établi à 1,63 $, ayant augmenté de 13 % par rapport à celui de 1,44 $ dégagé un an auparavant.

La direction a désigné certains montants comme éléments d'ajustement et a ajusté les résultats établis selon les PCGR afin de pouvoir en traiter et de les présenter en ignorant les effets des éléments d'ajustement et ainsi faciliter la compréhension du rendement et des tendances connexes. Le seul élément qui a été retranché des résultats du deuxième trimestre de 2014 aux fins du calcul des résultats ajustés est l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, d'un montant de 28 millions de dollars (21 millions après impôts ou 0,03 $ par action). Dans les exercices précédents, les montants ignorés aux fins des résultats ajustés comprenaient également les éléments liés au crédit eu égard au portefeuille de prêts productifs acquis, les coûts d'intégration des acquisitions, les coûts de restructuration et les activités de crédit structuré en voie de liquidation. La direction évalue la performance à l'aide de mesures conformes aux PCGR et de mesures ajustées, et considère qu'elles sont toutes utiles pour l'appréciation de la performance sous-jacente des secteurs. Le fait de recourir à un tel mode de présentation donne aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et, à l'instar des éléments qui sont exclus de leur calcul, ils sont décrits plus en détail dans la section Mesures non conformes aux PCGR, tout comme le sont nos commentaires sur l'utilisation et les limites de telles mesures. Cette section renferme également une description sommaire de l'incidence des éléments d'ajustement des périodes de comparaison.

Mise en garde

Les sections ci-dessus contiennent des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Les résultats ajustés que renferment les sections qui présentent un aperçu des résultats de la Banque et de ceux des groupes d'exploitation sont des montants et mesures non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR.

Rapport de gestion

Les commentaires contenus dans le présent Rapport de gestion sont en date du 28 mai 2014. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux Normes internationales d'information financière (IFRS). Toute mention des PCGR renvoie aux IFRS. Le présent Rapport de gestion doit être lu à la lumière des états financiers consolidés intermédiaires non audités pour la période close le 30 avril 2014, des états financiers consolidés audités de l'exercice clos le 31 octobre 2013 et du Rapport de gestion pour l'exercice 2013 figurant dans le Rapport annuel pour 2013 de BMO. L'information qui précède cette section fait partie du présent Rapport de gestion.

On trouvera une analyse détaillée de nos secteurs d'activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans le Rapport de gestion annuel, lequel est accessible sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d'autres renseignements financiers trimestriels.

La direction de la Banque de Montréal, sous la supervision du chef de la direction et du chef des finances, a évalué, au 30 avril 2014, l'efficacité des contrôles et procédures de communication de l'information de la Banque de Montréal, tels qu'ils sont définis dans les règles de la Securities and Exchange Commission et des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, et elle a conclu que ces contrôles et procédures étaient efficaces.

Au cours du trimestre clos le 30 avril 2014, il n'y a eu aucun changement à notre contrôle interne à l'égard de l'information financière qui a eu un effet important, ou qui est raisonnablement susceptible d'avoir un effet important, sur notre contrôle interne à l'égard de l'information financière.

En raison de leurs limites intrinsèques, les contrôles et procédures de communication de l'information et le contrôle interne à l'égard de l'information financière ne peuvent fournir qu'une assurance raisonnable et il est possible qu'ils ne permettent pas de prévenir ou de détecter les inexactitudes.

Comme lors des trimestres précédents, le Comité d'audit et de révision de la Banque de Montréal a examiné le présent document et le Conseil d'administration de la Banque de Montréal l'a approuvé avant sa publication.

Documents déposés auprès des organismes de réglementation

Nos documents d'information continue, y compris les documents intermédiaires, le Rapport de gestion annuel, les états financiers consolidés audités, la Notice annuelle, l'Avis de convocation à l'assemblée annuelle des actionnaires et la circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, au www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, au www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov.

La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l'organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l'appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal et ses filiales.

Sommaire des résultats comptables Tableau 1
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Sommaire de l'état des résultats
Revenus nets d'intérêts 2 063 2 113 2 129 4 176 4 377
Revenus autres que d'intérêts 1 978 2 009 1 764 3 987 3 548
Revenus 4 041 4 122 3 893 8 163 7 925
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances 162 99 174 261 352
Dotation à la provision générale pour (recouvrement de) pertes sur créances - - (30 ) - (30 )
Dotation totale à la provision pour pertes sur créances 162 99 144 261 322
Charges autres que d'intérêts 2 594 2 684 2 550 5 278 5 120
Charge d'impôts sur le résultat 209 278 237 487 485
Bénéfice net 1 076 1 061 962 2 137 1 998
Attribuable aux actionnaires de la Banque 1 062 1 048 944 2 110 1 962
Attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales 14 13 18 27 36
Bénéfice net 1 076 1 061 962 2 137 1 998
Données relatives aux actions ordinaires (en dollars, sauf indication contraire)
Bénéfice par action 1,60 1,58 1,40 3,18 2,91
Hausse du bénéfice par action (%) 14,3 4,6 (6,7 ) 9,3 (6,7 )
Dividendes déclarés par action 0,76 0,76 0,74 1,52 1,46
Valeur comptable d'une action 45,95 45,60 40,87 45,95 40,87
Cours de clôture de l'action 75,55 68,06 63,19 75,55 63,19
Valeur marchande globale des actions ordinaires (en milliards de dollars) 48,7 43,9 41,0 48,7 41,0
Rendement de l'action (%) 4,0 4,5 4,7 4,0 4,6
Mesures et ratios financiers (%)
Rendement des capitaux propres 14,3 14,2 14,2 14,3 14,6
Hausse du bénéfice net 11,6 2,5 (5,6 ) 6,9 (5,8 )
Hausse des revenus 3,7 2,3 (0,4 ) 3,0 (0,6 )
Hausse des charges autres que d'intérêts 1,8 4,4 3,1 3,1 2,4
Ratio d'efficience 64,2 65,1 65,5 64,7 64,6
Ratio d'efficience, exclusion faite des ISCAPA 1) 59,4 59,9 60,2 59,7 60,8
Levier d'exploitation 1,9 (2,1 ) (3,5 ) (0,1 ) (3,0 )
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen 1,59 1,62 1,82 1,61 1,85
Taux d'impôt effectif 16,2 20,8 19,8 18,5 19,5
Rendement de l'actif moyen 0,73 0,72 0,70 0,72 0,71
Ratio dotation à la provision pour pertes sur créances/solde moyen des prêts et acceptations (annualisé) 0,22 0,14 0,22 0,18 0,25
Mesures de la valeur (%, sauf indication contraire)
Rendement total moyen des capitaux propres annualisé sur cinq ans 19,4 21,4 10,5 19,4 10,5
Rendement total moyen des capitaux propres annualisé sur trois ans 11,8 10,6 4,9 11,8 4,9
Rendement total moyen des capitaux propres sur douze mois 24,8 12,9 13,0 24,8 13,0
Profit économique net (en millions de dollars) 2) 297 289 260 586 574
Bilan (en milliards de dollars, sauf indication contraire)
Actifs 582 593 555 582 555
Solde net des prêts et acceptations 295 290 264 295 264
Dépôts 394 398 360 394 360
Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires 29,6 29,4 26,5 29,6 26,5
Ratio trésorerie et valeurs mobilières/total des actifs (%) 32,1 32,3 30,3 32,1 30,3
Ratios des fonds propres (%)
Ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 9,7 9,3 9,7 9,7 9,7
Ratio des fonds propres de catégorie 1 11,1 10,6 11,3 11,1 11,3
Ratio du total des fonds propres 13,0 12,4 13,7 13,0 13,7
Bénéfice net par groupe d'exploitation
PE Canada 480 484 421 964 868
PE États-Unis 155 166 151 321 330
Services bancaires Particuliers et entreprises 635 650 572 1 285 1 198
Gestion de patrimoine 194 175 140 369 302
BMO Marchés des capitaux 305 277 261 582 559
Services d'entreprise, y compris Technologie et opérations (T&O) (58 ) (41 ) (11 ) (99 ) (61 )
Bénéfice net de BMO Groupe financier 1 076 1 061 962 2 137 1 998
1) Ce ratio est établi, déduction faite des indemnités, sinistres et coûts d'acquisition des polices d'assurance (ISCAPA).
2) Le profit économique net est une mesure non conforme aux PCGR et est analysé dans la section Mesures non conformes aux PCGR.
Sommaire des résultats ajustés 1) Tableau 2
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Sommaire de l'état des résultats, après ajustement
Revenus nets d'intérêts 2 063 2 113 1 954 4 176 3 990
Revenus autres que d'intérêts 1 978 2 009 1 754 3 987 3 530
Revenus 4 041 4 122 3 708 8 163 7 520
Dotation à la provision pour pertes sur créances 162 99 109 261 205
Charges autres que d'intérêts 2 566 2 653 2 384 5 219 4 828
Charge d'impôts sur le résultat 216 287 231 503 474
Bénéfice net 1 097 1 083 984 2 180 2 013
Attribuable aux actionnaires de la Banque 1 083 1 070 966 2 153 1 977
Attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales 14 13 18 27 36
Bénéfice net 1 097 1 083 984 2 180 2 013
Données relatives aux actions ordinaires, après ajustement
Bénéfice par action ($) 1,63 1,61 1,44 3,24 2,94
Hausse du bénéfice par action (%) 13,2 7,3 0,7 10,2 3,5
Mesures et ratios financiers, après ajustement (%)
Rendement des capitaux propres 14,6 14,5 14,6 14,6 14,7
Hausse du bénéfice net 11,2 5,4 1,1 8,2 3,9
Hausse des revenus 8,9 8,2 0,9 8,5 2,1
Hausse des charges autres que d'intérêts 7,7 8,5 2,3 8,1 3,1
Ratio d'efficience 63,5 64,3 64,3 63,9 64,2
Ratio d'efficience, exclusion faite des ISCAPA 2) 58,8 59,2 58,8 59,0 60,2
Levier d'exploitation 1,2 (0,3 ) (1,4 ) 0,4 (1,0 )
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen 1,59 1,62 1,67 1,61 1,68
Taux d'impôt effectif 16,5 20,9 19,0 18,7 19,0
Bénéfice net ajusté par groupe d'exploitation
PE Canada 482 486 422 968 872
PE États-Unis 167 178 164 345 356
Services bancaires Particuliers et entreprises 649 664 586 1 313 1 228
Gestion de patrimoine 200 183 147 383 315
BMO Marchés des capitaux 306 277 262 583 560
Services d'entreprise, y compris T&O (58 ) (41 ) (11 ) (99 ) (90 )
Bénéfice net de BMO Groupe financier 1 097 1 083 984 2 180 2 013
1) Les résultats et statistiques indiqués ci-dessus sont présentés après ajustement. Il s'agit de montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.
2) Ce ratio est établi, déduction faite des indemnités, sinistres et coûts d'acquisition des polices d'assurance (ISCAPA).

Mise en garde concernant les déclarations prospectives

Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d'autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l'exercice 2014 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions, et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne, américaine et mondiale.

En raison de leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations étant donné que les résultats, les conditions, les actions ou les événements réels futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives en raison d'un certain nombre de facteurs.

Les résultats futurs ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, des marchés financiers ou du crédit faibles, volatils ou illiquides, les fluctuations des taux d'intérêt et des cours de change, les changements de politique monétaire, budgétaire ou économique, l'intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation ou les changements dans les attentes ou les exigences des organismes de supervision, y compris les exigences ou directives en matière de capital, de taux d'intérêt et de liquidité, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d'intégrer les entreprises acquises, ce qui englobe l'obtention de l'approbation des organismes de réglementation, les estimations comptables critiques et l'incidence des modifications des normes comptables, des règlements et des interprétations sur ces estimations, les risques opérationnels et infrastructurels, les modifications de nos cotes de solvabilité, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions possibles de guerres ou d'activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les catastrophes naturelles et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les services de transport et de communication et les systèmes d'alimentation en énergie ou en eau, les changements technologiques et notre capacité à prévoir et à gérer efficacement les risques liés aux facteurs susmentionnés.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. D'autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. L'analyse figurant aux pages 30 et 31 du Rapport annuel pour 2013 de BMO donne plus d'informations sur l'incidence que pourraient avoir certains facteurs clés sur les résultats futurs de la Banque de Montréal. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l'égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s'engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par elle-même ou en son nom, sauf si la loi l'exige. L'information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d'aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes closes à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d'autres fins.

Les hypothèses relatives au niveau de défaut et aux pertes en cas de défaut sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l'établissement de nos attentes concernant les résultats futurs des opérations que notre entité de protection du crédit a conclues. Selon certaines de nos principales hypothèses, le niveau des défauts et les pertes en cas de défaut seront comparables à ceux de l'expérience historique. En établissant nos attentes concernant le risque de pertes sur créances futur et lié à notre entité de protection du crédit et le risque de perte par la Banque de Montréal, nous avons tenu compte de facteurs importants dont la diversification sectorielle dans les portefeuilles, la qualité initiale du crédit de chaque portefeuille, la protection de premier niveau intégrée à la structure et les couvertures que la Banque de Montréal a conclues.

Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine, ainsi qu'à la conjoncture de marché globale et à leur effet combiné sur nos activités, sont des facteurs importants dont nous tenons compte lors de l'établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et des perspectives de nos divers secteurs d'activité. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Se reporter à la section Survol et perspectives économiques du présent Rapport de gestion intermédiaire.

Survol et perspectives économiques

Après s'être quelque peu renforcée dans la seconde moitié de 2013, l'économie canadienne a ralenti en raison surtout d'un temps peu clément. Cependant, les récentes données sur la fabrication et les exportations donnent à penser que la conjoncture bénéficie du recul du dollar canadien et du raffermissement de la demande à l'échelle mondiale. L'économie de la zone euro a renoué avec la croissance, quoique celle-ci soit plutôt faible, et le ralentissement économique de la Chine s'est stabilisé, ce pays affichant un taux d'expansion toujours élevé, soit plus de 7 %. Freinées par l'endettement plus lourd des ménages, les dépenses de consommation au Canada devraient augmenter quelque peu, mais les ventes d'habitations et la construction résidentielle devraient encore fléchir. On peut s'attendre à une diminution du taux de progression du crédit à la consommation et des prêts hypothécaires à l'habitation. Les investissements des entreprises devraient s'intensifier à la faveur de l'élargissement des exportations et de la majoration des prix touchés par les producteurs d'énergie canadiens, ce qui stimulera la progression des prêts aux entreprises. La croissance économique devrait passer de 2,0 % en 2013 à 2,3 % en 2014, faisant reculer à 6,8 % le taux de chômage d'ici la fin de l'année. Il est à prévoir que le niveau peu élevé de l'inflation incitera la Banque du Canada à maintenir sa politique de stabilisation des taux d'intérêt pour une quatrième année consécutive. Le déficit commercial devrait fléchir, le dollar canadien se repliant davantage à cause de taux d'intérêt à long terme plus élevés aux États-Unis qu'au Canada.

Après s'être essoufflée en raison de conditions météorologiques hivernales fort rigoureuses, l'économie américaine affiche de nouveau une croissance aussi forte que celle de la seconde moitié de 2013. L'assainissement des finances des ménages, la demande de remplacement de véhicules automobiles et une demande croissante sur le marché de l'habitation soutiennent l'économie. Concurremment, la diminution du déficit budgétaire au palier fédéral et l'amélioration des finances des administrations étatiques et locales signifient l'assouplissement des politiques budgétaires. Un climat politique moins incertain favorisera les investissements des entreprises ainsi que leur demande pour des prêts. L'accroissement des prêts hypothécaires à l'habitation et des prêts aux particuliers devrait être plus marqué. Le taux de croissance économique devrait passer de 1,9 % en 2013 à 2,5 % en 2014, ramenant ainsi à moins de 6,0 % le taux de chômage d'ici la fin de l'année. On peut s'attendre à ce que la Réserve fédérale continue de réduire ses achats de titres à revenu fixe, ce qui soumettra les taux d'intérêt à long terme à des légères pressions à la hausse. Par contre, les taux directeurs ne devraient pas augmenter avant le milieu de 2015.

Freinée par la consolidation des politiques budgétaires, la croissance économique du Midwest des États-Unis, région qui englobe les six États américains dans lesquels BMO mène des activités, a été d'environ 1,6 % en 2013. Cependant, l'essor des exportations et de la production automobile laisse présager un meilleur taux de croissance en 2014, soit 2,5 %.

La présente section, qui fait un survol de l'économie et traite de ses perspectives, contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Autres mesures de la valeur

Pour les périodes de un an, de trois ans et de cinq ans closes le 30 avril 2014, le rendement total des capitaux propres annuel moyen de BMO a été de 24,8 %, 11,8 % et 19,4 %, respectivement.

Change

Les équivalents en dollars canadiens du bénéfice net, des revenus, des charges, du recouvrement des (des dotations à la provision pour) pertes sur créances et des impôts sur le résultat en dollars américains de BMO ont progressé en regard du premier trimestre de 2014, du deuxième trimestre de 2013 et du premier semestre de 2013 en raison de l'appréciation du dollar américain. Le cours de change moyen du dollar canadien et du dollar américain, exprimé par le coût de un dollar américain en dollars canadiens, a augmenté de 8 % sur un an et de 2 % par rapport au premier trimestre. En regard de ce qu'il était il y a un an, le cours de change moyen du semestre s'est renforcé de 8 %. BMO peut conclure des opérations de couverture afin d'atténuer l'incidence des fluctuations des cours de change sur son bénéfice net. Le tableau 3 fait état des cours de change moyens des dollars canadien et américain et de l'incidence de leurs fluctuations.

La présente section qui traite du change renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Incidence des fluctuations des cours de change sur les résultats comptables et les résultats ajustés de BMO Tableau 3
T2-2014 Cumul 2014
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) c. T2-2013 c. T1-2014 c. Cumul 2013
Cours de change entre les dollars canadien et américain (moyenne)
Période à l'étude 1,1029 1,1029 1,0913
Période antérieure 1,0180 1,0800 1,0064
Incidence sur les résultats comptables
Augmentation des revenus nets d'intérêts 54 15 111
Augmentation des revenus autres que d'intérêts 45 12 91
Augmentation des revenus 99 27 202
Augmentation des charges (75 ) (20 ) (150 )
Augmentation des recouvrements de (de la dotation à la provision pour) pertes sur créances (2 ) (1 ) 1
Augmentation des impôts sur le résultat (5 ) (1 ) (12 )
Augmentation du bénéfice net comptable 17 5 41
Incidence sur les résultats ajustés
Augmentation des revenus nets d'intérêts 49 15 100
Augmentation des revenus autres que d'intérêts 45 12 91
Augmentation des revenus 94 27 191
Augmentation des charges (73 ) (20 ) (146 )
Augmentation des recouvrements de (de la dotation à la provision pour) pertes sur créances (1 ) (1 ) 5
Augmentation des impôts sur le résultat (4 ) (1 ) (10 )
Augmentation du bénéfice net ajusté 16 5 40
Les résultats ajustés que renferme la présente section sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Bénéfice net

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2013

Le bénéfice net s'est chiffré à 1 076 millions de dollars au deuxième trimestre de 2014, en hausse de 114 millions ou de 12 % par rapport à la même période de l'exercice précédent. Le BPA s'est amélioré de 0,20 $ ou de 14 % en regard d'il y a un an, se situant ainsi à 1,60 $.

Le bénéfice net ajusté a été de 1 097 millions de dollars, pour une progression de 113 millions ou de 11 % sur douze mois. Le BPA ajusté s'est établi à 1,63 $, ayant augmenté de 0,19 $ ou de 13 % par rapport au deuxième trimestre de 2013. Les résultats ajustés et les éléments qui ont été exclus de leur calcul sont décrits en détail dans la section présentée précédemment qui traite du bénéfice net ajusté et dans celle intitulée Mesures non conformes aux PCGR, tout comme le sont nos commentaires sur l'utilisation et les limites de telles mesures.

La progression du bénéfice net ajusté a découlé des excellents résultats de PE Canada, de la Gestion de patrimoine et de BMO Marchés des capitaux. Les résultats de PE Canada témoignent des montants élevés des soldes et des commissions, ce qui a été atténué par le repli de la marge nette d'intérêts. La Gestion de patrimoine a inscrit de très bons résultats, son bénéfice net ajusté ayant progressé de 36 % étant donné que la forte hausse des actifs des clients a généré une hausse des revenus de toutes les unités et que les revenus d'assurance ont eux aussi augmenté, ce qui a été atténué par la hausse des charges liées aux revenus. Les résultats de BMO Marchés des capitaux se sont améliorés en raison des revenus importants qu'ont enregistrés les activités de banque d'affaires et services aux sociétés et celles des produits de négociation ainsi que d'un taux d'impôt plus avantageux, ce qui a été contrebalancé en partie par la hausse des charges liées au personnel et des coûts de soutien. Exprimé en dollars américains, le bénéfice net de PE États-Unis a fléchi à cause du recul des revenus puisque les effets positifs de la forte croissance des prêts aux entreprises et de la diminution des dotations à la provision pour pertes sur créances ont été plus qu'annulés par l'incidence de la contraction de la marge nette d'intérêts et des profits sur les ventes de nouveaux prêts hypothécaires. Les résultats ajustés des Services d'entreprise se sont dégradés en raison surtout de la baisse des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2014

Le bénéfice net s'est renforcé de 15 millions de dollars et le BPA, de 0,02 $. Le bénéfice net ajusté a augmenté de 14 millions et le BPA ajusté s'est amélioré de 0,02 $. L'appréciation du dollar américain a eu pour effet d'accroître le bénéfice net ajusté de 5 millions.

La progression du bénéfice net de PE Canada a ralenti car le trimestre à l'étude a compté trois jours de moins, ce qui a été compensé en grande partie par le recul des charges et des dotations à la provision pour pertes sur créances. Quant au bénéfice net de la Gestion de patrimoine, il a augmenté grâce à la hausse des revenus, laquelle a découlé de la progression des actifs des clients et des revenus d'assurance, ainsi qu'à la réduction des charges. Les résultats de BMO Marchés des capitaux se sont améliorés puisque le repli des revenus a été plus qu'annulé par la baisse des charges et un taux d'impôt plus avantageux. Exprimé en dollars américains, le bénéfice net ajusté de PE États-Unis s'est contracté car les avantages de la réduction des charges ont été plus que contrebalancés par l'accroissement des dotations à la provision pour pertes sur créances et par le nombre moins élevé de jours. Les résultats ajustés des Services d'entreprise se sont affaiblis du fait principalement de la diminution des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis, ce qui a été atténué par la diminution des charges.

Comparaison du premier semestre de 2014 et du premier semestre de 2013

Le bénéfice net s'est renforcé de 139 millions de dollars ou de 7 % pour s'établir à 2 137 millions. Le BPA a atteint 3,18 $, ayant progressé de 0,27 $ ou 9 % sur un an. Le bénéfice net ajusté s'est chiffré à 2 180 millions, en hausse de 167 millions ou de 8 % en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. L'incidence de l'appréciation du dollar américain a compté pour 40 millions ou 2 % de la hausse du bénéfice net ajusté. Le BPA ajusté s'est amélioré de 0,30 $ ou de 10 % en regard d'un an plus tôt, se situant ainsi à 3,24 $. Après ajustement, le bénéfice net de la Gestion de patrimoine et de PE Canada a enregistré une forte hausse, celui de BMO Marchés des capitaux a affiché une saine croissance et celui de PE États-Unis a accusé un recul. Quant au bénéfice net ajusté des Services d'entreprise, il s'est dégradé par rapport à ce qu'il était un an plus tôt.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui porte sur le bénéfice net sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Revenus

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2013

Le total des revenus a augmenté de 148 millions de dollars ou de 4 % par rapport au deuxième trimestre de l'exercice précédent et a atteint 4 041 millions. Les revenus ajustés ont augmenté de 333 millions ou de 9 %, pour s'établir à 4 041 millions. Compte non tenu des répercussions de l'appréciation du dollar américain, les revenus ajustés ont progressé de 239 millions ou de 6 %. PE Canada a enregistré de bons résultats grâce à des soldes et des commissions élevés, ce qui a été annulé en partie par les conséquences du repli de la marge nette d'intérêts. Les revenus de la Gestion de patrimoine ont affiché une forte croissance, ceux des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ayant augmenté de 11 %. Les revenus des activités d'assurance se sont améliorés puisque ceux d'il y a un an avaient été affaiblis par des variations défavorables des taux d'intérêt à long terme. En ce qui concerne BMO Marchés des capitaux, les revenus générés par les activités de banque d'affaires et services aux sociétés ainsi que celles des produits de négociation ont été solides. Exprimés en dollars américains, les revenus de PE États-Unis ont faibli puisque les effets positifs de la forte croissance des prêts aux entreprises ont été plus qu'annulés par le rétrécissement de la marge nette d'intérêts et le recul des profits sur les ventes de nouveaux prêts hypothécaires. Les revenus ajustés des Services d'entreprise ont diminué en raison des conséquences d'un ajustement plus élevé sur une bic des groupes et d'autres éléments de moindre importance, compte non tenu des revenus liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis.

À 2 063 millions de dollars, les revenus nets d'intérêts du trimestre écoulé ont été de 66 millions ou de 3 % inférieurs à ceux du deuxième trimestre de 2013. Après ajustement, ils se sont accrus de 109 millions ou de 5 % pour s'établir à 2 063 millions, ce qui est imputable à l'essor des volumes, aux revenus tirés du portefeuille de prêts productifs acquis et à l'incidence de l'appréciation du dollar américain, facteurs atténués par le rétrécissement de la marge nette d'intérêts. La marge nette d'intérêts globale comptable de BMO s'est comprimée de 23 points de base sur un an et s'est située à 1,59 %. Après ajustement, elle a rétréci de 8 points de base, pour s'établir à 1,59 %. L'actif productif moyen s'est accru de 49,5 milliards de dollars ou de 10 % pour atteindre 530,6 milliards, ce qui tient compte d'une hausse de 16,5 milliards résultant du raffermissement du dollar américain.

Les revenus autres que d'intérêts ont affiché une hausse de 214 millions de dollars ou de 12 % pour s'élever à 1 978 millions par rapport à il y a un an. Après ajustement, ils sont aussi passés à 1 978 millions, pour une hausse de 224 millions ou de 13 %, ce qui est imputable à la progression enregistrée par toutes les catégories de revenus autres que d'intérêts, si ce n'est celles de change, autres que de négociation, et des profits sur titres.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2014

Les revenus, tant comptables qu'ajustés, ont baissé de 81 millions de dollars ou de 2 % par rapport au trimestre précédent. Compte non tenu des répercussions de l'appréciation du dollar américain, les revenus ajustés ont fléchi de 108 millions ou de 3 % parce que le trimestre a compté moins de jours. Les revenus de PE Canada ont diminué en raison surtout des trois jours de moins. Les revenus de la Gestion de patrimoine ont augmenté, la croissance des actifs des clients ayant favorisé la progression des revenus des activités traditionnelles de gestion de patrimoine, et les revenus des activités d'assurance s'étant eux aussi améliorés. Les revenus de BMO Marchés des capitaux ont fléchi, ce qui reflète le recul des commissions de banque d'affaires et des profits sur titres, facteur contrebalancé en partie par l'accroissement des opérations de négociation d'actions et de contrats de change. Exprimés en dollars américains, les revenus de PE États-Unis ont été stables malgré l'incidence du nombre moins élevé de jours. Quant aux revenus ajustés des Services d'entreprise, ils ont baissé en raison d'un montant plus élevé de compensation sur une bic des groupes.

Sur une base comptable ou après ajustement, les revenus nets d'intérêts ont baissé de 50 millions de dollars ou de 2 % en raison surtout des trois jours de moins qu'a comptés le trimestre à l'étude. La marge nette d'intérêts globale de BMO s'est contractée de 3 points de base par rapport au trimestre précédent. L'actif productif moyen a augmenté de 14,6 milliards de dollars ou de 3 % en regard de ce trimestre et, de ce montant, une tranche de 4,4 milliards est liée à l'appréciation du dollar américain.

Les revenus autres que d'intérêts comptables et ajustés ont diminué de 31 millions de dollars ou de 2 % en raison surtout de la diminution des commissions de prise ferme et de consultation et des revenus de négociation ainsi que du nombre moins élevé de jours.

Comparaison du premier semestre de 2014 et du premier semestre de 2013

Les revenus du premier semestre ont augmenté de 238 millions de dollars ou de 3 % et, après ajustement, ils se sont accrus de 643 millions ou de 9 %. Exclusion faite de l'incidence de l'appréciation du dollar américain, les revenus ajustés ont progressé de 452 millions ou de 6 %.

Les revenus nets d'intérêts ont fléchi de 201 millions de dollars ou de 5 % depuis le début de l'exercice. Après ajustement, ils se sont accrus de 186 millions ou de 5 %, ce qui est essentiellement imputable aux revenus générés par le portefeuille de prêts productifs acquis et à l'élargissement des volumes, ce qui a été atténué par le repli de la marge nette d'intérêts. La marge nette d'intérêts globale de BMO s'est contractée de 24 points de base pour se situer à 1,61 %. Après ajustement, elle a fléchi de 7 points de base et a été de 1,61 %. L'actif productif moyen s'est accru de 44,6 milliards de dollars et, de ce montant, une tranche de 16,1 milliards est imputable au renforcement du dollar américain.

Les revenus autres que d'intérêts ont augmenté de 439 millions de dollars ou de 12 % dans le semestre à l'étude. Après ajustement, ils ont progressé de 457 millions ou de 13 %, toutes les catégories de revenus autres que d'intérêts ayant affiché une hausse, si ce n'est celles des commissions de prise ferme et de consultation et des revenus tirés du change, autres que de négociation.

Les états financiers consolidés intermédiaires non audités renferment des détails sur les revenus nets d'intérêts et les revenus autres que d'intérêts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des revenus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen, après ajustement (bic)* Tableau 4
(en points de base) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
PE Canada 258 261 264 260 267
PE États-Unis 376 383 410 380 411
Services bancaires Particuliers et entreprises 290 293 303 291 304
Gestion de patrimoine 264 273 283 268 285
BMO Marchés des capitaux 59 48 59 53 58
Services d'entreprise, y compris T&O** n. s. n. s. n. s. n. s. n. s.
Total de la marge nette d'intérêts de BMO, après ajustement 1) 159 162 167 161 168
Total de la marge nette d'intérêts de BMO, après ajustement (compte non tenu des activités de négociation) 1) 196 203 203 199 204
Total de la marge nette d'intérêts comptable de BMO 159 162 182 161 185
Total de la marge nette d'intérêts comptable de BMO (compte non tenu des activités de négociation) 196 203 221 199 225
Total de la marge des services de détail au Canada (comptable et après ajustement)*** 257 260 263 258 266
* La marge nette d'intérêts est calculée et présentée par rapport à l'actif productif moyen plutôt que par rapport à l'actif total. Cette méthode produit une mesure plus pertinente des marges et de leurs variations. Les marges des groupes d'exploitation sont présentées sur une base d'imposition comparable (bic), tandis que la marge globale de BMO l'est selon les PCGR.
** Les revenus nets d'intérêts ajustés des Services d'entreprise sont négatifs dans toutes les périodes et leur variabilité influe sur les changements de la marge nette d'intérêts.
*** Le total de la marge des services de détail au Canada représente la marge nette d'intérêts des activités combinées des unités canadiennes de PE Canada et de la Gestion de patrimoine.
1) Montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.
n. s. - non significatif

Dotations à la provision pour pertes sur créances

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2013

La dotation à la provision pour pertes sur créances a totalisé 162 millions de dollars, soit 18 millions de plus qu'à la même période un an plus tôt et, après ajustement, elle s'est accrue de 53 millions en raison de la diminution des recouvrements. La provision générale n'a enregistré aucune variation nette au cours du trimestre.

Les dotations à la provision de PE Canada se sont contractées de 20 millions de dollars, pour se situer à 133 millions, grâce à la réduction des dotations à la provision relatives aux portefeuilles de prêts aux entreprises et de prêts aux particuliers. Les dotations à la provision de la Gestion de patrimoine ont été relativement stables sur un an. En ce qui concerne BMO Marchés des capitaux, les recouvrements de pertes sur créances ont baissé de 2 millions. Les dotations à la provision de PE États-Unis, au montant de 50 millions, ont fléchi de 5 millions grâce à la réduction de celles du portefeuille de prêts aux particuliers, ce qui a été atténué par la hausse des dotations inscrites à l'égard du portefeuille de prêts aux entreprises. Les recouvrements ajustés des Services d'entreprise ont été de 19 millions, ayant diminué de 75 millions, ce qui est surtout imputable au repli de 62 millions des recouvrements à l'égard du portefeuille de prêts douteux acquis.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2014

Sur une base comptable et après ajustement, la dotation à la provision pour pertes sur créances a augmenté de 63 millions de dollars en regard du trimestre antérieur. La provision générale n'a enregistré aucune variation nette au cours du trimestre.

Les dotations à la provision de PE Canada se sont contractées de 8 millions de dollars, le recul de celle à l'égard du portefeuille de prêts aux entreprises ayant été contrebalancé en partie par l'augmentation de celle du portefeuille de prêts aux particuliers. Les dotations à la provision de la Gestion de patrimoine se sont accrues de 3 millions. En ce qui concerne BMO Marchés des capitaux, les recouvrements de pertes sur créances se sont accrus de 3 millions dans le trimestre à l'étude. Les dotations à la provision de PE États-Unis ont augmenté de 31 millions étant donné que celles constituées à l'égard du portefeuille de prêts aux entreprises ont dépassé celles, plutôt faibles, du trimestre précédent. Les recouvrements ajustés des Services d'entreprise ont diminué de 40 millions, ce qui est surtout imputable à la contraction des recouvrements à l'égard du portefeuille de prêts douteux acquis.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des dotations à la provision pour pertes sur créances sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Dotation à la provision pour pertes sur créances par groupe d'exploitation Tableau 5
(en millions de dollars canadiens) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
PE Canada 133 141 153 274 281
PE États-Unis 50 19 55 69 87
Services bancaires Particuliers et entreprises 183 160 208 343 368
Gestion de patrimoine 2 (1 ) 1 1 3
BMO Marchés des capitaux (4 ) (1 ) (6 ) (5 ) (21 )
Services d'entreprise, y compris T&O 1) 2) (19 ) (59 ) (94 ) (78 ) (145 )
Dotation à la provision pour pertes sur créances, après ajustement 162 99 109 261 205
Prêts productifs acquis 1) - - 65 - 147
Diminution de la provision générale - - (30 ) - (30 )
Dotation à la provision pour pertes sur créances 162 99 144 261 322
1) Depuis le premier trimestre de 2014, les résultats ajustés des Services d'entreprise tiennent compte d'éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis, incluant des dotations à la provision spécifique pour pertes sur créances de 21 millions de dollars pour la période à l'étude (34 millions au premier trimestre de 2014).
2) Les résultats des Services d'entreprise englobent des recouvrements de prêts douteux acquis de 45 millions de dollars au deuxième trimestre de 2014 (28 millions après impôts), de 117 millions au premier trimestre de 2014 (72 millions après impôts) et de 107 millions au deuxième trimestre de 2013 (66 millions après impôts).
Le tableau ci-dessus renferme des résultats ajustés et des mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.
Variations de la dotation à la provision pour pertes sur créances Tableau 6
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Nouvelles dotations à la provision spécifique 348 358 406 706 824
Reprises sur les provisions déjà établies (47 ) (48 ) (49 ) (95 ) (131 )
Recouvrements de prêts déjà sortis du bilan (139 ) (211 ) (183 ) (350 ) (341 )
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances 162 99 174 261 352
Diminution de la provision générale - - (30 ) - (30 )
Dotation à la provision pour pertes sur créances 162 99 144 261 322
Dotation à la provision pour pertes sur créances en pourcentage du solde net moyen des prêts et acceptations (annualisée) 0,22 0,14 0,22 0,18 0,25

Prêts douteux

Le solde brut des prêts douteux (SBPD) totalisait 2 325 millions de dollars à la fin du trimestre à l'étude, comparativement à 2 482 millions au premier trimestre de 2014 et à 2 848 millions il y a un an.

Les facteurs ayant contribué à la variation du SBPD sont indiqués dans le tableau 7 ci-dessous. Les prêts qui ont été classés dans les prêts douteux au cours du trimestre à l'étude ont totalisé 509 millions de dollars, contre 642 millions au premier trimestre de 2014 et 595 millions il y a un an.

Variations du solde brut des prêts douteux (SBPD) et acceptations douteuses 1) Tableau 7
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
SBPD au début de la période 2 482 2 544 2 912 2 544 2 976
Prêts classés dans les prêts douteux durant la période 509 642 595 1 151 1 225
Prêts reclassés dans les prêts en règle durant la période (244 ) (154 ) (196 ) (398 ) (352 )
Remboursements, montant net (185 ) (446 ) (232 ) (631 ) (521 )
Montants sortis du bilan (149 ) (203 ) (216 ) (352 ) (451 )
Recouvrements de prêts et d'avances déjà sortis du bilan - - - - -
Cessions de prêts (63 ) (2 ) (56 ) (65 ) (87 )
Fluctuations des cours de change et autres variations (25 ) 101 41 76 58
SBPD à la fin de la période 2 325 2 482 2 848 2 325 2 848
SBPD en pourcentage du solde brut des prêts et acceptations 0,79 0,85 1,08 0,79 1,08
1) Le SBPD ne tient pas compte des prêts douteux qui ont été acquis.

Pour de plus amples renseignements sur nos méthodes de gestion des risques et les principales mesures de ceux-ci, voir la section intitulée Gestion des risques.

Charges autres que d'intérêts

Les charges autres que d'intérêts se sont accrues de 44 millions de dollars ou de 2 % par rapport au deuxième trimestre de l'exercice précédent, s'établissant ainsi à 2 594 millions. Après ajustement, elles se sont situées à 2 566 millions, ce qui signale une hausse de 182 millions, ou de 8 %, soit de 5 % compte non tenu de l'incidence de l'appréciation du dollar américain. Leur hausse a résulté surtout de l'augmentation des frais liés au personnel, dont la rémunération associée au rendement, et de la hausse des coûts technologiques et de ceux de soutien en lien avec l'évolution du cadre commercial et réglementaire.

En comparaison du premier trimestre, les charges autres que d'intérêts ont diminué de 90 millions de dollars ou de 3 %. Après ajustement, elles ont fléchi de 87 millions ou de 3 %. Compte non tenu de l'incidence de l'appréciation du dollar américain, les charges autres que d'intérêts ajustées ont baissé de 107 millions ou de 4 %, ce qui a découlé surtout du montant de 66 millions de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, rémunération qui est toujours passée en charges au premier trimestre de l'exercice, et de la baisse des coûts des indemnités de départ.

D'un exercice à l'autre, le levier d'exploitation comptable a été de 1,9 % et, après ajustement, il s'est situé à 1,2 %. À 63,5 % au deuxième trimestre de 2014, le ratio d'efficience ajusté s'est amélioré de 80 points de base en regard d'il y a un an et du trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts du semestre écoulé se sont accrues de 158 millions de dollars ou de 3 %, pour s'établir à 5 278 millions. Après ajustement, elles se sont situées à 5 219 millions, ayant augmenté de 391 millions ou de 8 %, soit de 5 % compte non tenu de l'incidence de l'appréciation du dollar américain. Leur hausse a résulté surtout de l'augmentation des frais liés au personnel, dont la rémunération associée au rendement, et de la hausse des coûts technologiques et de ceux de soutien en lien avec l'évolution du cadre commercial et réglementaire.

Les états financiers consolidés intermédiaires non audités donnent plus de détails sur les charges autres que d'intérêts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des charges autres que d'intérêts, sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Impôts sur le résultat

La charge d'impôts sur le résultat a diminué de 28 millions de dollars par rapport au deuxième trimestre de 2013 et de 69 millions par rapport au premier trimestre de 2014, pour s'établir à 209 millions. Le taux d'impôt effectif a été de 16,2 % pour le trimestre à l'étude, contre 19,8 % il y a un an et 20,8 % au premier trimestre de 2014.

Après ajustement, la charge d'impôts sur le résultat s'est chiffrée à 216 millions de dollars, soit respectivement 15 millions et 71 millions de moins qu'il y a un an et qu'au premier trimestre de 2014. Le taux d'impôt effectif ajusté a été de 16,5 % pour le trimestre écoulé, contre 19,0 % au deuxième trimestre de 2013 et 20,9 % au premier trimestre de 2014. La baisse du taux d'impôt ajusté en regard du même trimestre de 2013 a découlé essentiellement de l'augmentation du bénéfice exonéré d'impôt. Comparativement au premier trimestre de 2014, la diminution du taux d'impôt ajusté est principalement attribuable à la progression du bénéfice exonéré d'impôt et à la proportion moins élevée du bénéfice généré dans des territoires où les taux d'impôts sont plus hauts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des impôts sur le résultat sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Gestion du capital

Analyse des fonds propres réglementaires du deuxième trimestre de 2014

Le ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 de BMO s'établissait à 9,7 % au 30 avril 2014.

Le ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 a augmenté d'environ 40 points de base par rapport à celui de 9,3 % à la fin du premier trimestre en raison d'une diminution nette des actifs pondérés en fonction des risques et de la hausse des résultats non distribués. Ce ratio a reculé d'environ 20 points de base en regard de celui de 9,9 % au 31 octobre 2013 en raison de l'augmentation des actifs pondérés en fonction des risques, ce qui a été contrebalancé en partie par l'avantage découlant de la progression des résultats non distribués.

Au 30 avril 2014, les actifs pondérés en fonction des risques, d'un montant de 235 milliards de dollars, avaient baissé de 5 milliards par rapport au trimestre précédent, ce qui a découlé de la réduction des expositions au risque de marché et de la diminution du risque de crédit essentiellement en raison d'une meilleure appréciation des risques et de l'incidence de l'appréciation du dollar canadien au cours du deuxième trimestre, ce qui a été atténué par l'actualisation des méthodes de calcul. Les actifs pondérés en fonction des risques se sont accrus de 20 milliards en regard de ce qu'ils étaient au 31 octobre 2013. Cette augmentation a découlé principalement de la hausse des actifs pondérés en fonction des risques libellés dans la monnaie d'origine et associés aux activités, des règles concernant l'ajustement d'évaluation du crédit et les normes comptables conformes aux IFRS qui ont récemment été instaurées et de l'incidence de l'appréciation du dollar américain dans la première moitié de l'exercice. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la diminution des actifs pondérés en fonction des risques au cours du deuxième trimestre dont il a été fait mention ci-dessus.

Les actifs pondérés en fonction des risques et imputables à l'ajustement d'évaluation du crédit qui s'applique aux fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 dans l'exercice 2014 ainsi qu'aux fonds propres de catégorie 1 et au total des fonds propres dans les premier et deuxième trimestres de 2014 ont représenté 57 % du total de la charge à instaurer. Ce pourcentage augmentera chaque année jusqu'à ce qu'il atteigne 100 % en 2019.

Au 30 avril 2014, les fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 s'établissaient à 22,7 milliards de dollars, ayant augmenté de 0,4 milliard en regard du premier trimestre et de 1,5 milliard par rapport au 31 octobre 2013, ce qui s'explique principalement par la hausse des résultats non distribués et l'incidence nette des fluctuations des cours de change sur les investissements dans les établissements à l'étranger libellés en dollars américains et les couvertures connexes.

Le ratio des fonds propres de catégorie 1 et celui du total des fonds propres de la Banque se situaient respectivement à 11,1 % et à 13,0 % au 30 avril 2014, contre, respectivement, 10,6 % et 12,4 % au 31 janvier 2014 et 11,4 % et 13,7 % au 31 octobre 2013. Ces ratios ont changé en regard de ceux au trimestre précédent et au 31 octobre 2013 principalement à cause des mêmes facteurs que ceux qui ont fait varier le ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1, tel qu'il est décrit ci-dessus, ainsi que de l'émission d'actions privilégiées, ce qui a été contrebalancé en partie par les rachats d'actions privilégiées dont il est fait mention ci-dessous.

Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a annoncé que le ratio actif/fonds propres, ratio établi d'après le total des fonds propres, sera aboli en 2015 et remplacé par le ratio de levier que prescrit Bâle III. Le ratio actif/fonds propres de BMO était de 16,8 au 30 avril 2014, contre 17,4 au premier trimestre et 15,6 au 31 octobre 2013, ce qui s'explique surtout par l'accroissement du total des fonds propres.

Les investissements de BMO dans ses établissements à l'étranger sont essentiellement libellés en dollars américains. L'incidence de la conversion des actifs pondérés en fonction des risques libellés en dollars américains sur ceux en dollars canadiens et les répercussions des déductions du capital en dollars américains sur le capital en dollars canadiens peuvent également faire varier les ratios de fonds propres de la Banque. BMO peut conclure des contrats de couverture pour réduire l'incidence des variations des cours de change sur ses ratios de fonds propres.

Des informations sur la gestion globale du capital et sur le risque de liquidité et de financement, dont les exigences réglementaires qui influent sur le capital et la liquidité, sont présentées aux pages 61 à 65 et 92 à 94 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Autres faits nouveaux touchant le capital

Le 7 mai 2014, nous avons annoncé avoir mené à terme l'acquisition de F&C. Cette acquisition devrait réduire d'environ 75 points de base le ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1.

Au cours du trimestre, nous avons racheté la totalité de nos actions privilégiées de catégorie B, série 18, à dividende non cumulatif à un prix de rachat de 25,00 $ chacune plus les dividendes déclarés et non versés jusqu'à la date de rachat, exclusivement.

Le 16 avril 2014, nous avons annoncé notre intention de racheter, le 25 mai 2014, la totalité de nos actions privilégiées de catégorie B, série 21, à dividende non cumulatif à un prix de rachat de 25,00 $ chacune plus les dividendes déclarés et non versés jusqu'à la date de rachat, mais exclusion faite de celle-ci.

Le 23 avril 2014, nous avons réalisé notre appel public à l'épargne portant sur des actions privilégiées de catégorie B, série 27, à taux rajusté tous les 5 ans et à dividende non cumulatif, notre premier placement d'instruments de fonds propres d'urgence en cas de non-viabilité. Nous avons émis 20 millions d'actions, ce qui nous a valu un produit de 500 millions de dollars.

Au cours du trimestre, 632 999 actions ordinaires ont été émises à l'exercice d'options sur actions.

Aucune action n'a été rachetée au cours du trimestre aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités de la Banque. Les dates et les montants des rachats effectués en vertu de l'offre sont déterminés par la direction en fonction de divers facteurs telles les conditions de marché et les niveaux des fonds propres. Les attentes concernant les fonds propres des banques augmentent partout dans le monde. Compte tenu du contexte actuel, nous prévoyons maintenir nos fonds propres à des niveaux supérieurs aux exigences réglementaires minimales concernant les fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 qui ont été publiées, et nous ne prévoyons pas réaliser de rachats en vertu de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités si notre ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 est de moins de 9,5 %. La Banque consultera régulièrement le BSIF avant de procéder à un rachat en vertu de cette offre.

Le 28 mai 2014, BMO a annoncé que son Conseil d'administration avait déclaré un dividende trimestriel de 0,78 $ par action ordinaire payable aux détenteurs d'actions ordinaires, ce qui représente 0,02 $ par action de plus qu'au trimestre précédent et 0,04 $ par action de plus qu'il y a un an. Le dividende reflète le succès de nos stratégies commerciales.

Le dividende doit être versé le 26 août 2014 aux actionnaires inscrits le 1er août 2014. Les détenteurs d'actions ordinaires peuvent choisir de le réinvestir dans des actions ordinaires de la Banque, conformément à son régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions destiné aux actionnaires (le Régime). Comme nous l'avons annoncé antérieurement, ces actions ordinaires seront, jusqu'à nouvel ordre, de nouvelles actions. À partir du 28 mai 2014, date de déclaration du dividende sur les actions ordinaires, et à moins d'une annonce à l'effet du contraire, les actions ordinaires qui seront émises aux termes du régime refléteront un escompte de 2 % par rapport au cours moyen du marché (tel qu'il est défini dans le Régime).

Fonds propres réglementaires admissibles et actifs pondérés en fonction des risques Tableau 8
T2-2014 T1-2014 T4-2013
Tout compris 1) Transitoire 2) Tout compris 1) Transitoire 2) Tout compris 1) Transitoire 2)
(en millions de dollars canadiens)
Montant brut des fonds propres sous forme d'actions ordinaires 3) 29 646 29 646 29 391 29 391 28 144 28 144
Ajustements réglementaires appliqués aux fonds propres sous forme d'actions ordinaires (6 918 ) (1 298 ) (7 051 ) (1 465 ) (6 917 ) 9
Fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 22 728 28 348 22 340 27 926 21 227 28 153
Fonds propres de catégorie 1 supplémentaires admissibles 4) 3 835 3 835 3 457 3 457 3 781 3 781
Ajustements réglementaires appliqués aux fonds propres de catégorie 1 (413 ) (3 203 ) (415 ) (3 256 ) (409 ) (3 781 )
Fonds propres de catégorie 1 supplémentaires 3 422 632 3 042 201 3 372 -
Fonds propres de catégorie 1 (fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 et fonds propres de catégorie 1 supplémentaires) 26 150 28 980 25 382 28 127 24 599 28 153
Fonds propres de catégorie 2 admissibles 5) 4 357 4 357 4 321 4 321 4 951 4 951
Ajustements réglementaires appliqués aux fonds propres de catégorie 2 (50 ) (10 ) (50 ) (12 ) (50 ) (13 )
Fonds propres de catégorie 2 4 307 4 347 4 271 4 309 4 901 4 938
Total des fonds propres (fonds propres de catégorie 1 et 2) 30 457 33 327 29 653 32 436 29 500 33 091
Total des actifs pondérés en fonction des risques 234 774 240 074 240 076 246 232 215 094 232 501
Ratios des fonds propres (%)
Ratio des fonds propres sous forme d'actions ordinaires de catégorie 1 9,7 11,8 9,3 11,3 9,9 12,1
Ratio des fonds propres de catégorie 1 11,1 12,1 10,6 11,4 11,4 12,1
Ratio du total des fonds propres 13,0 13,9 12,4 13,2 13,7 14,2
1) Les fonds propres réglementaires établis selon une formule de calcul « tout compris » supposent que les ajustements réglementaires de Bâle III ont été instaurés en date du 1er janvier 2013 et que la valeur en capital des instruments qui ne sont plus admissibles en tant que fonds propres réglementaires selon les règles de Bâle III sera retirée progressivement au rythme de 10% par année entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2022.
2) Les fonds propres réglementaires transitoires supposent que les ajustements réglementaires de Bâle III seront appliqués progressivement entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2018 et que la valeur en capital des instruments qui ne sont plus admissibles en tant que fonds propres réglementaires selon les règles de Bâle III sera retirée progressivement au rythme de 10% par année entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2022.
3) Le montant brut des fonds propres sous forme d'actions ordinaires comprend les actions ordinaires admissibles qui ont été émises, les résultats non distribués, le cumul des autres éléments du résultat global et les actions ordinaires admissibles émises par les filiales.
4) Les fonds propres de catégorie 1 supplémentaires admissibles comprennent les instruments de catégorie 1 supplémentaires admissibles émis directement ou indirectement ainsi que les instruments de fonds propres émis directement ou indirectement, dans la mesure où ils sont admissibles, qui seront retirés graduellement aux termes de Bâle III.
5) Les fonds propres de catégorie 2 admissibles comprennent les instruments de catégorie 2 admissibles émis directement ou indirectement ainsi que les instruments de capital émis directement ou indirectement, dans la mesure où ils sont admissibles, qui seront retirés graduellement aux termes de Bâle III.
Actions en circulation et titres convertibles en actions ordinaires Tableau 9
Au 21 mai 2014 Nombre d'actions ou montant en dollars (en millions)
Actions ordinaires 645
Actions privilégiées de catégorie B
Série 13 350 $
Série 14 250 $
Série 15 250 $
Série 16 157 $
Série 17 143 $
Série 21 1) 275 $
Série 23 400 $
Série 25 290 $
Série 27 2) 500 $
Options sur actions
- droits acquis 8,0
- droits non acquis 6,8
1) Les actions privilégiées, série 21 ont été rachetées le 25 mai 2014.
2) Les actions privilégiées, série 27 ont été émises le 23 avril 2014, et sont classées dans les passifs au bilan consolidé.
La note 20 afférente aux états financiers consolidés audités, à la page 163 du Rapport annuel pour 2013 de BMO, traite en détail du capital social.

Mise en garde

La section précédente qui traite de la gestion du capital renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Désignation des dividendes admissibles

Aux fins de la Loi de l'impôt sur le revenu (Canada) et de toute autre loi provinciale ou territoriale similaire et à moins d'indication contraire, BMO désigne tous les dividendes versés ou jugés comme ayant été versés sur ses actions ordinaires et privilégiées comme étant des « dividendes admissibles ».

Analyse des résultats des groupes d'exploitation

Mode de présentation des résultats des groupes d'exploitation

Les sections ci-après présentent une analyse des résultats financiers de chacun de nos groupes et unités d'exploitation pour le deuxième trimestre de 2014.

De temps à autre, il arrive que certains secteurs d'activité et certaines unités sous-jacentes soient transférés d'un groupe client à un groupe de soutien des Services d'entreprise ou l'inverse afin d'harmoniser plus étroitement la structure organisationnelle de BMO et ses priorités stratégiques. De plus, les ventilations des revenus et des charges sont actualisées afin de mieux refléter les circonstances. Les résultats des périodes antérieures sont retraités en fonction du mode de présentation adopté pour la période à l'étude.

Les résultats des Services d'entreprise reflètent certains éléments relatifs au portefeuille de prêts acquis, dont la constatation d'une portion de l'ajustement au titre des pertes sur créances qui est inscrit dans les revenus nets d'intérêts sur la durée des prêts acquis ainsi que les dotations à la provision pour pertes sur créances et les recouvrements de pertes sur créances du portefeuille acquis. Les montants ignorés aux fins des résultats ajustés des exercices précédents comprenaient des éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs, les coûts d'intégration des acquisitions, les coûts de restructuration et les activités de crédit structuré en voie de liquidation.

En date du 1er novembre 2013, nous avons adopté plusieurs prises de position en comptabilité, certaines nouvelles et d'autres modifiées, qu'a publiées l'International Accounting Standards Board (IASB) et qui sont décrites à la note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

BMO analyse ses revenus consolidés à partir des revenus calculés selon les PCGR figurant dans ses états financiers consolidés plutôt que sur une bic. Comme plusieurs autres banques, BMO analyse les revenus de ses groupes d'exploitation sur une bic. Selon cette méthode, on procède à un ajustement qui augmente les revenus calculés selon les PCGR et la charge d'impôts sur le résultat déterminée selon les PCGR d'un montant qui porterait les revenus tirés de certains éléments exonérés d'impôt à un niveau auquel ces revenus seraient assujettis à l'impôt, au taux d'impôt prévu par la loi. La compensation des ajustements sur une bic des groupes est reflétée dans les revenus et la charge d'impôts sur le résultat des Services d'entreprise. Au deuxième trimestre de 2014, les ajustements sur une bic ont totalisé 138 millions de dollars, contre 85 millions au premier trimestre de 2014 et 71 millions au deuxième trimestre de 2013.

Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) Tableau 10
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 1 764 1 800 1 668 3 564 3 378
Revenus autres que d'intérêts 559 550 529 1 109 1 065
Total des revenus (bic) 2 323 2 350 2 197 4 673 4 443
Dotation à la provision pour pertes sur créances 183 160 208 343 368
Charges autres que d'intérêts 1 282 1 314 1 225 2 596 2 462
Bénéfice avant impôts sur le résultat 858 876 764 1 734 1 613
Impôts sur le résultat (bic) 223 226 192 449 415
Bénéfice net comptable 635 650 572 1 285 1 198
Bénéfice net ajusté 649 664 586 1 313 1 228
Hausse du bénéfice net (%) 11,2 3,8 0,7 7,3 3,2
Hausse des revenus (%) 5,8 4,6 (0,4 ) 5,2 (1,1 )
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 4,7 6,3 1,0 5,5 (0,8 )
Rendement des capitaux propres (%) 16,2 16,4 16,7 16,3 17,5
Rendement des capitaux propres ajusté (%) 16,5 16,8 17,1 16,7 17,9
Levier d'exploitation (%) 1,1 (1,7 ) (1,4 ) (0,3 ) (0,3 )
Levier d'exploitation ajusté (%) 0,9 (2,0 ) (1,9 ) (0,5 ) (0,7 )
Ratio d'efficience (%) (bic) 55,2 55,9 55,8 55,6 55,4
Ratio d'efficience ajusté (%) (bic) 54,4 55,1 54,8 54,7 54,5
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 2,90 2,93 3,03 2,91 3,04
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 249,8 244,0 225,9 246,8 223,8
Solde moyen des prêts et acceptations courants (en milliards de dollars) 247,4 242,1 223,7 244,7 221,5
Solde moyen des dépôts (en milliards de dollars) 187,8 186,0 172,8 186,9 171,2
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Les Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) englobent nos deux unités d'exploitation de services bancaires aux particuliers et aux entreprises : Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada (PE Canada) et Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis). Ces unités d'exploitation sont passées en revue séparément dans les sections ci-après.

Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada
(PE Canada)
Tableau 11
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 1 150 1 194 1 085 2 344 2 208
Revenus autres que d'intérêts 410 408 388 818 768
Total des revenus (bic) 1 560 1 602 1 473 3 162 2 976
Dotation à la provision pour pertes sur créances 133 141 153 274 281
Charges autres que d'intérêts 784 813 764 1 597 1 544
Bénéfice avant impôts sur le résultat 643 648 556 1 291 1 151
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 163 164 135 327 283
Bénéfice net comptable 480 484 421 964 868
Bénéfice net ajusté 482 486 422 968 872
Revenus des services aux particuliers 1 029 1 057 977 2 086 1 972
Revenus des services aux entreprises 531 545 496 1 076 1 004
Hausse du bénéfice net (%) 14,3 8,2 (1,6 ) 11,1 0,7
Hausse des revenus (%) 6,0 6,5 (0,1 ) 6,2 (0,1 )
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 2,7 4,2 3,2 3,5 2,1
Levier d'exploitation (%) 3,3 2,3 (3,3 ) 2,7 (2,2 )
Ratio d'efficience (%) (bic) 50,2 50,8 51,8 50,5 51,9
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 2,58 2,61 2,64 2,60 2,67
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 182,9 181,2 168,2 182,0 166,7
Solde moyen des prêts et acceptations courants (en milliards de dollars) 187,2 185,6 171,8 186,3 170,2
Solde moyen des dépôts (en milliards de dollars) 123,0 122,5 112,2 122,7 111,2
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2013

Le bénéfice net de PE Canada, soit 480 millions de dollars, s'est accru de 59 millions ou de 14 % sur un an. Les revenus se sont renforcés de 87 millions ou de 6 % en regard de la période correspondante de l'exercice précédent en raison de la forte hausse des soldes et des commissions, ce qui a été atténué par l'incidence de la contraction de la marge nette d'intérêts, laquelle s'est repliée de 6 points de base pour s'établir à 2,58 %. Ce repli a été causé par des changements dans la composition des produits. À 3,3 %, le levier d'exploitation a été fort élevé et a, pour un troisième trimestre consécutif, dépassé les 2 %.

Dans l'unité des services bancaires aux particuliers, les revenus ont augmenté de 52 millions de dollars en regard d'il y a un an à cause des répercussions de la progression des soldes et des commissions, ce qui a été contrebalancé en partie par le rétrécissement de la marge nette d'intérêts. Le total des soldes des prêts aux particuliers (exclusion faite des cartes de crédit) a augmenté de 9 % sur un an. Les soldes des dépôts des particuliers se sont accrus de 10 % sur douze mois grâce principalement à l'augmentation des dépôts à terme.

Les revenus de l'unité des services bancaires aux entreprises ont augmenté de 35 millions de dollars, ce qui témoigne de l'accroissement des soldes et des commissions, facteur qui a été annulé en partie par la contraction de la marge nette d'intérêts. La croissance des soldes des prêts aux entreprises (exclusion faite des cartes de crédit des entreprises) a été de 10 % sur un an et la hausse des soldes de leurs dépôts a atteint 9 %.

La dotation à la provision pour pertes sur créances a diminué de 20 millions de dollars ou de 13 % en raison de la baisse des dotations relatives aux portefeuilles de prêts aux entreprises et de prêts aux particuliers. Les charges autres que d'intérêts se sont accrues de 20 millions ou de 3 % en raison d'investissements continus dans les activités.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants a augmenté de 15,4 milliards de dollars ou de 9 % par rapport à il y a un an, et les dépôts se sont accrus de 10,8 milliards ou de 10 %.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2014

Le bénéfice net s'est comprimé de 4 millions de dollars en regard du trimestre précédent parce que le trimestre a compté trois jours de moins, facteur qui a été contrebalancé en grande partie par le recul des charges et des dotations à la provision pour pertes sur créances. Les revenus se sont affaiblis de 42 millions ou de 3 %, ce qui témoigne surtout du nombre moins élevé de jours. La marge nette d'intérêts s'est comprimée de 3 points de base en raison de changements dans la composition des produits, ce qui inclut le fait que les prêts se sont accrus plus rapidement que les dépôts.

Dans l'unité des services bancaires aux particuliers, les revenus ont baissé de 28 millions de dollars et ceux de l'unité des services bancaires aux entreprises ont reculé de 14 millions, ce qui a découlé principalement des trois jours de moins du trimestre.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont diminué de 8 millions de dollars puisque la baisse de celles relatives au portefeuille de prêts aux entreprises a été contrebalancée en partie par la hausse de celles ayant trait au portefeuille de prêts aux particuliers. Les charges autres que d'intérêts ont reculé de 29 millions ou de 4 % à cause surtout de la baisse des frais liés au personnel, du nombre moins élevé de jours et de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, rémunération qui est toujours passée en charges au premier trimestre de l'exercice.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants a augmenté de 1,6 milliard de dollars ou de 1 % par rapport au trimestre précédent, et les dépôts se sont accrus de 0,5 milliard.

Comparaison du premier semestre de 2014 et du premier semestre de 2013

Le bénéfice net s'est accru de 96 millions de dollars ou de 11 % sur un an. Les revenus se sont renforcés de 186 millions ou de 6 % en raison de la hausse des soldes et des commissions, ce qui a été atténué par l'incidence de la contraction de la marge nette d'intérêts. Le levier d'exploitation a été fort élevé, atteignant 2,7 %.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont diminué de 7 millions de dollars car la baisse de celles relatives aux prêts aux particuliers a été atténuée par la hausse de celles imputées au titre du portefeuille de prêts aux entreprises. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 53 millions ou de 3 % en raison d'investissements continus dans les activités.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants a augmenté de 16,2 milliards de dollars ou de 10 %, et les dépôts se sont accrus de 11,5 milliards ou de 10 %. Les taux de croissance des prêts et des dépôts ont été plus élevés que ceux enregistrés un an plus tôt.

Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis) Tableau 12
(en millions de dollars américains, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 557 561 573 1 118 1 162
Revenus autres que d'intérêts 134 132 138 266 295
Total des revenus (bic) 691 693 711 1 384 1 457
Dotation à la provision pour pertes sur créances 45 18 53 63 86
Charges autres que d'intérêts 451 464 453 915 912
Bénéfice avant impôts sur le résultat 195 211 205 406 459
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 55 58 57 113 131
Bénéfice net comptable 140 153 148 293 328
Bénéfice net ajusté 151 164 159 315 353
Hausse du bénéfice net (%) (5,5 ) (14,8 ) 5,1 (10,6 ) 9,8
Hausse du bénéfice net ajusté (%) (5,9 ) (15,0 ) 2,2 (10,8 ) 6,8
Hausse des revenus (%) (2,6 ) (7,2 ) (3,7 ) (5,0 ) (3,6 )
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) (0,4 ) 1,1 (4,8 ) 0,4 (5,7 )
Hausse des charges autres que d'intérêts ajustées (%) 0,3 2,0 (4,0 ) 1,1 (5,0 )
Levier d'exploitation (%) (2,2 ) (8,3 ) 1,1 (5,4 ) 2,1
Levier d'exploitation ajusté (%) (2,9 ) (9,2 ) 0,3 (6,1 ) 1,4
Ratio d'efficience (%) (bic) 65,3 67,0 63,8 66,1 62,6
Ratio d'efficience ajusté (%) (bic) 63,1 64,6 61,3 63,8 60,0
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 3,76 3,83 4,10 3,80 4,11
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 60,7 58,1 56,7 59,4 56,7
Solde moyen des prêts et acceptations courants (en milliards de dollars) 54,6 52,4 51,0 53,5 51,0
Solde moyen des dépôts (en milliards de dollars) 58,8 58,9 59,5 58,8 59,6
(équivalents en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire)
Revenus nets d'intérêts (bic) 614 606 583 1 220 1 170
Revenus autres que d'intérêts 149 142 141 291 297
Total des revenus (bic) 763 748 724 1 511 1 467
Dotation à la provision pour pertes sur créances 50 19 55 69 87
Charges autres que d'intérêts 498 501 461 999 918
Bénéfice avant impôts sur le résultat 215 228 208 443 462
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 60 62 57 122 132
Bénéfice net comptable 155 166 151 321 330
Bénéfice net ajusté 167 178 164 345 356
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 66,9 62,8 57,7 64,8 57,1
Solde moyen des prêts et acceptations courants (en milliards de dollars) 60,2 56,6 51,9 58,4 51,3
Solde moyen des dépôts (en milliards de dollars) 64,9 63,6 60,6 64,2 60,0
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2013 (en dollars américains)

Le bénéfice net s'est dégagé à 140 millions de dollars et, après ajustement, il a été de 151 millions, ayant fléchi de 8 millions ou de 6 % en regard de celui du deuxième trimestre de l'exercice précédent.

Les revenus se sont chiffrés à 691 millions de dollars, ce qui signale une baisse de 20 millions ou de 3 % comparativement à ceux d'il y a un an étant donné que les avantages de la forte hausse des prêts aux entreprises ont été plus que contrebalancés par le recul de la marge nette d'intérêts et la réduction des profits sur les ventes de nouveaux prêts hypothécaires. La marge nette d'intérêts a reculé de 34 points de base pour s'établir à 3,76 % en raison surtout de la diminution des marges sur les prêts qu'ont causée la concurrence exercée par les taux, les changements dans la composition des produits, ce qui inclut le fait que les prêts se sont accrus plus rapidement que les dépôts, et le repli des marges sur les dépôts dans un contexte de faibles taux d'intérêt.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances se sont situées à 45 millions de dollars, ayant baissé de 8 millions grâce au recul de celles relatives au portefeuille de prêts aux particuliers, facteur qui a été contrebalancé par l'accroissement des dotations à la provision au titre du portefeuille de prêts aux entreprises. Les charges autres que d'intérêts ont été de 451 millions et 436 millions après ajustement, n'ayant pour ainsi dire pas changé sur un an.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants, à savoir 54,6 milliards de dollars, a augmenté de 3,6 milliards ou de 7 % sur un an. Le portefeuille de prêts aux entreprises et de prêts industriels de base a continué de s'élargir fortement, affichant un taux de croissance à deux chiffres et s'étant accru de 4,2 milliards sur douze mois, pour atteindre 26,3 milliards. En outre, nos portefeuilles de prêts immobiliers commerciaux et de prêts automobiles indirects ont eux aussi affiché une hausse en comparaison de la même période de l'exercice précédent. Comme prévu, des baisses se sont produites dans certains portefeuilles de prêts, dont celui des prêts hypothécaires, en raison des répercussions de notre stratégie qui consiste à vendre sur le marché secondaire la majeure partie des prêts hypothécaires que nous montons. À 58,8 milliards, le solde moyen des dépôts a fléchi de 0,7 milliard en regard de la même période un an plus tôt car l'essor de notre entité de services aux entreprises et la croissance des comptes de chèques des particuliers ont été plus qu'annulés par la baisse, d'ailleurs prévue, des soldes de dépôts à terme, dont les coûts sont plus élevés, ainsi que par le transfert, à la Gestion de patrimoine, de certains soldes des clients au début du présent exercice.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2014 (en dollars américains)

Avant et après ajustement, le bénéfice net a fléchi de 13 millions de dollars ou de 8 % par rapport au trimestre précédent puisque les avantages de la réduction des charges ont été plus qu'annulés par la hausse des dotations à la provision pour créances et le nombre moins élevé de jours.

Les revenus ont, malgré l'incidence de la plus courte durée du trimestre, été stables grâce à la forte hausse des prêts aux entreprises, déduction faite de la baisse des revenus autres que d'intérêts liés aux prêts hypothécaires. L'augmentation marquée des prêts aux entreprises au cours du trimestre a été le principal facteur à l'origine du recul de 7 points de base de la marge nette d'intérêts. Les marges sur les prêts et les dépôts sont demeurées stables.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont augmenté de 27 millions de dollars à cause de l'accroissement de celles liées au portefeuille de prêts aux entreprises, lesquelles avaient été faibles au premier trimestre. Les charges autres que d'intérêts ont baissé de 13 millions ou de 3 %. Après ajustement, elles ont fléchi de 12 millions ou de 2 %, en raison surtout de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, rémunération qui est toujours passée en charges au premier trimestre de l'exercice, et d'autres baisses qu'a permises l'attention soutenue qui est accordée à la productivité, déduction faite des coûts associés aux changements de nature réglementaire.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants a augmenté de 2,2 milliards de dollars ou de 4 % par rapport au trimestre précédent, ce qui signale une saine croissance pour un sixième trimestre consécutif. Le solde moyen des dépôts est demeuré pour ainsi dire le même car la hausse des soldes de comptes de chèques a été contrebalancée par le recul prévu des soldes des dépôts à terme, dont les coûts sont plus élevés.

Comparaison du premier semestre de 2014 et du premier semestre de 2013 (en dollars américains)

Le bénéfice net s'est dégagé à 293 millions de dollars, ayant fléchi de 35 millions ou de 11 %. Après ajustement, il a été de 315 millions, ce qui traduit une baisse de 38 millions ou de 11 %, laquelle a découlé essentiellement de la dégradation des revenus.

Les revenus se sont chiffrés à 1 384 millions de dollars, s'étant affaiblis de 73 millions ou de 5 %. Les avantages de la forte hausse des prêts aux entreprises ont été plus que contrebalancés par le recul de la marge nette d'intérêts et des profits sur les ventes de nouveaux prêts hypothécaires. La marge nette d'intérêts s'est repliée de 31 points de base pour s'établir à 3,80 %, ce qui a été causé principalement par la diminution des marges sur les prêts en raison de la concurrence exercée par les taux, des changements dans la composition des produits, ce qui inclut le fait que les prêts se sont accrus plus rapidement que les dépôts, et le repli des marges sur les dépôts dans un contexte de faibles taux d'intérêt.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances se sont situées à 63 millions de dollars, ayant baissé de 23 millions sur un an. Les charges autres que d'intérêts ont été de 915 millions et ont ainsi augmenté de 3 millions. Après ajustement, elles ont totalisé 884 millions, ce qui représente une hausse de 10 millions ou 1 %. Nous continuons de mettre l'accent sur la productivité tout en effectuant des investissements ciblés dans nos activités et en nous adaptant aux changements d'ordre réglementaire.

Le solde moyen des prêts et acceptations courants, à savoir 53,5 milliards de dollars, a augmenté de 2,5 milliards ou de 5 % sur un an, alors que les dépôts ont reculé de 0,8 milliard pour se situer à 58,8 milliards.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite de PE États-Unis sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Gestion de patrimoine Tableau 13
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 135 140 133 275 269
Revenus autres que d'intérêts 743 727 630 1 470 1 272
Total des revenus (bic) 878 867 763 1 745 1 541
Dotation à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances 2 (1 ) 1 1 3
Charges autres que d'intérêts 630 644 587 1 274 1 158
Bénéfice avant impôts sur le résultat 246 224 175 470 380
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 52 49 35 101 78
Bénéfice net comptable 194 175 140 369 302
Bénéfice net ajusté 200 183 147 383 315
Hausse du bénéfice net (%) 38,4 7,7 (5,2 ) 21,9 19,3
Hausse du bénéfice net ajusté (%) 36,1 8,3 (3,9 ) 21,2 19,5
Hausse des revenus (%) 15,0 11,4 2,7 13,2 7,1
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 7,2 12,9 6,2 10,0 4,4
Hausse des charges autres que d'intérêts ajustées (%) 7,4 12,7 6,0 10,0 4,1
Rendement des capitaux propres (%) 23,8 20,8 19,7 22,3 21,4
Rendement des capitaux propres ajusté (%) 24,6 21,7 20,7 23,1 22,3
Levier d'exploitation (%) 7,8 (1,5 ) (3,5 ) 3,2 2,7
Levier d'exploitation ajusté (%) 7,6 (1,3 ) (3,3 ) 3,2 3,0
Ratio d'efficience (%) (bic) 71,7 74,3 77,0 73,0 75,1
Ratio d'efficience ajusté (%) (bic) 70,7 73,1 75,8 71,9 74,0
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 2,64 2,73 2,83 2,68 2,85
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 20,9 20,4 19,4 20,7 19,1
Solde moyen des prêts et acceptations courants (en milliards de dollars) 12,8 12,6 11,8 12,7 11,6
Solde moyen des dépôts (en milliards de dollars) 24,8 25,2 23,3 25,0 22,5
États-Unis - Points saillants (en millions de dollars américains, sauf indication contraire)
Total des revenus (bic) 176 178 176 354 349
Charges autres que d'intérêts 148 157 147 305 292
Bénéfice net comptable 19 17 20 36 38
Bénéfice net ajusté 24 22 26 46 49
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 3,0 2,9 2,6 3,0 2,6
Solde moyen des prêts et acceptations courants (en milliards de dollars) 2,6 2,5 2,5 2,6 2,5
Solde moyen des dépôts (en milliards de dollars) 5,7 5,9 5,1 5,8 5,0
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2013

La Gestion de patrimoine a constaté de très bons résultats pour le trimestre. Le bénéfice net, au montant de 194 millions de dollars, s'est accru de 54 millions ou de 38 % en regard d'un an plus tôt et, après ajustement, il s'est dégagé à 200 millions, s'étant renforcé de 53 millions ou de 36 %. Le bénéfice net ajusté des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est établi à 139 millions, pour une hausse de 27 millions ou de 23 %, ce qui témoigne de l'accroissement marqué des actifs des clients. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance s'est chiffré à 61 millions, ayant progressé de 26 millions sur douze mois puisque le bénéfice net ajusté de cette période avait été affaibli par des variations défavorables des taux d'intérêt à long terme. Les activités d'assurance sous-jacentes ont continué d'afficher un bon rendement.

Les revenus ont augmenté de 115 millions de dollars ou de 15 % en regard d'il y a un an, pour se situer à 878 millions. Ceux tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont atteint 776 millions, s'étant améliorés de 76 millions ou de 11 % grâce à la progression des revenus de toutes les activités, ce qui a été stimulé par la forte croissance des actifs des clients. Les revenus tirés des activités d'assurance se sont chiffrés à 102 millions, ce qui signale une amélioration de 39 millions ou de 63 % attribuable aux facteurs précités. L'appréciation du dollar américain a haussé les revenus de 15 millions ou de 2 %.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 630 millions de dollars, pour une hausse de 43 millions ou de 7 % sur un an. Les charges autres que d'intérêts ajustées ont totalisé 621 millions, ayant augmenté de 42 millions ou de 7 % en raison surtout de la hausse de celles liées aux revenus. L'appréciation du dollar américain a accru de 12 millions ou de 2 % les charges ajustées.

Ayant atteint 612 milliards de dollars, les actifs sous gestion et sous administration ont augmenté de 91 milliards ou de 17 % par rapport à il y a un an grâce à la progression des marchés, à l'appréciation du dollar américain et à la croissance des nouveaux actifs des clients.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2014

Le bénéfice net s'est renforcé de 19 millions de dollars ou de 11 % et, après ajustement, il a augmenté de 17 millions ou de 10 % par rapport au premier trimestre. Le bénéfice net ajusté qu'ont dégagé les activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est élargi de 16 millions ou de 14 %. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance a augmenté de 1 million ou de 2 %.

Les revenus se sont améliorés de 11 millions de dollars ou de 1 %. Même si le trimestre a compté trois jours de moins, les revenus tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine se sont accrus de 8 millions ou de 1 % grâce à l'accroissement des actifs des clients. Les revenus des activités d'assurance se sont accrus de 3 millions ou de 2 %.

Les charges autres que d'intérêts ont baissé de 14 millions de dollars ou de 2 %. Après ajustement, elles se sont repliées de 13 millions ou de 2 % puisque celles du trimestre précédent tenaient compte de l'incidence de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, facteur qui a été contrebalancé en partie par la hausse des charges liées aux revenus dans le trimestre à l'étude.

Les actifs sous gestion et sous administration ont augmenté de 15 milliards de dollars ou de 2 % grâce essentiellement à l'appréciation des marchés et à la hausse des nouveaux actifs des clients.

Comparaison du premier semestre de 2014 et du premier semestre de 2013

Le bénéfice net, au montant de 369 millions de dollars, s'est accru de 67 millions ou de 22 % en regard d'un an plus tôt et, après ajustement, il s'est dégagé à 383 millions, s'étant renforcé de 68 millions ou de 21 %. Le bénéfice net ajusté des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est établi à 262 millions, pour une hausse de 46 millions ou de 20 %. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance s'est chiffré à 121 millions, ayant progressé de 22 millions ou de 23 % sur douze mois puisque le bénéfice net ajusté du même semestre de 2013 avait été affaibli par des variations défavorables des taux d'intérêt à long terme. Les activités sous-jacentes d'assurance vie et d'assurance crédit ont poursuivi leur essor.

Les revenus ont augmenté de 204 millions de dollars ou de 13 % en regard d'il y a un an, pour se situer à 1 745 millions. Ceux tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont atteint 1 544 millions, s'étant améliorés de 166 millions ou de 12 % grâce à la progression des revenus de toutes les activités, ce qui a été stimulé par la forte croissance des actifs des clients et l'élargissement des volumes des transactions. Les revenus tirés des activités d'assurance se sont chiffrés à 201 millions, ce qui signale une hausse de 38 millions ou de 23 % attribuable aux facteurs précités. L'appréciation du dollar américain a haussé les revenus de 30 millions ou de 2 %.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 1 274 millions de dollars, pour une hausse de 116 millions ou de 10 % sur un an. Les charges autres que d'intérêts ajustées ont totalisé 1 255 millions, ayant augmenté de 114 millions ou de 10 % en raison surtout de la hausse de celles liées aux revenus et des coûts de soutien. L'appréciation du dollar américain a accru de 25 millions ou de 2 % les charges ajustées.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite de la Gestion de patrimoine sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

BMO Marchés des capitaux Tableau 14
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts (bic) 328 261 289 589 578
Revenus autres que d'intérêts 625 713 551 1 338 1 157
Total des revenus (bic) 953 974 840 1 927 1 735
Recouvrement de pertes sur créances (4 ) (1 ) (6 ) (5 ) (21 )
Charges autres que d'intérêts 581 609 511 1 190 1 035
Bénéfice avant impôts sur le résultat 376 366 335 742 721
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 71 89 74 160 162
Bénéfice net comptable 305 277 261 582 559
Bénéfice net ajusté 306 277 262 583 560
Revenus des produits de négociation 599 590 544 1 189 1 080
Revenus des activités de banque d'affaires et services aux sociétés 354 384 296 738 655
Hausse du bénéfice net (%) 17,0 (7,2 ) 17,0 4,1 27,7
Hausse des revenus (%) 13,6 8,8 7,0 11,1 11,7
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 13,6 16,3 7,4 14,9 7,0
Rendement des capitaux propres (%) 20,8 18,8 18,3 19,8 19,4
Levier d'exploitation (%) - (7,5 ) (0,4 ) (3,8 ) 4,7
Ratio d'efficience (%) (bic) 61,0 62,5 61,0 61,8 59,7
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 0,59 0,48 0,59 0,53 0,58
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 227,2 217,0 202,2 222,0 201,6
Actif moyen (en milliards de dollars) 265,2 255,2 251,0 260,1 252,0
Solde moyen des prêts et acceptations courants (en milliards de dollars) 30,4 27,9 25,5 29,1 24,7
Solde moyen des dépôts (en milliards de dollars) 137,6 130,9 123,3 134,2 120,7
États-Unis - Points saillants (en millions de dollars américains, sauf indication contraire)
Total des revenus (bic) 295 348 262 643 549
Charges autres que d'intérêts 224 229 206 453 415
Bénéfice net comptable 63 88 47 151 131
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 82,5 75,6 81,4 79,0 77,6
Actif moyen (en milliards de dollars) 92,5 86,3 99,3 89,3 96,7
Solde moyen des prêts et acceptations courants (en milliards de dollars) 9,6 9,0 9,3 9,3 9,0
Solde moyen des dépôts (en milliards de dollars) 60,8 55,4 65,0 58,0 62,6
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2013

Le bénéfice net s'est chiffré à 305 millions de dollars, en hausse de 44 millions ou de 17 % par rapport à celui du même trimestre de l'exercice précédent, ce qui est imputable à la hausse marquée des revenus tirés de l'ensemble des activités et à un taux d'impôt plus favorable. Le rendement des capitaux propres a été fort élevé, soit 20,8 %, contre 18,3 % il y a un an.

Les revenus se sont accrus de 113 millions de dollars ou de 14 % sur douze mois. Ceux des activités de banque d'affaires et services aux sociétés ont progressé grâce à l'amélioration des profits sur titres, des prêts de l'unité des services aux sociétés et des commissions de prise ferme d'actions et de titres d'emprunt. Quant aux revenus tirés des produits de négociation, ils se sont raffermis en raison des transactions sur les actions et les produits de change, ce qui a bénéficié de l'essor des volumes des clients et de bonnes conditions de marché. Ces facteurs ont plus que compensé le repli du niveau d'activités menées pour les clients et le ralentissement du marché de la négociation de taux d'intérêt. L'appréciation du dollar américain a renforcé les revenus de 25 millions ou de 3 % sur un an.

Les recouvrements de pertes sur créances ont fléchi de 2 millions de dollars par rapport au même trimestre de l'exercice précédent. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 70 millions ou de 14 % à cause de la hausse des frais liés au personnel et des coûts de soutien, facteurs imputables à l'évolution du cadre commercial et réglementaire. L'appréciation du dollar américain a accru les charges de 19 millions ou de 4 % en regard de ce qu'elles étaient un an plus tôt.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2014

Le bénéfice net s'est accru de 28 millions de dollars ou de 10 % en regard du trimestre précédent puisque la baisse des revenus a été plus qu'annulée par celle des charges et par un taux d'impôt plus favorable. Les revenus se sont repliés de 21 millions ou de 2 % car ceux des activités de banque d'affaires et services aux sociétés ont diminué à cause de la réduction des commissions tirées des services de banque d'affaires ainsi que des profits sur titres. Quant aux revenus générés par les produits de négociation, ils se sont raffermis grâce aux transactions sur les actions et les produits de change, ces derniers ayant bénéficié de l'essor des volumes des clients et de bonnes conditions de marché. Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par le repli du niveau d'activités menées pour les clients et le ralentissement du marché de la négociation de taux d'intérêt.

Les recouvrements de pertes sur créances ont augmenté de 3 millions de dollars par rapport au trimestre précédent. Les charges autres que d'intérêt ont diminué de 28 millions ou de 5 % à cause de la baisse des frais liés au personnel, dont les indemnités de départ et la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, laquelle est toujours passée en charges dans le premier trimestre de l'exercice.

Comparaison du premier semestre de 2014 et du premier semestre de 2013

Le bénéfice net s'est chiffré à 582 millions de dollars, en hausse de 23 millions ou de 4 % par rapport à celui du même semestre de l'exercice précédent. Les revenus se sont accrus de 192 millions ou de 11 % sur douze mois, ce qui a découlé des excellents résultats constatés à ce chapitre par toutes les activités et plus particulièrement par notre unité aux États-Unis. Soutenues par l'amélioration des profits sur titres des activités de services aux sociétés et de banque d'affaires, par la hausse des commissions de prise ferme d'actions et de titres d'emprunt et par l'accroissement des revenus générés par les prêts, ces activités ont affiché un très bon rendement. Quant à l'unité des produits de négociation, elle a gagné de meilleurs revenus de négociation, ce qui a résulté du volume plus élevé de transactions sur les actions et les produits de change ainsi que de la progression des commissions et droits sur titres. L'appréciation du dollar américain a renforcé les revenus de 55 millions ou de 3 % sur un an.

Les recouvrements de pertes sur créances ont fléchi de 16 millions de dollars par rapport au même semestre de l'exercice précédent à cause de la diminution de tels recouvrements et des nouvelles dotations. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 155 millions ou de 15 % à cause de la hausse des frais liés au personnel, dont les indemnités de départ, et des coûts de soutien, facteurs imputables à l'évolution du cadre commercial et réglementaire. L'appréciation du dollar américain a accru les charges de 38 millions ou de 4 % en regard de ce qu'elles étaient un an plus tôt.

Services d'entreprise, y compris Technologie et opérations Tableau 15
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Revenus nets d'intérêts avant compensation sur une bic des groupes (26 ) (3 ) 110 (29 ) 287
Compensation sur une bic des groupes (138 ) (85 ) (71 ) (223 ) (135 )
Revenus nets d'intérêts (bic) (164 ) (88 ) 39 (252 ) 152
Revenus autres que d'intérêts 51 19 54 70 54
Total des revenus (bic) (113 ) (69 ) 93 (182 ) 206
Recouvrement de pertes sur créances (19 ) (59 ) (59 ) (78 ) (28 )
Charges autres que d'intérêts 101 117 227 218 465
Perte avant impôts sur le résultat (195 ) (127 ) (75 ) (322 ) (231 )
Recouvrement d'impôts sur le résultat (bic) (137 ) (86 ) (64 ) (223 ) (170 )
Perte nette comptable (58 ) (41 ) (11 ) (99 ) (61 )
Résultats ajustés
Revenus nets d'intérêts avant compensation sur une bic des groupes, après ajustement (26 ) (3 ) (65 ) (29 ) (100 )
Compensation sur une bic des groupes (138 ) (85 ) (71 ) (223 ) (135 )
Revenus nets d'intérêts, après ajustement (bic) (164 ) (88 ) (136 ) (252 ) (235 )
Revenus autres que d'intérêts, après ajustement 51 19 44 70 36
Total des revenus ajustés (bic) (113 ) (69 ) (92 ) (182 ) (199 )
Recouvrement de pertes sur créances, après ajustement (19 ) (59 ) (94 ) (78 ) (145 )
Charges autres que d'intérêts, après ajustement 101 117 92 218 235
Perte nette après ajustement (58 ) (41 ) (11 ) (99 ) (90 )
Recouvrement de pertes sur créances des Services d'entreprise
Prêts immobiliers douteux (3 ) 14 2 11 (3 )
Intérêts sur les prêts douteux 8 10 11 18 24
Prêts douteux acquis (45 ) (117 ) (107 ) (162 ) (166 )
Prêts productifs acquis 21 34 - 55 -
Recouvrement de pertes sur créances, après ajustement (19 ) (59 ) (94 ) (78 ) (145 )
Dotation à la provision générale - - (30 ) - (30 )
Prêts productifs acquis - - 65 - 147
Recouvrement de pertes sur créances, résultat comptable (19 ) (59 ) (59 ) (78 ) (28 )
Solde moyen des prêts et acceptations 487 563 1 068 525 1 129
Prêts et acceptations à la fin de la période 399 559 995 399 995
États-Unis - Points saillants (en millions de dollars américains)
Total des revenus (bic) (18 ) (23 ) 77 (41 ) 203
Recouvrement de pertes sur créances (23 ) (48 ) (79 ) (71 ) (55 )
Charges autres que d'intérêts 49 13 89 62 228
Charge (recouvrement) d'impôts sur le résultat (bic) (25 ) (5 ) 34 (30 ) 4
Bénéfice net (perte) comptable (19 ) 17 33 (2 ) 26
Total des revenus ajustés (bic) (18 ) (23 ) (96 ) (41 ) (182 )
Recouvrement de pertes sur créances, après ajustement (18 ) (57 ) (93 ) (75 ) (148 )
Charges autres que d'intérêts, après ajustement 49 13 30 62 77
Bénéfice net (perte), après ajustement (22 ) 22 (29 ) - (61 )
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Services d'entreprise

Les Services d'entreprise sont constitués d'unités fonctionnelles et de l'unité Technologie et opérations. Les unités fonctionnelles offrent à l'échelle de l'entreprise une expertise et un soutien en matière de gouvernance dans plusieurs domaines, dont la planification stratégique, la gestion des risques, les finances, le droit et la conformité, la commercialisation, les communications et les ressources humaines. L'unité Technologie et opérations (T&O) assure à BMO Groupe financier la prestation de services de gestion, de soutien et de gouvernance en matière de technologie de l'information, de services opérationnels, d'opérations immobilières et d'impartition.

Les coûts des unités fonctionnelles et des services de T&O sont en grande partie transférés aux trois groupes d'exploitation clients (Services bancaires PE, Gestion de patrimoine et BMO Marchés des capitaux), et seules des sommes relativement peu élevées sont prises en compte dans les résultats des Services d'entreprise. Ainsi, les résultats opérationnels ajustés des Services d'entreprise reflètent en grande partie l'incidence de certaines activités de gestion de l'actif et du passif, l'élimination des ajustements sur une base d'imposition comparable, les résultats attribuables à certains actifs douteux garantis par des biens immobiliers et les répercussions de la comptabilisation des prêts acquis. Les résultats comptables des Services d'entreprise en 2013 et dans les exercices antérieurs tiennent compte d'un certain nombre d'éléments et d'activités qui sont ignorés dans les résultats ajustés de BMO afin de faciliter l'évaluation de son rendement. Ces éléments d'ajustement ne reflètent pas les résultats opérationnels de base et sont décrits dans la section Mesures non conformes aux PCGR.

Analyse des résultats financiers

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du deuxième trimestre de 2013

La perte nette comptable et ajustée des Services d'entreprise s'est chiffrée à 58 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, comparativement à 11 millions pour la même période de l'exercice précédent. Son augmentation a découlé essentiellement du recul des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis.

Comparaison du deuxième trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2014

La perte nette comptable et ajustée des Services d'entreprise s'est chiffrée à 58 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, comparativement à 41 millions pour le trimestre précédent. Sa dégradation a résulté surtout du recul des recouvrements relatifs au portefeuille de prêts douteux acquis, ce qui a été atténué par la réduction des charges.

Comparaison du premier semestre de 2014 et du premier semestre de 2013

La perte nette comptable et ajustée des Services d'entreprise s'est chiffrée à 99 millions de dollars pour le semestre, comparativement à une perte nette comptable de 61 millions et à une perte nette ajustée de 90 millions pour la période correspondante il y a un an. Les résultats ajustés ont diminué en raison du recul des recouvrements nets liés au portefeuille de prêts douteux acquis, ce qui a résulté principalement des dotations à la provision spécifique eu égard au portefeuille de prêts productifs acquis, facteur qui a été atténué par l'amélioration des revenus et la réduction des charges.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des Services d'entreprise sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Mesures non conformes aux PCGR

Les résultats et mesures figurant dans ce Rapport de gestion sont présentés conformément aux PCGR. Ils le sont également après ajustement de sorte à exclure l'incidence de certains éléments, tel qu'il est indiqué dans le tableau 16 ci-dessous. La direction évalue le rendement à l'aide de mesures et résultats comptables et de mesures et résultats ajustés, et considère qu'ils sont utiles aux fins de l'appréciation de la performance sous-jacente des secteurs. Le fait de recourir à un tel mode de présentation donne aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats en plus de leur permettre d'apprécier l'incidence d'éléments spécifiques sur les résultats des périodes indiquées et de mieux évaluer les résultats compte non tenu des éléments s'ils considèrent que ceux-ci ne reflètent pas les résultats continus. C'est pourquoi ce mode de présentation peut aider les lecteurs à analyser les tendances et à faire des comparaisons avec nos concurrents. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et n'ont donc aucun sens normalisé aux termes de ceux-ci. Ils sont difficilement comparables avec des mesures similaires qu'utilisent d'autres entreprises et ne devraient pas être interprétés de manière isolée ni comme pouvant remplacer les résultats établis aux termes des PCGR.

Le profit économique net correspond au bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires, avant déduction de l'incidence après impôts de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, moins une charge au titre du capital, et est considéré comme une mesure raisonnable de la valeur économique ajoutée.

Mesures non conformes aux PCGR Tableau 16
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T2-2013 Cumul 2014 Cumul 2013
Résultats comptables
Revenus 4 041 4 122 3 893 8 163 7 925
Dotation à la provision pour pertes sur créances (162 ) (99 ) (144 ) (261 ) (322 )
Charges autres que d'intérêts (2 594 ) (2 684 ) (2 550 ) (5 278 ) (5 120 )
Bénéfice avant impôts sur le résultat 1 285 1 339 1 199 2 624 2 483
Charge d'impôts sur le résultat (209 ) (278 ) (237 ) (487 ) (485 )
Bénéfice net 1 076 1 061 962 2 137 1 998
BPA ($) 1,60 1,58 1,40 3,18 2,91
Éléments d'ajustement (avant impôts) 1)
Éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis (voir * ci-dessous) - - 119 - 247
Coûts d'intégration des acquisitions 2) - - (50 ) - (142 )
Amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions 3) (28 ) (31 ) (31 ) (59 ) (62 )
Diminution (augmentation) de la provision générale pour pertes sur créances - - 22 - 22
Activités de crédit structuré en voie de liquidation 4) - - 6 - 13
Coûts de restructuration 5) - - (82 ) - (82 )
Éléments d'ajustement pris en compte dans le bénéfice comptable avant impôts (28 ) (31 ) (16 ) (59 ) (4 )
Éléments d'ajustement (après impôts) 1)
Éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis (voir * ci-dessous) - - 73 - 152
Coûts d'intégration des acquisitions 2) - - (31 ) - (88 )
Amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions 3) (21 ) (22 ) (22 ) (43 ) (44 )
Diminution (augmentation) de la provision générale pour pertes sur créances - - 11 - 11
Activités de crédit structuré en voie de liquidation 4) - - 6 - 13
Coûts de restructuration 5) - - (59 ) - (59 )
Éléments d'ajustement pris en compte dans le bénéfice net comptable après impôts (21 ) (22 ) (22 ) (43 ) (15 )
Incidence sur le BPA ($) (0,03 ) (0,03 ) (0,04 ) (0,06 ) (0,03 )
Résultats ajustés
Revenus 4 041 4 122 3 708 8 163 7 520
Dotation à la provision pour pertes sur créances (162 ) (99 ) (109 ) (261 ) (205 )
Charges autres que d'intérêts (2 566 ) (2 653 ) (2 384 ) (5 219 ) (4 828 )
Bénéfice avant impôts sur le résultat 1 313 1 370 1 215 2 683 2 487
Charge d'impôts sur le résultat (216 ) (287 ) (231 ) (503 ) (474 )
Bénéfice net ajusté 1 097 1 083 984 2 180 2 013
BPA ($) 1,63 1,61 1,44 3,24 2,94
* Les éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis sont constitués des montants suivants :
Revenus - - 176 - 386
Dotation à la provision pour pertes sur créances - - (57 ) - (139 )
Augmentation du bénéfice avant impôts - - 119 - 247
Charge d'impôts sur le résultat - - (46 ) - (95 )
Augmentation du bénéfice net comptable après impôts - - 73 - 152
1) Les éléments d'ajustement sont imputés aux Services d'entreprise, sauf dans le cas de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions qui, lui, est ventilé aux groupes d'exploitation.
2) Les coûts d'intégration des acquisitions sont pris en compte dans les charges autres que d'intérêts.
3) Ces charges ont été désignées comme des éléments d'ajustement puisque l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions peut ne pas avoir été considéré comme une charge pertinente au moment de la décision d'achat. Elles ont été imputées aux charges autres que d'intérêts des groupes d'exploitation comme suit :
- Au deuxième trimestre de 2014 : PE Canada, 2 millions de dollars avant et après impôts; PE États-Unis, 16 millions (12 millions après impôts); Gestion de patrimoine, 9 millions (6 millions après impôts); et BMO Marchés des capitaux, 1 million avant et après impôts.
- Au premier trimestre de 2014 : PE Canada, 3 millions de dollars (2 millions après impôts); PE États-Unis, 18 millions (12 millions après impôts); et Gestion de patrimoine, 10 millions (8 millions après impôts).
- Au deuxième trimestre de 2013 : PE Canada, 3 millions de dollars (1 million après impôts); PE États-Unis, 19 millions (13 millions après impôts); Gestion de patrimoine, 8 millions (7 millions après impôts); et BMO Marchés des capitaux, 1 million avant et après impôts.
- Au premier semestre de 2014 : PE Canada, 5 millions de dollars (4 millions de dollars après impôts); PE États-Unis, 34 millions (24 millions après impôts); Gestion de patrimoine, 19 millions (14 millions après impôts); et BMO Marchés des capitaux, 1 million avant et après impôts.
- Au premier semestre de 2013 : PE Canada, 6 millions de dollars (4 millions de dollars après impôts); PE États-Unis, 38 millions (26 millions après impôts); Gestion de patrimoine, 17 millions (13 millions après impôts); et BMO Marchés des capitaux, 1 million avant et après impôts.
4) Se composent essentiellement des changements d'évaluation associés à ces activités, qui sont pour la plupart prises en compte dans les revenus de négociation, sous revenus autres que d'intérêts.
5) Charge de restructuration visant à harmoniser notre structure de coûts et le contexte commercial actuel et futur dans le cadre d'une initiative de plus vaste portée qui vise à rehausser la productivité.
Sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice 1) Tableau 17
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T2-2014 T1-2014 T4-2013 T3-2013 T2-2013 T1-2013 T4-2012 T3-2012
Total des revenus 4 041 4 122 4 138 4 000 3 893 4 032 4 129 3 827
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances (voir ci-dessous) 162 99 189 56 174 178 216 229
Dotation à la provision générale pour (recouvrement de) pertes sur créances - - - 20 (30 ) - (24 ) 8
Charges autres que d'intérêts 2 594 2 684 2 580 2 526 2 550 2 570 2 679 2 457
Bénéfice net comptable (voir ci-dessous) 1 076 1 061 1 074 1 123 962 1 036 1 073 962
Bénéfice net ajusté (voir ci-dessous) 1 097 1 083 1 088 1 122 984 1 029 1 116 1 005
Bénéfice de base par action ($) 1,61 1,58 1,60 1,67 1,41 1,51 1,57 1,41
Bénéfice dilué par action ($) 1,60 1,58 1,60 1,66 1,40 1,51 1,57 1,41
Bénéfice dilué par action, après ajustement ($) 1,63 1,61 1,62 1,66 1,44 1,50 1,64 1,47
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) 1,59 1,62 1,69 1,78 1,82 1,87 1,86 1,90
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen, après ajustement (%) 1,59 1,62 1,60 1,65 1,67 1,70 1,70 1,72
Taux d'impôt effectif (%) 16,2 20,8 21,6 19,7 19,8 19,3 14,7 15,1
Taux d'impôt effectif, après ajustement (%) 16,5 20,9 21,5 19,2 19,0 19,0 17,1 16,0
Cours de change moyen entre les dollars canadien et américain 1,10 1,08 1,04 1,04 1,02 1,00 0,99 1,02
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances
PE Canada 133 141 166 125 153 128 146 146
PE États-Unis 50 19 96 40 55 32 75 76
Services bancaires Particuliers et entreprises 183 160 262 165 208 160 221 222
Gestion de patrimoine 2 (1 ) 1 (1 ) 1 2 11 5
BMO Marchés des capitaux (4 ) (1 ) (17 ) 2 (6 ) (15 ) (4 ) -
Services d'entreprise, y compris T&O (19 ) (59 ) (57 ) (110 ) (29 ) 31 (12 ) 2
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances de BMO Groupe financier 162 99 189 56 174 178 216 229
Bénéfice net comptable
PE Canada 480 484 458 486 421 447 436 452
PE États-Unis 155 166 102 149 151 179 135 136
Services bancaires Particuliers et entreprises 635 650 560 635 572 626 571 588
Gestion de patrimoine 194 175 311 217 140 162 164 110
BMO Marchés des capitaux 305 277 217 268 261 298 307 240
Services d'entreprise, y compris T&O (58 ) (41 ) (14 ) 3 (11 ) (50 ) 31 24
Bénéfice net de BMO Groupe financier 1 076 1 061 1 074 1 123 962 1 036 1 073 962
Bénéfice net ajusté
PE Canada 482 486 461 489 422 450 438 455
PE États-Unis 167 178 114 161 164 192 151 152
Services bancaires Particuliers et entreprises 649 664 575 650 586 642 589 607
Gestion de patrimoine 200 183 318 224 147 168 169 116
BMO Marchés des capitaux 306 277 217 269 262 298 308 240
Services d'entreprise, y compris T&O (58 ) (41 ) (22 ) (21 ) (11 ) (79 ) 50 42
Bénéfice net ajusté de BMO Groupe financier 1 097 1 083 1 088 1 122 984 1 029 1 116 1 005
1) Les résultats ajustés qui sont présentés dans ce tableau sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice

Les tendances trimestrielles relatives au bénéfice de BMO sont examinées en détail aux pages 102 et 103 de son Rapport annuel pour 2013. Nous invitons les lecteurs à se reporter à cette analyse pour obtenir des explications plus complètes de ces tendances et des facteurs qui ont influé sur les résultats trimestriels passés, dont la légère influence des variations saisonnières sur les résultats. Le tableau 17 présente un sommaire des résultats obtenus entre le troisième trimestre de 2012 et le deuxième trimestre de 2014, inclusivement. Ce tableau reflète les changements aux IFRS dont il est fait mention à la note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

De temps à autre, il arrive que certains secteurs d'activité et unités soient transférés d'un groupe d'exploitation client à un autre afin d'harmoniser plus étroitement la structure organisationnelle de BMO et ses priorités stratégiques. Les chiffres des périodes antérieures ont été retraités afin de rendre leur présentation conforme à celle adoptée pour la période à l'étude.

Dans les deux derniers exercices, nous avons maintenu le cap sur l'atteinte de nos priorités stratégiques. La conjoncture économique a, en général, été stable et s'est même améliorée.

Dans les plus récents trimestres, PE Canada a inscrit de bons résultats, poursuivant sur la lancée amorcée dans la deuxième moitié de 2013. La progression du bénéfice net au cours des quatre derniers trimestres a découlé de revenus élevés, et le levier d'exploitation a dépassé 2 % dans les trois derniers trimestres. L'amélioration des revenus est le fait de la croissance, à la fois forte et continue, des soldes de prêts et de dépôts et du ralentissement de la contraction des marges. Les charges ont été bien gérées, n'ayant que légèrement augmenté en raison des investissements continus dans les activités.

Stimulés par la croissance des actifs des clients, la meilleure tenue des marchés et l'attention accordée à la productivité, les récents résultats trimestriels des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont été excellents et se sont améliorés de manière plutôt constante. Les résultats du quatrième trimestre de 2013 tenaient compte d'un important profit sur titres. Quant aux résultats trimestriels des activités d'assurance, ils ont fluctué, ce qui a résulté essentiellement des variations des taux d'intérêt à long terme et des changements apportés au portefeuille de placements.

Après une amélioration des résultats qui s'est amorcée vers la fin de 2012 et qui s'est maintenue tout au long de 2013, les résultats de BMO Marchés des capitaux sont demeurés solides dans la première moitié de 2014, bénéficiant d'une stratégie continue, mais aussi bien diversifiée, et de bonnes conditions de marché. La réussite de BMO Marchés des capitaux en 2013 s'est poursuivie, ce groupe enregistrant un excellent rendement puisque la hausse des revenus des activités de banque d'affaires et services aux sociétés ainsi que des produits de négociation a contribué à la constatation d'un bénéfice net fort élevé dans les deux derniers trimestres.

Les résultats de PE États-Unis ont été excellents au premier trimestre de 2013 et relativement stables dans les deux trimestres suivants, les prêts aux entreprises et prêts industriels de base s'étant accrus et les charges ayant baissé en regard de l'exercice précédent, ce qui a compensé le recul des marges et des soldes de certains portefeuilles. Des dotations à la provision pour pertes sur créances exceptionnellement élevées ont nui aux résultats du quatrième trimestre de 2013. Les résultats se sont améliorés au premier trimestre de 2014, en raison surtout des réductions des dotations à la provision pour pertes sur créances. Les résultats du deuxième trimestre de 2014 ont été stables. La marge nette d'intérêts s'est comprimée par rapport à 2012 en raison principalement du recul des marges sur les prêts par suite de la concurrence exercée par les taux et de la contraction des marges sur les dépôts qu'a causée la faiblesse des taux d'intérêt.

Le bénéfice net trimestriel des Services d'entreprise peut varier, en grande partie à cause de la prise en compte d'éléments d'ajustement, ces éléments étant pour la plupart constatés par ce groupe, et des recouvrements de pertes sur créances du portefeuille de prêts douteux acquis. La baisse des recouvrements au premier trimestre de 2013 ainsi que le recul des revenus et la hausse des charges ont affaibli les résultats des Services d'entreprise pour ce trimestre. Ces recouvrements ont augmenté dans les trois derniers trimestres de 2013 ainsi que dans le premier trimestre de 2014, ce qui a accru le bénéfice net, mais ont baissé au deuxième trimestre de 2014.

Exprimée en pourcentage du solde des prêts et acceptations, la dotation à la provision pour pertes sur créances de BMO a, par rapport à 2012, affiché des tendances à la baisse dans les plus récents trimestres, si ce n'est au cours du quatrième trimestre de 2013 et du trimestre à l'étude, où elle a augmenté.

En 2012 et en 2013, les cours de change ont peu fluctué. Le dollar américain s'est grandement renforcé au premier semestre de 2014. Un dollar américain plus fort accroît les valeurs converties des revenus, des charges, des dotations à la provision pour pertes sur créances, des impôts sur le résultat et du bénéfice net libellés en dollars américains.

Le taux d'impôt effectif varie car il dépend du moment de la résolution de certaines questions fiscales, des recouvrements d'impôts sur le résultat de périodes antérieures ainsi que de la proportion relative du bénéfice attribuable à chaque territoire dans lequel nous exerçons des activités.

Mise en garde

La présente section portant sur les tendances trimestrielles relatives au bénéfice contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui présente un sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice sont des montants et mesures ajustés non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR.

Bilan

Au 30 avril 2014, le total des actifs atteignait 582,0 milliards de dollars, ayant augmenté de 45,0 milliards depuis le 31 octobre 2013, ce qui inclut une hausse de 11,7 milliards résultant du renforcement du dollar américain. La progression du total des actifs reflète essentiellement l'augmentation de 15,4 milliards du solde net des prêts et acceptations, de 12,2 milliards des titres pris en pension ou empruntés, de 9,5 milliards de la trésorerie, des équivalents de trésorerie ainsi que des dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques et de 8,8 milliards des valeurs mobilières. Les autres actifs se sont accrus d'un total de 0,5 milliard, ce qui a été atténué par la baisse de 1,4 milliard des actifs financiers dérivés.

La croissance de 15,4 milliards de dollars du solde net des prêts et acceptations reflète un montant de 4,4 milliards attribuable à l'appréciation du dollar américain. Le reste de la hausse du solde net des prêts et acceptations provient principalement des prêts aux entreprises et aux administrations publiques des unités de PE et de BMO Marchés des capitaux.

L'accroissement de 12,2 milliards de dollars des titres pris en pension ou empruntés est proportionnel à la hausse des titres prêtés ou mis en pension.

L'augmentation de 9,5 milliards de dollars de la trésorerie, des équivalents de trésorerie ainsi que des dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques a résulté surtout de l'élargissement des soldes auprès de banques centrales.

La hausse de 8,8 milliards de dollars des valeurs mobilières a résulté surtout d'une augmentation des titres de négociation, ce qui reflète l'intensification des activités menées pour les clients.

La diminution de 1,4 milliard de dollars des actifs financiers dérivés et celle de 1,7 milliard des passifs financiers dérivés proviennent surtout du recul de la juste valeur des contrats de change.

Les passifs et les capitaux propres se sont accrus de 45,0 milliards de dollars en regard du 31 octobre 2013, montant dont une tranche de 11,7 milliards a découlé de l'appréciation du dollar américain. La variation de ces éléments reflète essentiellement la progression de 25,6 milliards des dépôts, de 17,2 milliards des titres mis en pension ou prêtés, de 1,9 milliard des titres vendus à découvert, de 1,7 milliard des capitaux propres et de 0,3 milliard du reste des passifs et des capitaux propres, ce qui a été atténué par une baisse de 1,7 milliard des passifs financiers dérivés.

L'accroissement de 25,6 milliards de dollars des dépôts tient compte d'une augmentation de 9,6 milliards découlant de l'appréciation du dollar américain. Les dépôts des entreprises et des administrations publiques ont progressé de 16,6 milliards, dont une tranche de 6,8 milliards est imputable à l'appréciation du dollar américain, le reste l'étant essentiellement à l'augmentation des émissions réalisées à des fins de financement de gros. Les dépôts par des banques et ceux des particuliers ont progressé de 2,0 milliards et de 7,0 milliards, respectivement, montant dont 4,9 milliards reflètent les hausses enregistrées par PE Canada et par la Gestion de patrimoine et le reste, l'incidence de l'appréciation du dollar américain.

La note 17 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités indique les obligations contractuelles par année d'échéance.

Transactions avec des parties liées

Dans le cadre normal de nos activités, nous fournissons des services bancaires à notre personnel de direction clé, à nos coentreprises et à des entreprises associées selon les mêmes modalités que celles que nous offrons à nos clients.

Les politiques et procédures qu'applique la Banque à l'égard des transactions avec des parties liées n'ont pas changé de manière significative depuis le 31 octobre 2013 et correspondent à celles décrites à la note 27 afférente aux états financiers consolidés audités, à la page 177 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Arrangements hors bilan

Dans le cadre normal de ses activités, BMO conclut un certain nombre d'arrangements hors bilan, dont les plus importants sont les instruments de crédit, les entités structurées et les garanties. Ces arrangements sont décrits aux pages 65, 66 et 70 de son Rapport annuel pour 2013 ainsi qu'aux notes 5 et 7 afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires non audités. Nous consolidons toutes nos entités structurées, si ce n'est certaines entités de titrisation des clients canadiennes et certaines entités à financement structuré. La section Instruments financiers désignés donne plus de précisions sur les changements importants dans ces arrangements survenus au cours du trimestre clos le 30 avril 2014.

Méthodes comptables et principales estimations comptables

Les notes afférentes aux états financiers consolidés audités de l'exercice clos le 31 octobre 2013 renferment la description de nos principales méthodes comptables ainsi que des explications sur certaines estimations comptables qui sont considérées comme particulièrement importantes puisqu'elles exigent que la direction pose des jugements importants, dont certains portent sur des questions qui sont inévitablement incertaines. Nous invitons les lecteurs à prendre connaissance de ces explications.

En date du 1er novembre 2013, nous avons adopté plusieurs prises de position en comptabilité, certaines nouvelles et d'autres modifiées, qu'a publiées l'IASB et qui sont décrites à la note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

Modifications futures de méthodes comptables

BMO demeure à l'affût des changements éventuels que propose l'IASB et analyse les conséquences que toute modification des normes comptables pourrait avoir sur la présentation de son information financière et sur ses méthodes comptables. La note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités pour le trimestre clos le 30 avril 2014 et la note 1 afférente aux états financiers consolidés audités figurant aux pages 132 et 133 du Rapport annuel pour 2013 de BMO renferment des renseignements sur les nouvelles normes et les modifications aux normes existantes que la Banque devra adopter à l'avenir.

Évolution de la réglementation

Au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, les organismes de réglementation sont très actifs sur plusieurs fronts, dont la protection des consommateurs, les activités des marchés financiers, la lutte contre le blanchiment d'argent ainsi que la supervision et le resserrement de la gestion des risques. Les réformes réglementaires qu'ils mettent de l'avant peuvent influer sur nos activités lorsqu'elles se traduisent par des coûts financiers, tels ceux associés aux exigences plus strictes concernant le capital et la liquidité, et par des coûts de conformité en lien avec notre infrastructure. La violation des lois et règlements pourrait se solder par des sanctions et des amendes qui pourraient réduire notre latitude en matière de stratégie, entacher notre réputation ou affaiblir notre bénéfice.

Nous continuons de surveiller l'évolution de la réglementation, dont celle dont il est fait mention ailleurs dans le présent Rapport de gestion, ainsi que les faits nouveaux concernant le cadre réglementaire aux États-Unis qui sont décrits ci-dessous, et de nous y préparer. Pour une analyse plus poussée de l'évolution de la réglementation aux États-Unis, il y a lieu de se reporter à la section qui porte ce titre et qui est présentée à la page 69 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

En tant que société de portefeuille bancaire détenant un total d'actifs consolidés d'au moins 50 milliards de dollars américains, notre filiale américaine, BMO Financial Corp. (BFC), était assujettie aux règles et processus d'examen du plan de capital pour l'exercice 2014, aux termes desquels elle a participé à un exercice annuel de simulation de crise et de planification du capital mené par le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (CRF). Vers la fin de mars 2014, BFC a appris que le CRF avait décidé de ne pas s'opposer, sur le plan quantitatif ou qualitatif, au plan de capital qu'elle lui avait soumis en janvier 2014.

Le CRF a parachevé l'établissement d'un règlement qui met en vigueur les normes prudentielles plus strictes de la loi Dodd-Frank et les exigences quant à l'application anticipée de mesures correctives aux activités aux États-Unis de banques non américaines, telle BMO. Ce règlement établit de nouvelles exigences concernant le capital pondéré en fonction des risques, des limites de levier, des normes quant à la liquidité, un cadre de gestion des risques, des limites quant au risque de crédit et à sa concentration, la planification des correctifs et la présentation de l'exposition au risque de crédit.

L'Office of the Comptroller of the Currency a publié, afin de recueillir des commentaires, un projet de lignes directrices concernant l'élaboration et l'instauration d'un cadre de gouvernance des risques destiné aux grandes banques nationales ainsi que la supervision de ce processus par leur conseil d'administration. Dans leur forme proposée, ces lignes directrices s'appliqueraient à notre principale filiale bancaire américaine, BMO Harris Bank N.A. (BHB), et définissent les rôles et responsabilités en matière de gestion des risques revenant aux unités de première ligne, au personnel chargé de la gestion des risques, aux auditeurs internes, au conseil d'administration et au chef de la direction de cette filiale.

La version finale de la règle Volcker, en vertu de laquelle il est interdit aux institutions bancaires et à leurs sociétés affiliées d'effectuer certaines opérations pour leur propre compte et d'avoir certains liens avec des fonds de couverture et des fonds de capital-investissement, a été parachevée en décembre 2013. Les organismes de réglementation bancaire fédéraux américains, la Securities and Exchange Commission et la Commodity Futures Trading Commission ont confirmé que les institutions bancaires, dont BMO et certaines de ses filiales, auront jusqu'en juillet 2015 pour s'assurer que leurs activités et leurs placements respectent cette règle ou disposeront de plus de temps si cette période est prolongée. Les institutions bancaires devront, d'ici là, entreprendre des mesures de planification témoignant de leur bonne foi ainsi que des travaux aux fins du respect de ces exigences.

Le Consumer Financial Protection Bureau, organisme qui veille à l'application de certaines lois fédérales sur le crédit à la consommation aux États-Unis, a fait savoir qu'il surveillera de près la conformité aux lois, dont celles portant sur l'équité en matière de prêts, des entités qui octroient indirectement des prêts automobiles.

Mise en garde

La présente section qui traite de l'évolution de la réglementation contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Instruments financiers désignés

Les pages 65 et 66 du Rapport annuel pour 2013 de BMO renferment de l'information supplémentaire sur des instruments financiers désignés qui, à compter de 2008 et d'après des évaluations ultérieures, ont commencé à être perçus par les marchés comme comportant un risque accru. Nous invitons les lecteurs à passer en revue cette information qui les aidera à comprendre la nature et l'ampleur des expositions de BMO.

Le Conseil de stabilité financière (CSF) a publié un rapport préconisant d'améliorer la communication de l'information sur les instruments financiers que les acteurs sur les marchés en sont venus à considérer comme plus risqués. Une table des matières indiquant où se trouvent les informations à fournir, selon les recommandations du groupe de travail sur le renforcement des informations à fournir (« Enhanced Disclosure Task Force » (EDTF)) du CSF, est présentée dans notre site Web, à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

Nous avons pour pratique de signaler dans notre Rapport de gestion intermédiaire tout changement important dans les instruments financiers désignés, s'il en est, survenu depuis la fin de l'exercice. Il ne s'est produit aucun changement important depuis la présentation de notre Rapport annuel pour 2013, si ce n'est de l'expiration prévue, le 30 décembre 2013, des 1,05 milliard de dollars de billets d'Apex, série 2013.

Gestion des risques

Nos méthodes de gestion des risques et les principales mesures de ceux-ci n'ont pas changé de manière significative en regard de celles décrites aux pages 77 à 99 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Risque de marché

Liens entre des éléments du bilan et les informations sur le risque de marché

Ce qui suit indique des éléments de notre bilan consolidé qui sont exposés au risque de marché et présente les soldes qui résultent principalement de techniques de mesure du risque associé à des éléments qui sont négociés ou à des éléments qui ne le sont pas.

Liens entre des éléments du bilan et les informations sur le risque de marché Tableau 18
Au 30 avril 2014
Exposés au risque de marché
(en millions de dollars canadiens)Bilan
consolidé
Éléments
négociés
1)
Éléments
non
négociés
2)
Non
exposés
au
risque
de
marché
Principaux
facteurs
de risque
des soldes
d'éléments
non
négociés
Actifs
Trésorerie et équivalents de trésorerie35 082-35 082- Taux d'intérêt
Dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques7 0697796 290- Taux d'intérêt
Valeurs mobilières
Titres de négociation 3) 4)82 42676 4825 944- Taux d'intérêt, écart de taux
Titres disponibles à la vente51 88330 78821 095- Taux d'intérêt, écart de taux
Titres détenus jusqu'à leur échéance9 318-9 318- Taux d'intérêt
Titres divers983-983- Actions
Titres pris en pension ou empruntés51 98151 981-- Taux d'intérêt
Prêts et acceptations (déduction faite de la provision pour pertes sur créances)294 704-294 704- Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés28 85927 943916- Taux d'intérêt, change
Actifs divers 4)19 7401 3306 36412 046 Taux d'intérêt
Total des actifs582 045189 303380 69612 046
Passifs
Dépôts394 0077 241386 766- Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés30 27929 2031 076- Taux d'intérêt, change
Acceptations9 906-9 906- Taux d'intérêt
Titres vendus à découvert24 35024 350-- Taux d'intérêt
Titres mis en pension ou prêtés46 12546 125-- Taux d'intérêt
Passifs divers 4)40 0881 99937 872217 Taux d'intérêt
Dette subordonnée3 965-3 965- Taux d'intérêt
Passif au titre d'actions privilégiées493-493- Taux d'intérêt
Total des passifs549 213108 918440 078217
Au 31 octobre 2013
Exposés au risque de marché
(en millions de dollars canadiens)Bilan
consolidé
Éléments
négociés
1)
Éléments
non
négociés
2)
Non
exposés
au
risque
de
marché
Principaux
facteurs de risque des soldes d'éléments non négociés
Actifs
Trésorerie et équivalents de trésorerie26 089-26 089- Taux d'intérêt
Dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques6 5181 5115 007- Taux d'intérêt
Valeurs mobilières
Titres de négociation 3) 4)75 15969 3935 766- Taux d'intérêt, écart de taux
Titres disponibles à la vente53 71027 81725 893- Taux d'intérêt, écart de taux
Titres détenus jusqu'à leur échéance6 032-6 032- Taux d'intérêt
Titres divers899-899- Actions
Titres pris en pension ou empruntés39 79939 799-- Taux d'intérêt
Prêts et acceptations (déduction faite de la provision pour pertes sur créances)279 294-279 294- Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés30 25929 484775- Taux d'intérêt, change
Actifs divers 4)19 2858286 86411 593 Taux d'intérêt
Total des actifs537 044168 832356 61911 593
Passifs
Dépôts368 3695 928362 441- Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés31 97431 184790- Taux d'intérêt, change
Acceptations8 472-8 472- Taux d'intérêt
Titres vendus à découvert22 44622 446-- Taux d'intérêt
Titres mis en pension ou prêtés28 88428 884-- Taux d'intérêt
Passifs divers 4)41 7242 17639 003545 Taux d'intérêt
Dette subordonnée3 996-3 996- Taux d'intérêt
Passif au titre d'actions privilégiées---- Taux d'intérêt
Total des passifs505 86590 618414 702545
1)Tient compte des éléments du bilan de BMO assujettis au cadre de gestion du risque lié à la négociation et aux prises fermes.
2)Tient compte des éléments du bilan assujettis au cadre de gestion du risque structurel de marché et du risque d'assurance.
3)Comprend des titres désignés comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net.
4)Tient compte des soldes liés à nos activités d'assurance.

Risque de marché structurel lié aux activités de négociation et autres et à la prise ferme

Le total de la valeur à risque (VaR) liée aux activités de négociation a diminué durant le trimestre en raison du rééquilibrage dynamique des portefeuilles d'actions ainsi que de la réduction des expositions aux cours de change. La diminution de l'avantage inhérent à la diversification globale a eu un effet en partie compensatoire. La VaR liée aux titres disponibles à la vente est demeurée relativement stable au cours de la période. Le total de la VaR liée aux activités de négociation en période de tension a baissé, ce qui est essentiellement imputable à la diminution de l'exposition aux actions, ce qui reflète globalement les variations de la VaR liée aux activités de négociation au cours du trimestre.

Aucun changement majeur n'a été apporté à nos méthodes de gestion du risque structurel de marché durant le trimestre. Le risque structurel lié à la valeur économique en cas de hausse des taux d'intérêt reflète essentiellement le recul de la valeur de marché des prêts à taux fixe. Le risque structurel de volatilité du résultat en cas de baisse des taux d'intérêt reflète essentiellement la possibilité qu'au moment de la révision des taux, les prêts dont les taux sont fondés sur le taux préférentiel, se voient attribuer des taux moins élevés. Le risque que pose, pour la valeur économique, la hausse des taux d'intérêt s'est accru et l'exposition du résultat à une baisse des taux d'intérêt a diminué en raison surtout de la moins grande sensibilité aux actifs à court terme.

Les méthodes de gestion du risque de marché de BMO et les principales mesures de ce risque sont décrites aux pages 87 à 91 de son Rapport annuel pour 2013.

Sommaire du total de la valeur à risque (VaR) - Négociation
(en millions de dollars)* **
Tableau 19
Pour le trimestre clos le 30 avril 2014 Au 31 janvier 2014 Au 31 octobre 2013
(équivalent en dollars canadiens avant impôts) À la fin du trimestre Moyenne Haut Bas À la fin du trimestre À la fin du trimestre
VaR liée aux produits de base (0,8 ) (0,7 ) (0,9 ) (0,6 ) (0,5 ) (0,4 )
VaR liée aux actions (6,1 ) (6,1 ) (10,0 ) (5,2 ) (8,5 ) (6,1 )
VaR liée au change (0,9 ) (1,7 ) (3,5 ) (0,6 ) (2,1 ) (0,5 )
VaR liée aux taux d'intérêt (4,3 ) (8,6 ) (12,6 ) (4,3 ) (5,7 ) (4,6 )
VaR liée au crédit (5,3 ) (5,7 ) (6,4 ) (5,2 ) (5,6 ) (5,0 )
Diversification 8,6 11,1 n. s. n. s. 10,8 7,5
Total de la VaR - Négociation (8,8 ) (11,7 ) (14,4 ) (8,6 ) (11,6 ) (9,1 )
Total de la VaR - Titres disponibles à la vente (12,7 ) (12,5 ) (14,2 ) (11,4 ) (12,7 ) (10,1 )
* Le total de la VaR liée aux activités de négociation et le total de la VaR liée aux titres disponibles à la vente qui sont indiqués ci-dessus sont assujettis au cadre de gestion des activités de négociation de BMO Marchés des capitaux.
** Mesure quotidienne selon un niveau de confiance de 99%. Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les profits, par des montants positifs.
n. s. - non significatif
Sommaire du total de la valeur à risque (VaR) en période de tension - Négociation (en millions de dollars)* ** Tableau 20
Pour le trimestre clos le 30 avril 2014 Au 31 janvier 2014 Au 31 octobre 2013
(équivalent en dollars canadiens avant impôts) À la fin du trimestre Moyenne Haut Bas À la fin du trimestre À la fin du trimestre
VaR liée aux produits de base en période de tension (7,2 ) (5,9 ) (7,4 ) (3,7 ) (4,0 ) (4,7 )
VaR liée aux actions en période de tension (12,6 ) (14,8 ) (31,8 ) (8,3 ) (35,1 ) (9,8 )
VaR liée au change en période de tension (1,8 ) (4,0 ) (8,6 ) (1,0 ) (10,4 ) (0,8 )
VaR liée aux taux d'intérêt en période de tension (23,2 ) (24,1 ) (30,1 ) (15,3 ) (12,9 ) (9,5 )
VaR liée au crédit en période de tension (13,5 ) (13,5 ) (14,4 ) (12,3 ) (13,8 ) (11,0 )
Diversification 31,8 33,8 n. s. n. s. 29,8 19,9
Total de la VaR en période de tension - Négociation (26,5 ) (28,5 ) (37,2 ) (22,3 ) (46,4 ) (15,9 )
* La VaR en période de tension est établie sur une base hebdomadaire.
** Mesure quotidienne selon un niveau de confiance de 99%. Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les profits, par des montants positifs.
n. s. - non significatif
Sensibilité du résultat et de la valeur économique, au bilan, au risque structurel de fluctuations des taux d'intérêt
(en millions de dollars)* **
Tableau 21
Sensibilité de la valeur économique (avant impôts) Sensibilité du résultat au cours des 12 prochains mois
(après impôts)
(équivalent en dollars canadiens) 30 avril 2014 31 janvier 2014 31 octobre 2013 30 avril 2014 31 janvier 2014 31 octobre 2013
Hausse de 100 points de base (649,3 ) (500,3 ) (503,1 ) 60,8 95,8 95,4
Baisse de 100 points de base 354,1 301,7 340,1 (60,1 ) (75,0 ) (90,8 )
Hausse de 200 points de base (1 421,0 ) (1 090,1 ) (1 078,8 ) 85,0 158,8 158,1
Baisse de 200 points de base 233,5 350,8 442,7 (71,3 ) (102,9 ) (113,7 )
* Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les profits, par des montants positifs.
** Dans le cas des activités d'assurance de BMO, une hausse de 100 points de base des taux d'intérêt au 30 avril 2014 donnerait lieu à une augmentation de 67 millions de dollars de leur bénéfice après impôts et à une hausse de 384 millions de leur valeur économique avant impôts (72 millions et 368 millions, respectivement, au 31 janvier 2014; et 81 millions et 335 millions, respectivement, au 31 octobre 2013). Une baisse de 100 points de base des taux d'intérêt au 30 avril 2014 donnerait lieu à une diminution de 57 millions de leur bénéfice après impôts et à une diminution de 454 millions de leur valeur économique avant impôts (61 millions et 435 millions, respectivement, au 31 janvier 2014 et 66 millions et 399 millions, respectivement, au 31 octobre 2013). Ces incidences ne sont pas reflétées dans le tableau ci-dessus.

Risque de liquidité et de financement

Le risque de liquidité et de financement est géré au moyen d'un cadre de gestion des risques bien défini. Aucun changement important n'a été apporté à ce cadre durant le trimestre.

Actifs liquides et non grevés

Les actifs liquides de BMO sont détenus essentiellement par nos secteurs qui mènent des activités de négociation ainsi que sous forme de lots d'actifs liquides supplémentaires qui sont conservés afin de parer aux éventualités. Les actifs liquides comprennent des actifs non grevés de grande qualité qui sont négociables, qui peuvent être cédés en garantie d'emprunts et qui peuvent être convertis en trésorerie à l'intérieur d'un délai qui répond à nos besoins de liquidité et de financement.

Le tableau 22 ci-dessous résume les actifs liquides de BMO. Dans le cadre normal de ses activités quotidiennes, BMO peut grever d'une charge certains montants de trésorerie ainsi que des valeurs mobilières afin de soutenir ses activités de négociation et sa participation à des systèmes de compensation et de paiement. En outre, BMO peut obtenir des actifs hautement liquides en guise de nantissement et peut les redonner en garantie en échange d'une somme en trésorerie ou en guise de sûreté de ses activités de négociation. Les actifs nets liquides non grevés, soit des actifs figurant à son bilan, tels la trésorerie et les valeurs mobilières détenues par BMO et les titres pris en pension ou empruntés plus d'autres garanties admissibles hors bilan qui ont été obtenues moins celles accordées, se chiffraient à 170,5 milliards de dollars au 30 avril 2014, contre 180,7 milliards au 31 janvier 2014. La diminution des actifs liquides non grevés a résulté essentiellement de la baisse des soldes des valeurs mobilières. Les actifs nets liquides non grevés sont essentiellement détenus par la banque mère, par notre entité juridique américaine, BMO Harris Bank, et par les activités de courtage de BMO au Canada et à l'échelle internationale. Outre ses actifs liquides, BMO a toujours accès au programme d'aide d'urgence de la Banque du Canada, au guichet d'escompte de la Federal Reserve Bank aux États-Unis et à des facilités de trésorerie de soutien de la Banque centrale européenne. Lorsqu'elle évalue sa position de liquidité, BMO ne considère pas ces dernières comme représentant une source de liquidité à laquelle elle a accès.

Outre la trésorerie et les valeurs mobilières qu'elle détient, BMO peut également transporter en nantissement d'autres actifs, dont des prêts hypothécaires et d'autres prêts, afin de mobiliser du financement garanti à long terme. Le tableau 23 indique le total des actifs grevés et des actifs non grevés.

Actifs liquides Tableau 22
Au 30 avril 2014 Au 31 janvier 2014
(en millions de dollars canadiens) Valeurs comptables/ actifs inscrits au bilan 1) Autres éléments de trésorerie et valeurs mobilières reçus Total des actifs bruts 2) Actifs grevés Actifs nets non grevés 3) Actifs nets non grevés 3)
Trésorerie et équivalents de trésorerie 35 082 - 35 082 1 434 33 648 32 731
Dépôts à d'autres banques 7 069 - 7 069 - 7 069 6 586
Valeurs mobilières et titres pris en pension ou empruntés
États souverains, banques centrales ou banques multilatérales de développement 97 021 10 763 107 784 70 012 37 772 46 376
Titres adossés à des créances hypothécaires et titres garantis par des créances hypothécaires 15 109 610 15 719 589 15 130 13 343
Titres de créance d'entreprises 22 554 6 064 28 618 3 484 25 134 25 880
Titres de participation d'entreprises 61 907 16 863 78 770 42 170 36 600 41 463
Total des valeurs mobilières et des titres pris en pension ou empruntés 196 591 34 300 230 891 116 255 114 636 127 062
Titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH (présentés comme des prêts au coût amorti) 4) 15 565 - 15 565 461 15 104 14 296
Total des actifs liquides 254 307 34 300 288 607 118 150 170 457 180 675
Autres actifs admissibles auprès de banques centrales (non compris dans ce qui précède) 5) 101 959 - 101 959 461 101 498 99 948
Marges de crédit inutilisées et accordées par des banques centrales - - - - - -
Total des actifs liquides et des éléments d'autres sources 356 266 34 300 390 566 118 611 271 955 280 623
1) Les valeurs comptables figurant dans ce tableau correspondent à celles figurant au bilan de la Banque au 30 avril 2014.
2) Les actifs bruts comprennent des actifs inscrits au bilan et des actifs hors bilan.
3) Les actifs nets liquides non grevés désignent des actifs figurant au bilan, tels la trésorerie et les valeurs mobilières détenues par BMO et les titres pris en pension ou empruntés plus d'autres garanties admissibles hors bilan qui ont été obtenues moins les actifs grevés.
4) Aux termes des IFRS, les titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH qui comprennent les prêts hypothécaires montés par BMO à titre de sûretés sous-jacentes sont classés dans les prêts. Les titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH non grevés sont liquides et sont inclus à titre d'actifs liquides conformément au cadre de gestion du risque de liquidité et de financement de BMO. Ce montant est présenté comme un poste distinct appelé Titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH.
5) Représentent des prêts actuellement détenus dans des banques centrales qui pourraient éventuellement servir à obtenir du financement auprès de celles-ci. Les prêts pouvant être transportés en garantie ne tiennent pas compte d'autres sources de liquidité supplémentaire associées au portefeuille de prêts qui pourraient être utilisées, ce qui inclut d'autres titrisations, les émissions d'obligations couvertes et les avances des Federal Home Loan Banks (FHLB).
Actifs grevés (en millions de dollars canadiens) Tableau 23
Total des actifs bruts 1) Actifs grevés 2) Actifs nets non grevés
Au 30 avril 2014 Donnés en garantie Autres actifs grevés Autres actifs non grevés 3) Actifs pouvant être donnés en garantie 4)
Trésorerie et dépôts à d'autres banques 42 151 - 1 434 423 40 294
Valeurs mobilières 5) 246 456 92 488 24 228 7 455 122 285
Prêts et acceptations 279 139 37 138 1 954 138 549 101 498
Autres actifs
Instruments dérivés 28 859 - - 28 859 -
Bureau et matériel 2 172 - - 2 172 -
Écart d'acquisition 3 994 - - 3 994 -
Immobilisations incorporelles 1 554 - - 1 554 -
Actifs d'impôt exigible 800 - - 800 -
Actifs d'impôt différé 2 927 - - 2 927 -
Actifs divers 8 293 - - 8 293 -
Total des autres actifs 48 599 - - 48 599 -
Total des actifs 616 345 129 626 27 616 195 026 264 077
Total des actifs bruts 1) Actifs grevés 2) Actifs nets non grevés
Au 31 janvier 2014 Donnés en garantie Autres actifs grevés Autres actifs non grevés 3) Actifs pouvant être donnés en garantie 4)
Trésorerie et dépôts à d'autres banques 40 698 - 1 381 416 38 901
Valeurs mobilières 5) 255 815 87 047 27 410 7 399 133 959
Prêts et acceptations 274 121 37 835 1 957 134 381 99 948
Autres actifs
Instruments dérivés 37 502 - - 37 502 -
Bureau et matériel 2 220 - - 2 220 -
Écart d'acquisition 4 052 - - 4 052 -
Immobilisations incorporelles 1 558 - - 1 558 -
Actifs d'impôt exigible 1 030 - - 1 030 -
Actifs d'impôt différé 2 986 - - 2 986 -
Actifs divers 8 346 - - 8 346 -
Total des autres actifs 57 694 - - 57 694 -
Total des actifs 628 328 124 882 30 748 199 890 272 808
1) Les actifs bruts comprennent des actifs inscrits au bilan et des actifs hors bilan.
2) Les actifs donnés en garantie renvoient à la partie des actifs de BMO figurant à son bilan ainsi qu'à la trésorerie et aux valeurs mobilières reçues qui sont données en garantie par voie de mises en pension de titres, de prêts de titres, de contrats dérivés, de dépôts minimaux requis auprès de banques centrales et des exigences associées à la participation à des chambres de compensation et des systèmes de paiement. Les autres actifs grevés comprennent les actifs qui ne peuvent être utilisés pour des raisons juridiques ou autres, tels que la trésorerie soumise à des restrictions et les actifs liés à des ventes à découvert.
3) Les autres actifs non grevés comprennent certains actifs liquides qui, de l'avis de la direction, ne sont pas rapidement disponibles pour répondre aux exigences de BMO en matière de liquidité. Ces instruments se composaient de trésorerie et de valeurs mobilières d'un montant de 7,9 milliards de dollars au 30 avril 2014, incluant les titres détenus par la filiale d'assurance et l'entité de protection du crédit de BMO, de même que d'importants placements en titres de participation et certains investissements détenus par son unité de banque d'affaires. Les autres actifs non grevés comprennent également des prêts hypothécaires et d'autres prêts pouvant être titrisés afin d'obtenir du financement garanti.
4) Les prêts indiqués comme pouvant être donnés en garantie représentent des prêts qui sont actuellement détenus dans des banques centrales et qui pourraient éventuellement servir à obtenir du financement auprès de celles-ci. Les prêts pouvant être donnés en garantie ne tiennent pas compte d'autres sources de liquidité supplémentaire pouvant être utilisées et associées au portefeuille de prêts, ce qui inclut d'autres titrisations, les émissions d'obligations couvertes et les avances de FHLB.
5) Comprennent des valeurs mobilières, des titres pris en pension ou empruntés et des titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH (présentés comme des prêts au coût amorti).

Stratégie de financement

Selon nos principes de financement, le financement de gros garanti et non garanti qui sert à financer les prêts et les actifs moins liquides doit être à plus long terme (généralement d'un terme de deux à dix ans) afin de mieux correspondre à la durée à courir de ces actifs. Le financement de gros garanti et non garanti des actifs de négociation liquides est généralement à plus court terme (d'un terme de un an ou moins) et reflète la liquidité des actifs ainsi financés. Des quotités sont appliquées aux actifs de négociation afin de refléter le risque de recul des valeurs de marché et de la liquidité durant des périodes de tension sur les marchés. Les lots d'actifs liquides supplémentaires sont financés au moyen de diverses sources de financement de gros à terme.

BMO a une masse de dépôts de clients, à la fois vaste et stable, ainsi qu'un important capital, lesquels constituent de solides assises, favorisent le maintien d'une saine position de liquidité et réduisent sa dépendance envers le financement de gros. Les dépôts de clients comprennent les dépôts de base et ceux de particuliers et d'entreprises dont les taux sont fixes et dont les montants sont plus élevés. Les dépôts de clients totalisaient 230,4 milliards de dollars au 30 avril 2014, comparativement à 227,9 milliards au 31 janvier 2014. En outre, BMO reçoit des dépôts non négociables provenant de clients qui sont des sociétés ou des clients institutionnels hors du secteur financier. Au 30 avril 2014, ces dépôts totalisaient 29,2 milliards.

Au 30 avril 2014, l'encours du financement de gros, financement provenant surtout de titres négociables, totalisait 162,2 milliards de dollars et, de ce montant, une tranche de 35,7 milliards était sous forme de financement garanti et une autre de 126,5 milliards, de financement non garanti. La composition et les échéances du financement de gros à terme sont présentées dans le tableau 24 ci-dessous. BMO maintient un vaste portefeuille d'actifs liquides non grevés totalisant 170,5 milliards au 30 avril 2014, actifs qui, tel qu'il est décrit à la section qui traite des actifs liquides et non grevés et qui est présentée ci-dessus, pourraient être monétisés afin de combler des besoins de financement éventuels.

La diversification de nos sources de financement de gros constitue un volet important de notre stratégie globale de gestion de la liquidité. Les activités de financement de gros sont bien diversifiées, et ce, par territoire, monnaie, type d'investisseurs, instrument et profil d'échéances. BMO s'assure d'avoir constamment accès à du financement de gros à long terme par voie de divers programmes d'emprunt, notamment un programme d'émission de billets européens, des programmes de billets à moyen terme canadiens et américains, la titrisation de créances hypothécaires canadiennes et américaines, la titrisation de créances de cartes de crédit canadiennes, des obligations couvertes et des dépôts de premier rang (non garantis) canadiens et américains.

Échéances du financement de gros (en millions de dollars canadiens) 1) Tableau 24
Au 30 avril 2014 Moins de
1 mois
De 1 à
3 mois
De 3 à
6 mois
De 6 à
12 mois
Total partiel - Moins de
1 an
De 1 à
2 ans
Plus de
2 ans
Total
Dépôts d'autres banques 2) 11 244 4 718 817 22 16 801 - - 16 801
Certificats de dépôt et papier commercial 15 202 23 950 13 069 5 299 57 520 915 - 58 435
Billets de dépôt au porteur 2 146 1 567 241 211 4 165 - - 4 165
Papier commercial adossé à des actifs 1 265 1 431 809 110 3 615 - - 3 615
Billets à moyen terme non garantis de premier rang - - 192 4 250 4 442 8 783 27 177 40 402
Billets structurés non garantis de premier rang 2 5 11 416 434 44 1 017 1 495
Obligations couvertes/titrisations
Titrisations de créances hypothécaires - - 318 1 844 2 162 1 391 12 786 16 339
Obligations couvertes - - - 2 192 2 192 3 836 2 192 8 220
Titrisations de créances de cartes de crédit - - - 42 42 1 307 3 621 4 970
Dette subordonnée 3) - - - - - 313 4 875 5 188
Autres 4) - - - - - - 2 603 2 603
Total 29 859 31 671 15 457 14 386 91 373 16 589 54 271 162 233
Composé de ce qui suit :
Financement garanti 1 265 1 431 1 127 4 188 8 011 6 534 21 202 35 747
Financement non garanti 28 594 30 240 14 330 10 198 83 362 10 055 33 069 126 486
Total 5) 29 859 31 671 15 457 14 386 91 373 16 589 54 271 162 233
1) Le financement de gros ne tient pas compte des opérations de mise en pension de titres ni des acceptations bancaires, lesquelles sont présentées dans le tableau des échéances contractuelles figurant à la note 17 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités. Il exclut également le papier commercial adossé à des actifs qu'émettent certains fonds multicédants qui ne sont pas consolidés aux fins de la présentation de l'information financière.
2) Exception faite des dépôts d'autres banques, lesquels sont constitués essentiellement de dépôts bancaires obtenus dans le but de faciliter les activités liées aux produits de négociation, le financement non garanti désigne celui obtenu par l'émission de titres négociables.
3) Même si elle fait partie du capital réglementaire, la dette subordonnée est présentée dans ce tableau conformément aux recommandations de l'EDTF concernant les informations à fournir.
4) Avances des Federal Home Loan Banks.
5) Le total du financement de gros était constitué de 54,4 milliards de dollars de fonds libellés en dollars canadiens et de 107,8 milliards de dollars de fonds libellés en dollars américains et autres monnaies au 30 avril 2014.

En novembre 2013, le BSIF a publié, à des fins de consultation, un document intitulé Ligne directrice sur les normes de liquidité. Cette ligne directrice décrit l'approche et la méthode à adopter relativement à divers outils et mesures de liquidité dont le BSIF se servira pour surveiller et évaluer la liquidité des banques, notamment le ratio de liquidité à court terme, les flux de trésorerie nets cumulatifs et d'autres mesures. La version finale de cette ligne directrice devrait être parachevée sous peu. En vertu de celle-ci, les banques canadiennes devront maintenir à plus de 100 % leur ratio de liquidité à court terme à compter du 1er janvier 2015.

En janvier 2014, le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a publié une nouvelle version d'un document de consultation portant sur le ratio structurel de liquidité à long terme. Au cours du deuxième trimestre de 2014, le secteur a transmis à cet organisme ses commentaires sur les propositions énoncées dans ce document. Le ratio structurel de liquidité à long terme devrait être instauré le 1er janvier 2018.

Cotes de crédit

Les cotes de crédit que des agences de notation externes attribuent aux titres d'emprunt à court terme et à ceux à long terme de premier rang de BMO jouent un rôle important dans sa capacité à se procurer du capital et à obtenir le financement que requiert le soutien de ses activités commerciales. Le fait de maintenir d'excellentes cotes de crédit nous permet d'avoir accès à des fonds sur les marchés financiers à des taux attrayants. Si nos cotes se détérioraient de manière importante, il est probable que le coût de nos fonds augmenterait fortement et qu'il nous serait plus difficile d'obtenir du financement et du capital sur les marchés financiers. Un abaissement majeur de nos cotes pourrait avoir d'autres conséquences, dont celles décrites à la note 10 afférente aux états financiers consolidés audités, à la page 150 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Les cotes de crédit octroyées aux titres d'emprunt de premier rang de BMO par des agences de notation sont celles d'émissions de premier ordre et de grande qualité et étaient les suivantes au 30 avril 2014 : AA pour DBRS, AA- pour Fitch, Aa3 pour Moody's et A+ pour Standard & Poor's.

Nous sommes tenus de fournir des garanties à certaines contreparties si nos cotes de crédit sont abaissées. Les garanties supplémentaires requises sont fondées sur les risques associés à la valeur de marché, la valeur des garanties et les ententes prévoyant un seuil de garantie, s'il en est. Au 30 avril 2014, la Banque devrait fournir à des contreparties des garanties supplémentaires totalisant 91 millions de dollars, 403 millions et 559 millions, respectivement, si ses cotes étaient abaissées d'un cran, de deux crans et de trois crans.

Risque d'assurance

Aucun changement majeur dans nos méthodes de gestion de ce risque ni dans le degré de risque que posent nos activités d'assurance n'est survenu durant le trimestre. Les méthodes de gestion du risque d'assurance de BMO sont décrites aux pages 95 et 96 de son Rapport annuel pour 2013.

Risque lié à la sécurité de l'information et à la cybersécurité

Aucun changement majeur dans nos méthodes de gestion du risque lié à la sécurité de l'information et à la cybersécurité n'est survenu durant le trimestre. Les méthodes de gestion de ce risque qu'emploie BMO sont celles décrites dans la section qui en traite ainsi que dans celle portant sur le risque opérationnel, aux pages 79 et 94, respectivement, de son Rapport annuel pour 2013.

Expositions dans certaines régions

Les expositions de BMO dans certaines régions sont présentées et analysées aux pages 67, 68, 119 et 120 de son Rapport annuel pour 2013. Nos expositions dans certaines régions au 30 avril 2014 sont présentées dans les tableaux ci-après, lesquels résument nos expositions en Grèce, en Irlande, en Italie, au Portugal et en Espagne (pays GIIPE) ainsi que dans un groupe plus vaste de pays européens dans lesquels notre exposition brute est de plus de 500 millions de dollars. Les tableaux 25 et 26 indiquent les montants nets des expositions associées aux tranches financées des prêts, aux titres (dont des swaps sur défaillance), aux opérations de type mise en pension et aux dérivés. Les changements dans ces positions ont été mineurs en regard de celles au 31 janvier 2014 et au 31 octobre 2013.

Expositions en Europe par pays et par contrepartie 11)
(en millions de dollars canadiens)
Tableau 25
Au 30 avril 2014
Tranche financée des prêts 1) Titres 2) 10) Opérations de type mise en pension et dérivés 3) 4) Total
Pays Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Expositions nettes
Pays GIIPE
Grèce - - - - - - - - - -
Irlande 5) 6 - 1 - 1 34 3 - 37 44
Italie 39 - - - - 4 1 - 5 44
Portugal - - - - - - - - - -
Espagne 79 - - - - 9 - - 9 88
Total - pays GIIPE 6) 124 - 1 - 1 47 4 - 51 176
Zone euro (exclusion faite des pays GIIPE)
France 14 - - 446 446 167 - 4 171 631
Allemagne 37 4 32 1 316 1 352 72 - - 72 1 461
Pays-Bas 295 707 7 110 824 54 5 - 59 1 178
Autres 7) 212 - 2 382 384 45 6 4 55 651
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 8) 558 711 41 2 254 3 006 338 11 8 357 3 921
Reste de l'Europe
Danemark 7 560 - 163 723 - - - - 730
Norvège 14 1 214 2 - 1 216 - - - - 1 230
Fédération de Russie 579 - - - - - - - - 579
Suède 71 270 - - 270 6 - - 6 347
Suisse 140 1 2 - 3 8 - - 8 151
Royaume-Uni 248 58 50 187 295 504 15 - 519 1 062
Autres 7) - - - - - 1 - - 1 1
Total - reste de l'Europe 8) 1 059 2 103 54 350 2 507 519 15 - 534 4 100
Total - Europe 1 741 2 814 96 2 604 5 514 904 30 8 942 8 197
Au 31 janvier 2014
Tranche financée des prêts 1) Titres 2) Opérations de type mise en pension et dérivés 3) 4) Total
Pays Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Expositions nettes
Pays GIIPE 6) 102 - - - - 6 12 - 18 120
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 8) 481 687 36 2 402 3 125 130 29 7 166 3 772
Total - reste de l'Europe 8) 1 149 2 251 49 269 2 569 119 25 - 144 3 862
Total - Europe 1 732 2 938 85 2 671 5 694 255 66 7 328 7 754
Au 31 octobre 2013
Tranche financée des prêts 1) Titres 2) Opérations de type mise en pension et dérivés 3) 4) Total
Pays Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Banques Sociétés États souverains 9) Total Expositions nettes
Pays GIIPE 6) 79 - - - - 5 2 - 7 86
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 8) 462 626 42 2 111 2 779 113 6 1 120 3 361
Total - reste de l'Europe 8) 956 2 058 40 674 2 772 153 19 - 172 3 900
Total - Europe 1 497 2 684 82 2 785 5 551 271 27 1 299 7 347
Voir les notes du tableau 26.
Expositions aux prêts en Europe par pays et par contrepartie 11) (en millions de dollars canadiens) Tableau 26
Prêts 1)
Tranche financée au 30 avril 2014 Au 30 avril 2014 Au 31 janvier 2014 Au 31 octobre 2013
Pays Banques Sociétés États souverains 9) Engagements Tranche financée Engagements Tranche financée Engagements Tranche financée
Pays GIIPE
Grèce - - - - - - - - -
Irlande 5) - 6 - 100 6 32 - - -
Italie 39 - - 39 39 24 24 2 2
Portugal - - - - - - - - -
Espagne 79 - - 89 79 88 78 77 77
Total - pays GIIPE 118 6 - 228 124 144 102 79 79
Zone euro (exclusion faite des pays GIIPE)
France 14 - - 60 14 58 16 22 22
Allemagne 31 6 - 37 37 34 33 21 21
Pays-Bas 27 268 - 559 295 331 163 338 163
Autres 7) 149 63 - 429 212 466 269 421 256
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 221 337 - 1 085 558 889 481 802 462
Reste de l'Europe
Danemark 7 - - 7 7 15 15 15 15
Norvège 14 - - 14 14 19 19 16 16
Fédération de Russie 552 27 - 579 579 639 639 476 476
Suède 23 48 - 176 71 184 82 121 64
Suisse 3 137 - 370 140 506 163 546 163
Royaume-Uni 136 112 - 397 248 386 231 485 222
Autres 7) - - - - - - - - -
Total - reste de l'Europe 735 324 - 1 543 1 059 1 749 1 149 1 659 956
Total - Europe 1 074 667 - 2 856 1 741 2 782 1 732 2 540 1 497
1) Les prêts comprennent les prêts et les produits de financement commercial. Les montants sont présentés déduction faite de ceux sortis du bilan et du montant brut des provisions spécifiques, ces éléments étant considérés comme négligeables.
2) Les titres comprennent les produits de trésorerie, les investissements des activités d'assurance et les titres de crédit négociables.
3) Les opérations de type mise en pension sont effectuées essentiellement avec des contreparties qui sont des banques à l'égard desquelles BMO détient des garanties (137 millions de dollars dans les pays GIIPE, 9,5 milliards de dollars dans d'autres pays de la zone euro et 5,1 milliards dans le reste de l'Europe au 30 avril 2014).
4) Les dérivés sont évalués à la valeur de marché, ce qui comprend la compensation des transactions, et dans le cas des contreparties à l'égard desquelles une annexe au soutien de crédit est en vigueur, les compensations liées aux garanties. Au 30 avril 2014, le risque lié au remplacement des dérivés, déduction faite des garanties, se chiffrait à environ 5,5 milliards de dollars pour toute l'Europe.
5) Exclut les réserves de 86 millions de dollars de notre filiale irlandaise auprès de la banque centrale d'Irlande au 30 avril 2014.
6) L'exposition directe de BMO dans les pays GIIPE a essentiellement trait à des produits de financement commercial et de négociation offerts par des banques. L'exposition nette demeure faible, s'établissant à 176 millions de dollars, dont une tranche de 104 millions représentait des engagements non financés au 30 avril 2014.
7) Comprend les pays dans lesquels l'exposition brute est de moins de 500 millions de dollars. Le poste Autres de la catégorie Zone euro comprend les expositions en Autriche, en Belgique, à Chypre, en Finlande, au Luxembourg, en Slovaquie et en Slovénie. Le poste Autres de la catégorie Reste de l'Europe comprend les expositions en Croatie, dans la République tchèque, en Hongrie, en Islande et en Pologne.
8) Au 30 avril 2014, l'exposition directe nette de BMO dans les autres pays de la zone euro (soit les 12 autres pays qui ont l'euro comme monnaie) totalisait environ 3,9 milliards de dollars, dont une proportion de 51% avait trait à des contreparties situées dans des pays auxquels Moody's et S&P ont attribué une cote de Aaa ou AAA, et une proportion d'environ 82% s'est vu attribuer la cote Aaa ou AAA par l'une des deux agences de notation. Notre exposition directe nette dans le reste de l'Europe totalisait environ 4,1 milliards, dont une proportion de 60% avait trait à des contreparties situées dans des pays auxquels Moody's et S&P ont attribué une cote de Aaa ou AAA. Une partie importante de l'exposition à des États souverains est constituée de produits de trésorerie négociables, alors que l'exposition liée à des banques a trait à des instruments de négociation, à des titres de créance à court terme, à des positions sur dérivés, à des lettres de crédit et à des garanties.
9) Les États souverains comprennent les produits de trésorerie de banques garantis par des États souverains.
10) L'exposition notionnelle nette aux swaps sur défaillance de BMO (incorporés dans les montants présentés dans la section du tableau portant sur l'exposition aux titres) en Europe est inférieure à 150 millions de dollars, et aucune exposition nette à de tels swaps dans les pays GIIPE n'était en vigueur au 30 avril 2014.
11) Les autres expositions (incluant les expositions indirectes) qui ne sont pas incluses dans les tableaux au 30 avril 2014 sont comme suit :
BMO a également des expositions à des entités situées dans divers pays européens en raison de son entité de protection de crédit et de son entité de titrisation des clients américaine. Ces expositions ne sont pas incluses dans les tableaux ci-dessus parce que leur structure comporte déjà une protection de crédit.
- BMO a une exposition directe à ces entités de crédit qui sont, à leur tour, exposées à un risque en raison des prêts ou des titres provenant d'entités situées en Europe. Tel qu'il est indiqué dans la section intitulée Entité de protection de crédit à la page 66 du Rapport annuel pour 2013 de BMO, ces entités comportent une protection de premier niveau, et des couvertures ont été conclues.
- L'exposition notionnelle de notre entité de protection de crédit à des émetteurs situés en Grèce, en Italie et en Espagne représentait 4,2% de son exposition notionnelle totale. Cette entité avait une exposition notionnelle dans cinq des 12 autres pays dont la monnaie est l'euro. Cette exposition représentait 11,8% du total de l'exposition notionnelle et, de ce pourcentage, une proportion de 79% avait obtenu une cote de première qualité de la part de S&P et de Moody's. L'exposition notionnelle dans le reste de l'Europe représentait 15,1% du total de l'exposition notionnelle et, de ce pourcentage, une proportion de 89% avait obtenu une cote de première qualité de la part de S&P (83% par Moody's). L'entité bénéficie d'une forte protection contre les pertes et c'est pourquoi le risque de crédit résiduel est très faible.
- L'entité de titrisation des clients américaine de BMO l'expose aux pays GIIPE et à d'autres pays européens puisqu'elle a des engagements qui s'appuient sur des sûretés dont une proportion de 0,14% représente des prêts ou des titres provenant d'entités situées en Europe. À la fin du trimestre, l'exposition en Espagne, qui se chiffrait à 0,06%, représentait la composante la plus importante. Quant à celle au Luxembourg, elle était d'environ 0,04% et il n'existait aucune exposition en Italie, en Irlande, en Grèce ou au Portugal.
BMO est exposé à des institutions européennes supranationales à hauteur de 0,2 milliard de dollars, essentiellement par voie de produits de trésorerie négociables.
L'exposition indirecte de BMO en Europe sous forme de garanties libellées en euros destinées à soutenir les activités de négociation correspondait à des titres émis par des entités situées dans des pays européens de 1 216 millions d'euros, dont une tranche de 43 millions d'euros était détenue sous forme de titres dans les pays GIIPE et 648 millions d'euros l'étaient dans des titres français. De plus, des garanties en trésorerie de 1 049 millions d'euros étaient détenues au 30 avril 2014.
L'exposition indirecte sous forme de garanties émises par des entités situées dans des pays européens totalisait 747,3 millions de dollars, dont 5,4 millions dans les pays GIIPE, 426,7 millions dans les autres pays de la zone euro et 315,2 millions dans le reste de l'Europe.

Mise en garde

La présente section qui traite de la gestion des risques contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs

Les parties intéressées peuvent prendre connaissance de notre Rapport annuel pour 2013, du présent communiqué trimestriel, des présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles

Les parties intéressées sont également invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mercredi 28 mai 2014 à 14 h 00 (HAE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la téléconférence sera accessible jusqu'au lundi 25 août 2014, au 905-694-9451 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 6766952).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera également accessible en différé sur notre site.

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