MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 15 mai 2014) - Pendant que les baby-boomers prospéraient financièrement au cours des 30 dernières années, leurs enfants – quoique étant accablés par des dettes plus élevées et des maisons plus chères – débutent leur carrière et leur vie familiale sur des assises plus solides, selon un nouveau sondage dont le Service des études économiques de BMO a publié les résultats aujourd'hui.
« La croyance populaire veut que les post-boomers seront la première génération à réussir moins bien économiquement que celle de leurs parents », a déclaré Sal Guatieri, économiste en chef, BMO Marchés des capitaux. « Toutefois, outre le fait qu'ils contractent des prêts hypothécaires plus élevés pour acheter des maisons plus chères, les jeunes Canadiens d'aujourd'hui jouissent de meilleures perspectives d'emploi, gagnent plus d'argent et sont plus riches que l'étaient les jeunes des années 1980 ».
Le sondage a analysé divers facteurs économiques pour comparer les post-boomers - les personnes nées entre 1981 et 2001 - à la génération des baby-boomers.
Emplois : Le marché de l'emploi est plus accueillant aujourd'hui pour les jeunes qu'il y a trois décennies.
- Les post-boomers qui cherchent un emploi ont 93 pour cent de chances d'en trouver un, comparativement à 90 pour cent pour les jeunes du milieu des années 1980.
- Le taux de chômage avait monté en flèche au début des années 80, en particulier chez les jeunes. Aujourd'hui, les jeunes chômeurs restent sans emploi presque un mois de moins que dans le milieu des années 80.
- Aujourd'hui, plus de jeunes ont un emploi ou en cherchent un, bien qu'un moins grand nombre d'entre eux travaillent à plein temps.
Revenus : Le plus grand nombre d'années d'études des post-boomers leur rapporte des revenus légèrement plus élevés que ceux de leurs parents.
- Indexé en fonction de l'inflation, le revenu médian des personnes âgées de 25 à 34 ans a crû de 33 900 $ en 1984-88 à 34 700 $ en 2011; les post-boomers peuvent acheter environ deux pour cent plus de biens et services que le pouvaient leurs parents en 1984.
« Un pouvoir d'achat accru de deux pour cent peut sembler peu, mais la différence s'accumule avec le temps », a fait observer M. Guatieri. « Il faut cependant garder en tête que le revenu médian était plus élevé dans les années 1970, avant que la récession des années 1980 frappe sévèrement les travailleurs; le point de départ de notre comparaison a donc son importance ».
Patrimoine : Les jeunes familles sont plus riches que l'étaient leurs parents il y a trois décennies.
- La valeur médiane nette des foyers dirigés par une personne âgée de 25 à 34 ans était de 52 000 $ en 2012, environ le double qu'en 1984 (28 752 $ en dollars constants de 2012).
- Pour les familles dirigées par une personne âgée de 35 à 44 ans, la valeur nette médiane s'établissait à 182 500 $ en 2012, encore une fois environ le double de ce qu'elle était en 1984.
Dettes : Bien qu'elles soient plus riches, les jeunes familles ont un niveau d'endettement plus élevé.
- En 2012, 84,4 pour cent des personnes âgées de 25 à 34 ans avaient des dettes, comparativement à 82 pour cent en 1984, et plus de jeunes propriétaires d'une maison détenaient une hypothèque (85,6 pour cent par rapport à 79,2 pour cent, respectivement).
- Les jeunes sont vraisemblablement aux prises avec des dettes d'études plus élevées, si on considère que les droits de scolarité ont crû trois fois plus vite que les prix à la consommation depuis 1984.
« Bien que les jeunes familles d'aujourd'hui aient la possibilité de tirer profit d'une conjoncture financière et économique favorable, la façon dont elles gèrent leur endettement plus élevé pèsera sur leur stabilité financière à long terme », a poursuivi Martin Nel, vice-président, Produits de crédit et de placement, BMO Banque de Montréal. « Et comme on s'attend à un rehaussement des taux d'intérêt dans un avenir prochain, un plan financier complet conçu pour réduire leur dette le plus rapidement possible les aiderait à atteindre cet objectif ».
Logement : les post-boomers doivent débourser davantage pour accéder au marché immobilier
- Le prix moyen des maisons équivalait à 10,4 fois le revenu médian des jeunes familles en 2011, soit plus du double du ratio d'il y a trente ans, par rapport au revenu. Malgré le fait que les taux hypothécaires affichaient deux chiffres en 1984, les jeunes propriétaires d'aujourd'hui doivent débourser plus d'argent pour rembourser une hypothèque.
- Plusieurs post-boomers ne peuvent s'offrir les marchés des maisons individuelles de Vancouver et Toronto, ou devront s'endetter davantage pour y accéder.
Le rapport complet est disponible sur demande.
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