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Communiqués de presse

BMO Groupe financier annonce un bénéfice net de 1,1 milliard de dollars pour le premier trimestre de 2014

Points saillants des résultats financiers

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2013 :

- Bénéfice net de 1 061 millions de dollars, en hausse de 2 %, et bénéfice net ajusté(1) de 1 083 millions, en hausse de 5 %

- BPA(2) de 1,58 $, en hausse de 5 %, et BPA ajusté(1, 2) de 1,61 $, en hausse de 7 %

- RCP de 14,2 %, comparativement à 14,9 %, et RCP ajusté(1) de 14,5 %, en regard de 14,8 %

- Dotations à la provision pour pertes sur créances de 99 millions de dollars, contre 178 millions, et dotations ajustées(1) de 99 millions, contre 96 millions

- Ratio des capitaux propres ordinaires selon Bâle III de 9,3 %

TORONTO, ONTARIO--(Marketwired - 25 fév. 2014) - BMO Groupe financier (TSX:BMO)(NYSE:BMO) et BMO Banque de Montreal -

Pour le premier trimestre clos le 31 janvier 2014, BMO Groupe financier a annoncé un bénéfice net comptable de 1 061 millions de dollars ou 1,58 $ par action et un bénéfice net ajusté de 1 083 millions ou 1,61 $ par action.

"Les résultats du premier trimestre de BMO reflètent la croissance continue des revenus et une solide performance des groupes d'exploitation, particulièrement dans le secteur des Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada. La Banque progresse de façon soutenue et son bilan est en hausse, a déclaré Bill Downe, chef de la direction, BMO Groupe financier.

"Nous avons accru notre part du marché du crédit aux particuliers au Canada, en plus de produire une croissance à deux chiffres des prêts aux entreprises et des dépôts d'entreprises. Aux États-Unis, notre équipe des services bancaires aux entreprises a également continué à produire une excellente croissance des volumes, les prêts de base dans les secteurs commercial et industriel ayant progressé de 14 % depuis un an. Les marges sont restées stables des deux côtés de la frontière, tandis que les revenus de la Gestion de patrimoine et de BMO Marchés des capitaux ont connu une bonne croissance.

"Nous avons récemment annoncé une entente en vue d'acquérir F&C Asset Management, une société de gestion de placements diversifiée basée au Royaume-Uni. Cette acquisition nous permettra de développer les activités de BMO Gestion mondiale d'actifs, dont les actifs sous gestion s'élevaient à plus de 130 milliards de dollars américains et qui employait 175 spécialistes du placement à la fin de 2013.

"Nous constatons les avantages de notre présence diversifiée en Amérique du Nord. Les possibilités de croissance sont évidentes dans l'ensemble de nos secteurs d'activité aux États-Unis, dans un contexte où les finances des ménages s'améliorent et où la confiance des consommateurs augmente. De plus, les progrès dans les négociations au sujet du plafond de la dette publique et du budget aux Etats-Unis favoriseront les investissements des entreprises ainsi que notre plateforme nord-américaine de services bancaires aux entreprises, qui est d'une ampleur considérable", a conclu M. Downe.

Concurremment à la publication de ses résultats, BMO a annoncé un dividende de 0,76 $ par action ordinaire pour le deuxième trimestre de 2014, ce qui correspond au même montant que celui du trimestre précédent, mais signale une augmentation de 0,02 $ par action comparativement à celui d'il y a un an et représente un dividende annuel de 3,04 $ par action ordinaire.

1 Les résultats et mesures figurant dans le présent document sont présentés selon les PCGR. Ils le sont également après ajustement de sorte à exclure l'incidence de certains éléments. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et sont expliqués en détail dans la section intitulée Bénéfice net ajusté et (pour toutes les périodes indiquées) dans celle intitulée Mesures non conformes aux PCGR, où sont également présentés ces mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR.
   
2 Sauf indication contraire, lorsqu'il est question du bénéfice par action (BPA) dans ce document, il s'agit du bénéfice dilué par action. Le BPA est calculé au moyen du bénéfice net après déduction du bénéfice net attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales et des dividendes sur actions privilégiées.
   
Note : Tous les ratios et variations de pourcentage figurant dans ce document sont fondés sur des chiffres qui n'ont pas été arrondis.

Notre Rapport aux actionnaires pour le premier trimestre de 2014, incluant nos états financiers consolidés intermédiaires non audités de la période close le 31 janvier 2014, est disponible dans son intégralité à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs ainsi qu'à l'adresse www.sedar.com.

Aperçu des résultats de la Banque

Le bénéfice net s'est chiffré à 1 061 millions de dollars au premier trimestre de 2014, en hausse de 25 millions ou de 2 % par rapport à la même période de l'exercice précédent.

Le bénéfice net ajusté a été de 1 083 millions de dollars, pour une progression de 54 millions ou de 5 % sur douze mois. PE Canada et la Gestion de patrimoine ont poursuivi sur leur lancée, les résultats de PE États-Unis se sont améliorés en regard du trimestre précédent et ceux de BMO Marchés des capitaux ont été excellents.

Aperçu des résultats des groupes d'exploitation

PE Canada

Le bénéfice net, soit 484 millions de dollars, s'est accru de 37 millions ou de 8 % sur un an et, après ajustement, il a atteint 486 millions, pour une progression de 36 millions ou de 8 %. Les résultats reflètent l'amélioration continue du rendement qui s'était amorcée dans la seconde moitié de l'exercice précédent, les revenus ayant affiché une saine croissance et le levier d'exploitation dépassant 2 % pour un deuxième trimestre consécutif. Les revenus se sont renforcés de 99 millions ou de 7 % en regard d'il y a un an grâce à l'élargissement marqué des volumes de la plupart des produits, ce qui a été contrebalancé en partie par l'incidence du repli de la marge nette d'intérêts. En regard du trimestre correspondant de l'exercice précédent, les prêts ont augmenté de 10 % et les dépôts, de 11 %. Quant aux charges, elles se sont accrues de 33 millions ou de 4 % en raison d'investissements continus dans les activités.

Dans l'unité des services bancaires aux particuliers, les taux de croissance des prêts et des dépôts ont été élevés, soit respectivement 10 % et 9 %. Notre récente campagne Surclassez-vous pour la carte MasterCardMD BMO World Elite nous a valu de nouveaux clients. Les résultats de l'unité des services bancaires aux entreprises ont encore été solides, les dépôts et les prêts ayant fortement augmenté, respectivement de 11 % et de 14 %. Nous détenons toujours la deuxième part du marché canadien des prêts aux petites et moyennes entreprises. Nous améliorons sans cesse les processus de nos deux unités de services bancaires, ce qui permet à nos employés de première ligne de consacrer davantage de temps au recrutement de nouveaux clients et à la consolidation de nos liens avec la clientèle existante.

PE États-Unis (tous les montants sont en dollars américains)

Le bénéfice net, au montant de 153 millions de dollars, s'est comprimé de 27 millions ou de 15 % en regard de celui, fort élevé, du premier trimestre de l'exercice précédent. Le bénéfice net ajusté, soit 164 millions, a fléchi de 30 millions ou de 15 % sur douze mois. Les résultats d'il y a un an reflétaient des revenus élevés provenant des ventes de nouveaux prêts hypothécaires, des frais sur les prêts aux entreprises, les clients réagissant aux changements fiscaux prévus aux États-Unis, ce qui avait intensifié l'octroi de prêts aux entreprises, ainsi qu'une meilleure marge nette d'intérêts. Le bénéfice net ajusté a bondi de 55 millions par rapport au trimestre précédent, ce qui a découlé des réductions des dotations à la provision pour pertes sur créances, dotations qui avaient été exceptionnellement élevées au dernier trimestre de l'exercice 2013.

En regard d'il y a un an et du trimestre précédent, le solde moyen des prêts et acceptations s'est renforcé, et ce, grâce à la forte croissance qu'a encore affichée le portefeuille de prêts aux entreprises et de prêts industriels de base. De fait, ce portefeuille s'est enrichi de 3,0 milliards de dollars ou de 14 % sur un an, pour atteindre 24,3 milliards.

L'essor des services bancaires aux entreprises et des comptes de chèques et d'épargne des particuliers a été plus qu'annulé par la baisse, d'ailleurs prévue, des comptes de dépôt, comptes dont les taux sont plus élevés, ainsi que par le transfert, à la Gestion de patrimoine, de certains soldes des clients au début du trimestre à l'étude, ce qui s'est traduit par une baisse des dépôts.

Au cours du trimestre, la Federal Home Loan Bank de Chicago nous a attribué 24 projets dans le cadre du Affordable Housing Program. Ces projets nous permettent d'offrir un soutien aux collectivités par la construction de logements abordables en plus de nous procurer des occasions de ventes croisées de produits et de services.

Gestion de patrimoine

La Gestion de patrimoine a encore obtenu de bons résultats. Le bénéfice net, au montant de 175 millions de dollars, a affiché une hausse de 13 millions ou de 8 % en regard d'un an plus tôt et, après ajustement, il s'est dégagé à 183 millions, s'étant renforcé aussi de 8 %. Le bénéfice net ajusté des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est établi à 123 millions, pour une hausse de 19 millions ou de 17 %, ce qui a découlé de la forte croissance des actifs des clients et de la progression des volumes de transactions. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance s'est chiffré à 60 millions, ayant reculé de 4 millions ou de 7 % sur douze mois.

À 597 milliards de dollars, les actifs sous gestion et sous administration ont augmenté de 97 milliards ou de 19 % par rapport à il y a un an grâce à l'appréciation des marchés, à la plus-value du dollar américain et à l'essor des nouveaux actifs des clients.

BMO Ligne d'action a été nommée meilleure maison de courtage en ligne appartenant à une banque au Canada pour la troisième année consécutive dans le cadre du 15e sondage annuel du Globe and Mail portant sur les courtiers en ligne ainsi que meilleure maison de courtage en ligne pour 2013 lors du 19e gala annuel Morningstar.

En janvier, BMO a annoncé une entente concernant une offre au comptant visant l'acquisition de la totalité des actions de F&C Asset Management plc (F&C), gestionnaire de placements diversifié dont le siège social est au Royaume-Uni, à un prix d'environ 708 millions de livres (1,3 milliard de dollars). Par suite de cette transaction, F&C ferait partie de BMO Groupe financier. Cette acquisition devrait être menée à terme après le 1er mai 2014 sous réserve de l'approbation des actionnaires de F&C et du respect de toutes les conditions de nature réglementaire et autres.

BMO Marchés des capitaux

Le bénéfice net du trimestre à l'étude s'est chiffré à 277 millions de dollars, en baisse de 21 millions ou de 7 % par rapport au premier trimestre de l'exercice précédent, étant donné que la hausse appréciable des revenus, surtout de ceux provenant des activités américaines, a été plus que contrebalancée par celle des charges, par la diminution des recouvrements de prêts et par la hausse du taux d'impôt effectif. À 18,8 %, le rendement des capitaux propres a été excellent, dépassant ainsi de 3,8 % celui de 15,0 % obtenu au trimestre précédent. Les revenus se sont accrus de 79 millions ou de 9 % sur douze mois, ce qui a résulté des revenus élevés qui ont été tirés des activités de banque d'affaires et services aux sociétés et des produits de négociation, surtout dans le cas du secteur américain. Les charges ont augmenté de 85 millions ou de 16 % sur un an à cause de la hausse des frais liés au personnel, dont les indemnités de départ, et des frais de soutien, facteurs tous deux imputables à l'évolution du cadre commercial et réglementaire.

Notre engagement sans faille envers notre clientèle de base a été souligné puisque Greenwich Associates a, durant le trimestre, nommé BMO Marchés des capitaux chef de file en matière de qualité pour ce qui est des fusions et acquisitions au Canada et du marché canadien des actions et chef de file des banques d'affaires au Canada et du marché canadien des titres de créance pour les catégories part de marché et taux de pénétration.

Au cours du trimestre à l'étude, BMO Marchés des capitaux a participé à 374 nouvelles émissions à l'échelle mondiale, soit 192 émissions de titres de créance de sociétés, 110 émissions de titres de créance d'administrations publiques et 72 émissions d'actions, pour un total de 818 milliards de dollars.

Services d'entreprise

La perte nette des Services d'entreprise s'est chiffrée à 41 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, comparativement à 50 millions pour la même période de l'exercice précédent. La perte nette ajustée a été de 41 millions, contre 79 millions il y a un an. Au cours du trimestre à l'étude, les éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis sont pris en compte dans les résultats ajustés. Ces éléments sont constitués d'un montant de 79 millions au titre de la constatation, dans les revenus nets d'intérêts, d'une portion de l'ajustement au titre des pertes sur créances du portefeuille, d'une dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances de 34 millions et d'impôts sur le résultat connexes de 17 millions. Les revenus ajustés se sont accrus en raison principalement de ceux liés aux revenus relativement au portefeuille de prêts productifs acquis, ce qui a été atténué par le fait que le montant de compensation sur une base d'imposition comparable (bic) des groupes a dépassé de 21 millions celui inscrit un an plus tôt. Les charges ajustées ont baissé en raison surtout de la réduction des frais de soutien constatés dans les Services d'entreprise et de la diminution des charges associées au portefeuille d'actifs douteux garantis par des biens immobiliers. Le montant ajusté des recouvrements de pertes sur créances, soit 59 millions, a augmenté de 8 millions grâce surtout à une hausse, sur un an, de 58 millions des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis, ce qui a été atténué par des dotations de 34 millions eu égard au portefeuille de prêts productifs acquis.

Bénéfice net ajusté

Le bénéfice net ajusté du premier trimestre de 2014 a été de 1 083 millions de dollars, en hausse de 54 millions ou de 5 % en regard de ce qu'il était un an plus tôt. Le bénéfice par action ajusté s'est établi à 1,61 $, ayant augmenté de 7 % par rapport à celui de 1,50 $ dégagé au cours du même trimestre de l'exercice précédent.

La direction a désigné certains montants comme éléments d'ajustement et a ajusté les résultats établis selon les PCGR afin de pouvoir en traiter et de les présenter en ignorant les effets des éléments d'ajustement et ainsi faciliter la compréhension du rendement et des tendances connexes. Le seul élément qui a été retranché des résultats du premier trimestre de 2014 aux fins du calcul des résultats ajustés est l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions de 31 millions de dollars (22 millions après impôts ou 0,03 $ par action) qui, lui, est imputé aux groupes d'exploitation. La provision générale pour pertes sur créances n'a enregistré aucune variation nette. Antérieurement, les montants ignorés aux fins des résultats ajustés comprenaient également les éléments liés au crédit eu égard au portefeuille de prêts productifs acquis, les coûts d'intégration des acquisitions et les activités de crédit structuré en voie de liquidation. La direction évalue le rendement à l'aide de mesures conformes aux PCGR et de mesures ajustées, et considère qu'elles sont toutes utiles pour l'appréciation de la performance sous-jacente des secteurs. Le fait de recourir à un tel mode de présentation donne aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et, à l'instar des éléments qui ont été exclus de leur calcul, ils sont décrits plus en détail dans la section Mesures non conformes aux PCGR, tout comme le sont nos commentaires sur l'utilisation et les limites de telles mesures. Cette section renferme également une description sommaire de l'incidence des éléments d'ajustement des périodes de comparaison.

Mise en garde

Les sections ci-dessus contiennent des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Les résultats ajustés que renferment les sections qui présentent un aperçu des résultats de la Banque et de ceux des groupes d'exploitation sont des montants et mesures non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR.

Rapport de gestion

Les commentaires contenus dans le présent Rapport de gestion sont en date du 25 février 2014. Sauf indication contraire, tous les montants sont en dollars canadiens et ont été établis à partir d'états financiers préparés conformément aux Normes internationales d'information financière (IFRS). Toute mention des PCGR renvoie aux IFRS. Le présent Rapport de gestion doit être lu à la lumière des états financiers consolidés intermédiaires non audités pour la période close le 31 janvier 2014, des états financiers consolidés audités de l'exercice clos le 31 octobre 2013 et du Rapport de gestion pour l'exercice 2013 figurant dans le Rapport annuel pour 2013 de BMO. L'information qui précède cette section fait partie du présent Rapport de gestion.

On trouvera une analyse détaillée de nos secteurs d'activité, de nos stratégies et de nos objectifs dans le Rapport de gestion annuel, lequel est accessible sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Nous invitons également les lecteurs à visiter ce site pour y obtenir d'autres renseignements financiers trimestriels.

La direction de la Banque de Montréal, sous la supervision du chef de la direction et du chef des finances, a évalué, au 31 janvier 2014, l'efficacité des contrôles et procédures de communication de l'information de la Banque de Montréal, tels qu'ils sont définis dans les règles de la Securities and Exchange Commission et des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, et elle a conclu que ces contrôles et procédures étaient efficaces.

Au cours du trimestre clos le 31 janvier 2014, il n'y a eu aucun changement à notre contrôle interne à l'égard de l'information financière qui a eu un effet important, ou qui est raisonnablement susceptible d'avoir un effet important, sur notre contrôle interne à l'égard de l'information financière.

En raison de leurs limites intrinsèques, les contrôles et procédures de communication de l'information et le contrôle interne à l'égard de l'information financière ne peuvent fournir qu'une assurance raisonnable et il est possible qu'ils ne permettent pas de prévenir ou de détecter les inexactitudes.

Comme lors des trimestres précédents, le Comité d'audit et de révision de la Banque de Montréal a examiné le présent document et le Conseil d'administration de la Banque de Montréal l'a approuvé avant sa publication.

Documents déposés auprès des organismes de réglementation

Nos documents d'information continue, y compris les documents intermédiaires, le Rapport de gestion annuel, les états financiers consolidés audités, la Notice annuelle et l'Avis de convocation à l'assemblée annuelle des actionnaires et la circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur notre site Web, au www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, au www.sedar.com et dans la section EDGAR du site Web de la SEC, au www.sec.gov.

La Banque de Montréal utilise une marque unifiée reliant toutes les sociétés membres de l'organisation. La Banque de Montréal et ses filiales sont désignées par l'appellation BMO Groupe financier. Ainsi, dans le présent document, les appellations BMO et BMO Groupe financier désignent la Banque de Montréal et ses filiales.

Sommaire des résultats comptables Tableau 1
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
             
Sommaire de l'état des résultats            
Revenus nets d'intérêts 2 113   2 117   2 248  
Revenus autres que d'intérêts 2 009   2 021   1 784  
Revenus 4 122   4 138   4 032  
Dotation à la provision pour pertes sur créances 99   189   178  
Charges autres que d'intérêts 2 684   2 580   2 570  
Charge d'impôts sur le résultat 278   295   248  
Bénéfice net 1 061   1 074   1 036  
  Attribuable aux actionnaires de la Banque 1 048   1 061   1 018  
  Attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales 13   13   18  
Bénéfice net 1 061   1 074   1 036  
Données relatives aux actions ordinaires (en dollars, sauf indication contraire)            
Bénéfice par action 1,58   1,60   1,51  
Hausse du bénéfice par action (%) 4,6   1,9   (6,8 )
Dividendes déclarés par action 0,76   0,74   0,72  
Valeur comptable d'une action 45,60   43,22   40,13  
Cours de clôture de l'action 68,06   72,62   62,99  
Valeur marchande globale des actions ordinaires (en milliards de dollars) 43,9   46,8   41,1  
Rendement de l'action (%) 4,5   4,1   4,6  
Mesures et ratios financiers (%)            
Rendement des capitaux propres 14,2   14,8   14,9  
Hausse du bénéfice net 2,5   0,1   (5,9 )
Hausse des revenus 2,3   0,2   (0,8 )
Hausse des charges autres que d'intérêts 4,4   (3,7 ) 1,7  
Ratio d'efficience 65,1   62,3   63,8  
Levier d'exploitation (2,1 ) 3,9   (2,5 )
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen 1,62   1,69   1,87  
Taux d'impôt effectif 20,8   21,6   19,3  
Rendement de l'actif moyen 0,72   0,76   0,73  
Ratio dotation à la provision pour pertes sur créances/solde moyen des prêts et acceptations (annualisé) 0,14   0,27   0,28  
Mesures de la valeur (%, sauf indication contraire)            
Rendement total moyen des capitaux propres annualisé sur cinq ans 21,4   17,0   7,8  
Rendement total moyen des capitaux propres annualisé sur trois ans 10,6   11,5   11,8  
Rendement total moyen des capitaux propres sur douze mois 12,9   28,8   13,5  
Profit économique net (en millions de dollars) 1) 289   324   314  
Bilan (en milliards de dollars, sauf indication contraire)            
Actifs 593   537   542  
Solde net des prêts et acceptations 290   279   259  
Dépôts 398   368   353  
Capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires 29,4   27,8   26,2  
Ratio trésorerie et valeurs mobilières/total des actifs (%) 32,3   31,3   30,8  
Ratios de capital (%)            
Ratio des capitaux propres ordinaires de première catégorie 9,3   9,9   9,4  
Ratio du capital de première catégorie 10,6   11,4   11,1  
Ratio du capital total 12,4   13,7   13,4  
Bénéfice net par groupe d'exploitation            
  PE Canada 484   458   447  
  PE États-Unis 166   102   179  
Services bancaires Particuliers et entreprises 650   560   626  
Gestion de patrimoine 175   311   162  
BMO Marchés des capitaux 277   217   298  
Services d'entreprise, y compris Technologie et opérations (T&O) (41 ) (14 ) (50 )
Bénéfice net de BMO Groupe financier 1 061   1 074   1 036  
1) Le profit économique net est une mesure non conforme aux PCGR et est analysé dans la section Mesures non conformes aux PCGR.
   
Sommaire des résultats ajustés 1) Tableau 2
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
             
Sommaire de l'état des résultats, après ajustement            
Revenus nets d'intérêts 2 113   2 000   2 036  
Revenus autres que d'intérêts 2 009   2 010   1 776  
Revenus 4 122   4 010   3 812  
Dotation à la provision pour pertes sur créances 99   140   96  
Charges autres que d'intérêts 2 653   2 485   2 444  
Charge d'impôts sur le résultat 287   297   243  
Bénéfice net 1 083   1 088   1 029  
  Attribuable aux actionnaires de la Banque 1 070   1 075   1 011  
  Attribuable à la participation ne donnant pas le contrôle dans des filiales 13   13   18  
Bénéfice net 1 083   1 088   1 029  
Données relatives aux actions ordinaires, après ajustement            
Bénéfice par action ($) 1,61   1,62   1,50  
Hausse du bénéfice par action (%) 7,3   (1,2 ) 6,4  
Mesures et ratios financiers, après ajustement (%)            
Rendement des capitaux propres 14,5   15,0   14,8  
Hausse du bénéfice net 5,4   (2,5 ) 6,8  
Hausse des revenus 8,2   3,5   3,3  
Hausse des charges autres que d'intérêts 8,5   2,9   4,0  
Ratio d'efficience 64,3   61,9   64,1  
Levier d'exploitation (0,3 ) 0,6   (0,7 )
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen 1,62   1,60   1,70  
Taux d'impôt effectif 20,9   21,5   19,0  
Bénéfice net ajusté par groupe d'exploitation            
  PE Canada 486   461   450  
  PE États-Unis 178   114   192  
Services bancaires Particuliers et entreprises 664   575   642  
Gestion de patrimoine 183   318   168  
BMO Marchés des capitaux 277   217   298  
Services d'entreprise, y compris T&O (41 ) (22 ) (79 )
Bénéfice net de BMO Groupe financier 1 083   1 088   1 029  
1) Les résultats et statistiques indiqués ci-dessus sont présentés après ajustement. Il s'agit de montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Mise en garde concernant les déclarations prospectives

Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d'autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l'exercice 2014 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions, et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne, américaine et mondiale.

En raison de leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d'hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations étant donné que les résultats, les conditions, les actions ou les événements réels futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives en raison d'un certain nombre de facteurs.

Les résultats futurs ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, des marchés financiers ou du crédit faibles, volatils ou illiquides, les fluctuations des taux d'intérêt et des cours de change, les changements de politique monétaire, budgétaire ou économique, l'intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation ou les changements dans les attentes ou les exigences des organismes de supervision, y compris les exigences ou directives en matière de capital, de taux d'intérêt et de liquidités, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d'intégrer les entreprises acquises, ce qui englobe l'obtention de l'approbation des organismes de réglementation, les estimations comptables critiques et l'incidence des modifications des normes comptables, des règlements et des interprétations sur ces estimations, les risques opérationnels et infrastructurels, les modifications de nos cotes de solvabilité, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions possibles de guerres ou d'activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les catastrophes naturelles et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les services de transport et de communication et les systèmes d'alimentation en énergie ou en eau, les changements technologiques et notre capacité à prévoir et à gérer efficacement les risques liés aux facteurs susmentionnés.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. D'autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. L'analyse figurant aux pages 30 et 31 du Rapport annuel pour 2013 de BMO donne plus d'informations sur l'incidence que pourraient avoir certains facteurs clés sur les résultats futurs de la Banque de Montréal. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l'égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s'engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par elle-même ou en son nom, sauf si la loi l'exige. L'information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d'aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes closes à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d'autres fins.

Les hypothèses relatives au niveau de défaut et aux pertes en cas de défaut sont des facteurs importants dont nous avons tenu compte lors de l'établissement de nos attentes concernant les résultats futurs des opérations que notre entité de protection du crédit a conclues. Selon certaines de nos principales hypothèses, le niveau des défauts et les pertes en cas de défaut seront comparables à ceux de l'expérience historique. En établissant nos attentes concernant le risque de pertes sur créances futur et lié à notre entité de protection du crédit et le risque de perte par la Banque de Montréal, nous avons tenu compte de facteurs importants dont la diversification sectorielle dans les portefeuilles, la qualité initiale du crédit de chaque portefeuille, la protection de premier niveau intégrée à la structure et les couvertures que la Banque de Montréal a conclues.

Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine, ainsi qu'à la conjoncture de marché globale et à leur effet combiné sur nos activités, sont des facteurs importants dont nous tenons compte lors de l'établissement de nos priorités et objectifs stratégiques et des perspectives de nos divers secteurs d'activité. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États-Unis et leurs agences. Se reporter à la section Survol et perspectives économiques du présent Rapport de gestion intermédiaire.

Survol et perspectives économiques

Soutenue par de fortes dépenses de consommation, la reprise des marchés de l'habitation et l'augmentation des investissements des entreprises, l'économie canadienne s'est quelque peu renforcée dans la seconde moitié de 2013. Cependant, le recul des exportations et le resserrement des politiques budgétaires ont freiné son expansion. Dans l'année à venir, les exportations canadiennes devraient progresser à la faveur du recul du dollar canadien et du raffermissement de la demande à l'échelle mondiale. L'économie américaine s'améliore également, celle de la zone euro a repris sa croissance et le ralentissement économique de la Chine s'est stabilisé. Au Canada, les dépenses de consommation devraient augmenter légèrement puisque l'endettement des ménages est plus lourd, et la construction résidentielle devrait afficher une faible croissance. Ainsi, on peut s'attendre à une baisse continue du crédit à la consommation et des prêts hypothécaires à l'habitation. Cependant, l'intensification des exportations devrait stimuler l'essor des investissements et des prêts aux entreprises. La croissance économique devrait passer d'environ 1,8 % en 2013 à 2,3 % en 2014, faisant reculer à 6,8 % le taux de chômage d'ici la fin de l'année. Il est à prévoir que le niveau peu élevé de l'inflation incitera la Banque du Canada à maintenir sa politique de stabilisation des taux d'intérêt pour une quatrième année consécutive. Le dollar canadien devrait se replier davantage à court terme, les marchés s'attendant à une éventuelle réduction des taux d'intérêt de la part de la Banque du Canada.

L'économie américaine a réussi à surmonter un climat caractérisé par des politiques budgétaires plus restrictives, un regain des incertitudes sur le plan politique et la hausse des taux hypothécaires puisqu'elle a connu une forte croissance dans la seconde moitié de 2013. De fait, dans le dernier trimestre de 2013, les dépenses de consommation et les exportations ont enregistré l'augmentation la plus importante en trois ans. L'assainissement des finances des ménages, les fortes ventes de véhicules automobiles et la contraction du déficit commercial du secteur de l'énergie devraient stimuler l'économie en 2014. De plus, l'entente intervenue à l'égard du budget fédéral signifie moins de contraintes budgétaires et moins d'incertitudes politiques, ce qui devrait favoriser les investissements de la part des entreprises. La demande pour du crédit aux entreprises et des prêts hypothécaires à l'habitation se renforcera sans doute, et celle pour des prêts à la consommation devrait demeurer ferme. Le taux de croissance économique devrait passer de 1,9 % l'an dernier à 2,8 % en 2014, soit le taux le plus élevé depuis 2005, ramenant ainsi à 6,1 % le taux de chômage d'ici la fin de l'année. Même s'il y a fort à parier que la Réserve fédérale maintiendra sa politique de faibles taux d'intérêt pendant au moins une autre année, elle devrait continuer de réduire ses achats de titres à revenu fixe, ce qui soumettra les taux d'intérêt à plus long terme à une légère pression à la hausse.

Freinée par des mesures de consolidation budgétaire, la croissance économique du Midwest des États-Unis, région qui englobe les six États américains dans lesquels BMO mène des activités, a été d'environ 1,6 % en 2013. Cependant, l'essor des exportations et de la production automobile laisse présager un meilleur taux de croissance en 2014, soit 2,5 %.

La présente section, qui fait un survol de l'économie et traite de ses perspectives, contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Autres mesures de la valeur

Pour les périodes de un an, de trois ans et de cinq ans closes le 31 janvier 2014, le rendement total des capitaux propres annuel moyen de BMO a été de 12,9 %, 10,6 % et 21,4 %, respectivement.

Le rendement des capitaux propres (RCP) s'est établi à 14,2 % au premier trimestre de 2014, et le RCP ajusté, à 14,5 %, comparativement à 14,9 % et à 14,8 %, respectivement, au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le RCP a été touché par l'accroissement des capitaux propres attribuables aux actionnaires ordinaires à un taux plus élevé que celui des revenus, ce qui s'explique en partie par les profits de change enregistrés à l'égard de nos établissements aux Etats-Unis et comptabilisés dans les capitaux propres attribuables aux actionnaires par suite de l'appréciation du dollar américain.

Change

Les équivalents en dollars canadiens du bénéfice net, des revenus, des charges, des recouvrements de pertes sur créances et des impôts sur le résultat en dollars américains de BMO ont progressé en regard du quatrième trimestre de 2013 et du premier trimestre de 2013 en raison de l'appréciation du dollar américain. Le cours de change moyen du dollar canadien et du dollar américain, exprimé par le coût de un dollar américain en dollars canadiens, a augmenté de 9 % sur un an et de 4 % par rapport à la moyenne du quatrième trimestre. BMO peut conclure des opérations de couverture afin d'atténuer l'incidence des fluctuations des cours de change sur son bénéfice net. Le tableau 3 fait état des cours de change moyens des dollars canadien et américain et de l'incidence de leurs fluctuations.

La présente section qui traite du change renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Incidence des fluctuations des cours de change sur les résultats comptables et les résultats ajustés de BMO Tableau 3
     
  T1-2014  
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
c. T1-2013   c. T4-2013  
         
Cours de change entre les dollars canadien et américain (moyenne)        
  Période à l'étude 1,0800   1,0800  
  Période antérieure 0,9953   1,0421  
         
Incidence sur les résultats comptables        
Augmentation des revenus nets d'intérêts 57   25  
Augmentation des revenus autres que d'intérêts 46   21  
Augmentation des revenus 103   46  
Augmentation des charges (75 ) (33 )
Augmentation des recouvrements de pertes sur créances 3   1  
Augmentation des impôts sur le résultat (8 ) (4 )
Augmentation du bénéfice net avant l'incidence des couvertures 23   10  
Pertes de couverture (4 ) (4 )
Impôts sur le résultat sur cette augmentation 1   1  
Augmentation du bénéfice net comptable 20   7  
         
Incidence sur les résultats ajustés        
Augmentation des revenus nets d'intérêts 51   22  
Augmentation des revenus autres que d'intérêts 46   21  
Augmentation des revenus 97   43  
Augmentation des charges (72 ) (32 )
Augmentation des recouvrements de pertes sur créances 6   3  
Augmentation des impôts sur le résultat (8 ) (4 )
Augmentation du bénéfice net ajusté avant l'incidence des couvertures 23   10  
Pertes de couverture (4 ) (4 )
Impôts sur le résultat connexe 1   1  
Augmentation du bénéfice net ajusté 20   7  
Les résultats ajustés que renferme la présente section sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Bénéfice net

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2013

Le bénéfice net s'est chiffré à 1 061 millions de dollars au premier trimestre de 2014, en hausse de 25 millions ou de 2 % par rapport à la même période de l'exercice précédent. Le BPA s'est amélioré de 0,07 $ ou de 5 % en regard d'il y a un an, se situant ainsi à 1,58 $.

Le bénéfice net ajusté a été de 1 083 millions de dollars, pour une progression de 54 millions ou de 5 % sur douze mois. La plus-value du dollar américain a eu pour effet d'accroître le bénéfice net ajusté de 20 millions ou de 2 %. Le BPA ajusté s'est établi à 1,61 $, ayant augmenté de 0,11 $ ou de 7 % par rapport au premier trimestre de 2013. Les résultats ajustés et les éléments qui ont été exclus de leur calcul sont décrits en détail dans la section présentée précédemment qui traite du bénéfice net ajusté et dans celle intitulée Mesures non conformes aux PCGR, tout comme le sont nos commentaires sur l'utilisation et les limites de telles mesures.

Après ajustement, l'essor du bénéfice net a découlé de la saine croissance de PE Canada et de la Gestion de patrimoine. Les résultats de PE Canada témoignent de l'élargissement marqué des volumes de la plupart des produits, ce qui a été atténué par le repli de la marge nette d'intérêts. La Gestion de patrimoine a également inscrit d'excellents résultats pour ce qui est de ses activités traditionnelles de gestion de patrimoine, leur bénéfice net ajusté s'étant amélioré de 17 %, ce qui a été contrebalancé en partie par le repli du bénéfice net des activités d'assurance. Le bénéfice net de BMO Marchés des capitaux a reculé étant donné que la hausse appréciable des revenus, surtout de ceux provenant des activités américaines, a été plus que contrebalancée par celle des charges, par la diminution des recouvrements de prêts et par la montée du taux d'impôt effectif. Quant au bénéfice net de PE États- Unis, il a fléchi en comparaison de celui, fort élevé, qui avait été inscrit un an plus tôt, lequel avait été soutenu par les revenus élevés provenant des ventes de nouveaux prêts hypothécaires, les commissions sur les prêts aux entreprises et une meilleure marge nette d'intérêts. Les résultats ajustés des Services d'entreprise se sont améliorés grâce au rendement des portefeuilles de prêts acquis et à la réduction des charges.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du quatrième trimestre de 2013

Le bénéfice net s'est replié de 13 millions de dollars et le BPA, de 0,02 $. Le bénéfice net ajusté a reculé de 5 millions et le BPA ajusté s'est dégradé de 0,01 $. La plus-value du dollar américain a eu pour effet d'accroître le bénéfice net ajusté de 7 millions ou de 1 %.

Après ajustement, le bénéfice net a fléchi en regard du quatrième trimestre étant donné que les profits sur titres avaient été plus élevés durant cette période et aussi en raison de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, rémunération qui est toujours passée en charges au premier trimestre de l'exercice. La montée du bénéfice net de PE Canada a résulté de l'essor des revenus, ce qui témoigne de l'élargissement des volumes de la plupart des produits. Le bénéfice net ajusté de PE États-Unis s'est renforcé, ce qui est essentiellement imputable à des réductions des dotations à la provision pour pertes sur créances, dotations qui avaient été exceptionnellement élevées au trimestre précédent. Quant au bénéfice net de la Gestion de patrimoine, il a fléchi en raison surtout du profit sur titres de 121 millions après impôts qui avait été constaté au trimestre précédent et de la contraction du bénéfice net des activités d'assurance, laquelle a découlé principalement d'une réduction des avantages auxquels ont donné lieu les changements apportés à notre portefeuille de placements afin d'améliorer la gestion de l'actif et du passif. L'augmentation des revenus générés par toutes ses activités est le principal facteur à l'origine de la progression des résultats de BMO Marchés des capitaux. Les résultats ajustés des Services d'entreprise se sont affaiblis du fait de la diminution des recouvrements de pertes sur créances.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui porte sur le bénéfice net sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Revenus

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2013

Le total des revenus a augmenté de 90 millions de dollars ou de 2 % par rapport au premier trimestre de l'exercice précédent et a atteint 4 122 millions. Les revenus ajustés ont augmenté de 310 millions ou de 8 %, pour s'établir à 4 122 millions. Compte non tenu des répercussions de l'appréciation du dollar américain, les revenus ajustés ont monté de 217 millions ou de 6 %. PE Canada a enregistré de bons résultats grâce aux répercussions d'une forte hausse des volumes de la plupart des produits, ce qui a été annulé en partie par les conséquences du repli de la marge nette d'intérêts. Les revenus de la Gestion de patrimoine se sont renforcés sur un an grâce à l'essor des actifs des clients et des volumes des transactions. En ce qui concerne BMO Marchés des capitaux, les revenus générés par les activités de banque d'affaires et services aux sociétés ont été élevés, et ce, grâce à l'élargissement des volumes de prise ferme d'actions, à la hausse des profits sur titres des services aux sociétés et aux activités de banque d'affaires. Le rendement associé aux produits de négociation a été solide, ce qui a découlé principalement de l'amélioration des revenus de négociation et des frais et commissions sur titres. Exprimés en dollars américains, les revenus de PE États-Unis ont faibli puisque ceux fort élevés enregistrés il y a un an tenaient compte d'excellents revenus provenant des ventes de nouveaux prêts hypothécaires, des frais sur les prêts aux entreprises, les clients réagissant aux changements fiscaux prévus aux États-Unis, lesquels avaient moussé l'octroi de prêts aux entreprises, et de l'élargissement de la marge nette d'intérêts. Les revenus ajustés des Services d'entreprise ont augmenté essentiellement en raison de l'inclusion, au trimestre à l'étude, de ceux liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis, ce qui a été atténué par le montant plus élevé de compensation sur une bic des groupes.

À 2 113 millions de dollars, les revenus nets d'intérêts du trimestre écoulé ont été de 135 millions de dollars ou de 6 % inférieurs à ceux du premier trimestre de 2013. Après ajustement, ils se sont accrus de 77 millions ou de 4 % pour s'établir à 2 113 millions, ce qui est imputable aux revenus tirés du portefeuille de prêts productifs acquis et à l'essor des volumes des entités PE, facteur atténué par le rétrécissement de la marge nette d'intérêts. La marge nette d'intérêts globale comptable de BMO s'est comprimée de 25 points de base sur un an et s'est située à 1,62 %. Après ajustement, elle a rétréci de 8 points de base, pour s'établir à 1,62 %. Au premier trimestre de 2014, l'actif productif moyen s'est accru de 39,8 milliards de dollars ou de 8 % comparativement à un an plus tôt, ce qui tient compte d'une hausse de 15,7 milliards résultant du raffermissement du dollar américain.

Les revenus autres que d'intérêts ont affiché une hausse de 225 millions de dollars ou de 13 % par rapport au premier trimestre de l'exercice précédent, atteignant ainsi 2 009 millions. Après ajustement, ils sont aussi passés à 2 009 millions, pour une hausse de 233 millions ou de 13 %, la majeure partie de celle-ci ayant découlé de l'excellent rendement de BMO Marchés des capitaux et de la Gestion de patrimoine. Les revenus de négociation ont grandement augmenté et, exception faite des commissions de prise ferme et des frais de services de cartes, la plupart des autres types de revenus autres que d'intérêts se sont accrus.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du quatrième trimestre de 2013

Les revenus ont baissé de 16 millions de dollars par rapport au trimestre précédent. Les revenus ajustés ont augmenté de 112 millions ou de 3 %. Compte non tenu des répercussions de la plus-value du dollar américain, les revenus ajustés se sont renforcés de 73 millions ou de 2 %. Les revenus de PE Canada ont progressé de 2 %, ce qui témoigne de l'essor des volumes de la plupart des produits. Les revenus de la Gestion de patrimoine ont fléchi car ceux du trimestre précédent tenaient compte d'un profit sur titres de 191 millions. Les revenus des autres activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont monté de 4 % à la faveur de l'essor des actifs des clients. L'augmentation des commissions de prise ferme d'actions et des profits sur titres des services aux sociétés a favorisé l'amélioration des revenus des activités de banque d'affaires et services aux sociétés de BMO Marchés des capitaux. Les revenus générés par les produits de négociation ont nettement augmenté, et ce, grâce à l'amélioration de la conjoncture de marché et à l'intensification des activités menées pour les clients. Exprimés en dollars américains, les revenus de PE États-Unis ont légèrement augmenté en raison surtout de la croissance des prêts et de la stabilité de la marge nette d'intérêts. Quant aux revenus ajustés des Services d'entreprise, ils ont augmenté en raison principalement de l'inclusion, au trimestre à l'étude, de ceux liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis, ce qui a été contrebalancé par divers autres éléments qui, individuellement, ont été négligeables.

Les revenus nets d'intérêts ont fléchi de 4 millions de dollars. Après ajustement, ils se sont accrus de 113 millions ou de 6 %, ce qui est imputable aux revenus générés par le portefeuille de prêts productifs acquis et à l'élargissement des volumes des entités PE. La marge nette d'intérêts globale de BMO s'est repliée de 7 points de base par rapport au quatrième trimestre, mais après ajustement, elle s'est élargie de 2 points de base. L'actif productif moyen s'est accru de 19,7 milliards de dollars ou de 4 % comparativement au trimestre précédent, accroissement dont une tranche de 7,0 milliards a résulté du renforcement du dollar américain.

Les revenus autres que d'intérêts ont accusé une baisse de 12 millions de dollars mais après ajustement, ils n'ont pour ainsi dire pas changé. Les hausses enregistrées dans la plupart des catégories ont été plus qu'annulées par les fortes baisses des profits sur titres, des revenus d'assurance et des autres revenus.

Les états financiers consolidés intermédiaires non audités renferment des détails sur les revenus nets d'intérêts et les revenus autres que d'intérêts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des revenus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen, après ajustement (bic)* Tableau 4
             
(en points de base) T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
  PE Canada 261   260   270  
  PE États-Unis 383   382   412  
Services bancaires Particuliers et entreprises 293   290   306  
Gestion de patrimoine 273   289   287  
BMO Marchés des capitaux 48   54   57  
Services d'entreprise, y compris T&O** n. s.   n. s.   n. s.  
Total de la marge nette d'intérêts de BMO, après ajustement 1) 162   160   170  
Total de la marge nette d'intérêts comptable de BMO 162   169   187  
Total de la marge des services de détail au Canada (comptable et après ajustement)*** 260   260   268  
* La marge nette d'intérêts est calculée et présentée par rapport à l'actif productif moyen plutôt que par rapport à l'actif total. Cette méthode produit une mesure plus pertinente des marges et de leurs variations. Les marges des groupes d'exploitation sont présentées sur une base d'imposition comparable (bic), tandis que la marge globale de BMO l'est selon les PCGR.
** Les revenus nets d'intérêts ajustés des Services d'entreprise sont négatifs dans toutes les périodes et leur variabilité influe sur les changements de la marge nette d'intérêts.
*** Le total de la marge des services de détail au Canada représente la marge nette d'intérêts des activités combinées des secteurs canadiens de PE Canada et de la Gestion de patrimoine.
1) Montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.
n. s. - non significatif

Dotations à la provision pour pertes sur créances

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2013

La dotation à la provision pour pertes sur créances a totalisé 99 millions de dollars, soit 79 millions de moins qu'à la même période un an plus tôt, et après ajustement, elle s'est accrue de 3 millions en regard de ce trimestre. La provision générale n'a enregistré aucune variation nette sur un an.

Les dotations à la provision de PE Canada ont augmenté de 13 millions de dollars pour atteindre 141 millions, ce qui a découlé de la hausse des pertes sur les prêts aux entreprises mais a été contrebalancé en partie par la baisse des dotations inscrites à l'égard du portefeuille de prêts aux particuliers. Les dotations à la provision de la Gestion de patrimoine ont fléchi de 3 millions. En ce qui a trait à BMO Marchés des capitaux, les recouvrements de pertes sur créances ont baissé de 14 millions en raison du recul des montants recouvrés et des nouvelles dotations constatées durant le trimestre. Les dotations à la provision de PE États-Unis se sont établies à 19 millions, ayant reculé de 13 millions en raison d'améliorations dans le portefeuille de prêts aux particuliers. Les recouvrements ajustés des Services d'entreprise se sont renforcés de 8 millions et se sont établis à 59 millions. Les recouvrements à l'égard du portefeuille de prêts douteux acquis ont augmenté de 58 millions par rapport au même trimestre de l'exercice précédent. Au cours du trimestre à l'étude, les résultats ajustés des Services d'entreprise tiennent compte des éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis et incluent une dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances de 34 millions.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du quatrième trimestre de 2013

La dotation à la provision pour pertes sur créances a totalisé 99 millions de dollars, ayant fléchi de 90 millions en regard du trimestre antérieur. Après ajustement, la provision pour pertes sur créances a baissé de 41 millions comparativement au trimestre précédent. La provision générale n'a enregistré aucune variation nette en regard de cette période.

Les dotations à la provision de PE Canada se sont contractées de 25 millions de dollars grâce à la réduction des prêts sortis du bilan et à la progression des recouvrements. Les dotations à la provision de la Gestion de patrimoine ont été relativement stables d'un trimestre à l'autre. En ce qui concerne BMO Marchés des capitaux, les recouvrements de pertes sur créances ont baissé de 16 millions en raison du recul des montants recouvrés et des nouvelles dotations constatées durant le trimestre. Les dotations à la provision de PE États-Unis ont grandement fléchi, soit de 77 millions, comparativement à celles exceptionnellement élevées du trimestre précédent, et elles ont bénéficié de la hausse des montants recouvrés au cours du trimestre à l'étude. Les recouvrements ajustés des Services d'entreprise ont diminué de 47 millions, ce qui est surtout imputable à l'inclusion de dotations à la provision spécifique relativement au portefeuille de prêts productifs acquis. Les recouvrements à l'égard du portefeuille de prêts douteux acquis ont augmenté de 13 millions par rapport au trimestre précédent.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des dotations à la provision pour pertes sur créances sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Dotation à la provision pour pertes sur créances par groupe d'exploitation Tableau 5
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
  PE Canada 141   166   128  
  PE États-Unis 19   96   32  
Services bancaires Particuliers et entreprises 160   262   160  
Gestion de patrimoine (1 ) 1   2  
BMO Marchés des capitaux (1 ) (17 ) (15 )
Services d'entreprise, y compris T&O 1) 2) (59 ) (106 ) (51 )
Dotation à la provision pour pertes sur créances, après ajustement 99   140   96  
Prêts productifs acquis 1) -   49   82  
Dotation à la provision pour pertes sur créances 99   189   178  
1) Les résultats ajustés des Services d'entreprise du premier trimestre de 2014 tiennent compte d'éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis, incluant des dotations à la provision spécifique pour pertes sur créances de 34 millions de dollars.
2) Les résultats des Services d'entreprise englobent des recouvrements de prêts douteux acquis de 117 millions de dollars au premier trimestre de 2014 (72 millions après impôts), de 104 millions au quatrième trimestre de 2013 (64 millions après impôts) et de 59 millions au premier trimestre de 2013 (37 millions après impôts).
Le tableau ci-dessus renferme des résultats ajustés et des mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.
   
Variations de la dotation à la provision pour pertes sur créances Tableau 6
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
Nouvelles dotations à la provision spécifique 358   455   418  
Reprises sur les provisions déjà établies (48 ) (64 ) (82 )
Recouvrements de prêts déjà sortis du bilan (211 ) (202 ) (158 )
Dotation à la provision pour pertes sur créances 99   189   178  
Dotation à la provision pour pertes sur créances en pourcentage du solde net moyen des prêts et acceptations (annualisée) 0,14   0,27   0,28  

Prêts douteux

Le solde brut des prêts douteux (SBPD) totalisait 2 482 millions de dollars à la fin du trimestre à l'étude, comparativement à 2 544 millions au quatrième trimestre de 2013 et à 2 912 millions il y a un an. La plus-value du dollar américain a haussé de 105 millions et de 172 millions, respectivement, le SPBD en regard du trimestre précédent et du premier trimestre de 2013.

Les facteurs ayant contribué à la variation du SBPD sont indiqués dans le tableau 7 ci-dessous. Les prêts qui ont été classés dans les prêts douteux au cours du trimestre à l'étude ont totalisé 642 millions de dollars, contre 614 millions au quatrième trimestre de 2013 et 630 millions il y a un an.

Variations du solde brut des prêts douteux (SBPD) et acceptations douteuses 1) Tableau 7
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
SBPD au début de la période 2 544   2 650   2 976  
Prêts classés dans les prêts douteux durant la période 642   614   630  
Prêts reclassés dans les prêts en règle durant la période (154 ) (164 ) (156 )
Remboursements, montant net (446 ) (247 ) (289 )
Montants sortis du bilan (203 ) (269 ) (235 )
Recouvrements de prêts et d'avances déjà sortis du bilan -   -   -  
Cessions de prêts (2 ) (110 ) (31 )
Fluctuations des cours de change et autres variations 101   70   17  
SBPD à la fin de la période 2 482   2 544   2 912  
SBPD en pourcentage du solde brut des prêts et acceptations 0,85   0,91   1,12  
1) Le SBPD ne tient pas compte des prêts douteux qui ont été acquis.

Pour de plus amples renseignements sur nos méthodes de gestion des risques et les principales mesures de ceux-ci, voir la section intitulée Gestion des risques.

Charges autres que d'intérêts

Les charges autres que d'intérêts se sont accrues de 114 millions de dollars ou de 4 % par rapport au premier trimestre de l'exercice précédent, s'établissant ainsi à 2 684 millions. Après ajustement, elles ont augmenté de 209 millions ou de 8 %, pour se situer à 2 653 millions, ce qui a résulté essentiellement de l'augmentation des frais liés au personnel, dont les indemnités de départ, et de la hausse des coûts technologiques et des frais de soutien en lien avec l'évolution du cadre commercial et réglementaire. Compte non tenu de l'incidence de l'appréciation du dollar américain, les charges autres que d'intérêts après ajustement ont augmenté de 137 millions ou de 6 %.

En comparaison du quatrième trimestre, les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 104 millions de dollars ou de 4 %. Après ajustement, elles se sont accrues de 168 millions ou de 7 %, ce qui a découlé surtout du montant de 66 millions de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, rémunération qui est toujours passée en charges au premier trimestre de l'exercice, et de la hausse des coûts des indemnités de départ. Compte non tenu de l'incidence de l'appréciation du dollar américain, les charges autres que d'intérêts après ajustement ont augmenté de 136 millions ou de 5 %.

D'un exercice à l'autre, le levier d'exploitation comptable a été de -2,1 % et après ajustement, il s'est situé à -0,3 %. Après un ajustement visant à rendre compte du profit sur titres constaté au trimestre précédent et de la rémunération fondée sur des actions du trimestre à l'étude dont il est fait mention ci-dessus, le levier d'exploitation ajusté a été positif d'un trimestre à l'autre.

Les états financiers consolidés intermédiaires non audités donnent plus de détails sur les charges autres que d'intérêts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des charges autres que d'intérêts, sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Impôts sur le résultat

La charge d'impôts sur le résultat a augmenté de 30 millions de dollars par rapport au premier trimestre de 2013, mais a fléchi de 17 millions par rapport au quatrième trimestre de 2013, pour s'établir à 278 millions. Le taux d'impôt effectif a été de 20,8 % pour le trimestre à l'étude, contre 19,3 % il y a un an et 21,6 % au quatrième trimestre de 2013.

Après ajustement, la charge d'impôts sur le résultat s'est chiffrée à 287 millions de dollars, soit 44 millions de plus qu'il y a un an, mais 10 millions de moins qu'au quatrième trimestre de 2013. Le taux d'impôt effectif ajusté a été de 20,9 % pour le trimestre écoulé, contre 19,0 % au premier trimestre de 2013 et 21,5 % au quatrième trimestre de ce même exercice. La hausse du taux d'impôt ajusté en regard des trois premiers mois de l'exercice 2013 a découlé essentiellement de la diminution des recouvrements d'impôts sur le résultat de périodes antérieures. Comparativement au quatrième trimestre de 2013, la diminution du taux d'impôt ajusté est principalement attribuable à la proportion moins élevée du bénéfice généré dans des territoires où les taux d'impôts sont plus hauts. Le taux d'impôt ajusté est établi au moyen du bénéfice net ajusté et non du bénéfice net servant au calcul du bénéfice assujetti à l'impôt.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des impôts sur le résultat sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Gestion du capital

Analyse du capital réglementaire du premier trimestre de 2014

La situation de BMO en matière de capital demeure excellente, son ratio des capitaux propres ordinaires de première catégorie étant de 9,3 % au 31 janvier 2014.

Le ratio des capitaux propres ordinaires de première catégorie a diminué de 60 points de base par rapport à celui de 9,9 % au 31 octobre 2013 en raison des réductions d'environ 50 points de base découlant de l'accroissement des actifs pondérés en fonction des risques libellés dans la monnaie d'origine et associés aux activités, de 20 points de base par suite de la nouvelle charge sur le capital au titre du risque inhérent aux ajustements d'évaluation du crédit, de 10 points de base à cause des modifications aux normes comptables IFRS et de 5 points de base en raison de l'incidence nette de la plus-value du dollar américain, déduction faite d'un avantage de 25 points de base auquel a donné lieu la progression des résultats non distribués.

Au 31 janvier 2014, les actifs pondérés en fonction des risques, d'un montant de 240 milliards de dollars, avaient augmenté de 25 milliards par rapport au 31 octobre 2013. Cette augmentation découle principalement de la hausse des actifs pondérés en fonction des risques libellés dans la monnaie d'origine et associés aux activités, qui explique une tranche d'environ 11 milliards, de l'incidence de l'ajustement d'évaluation du crédit qui a été instauré et des modifications aux IFRS, qui explique une tranche d'environ 6 milliards, et de l'incidence de l'appréciation du dollar américain, qui explique une tranche d'environ 6 milliards.

L'accroissement des actifs pondérés en fonction des risques libellés dans la monnaie d'origine et associés aux activités a résulté de l'augmentation des actifs pondérés en fonction du risque de crédit de tous les groupes et de celle des actifs pondérés en fonction du risque de marché de BMO Marchés des capitaux. Une partie des hausses relevant du risque de marché sont temporaires.

Les actifs pondérés en fonction des risques et visés par un ajustement d'évaluation du crédit ont résulté de la décision du BSIF d'amorcer l'implantation progressive de cette charge au premier trimestre de 2014. Dans le cas de BMO, cette charge relative aux capitaux propres ordinaires de première catégorie dans l'exercice 2014 et au capital de première catégorie et du capital total dans les premier et deuxième trimestres de 2014 représentera 57 % du total de la charge à instaurer. Ce pourcentage augmentera chaque année jusqu'à ce qu'il atteigne 100 % en 2019.

Au 31 janvier 2014, les capitaux propres ordinaires de première catégorie s'établissaient à 22,3 milliards de dollars, ayant augmenté de 1,1 milliard en regard du 31 octobre 2013, ce qui s'explique principalement par l'essor des résultats non distribués et l'incidence nette des fluctuations des cours de change sur les investissements dans les établissements à l'étranger libellés en dollars américains et des couvertures connexes.

Le ratio du capital de première catégorie et celui du capital total de la Banque se situaient respectivement à 10,6 % et à 12,4 % au 31 janvier 2014, contre 11,4 % et 13,7 % au 31 octobre 2013. Ces ratios ont baissé en regard du trimestre précédent principalement à cause des mêmes facteurs que ceux qui ont causé le recul du ratio des capitaux propres ordinaires de première catégorie dont il est fait mention ci-dessus et aussi du retrait graduel supplémentaire de 10 % du capital de première et de deuxième catégorie non admissible en janvier 2014.

Le BSIF a récemment annoncé que le ratio des actifs au capital, ratio établi d'après le capital total, sera supprimé en 2015.

Le ratio des actifs au capital de BMO était de 17,4 au 31 janvier 2014. Ce ratio a dépassé celui de 15,6 au 31 octobre 2013, ce qui s'explique surtout par la croissance du bilan.

Les investissements de BMO dans ses établissements à l'étranger sont essentiellement libellés en dollars américains. Les profits ou pertes de change découlant de la conversion, en dollars canadiens, de ces investissements sont pris en compte dans les capitaux propres attribuables aux actionnaires. Cependant, conjugué à l'incidence de la conversion des actifs pondérés en fonction des risques libellés en dollars américains sur ceux en dollars canadiens et aux répercussions des déductions du capital en dollars américains sur son capital en dollars canadiens, cela peut faire varier les ratios de capital de la Banque. BMO peut couvrir le risque de profits ou pertes de change en finançant ses investissements à l'étranger en dollars américains ou peut conclure des contrats dérivés, tels des contrats de change à terme, ou choisir de financer ses investissements en dollars canadiens afin d'annuler l'incidence des fluctuations des cours de change sur ses ratios de capital.

Des informations sur la gestion globale du capital et sur le risque de liquidité et de financement, dont les exigences réglementaires qui influent sur le capital et la liquidité, sont présentées aux pages 61 à 65 et 92 à 94 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Autres faits nouveaux touchant le capital

Le 24 janvier 2014, nous avons annoncé notre intention de racheter, le 25 février 2014, la totalité de nos actions privilégiées de catégorie B, série 18, à dividende non cumulatif à un prix de rachat de 25,00 $ chacune plus les dividendes déclarés et non versés jusqu'à la date de rachat, mais exclusion faite de celle-ci.

Le 28 janvier 2014, nous avons annoncé une entente visant l'acquisition de F&C. En supposant qu'elle soit menée à terme au troisième trimestre, cette acquisition, qui est assujettie à l'approbation des actionnaires de F&C et au respect de toutes les conditions de nature réglementaire et autres, devrait réduire d'environ 75 point de base le ratio des capitaux propres ordinaires de première catégorie de BMO.

Au cours du trimestre, 468 000 actions ordinaires ont été émises à l'exercice d'options sur actions.

Le 30 janvier 2014, nous avons annoncé avoir reçu l'approbation de la Bourse de Toronto (TSX) et du BSIF, de procéder, par voie de la TSX et à des fins d'annulation, à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités visant jusqu'à 15 millions d'actions ordinaires de BMO, offre débutant le 1er février 2014 et se terminant le 31 janvier 2015. Les dates et les montants des rachats effectués en vertu de l'offre seront déterminés par la direction en fonction de divers facteurs telles les conditions du marché et l'adéquation du capital. Nous ne prévoyons pas réaliser des rachats en vertu de cette offre avant la conclusion de la convention d'acquisition de F&C dont il est fait mention ci-dessus. La Banque consultera régulièrement le BSIF avant de procéder à un rachat en vertu de l'offre. Pendant la période de validité de l'offre précédente, nous avons racheté 10,7 millions d'actions ordinaires au prix moyen de 62,88 $ chacune.

Le 25 février 2014, la Banque a annoncé que son Conseil d'administration avait déclaré un dividende trimestriel de 0,76 $ par action ordinaire payable aux détenteurs d'actions ordinaires, ce qui correspond au montant du trimestre précédent, mais 0,02 $ par action de plus qu'il y a un an. Le dividende reflète notre excellente situation en matière de capital ainsi que le succès de nos stratégies commerciales.

Le dividende doit être versé le 27 mai 2014 aux actionnaires inscrits le 1er mai 2014. Les détenteurs d'actions ordinaires peuvent choisir de le réinvestir dans des actions ordinaires de la Banque, conformément à son régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions.

Analyse du capital économique

Le capital économique est une mesure de notre évaluation interne des risques sous-jacents aux activités commerciales de BMO. Il représente l'estimation, par la direction, de l'ampleur potentielle des pertes économiques qui pourraient découler de circonstances défavorables, et il permet d'évaluer les rendements en tenant compte des risques pris. Le capital économique est calculé pour divers types de risques, soit le risque de crédit, le risque de marché (lié aux activités de négociation et autres), le risque opérationnel et le risque d'entreprise, et ce, en fonction d'un horizon de un an. Le capital économique est un élément clé de notre gestion du capital en fonction des risques et du cadre d'évaluation interne de l'adéquation du capital.

Pour voir le graphique intitulé "Capital économique et actifs pondérés en fonction des risques par groupe d'exploitation et type de risque," veuillez consulter le lien suivant : http://media3.marketwire.com/docs/bmo_929120fr_g raphique.pdf

Capital réglementaire admissible et actifs pondérés en fonction des risques Tableau 8
                   
  Tout compris 1)   Transitoire 2)     Tout compris 1)   Transitoire 2)  
(en millions de
dollars canadiens)
T1-2014   T1-2014     T4- 2013   T4- 2013  
  Montant brut des capitaux propres ordinaires 3) 29 391   29 391     28 144   28 144  
  Ajustements réglementaires appliqués aux capitaux propres ordinaires (7 051 ) (1 465 )   (6 917 ) 9  
Capitaux propres ordinaires de première catégorie 22 340   27 926     21 227   28 153  
  Capital de première catégorie supplémentaire admissible 4) 3 457   3 457     3 781   3 781  
  Ajustements réglementaires appliqués au capital de première catégorie (415 ) (3 256 )   (409 ) (3 781 )
Capital de première catégorie supplémentaire 3 042   201     3 372   -  
Capital de première catégorie (capitaux propres ordinaires de première catégorie et capital de première catégorie supplémentaire) 25 382   28 127     24 599   28 153  
  Capital de deuxième catégorie admissible 5) 4 321   4 321     4 951   4 951  
  Ajustements réglementaires appliqués au capital de deuxième catégorie (50 ) (12 )   (50 ) (13 )
Capital de deuxième catégorie 4 271   4 309     4 901   4 938  
Capital total (capital de première et de deuxième catégorie) 29 653   32 436     29 500   33 091  
Total des actifs pondérés en fonction des risques 240 076   246 232     215 094   232 501  
                   
Ratios de capital (%)                  
Ratio des capitaux propres ordinaires de première catégorie 9,3   11,3     9,9   12,1  
Ratio du capital de première catégorie 10,6   11,4     11,4   12,1  
Ratio du capital total 12,4   13,2     13,7   14,2  
1) Le capital réglementaire établi selon une formule de calcul « tout compris » suppose que les ajustements réglementaires de Bâle III ont été instaurés en date du 1er janvier 2013 et que la valeur en capital des instruments qui ne sont plus admissibles en tant que capital réglementaire selon les règles de Bâle III sera retirée progressivement au rythme de 10% par année entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2022.
2) Le capital réglementaire transitoire suppose que les ajustements réglementaires de Bâle III seront appliqués progressivement entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2018 et que la valeur en capital des instruments qui ne sont plus admissibles en tant que capital réglementaire selon les règles de Bâle III sera retirée progressivement au rythme de 10% par année entre le 1er janvier 2013 et le 1er janvier 2022.
3) Le montant brut des capitaux propres ordinaires comprend les actions ordinaires admissibles qui ont été émises, les résultats non distribués, le cumul des autres éléments du résultat global et les actions ordinaires admissibles émises par les filiales.
4) Le capital de première catégorie supplémentaire admissible comprend les instruments de première catégorie supplémentaires admissibles émis directement ou indirectement ainsi que les instruments de capital émis directement ou indirectement, dans la mesure où ils sont admissibles, qui seront retirés graduellement aux termes de Bâle III.
5) Le capital de deuxième catégorie admissible comprend les instruments de deuxième catégorie admissibles émis directement ou indirectement ainsi que les instruments de capital émis directement ou indirectement, dans la mesure où ils sont admissibles, qui seront retirés graduellement aux termes de Bâle III.
   
Actions en circulation et titres convertibles en actions ordinaires Tableau 9
     
Au 19 février 2014 Nombre d'actions ou
montant en dollars
(en millions)
 
Actions ordinaires 645  
Actions privilégiées de catégorie B    
  Série 13 350 $
  Série 14 250 $
  Série 15 250 $
  Série 16 1) 157 $
  Série 17 1) 143 $
  Série 18 2) 150 $
  Série 21 275 $
  Série 23 400 $
  Série 25 290 $
     
Options sur actions    
- droits acquis 8,7  
- droits non acquis 6,8  
1) En août 2013, quelque 5,7 millions d'actions privilégiées, série 16 ont été converties en actions privilégiées, série 17 à raison de une contre une.
2) Le 24 janvier 2014, nous avons annoncé notre intention de racheter nos actions privilégiées, série 18 le 25 février 2014.
   
La note 20 afférente aux états financiers consolidés audités, à la page 163 du Rapport annuel pour 2013 de BMO, traite en détail du capital social.

Mise en garde

La section précédente qui traite de la gestion du capital renferme des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Désignation des dividendes admissibles

Aux fins de la Loi de l'impôt sur le revenu (Canada) et de toute autre loi provinciale ou territoriale similaire et à moins d'indication contraire, BMO désigne tous les dividendes versés ou jugés comme ayant été versés sur ses actions ordinaires et privilégiées comme étant des « dividendes admissibles ».

Analyse des résultats des groupes d'exploitation

Mode de présentation des résultats des groupes d'exploitation

Les sections ci-après présentent une analyse des résultats financiers de chacun de nos groupes et unités d'exploitation pour le premier trimestre de 2014.

De temps à autre, il arrive que certains secteurs d'activité et certaines unités sous-jacentes soient transférés d'un groupe client à un groupe de soutien des Services d'entreprise ou l'inverse afin d'harmoniser plus étroitement la structure organisationnelle de BMO et ses priorités stratégiques. De plus, les ventilations des revenus et des charges sont actualisées afin de mieux refléter les circonstances. Les résultats des périodes antérieures sont retraités en fonction du mode de présentation adopté pour la période à l'étude.

Les résultats des Services d'entreprise reflètent certains éléments relatifs au portefeuille de prêts acquis, dont la constatation d'une portion de l'ajustement au titre des pertes sur créances qui est inscrit dans les revenus nets d'intérêts sur la durée des prêts acquis ainsi que les dotations à la provision pour pertes sur créances et les recouvrements de pertes sur créances du portefeuille acquis. Certains coûts d'intégration et de restructuration, les activités de crédit structuré en voie de liquidation et les variations de la provision générale sont également pris en compte par les Services d'entreprise.

En date du 1er novembre 2013, nous avons adopté plusieurs prises de position en comptabilité, certaines nouvelles et d'autres modifiées, qu'a publiées l'International Accounting Standards Board (IASB) et qui sont décrites à la note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

BMO analyse ses revenus consolidés à partir des revenus calculés selon les PCGR figurant dans ses états financiers consolidés plutôt que sur une bic. Comme plusieurs autres banques, BMO analyse les revenus de ses groupes d'exploitation sur une bic. Selon cette méthode, on procède à un ajustement qui augmente les revenus calculés selon les PCGR et la charge d'impôts sur le résultat déterminée selon les PCGR d'un montant qui porterait les revenus tirés de certains éléments exonérés d'impôt à un niveau auquel ces revenus seraient assujettis à l'impôt, au taux d'impôt prévu par la loi. La compensation des ajustements sur une bic des groupes est reflétée dans les revenus et la charge d'impôts sur le résultat des Services d'entreprise. Au premier trimestre de 2014, les ajustements sur une bic ont totalisé 85 millions de dollars, contre 89 millions au quatrième trimestre de 2013 et 64 millions au premier trimestre de 2013.

Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) Tableau 10
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
Revenus nets d'intérêts (bic) 1 800   1 743   1 710  
Revenus autres que d'intérêts 550   539   536  
Total des revenus (bic) 2 350   2 282   2 246  
Dotation à la provision pour pertes sur créances 160   262   160  
Charges autres que d'intérêts 1 314   1 268   1 237  
Bénéfice avant impôts sur le résultat 876   752   849  
Impôts sur le résultat (bic) 226   192   223  
Bénéfice net comptable 650   560   626  
Bénéfice net ajusté 664   575   642  
             
Hausse du bénéfice net (%) 3,8   (2,0 ) 5,5  
Hausse des revenus (%) 4,6   2,1   (1,8 )
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 6,3   2,0   (2,5 )
Rendement des capitaux propres (%) 16,4   15,0   18,2  
Rendement des capitaux propres ajusté (%) 16,8   15,4   18,7  
Levier d'exploitation (%) (1,7 ) 0,1   0,7  
Levier d'exploitation ajusté (%) (2,0 ) (0,3 ) 0,4  
Ratio d'efficience (%) (bic) 55,9   55,6   55,1  
Ratio d'efficience ajusté (%) (bic) 55,1   54,6   54,1  
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 2,93   2,90   3,06  
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 244,0   238,2   221,7  
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Les Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) englobent nos deux unités d'exploitation de services bancaires aux particuliers et aux entreprises : Services bancaires Particuliers et entreprises - Canada (PE Canada) et Services bancaires Particuliers et entreprises - États-Unis (PE États-Unis). Ces unités d'exploitation sont passées en revue séparément dans les sections ci-après.

Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada (PE Canada) Tableau 11
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
Revenus nets d'intérêts (bic) 1 194   1 166   1 123  
Revenus autres que d'intérêts 408   400   380  
Total des revenus (bic) 1 602   1 566   1 503  
Dotation à la provision pour pertes sur créances 141   166   128  
Charges autres que d'intérêts 813   791   780  
Bénéfice avant impôts sur le résultat 648   609   595  
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 164   151   148  
Bénéfice net comptable 484   458   447  
Bénéfice net ajusté 486   461   450  
             
Revenus des services aux particuliers 1 057   1 031   995  
Revenus des services aux entreprises 545   535   508  
Hausse du bénéfice net (%) 8,2   5,1   3,0  
Hausse des revenus (%) 6,5   4,2   -  
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 4,2   1,7   1,2  
Levier d'exploitation (%) 2,3   2,5   (1,2 )
Ratio d'efficience (%) (bic) 50,8   50,5   51,9  
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 2,61   2,60   2,70  
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 181,2   178,2   165,2  
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2013

Poursuivant sur la lancée amorcée dans la seconde moitié de 2013, le bénéfice net de PE Canada, soit 484 millions de dollars, s'est accru de 37 millions ou de 8 % sur un an. Les revenus se sont renforcés de 99 millions ou de 7 % en regard de la période correspondante de l'exercice précédent en raison d'une forte hausse des volumes de la plupart des produits, ce qui a été atténué par l'incidence de la contraction de la marge nette d'intérêts, laquelle s'est repliée de 9 points de base pour s'établir à 2,61 %. Le levier d'exploitation a, pour un deuxième trimestre consécutif, dépassé les 2 %.

Dans l'unité des services bancaires aux particuliers, les revenus ont augmenté de 62 millions de dollars ou de 6 % en regard d'il y a un an du fait de la progression des volumes de la plupart des produits, ce qui a été contrebalancé en partie par les répercussions du rétrécissement de la marge nette d'intérêts. Le total des soldes des prêts aux particuliers (exclusion faite des cartes de crédit) a augmenté de 10 %. Les soldes des dépôts des particuliers se sont accrus de 9 % sur douze mois grâce principalement à l'augmentation des volumes des dépôts à terme.

Les revenus de l'unité des services bancaires aux entreprises ont augmenté de 37 millions de dollars ou de 7 %, ce qui témoigne de l'accroissement des volumes de la plupart des produits, facteur qui a été annulé en partie par l'incidence de la contraction de la marge nette d'intérêts. La croissance des soldes des prêts aux entreprises et des dépôts de celles-ci est demeurée forte, ces soldes augmentant respectivement de 11 % et de 14 % sur un an.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont augmenté de 13 millions de dollars ou de 10 % en raison de la hausse des pertes sur prêts aux entreprises, ce qui a été atténué par le recul des dotations relativement au portefeuille de prêts aux particuliers. Les charges autres que d'intérêts se sont accrues de 33 millions ou de 4 % car nous avons continué d'investir dans nos activités. Nous gérons toujours activement nos charges, ce qui signifie notamment simplifier nos processus de base.

Le solde moyen des prêts et acceptations a augmenté de 17,0 milliards de dollars ou de 10 % par rapport à il y a un an, et les dépôts se sont accrus de 12,2 milliards ou de 11 %.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du quatrième trimestre de 2013

Le bénéfice net s'est accru de 26 millions de dollars ou de 6 % en regard du trimestre précédent grâce à des revenus plus élevés et à la baisse des dotations à la provision pour pertes sur créances, ce qui a été atténué par l'augmentation des charges. Les revenus se sont renforcés de 36 millions en regard de ceux du quatrième trimestre de 2013, ce qui témoigne de l'élargissement des volumes de la plupart des produits. La marge nette d'intérêts s'est élargie de 1 point de base pour s'établir à 2,61 %.

Dans l'unité des services bancaires aux particuliers, les revenus ont augmenté de 26 millions de dollars du fait de la progression des volumes de la plupart des produits, les revenus tirés des cartes des particuliers ayant notamment augmenté.

Les revenus de l'unité des services bancaires aux entreprises ont augmenté de 10 millions de dollars par rapport au trimestre précédent grâce à l'accroissement des volumes de la plupart des produits.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont diminué de 25 millions de dollars en raison de la baisse des montants sortis du bilan et de l'amélioration des recouvrements. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 22 millions à cause de la hausse des coûts liés aux volumes et de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, rémunération qui est toujours passée en charges au premier trimestre de l'exercice.

Le solde moyen des prêts et acceptations a augmenté de 3,0 milliards de dollars ou de 2 % par rapport au trimestre précédent, et les dépôts se sont accrus de 4,5 milliards ou de 4 %.

Services bancaires Particuliers et entreprises aux Etats-Unis (PE Etats-Unis) Tableau 12
             
(en millions de
dollars américains,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
Revenus nets d'intérêts (bic) 561   554   589  
Revenus autres que d'intérêts 132   134   157  
Total des revenus (bic) 693   688   746  
Dotation à la provision pour pertes sur créances 18   92   33  
Charges autres que d'intérêts 464   458   459  
Bénéfice avant impôts sur le résultat 211   138   254  
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 58   40   74  
Bénéfice net comptable 153   98   180  
Bénéfice net ajusté 164   109   194  
             
Hausse du bénéfice net (%) (14,8 ) (28,7 ) 14,1  
Hausse du bénéfice net ajusté (%) (15,0 ) (28,2 ) 11,1  
Hausse des revenus (%) (7,2 ) (7,1 ) (3,6 )
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 1,1   (2,7 ) (6,6 )
Hausse des charges autres que d'intérêts ajustées (%) 2,0   (1,7 ) (6,1 )
Levier d'exploitation (%) (8,3 ) (4,4 ) 3,0  
Levier d'exploitation ajusté (%) (9,2 ) (5,4 ) 2,5  
Ratio d'efficience (%) (bic) 67,0   66,7   61,5  
Ratio d'efficience ajusté (%) (bic) 64,6   64,1   58,8  
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 3,83   3,82   4,12  
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 58,1   57,5   56,7  
             
(équivalents en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire)            
Revenus nets d'intérêts (bic) 606   577   587  
Revenus autres que d'intérêts 142   139   156  
Total des revenus (bic) 748   716   743  
Dotation à la provision pour pertes sur créances 19   96   32  
Charges autres que d'intérêts 501   477   457  
Bénéfice avant impôts sur le résultat 228   143   254  
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 62   41   75  
Bénéfice net comptable 166   102   179  
Bénéfice net ajusté 178   114   192  
Actif productif moyen (en milliards de dollars américains) 62,8   59,9   56,5  
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2013 (en dollars américains)

Le bénéfice net, au montant de 153 millions de dollars, a régressé de 27 millions ou de 15 % en regard de celui, fort élevé, qui avait été dégagé au premier trimestre de l'exercice précédent. Le bénéfice net ajusté, soit 164 millions, a lui aussi baissé de 15 %.

Les revenus se sont chiffrés à 693 millions de dollars, s'étant affaiblis de 53 millions ou de 7 % comparativement à ceux d'il y a un an, montant reflétant alors les revenus élevés provenant des ventes de nouveaux prêts hypothécaires et des frais sur les prêts aux entreprises, les clients réagissant aux changements fiscaux prévus aux États-Unis, ce qui avait intensifié les activités d'octroi de prêts aux entreprises, ainsi qu'une meilleure marge nette d'intérêts. La marge nette d'intérêts s'est contractée de 29 points de base en raison du recul des marges sur les prêts en raison de la concurrence exercée par les taux et du rétrécissement de celles sur les dépôts qu'ont causé de faibles taux d'intérêt.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances se sont situées à 18 millions de dollars, ayant baissé de 15 millions grâce à une amélioration dans le portefeuille de prêts aux particuliers. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 5 millions ou de 1 %, pour se situer à 464 millions. Après ajustement, elles ont totalisé 448 millions, ayant augmenté de 9 millions ou de 2 % sur un an en raison surtout de l'évolution du cadre réglementaire.

Le solde moyen des prêts et acceptations, à savoir 52,4 milliards de dollars, a augmenté de 1,4 milliard depuis un an. Le portefeuille de prêts aux entreprises et de prêts industriels de base a continué de s'élargir, s'étant accru de 3,0 milliards ou de 14 % sur douze mois, pour atteindre 24,3 milliards. En outre, nos portefeuilles de prêts immobiliers commerciaux et de prêts automobiles indirects ont affiché une croissance sur un an. Comme prévu, des baisses se sont produites dans certains portefeuilles de prêts, dont celui des prêts hypothécaires, en raison des répercussions de notre stratégie qui consiste à vendre sur le marché secondaire la majeure partie des prêts hypothécaires que nous montons. À 58,9 milliards, le solde moyen des dépôts a fléchi de 0,9 milliard en regard de la même période de l'exercice précédent puisque l'essor de notre entité de services bancaires aux entreprises et la croissance des comptes de chèques et d'épargne des particuliers ont été plus qu'annulés par la baisse, d'ailleurs prévue, des comptes du marché monétaire des particuliers et des comptes de dépôt à terme, comptes dont les taux sont plus élevés, ainsi que par le transfert, à la Gestion de patrimoine, de certains soldes des clients au début du trimestre à l'étude.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du quatrième trimestre de 2013 (en dollars américains)

Le bénéfice net a bondi de 55 millions de dollars ou de 57 % et, après ajustement, il s'est renforcé de 55 millions ou de 50 % par rapport au trimestre précédent, ce qui a découlé surtout des réductions des dotations à la provision pour pertes sur créances, dotations qui avaient été exceptionnellement élevées au dernier trimestre de l'exercice 2013.

Les revenus se sont accrus de 5 millions de dollars ou de 1 % en raison surtout de la hausse des prêts et de la stabilité de la marge nette d'intérêts.

Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont diminué fortement, soit de 74 millions de dollars, en regard des dotations exceptionnellement élevées du trimestre précédent, et elles ont bénéficié de la hausse des recouvrements dans le trimestre à l'étude. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 6 millions ou de 1 %. Après ajustement, elles ont progressé de 8 millions ou de 2 %, environ la moitié de la hausse étant attribuable à l'augmentation de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, rémunération qui est toujours passée en charges au premier trimestre de l'exercice.

Le solde moyen des prêts et acceptations a augmenté de 0,4 milliard de dollars par rapport au trimestre précédent, ce qui signale une saine croissance pour un cinquième trimestre consécutif. Le solde moyen des dépôts s'est accru de 0,1 milliard par rapport au trimestre précédent.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite de PE États-Unis sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Gestion de patrimoine Tableau 13
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
Revenus nets d'intérêts (bic) 140   145   136  
Revenus autres que d'intérêts 727   895   642  
Total des revenus (bic) 867   1 040   778  
Dotation à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances (1 ) 1   2  
Charges autres que d'intérêts 644   602   571  
Bénéfice avant impôts sur le résultat 224   437   205  
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 49   126   43  
Bénéfice net comptable 175   311   162  
Bénéfice net ajusté 183   318   168  
             
Hausse du bénéfice net (%) 7,7   90,0   53,5  
Hausse du bénéfice net ajusté (%) 8,3   88,2   51,8  
Hausse des revenus (%) 11,4   32,7   11,9  
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 12,9   7,4   2,5  
Hausse des charges autres que d'intérêts ajustées (%) 12,7   7,1   2,3  
Rendement des capitaux propres (%) 20,8   41,1   23,0  
Rendement des capitaux propres ajusté (%) 21,7   42,0   23,9  
Levier d'exploitation (%) (1,5 ) 25,3   9,4  
Levier d'exploitation ajusté (%) (1,3 ) 25,6   9,6  
Ratio d'efficience (%) (bic) 74,3   57,9   73,3  
Ratio d'efficience ajusté (%) (bic) 73,1   57,1   72,3  
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 2,73   2,89   2,87  
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 20,4   19,8   18,8  
             
États-Unis - Points saillants (en millions de dollars américains, sauf indication contraire)            
Total des revenus (bic) 178   359   173  
Charges autres que d'intérêts 157   147   145  
Bénéfice net comptable 17   136   18  
Bénéfice net ajusté 22   141   23  
Actif productif moyen (en milliards de dollars américains) 2,9   2,8   2,6  
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2013

La Gestion de patrimoine a, une fois encore, constaté de bons résultats trimestriels. Le bénéfice net, au montant de 175 millions de dollars, s'est accru de 13 millions ou de 8 % en regard d'un an plus tôt et après ajustement, il s'est dégagé à 183 millions, s'étant renforcé de 15 millions ou de 8 %. Le bénéfice net ajusté des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est établi à 123 millions, pour une hausse de 19 millions ou de 17 % en regard d'il y a un an. Ces excellents résultats reflètent la croissance des actifs des clients et la progression des volumes des transactions. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance s'est chiffré à 60 millions, reculant de 4 millions ou de 7 % sur douze mois. Sa baisse a découlé essentiellement de la diminution des avantages provenant des changements apportés à notre portefeuille de placements afin de rehausser la gestion de l'actif et du passif. Les activités liées à l'assurance-crédit et à l'assurance-vie ont continué de prendre de l'expansion.

Les revenus ont augmenté de 89 millions de dollars ou de 11 % en regard d'il y a un an, pour se situer à 867 millions. Ceux tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont atteint 768 millions, s'étant améliorés de 90 millions ou de 13 % au cours des douze derniers mois en raison de la croissance des actifs des clients et de l'élargissement des volumes des transactions. Les revenus tirés des activités d'assurance se sont chiffrés à 99 millions, ce qui signale une baisse de 1 million ou de 1 % attribuable aux facteurs précités. La plus-value du dollar américain a haussé les revenus de 15 millions ou de 2 %.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 644 millions de dollars, pour une hausse de 73 millions ou de 13 % sur un an. Les charges autres que d'intérêts ajustées ont totalisé 634 millions, ayant augmenté de 72 millions ou de 13 % en raison de la hausse de celles liées aux revenus, de la hausse des frais de soutien et du moment de l'engagement des dépenses consacrées aux initiatives. L'appréciation du dollar américain a accru de 13 millions ou de 2 % les charges ajustées.

Ayant atteint 597 milliards de dollars, les actifs sous gestion et sous administration ont augmenté de 97 milliards ou de 19 % par rapport à il y a un an grâce à l'appréciation des marchés, à la plus-value du dollar américain et à la croissance des nouveaux actifs des clients.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du quatrième trimestre de 2013

Le bénéfice net s'est comprimé de 136 millions de dollars ou de 44 % et, après ajustement, il a fléchi de 135 millions ou de 43 % par rapport au quatrième trimestre. Le bénéfice net ajusté qu'ont dégagé les activités traditionnelles de gestion de patrimoine a baissé de 126 millions ou de 51 % puisque les résultats du trimestre précédent tenaient compte d'un profit sur titres après impôts de 121 millions et que ceux du trimestre à l'étude ont compris l'incidence après impôts de 15 millions de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, rémunération qui est toujours passée en charges au premier trimestre de l'exercice. Les autres activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont continué d'afficher un bon rendement. Le bénéfice net ajusté des activités d'assurance a fléchi de 9 millions ou de 14 % en raison surtout de la réduction des avantages générés par les changements apportés à notre portefeuille de placements afin de rehausser la gestion de l'actif et du passif. Les activités d'assurance sous-jacentes ont affiché de nouveau une bonne performance.

Les revenus ont diminué de 173 millions de dollars ou de 17 %. Ceux tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine se sont contractés de 163 millions ou de 17 % étant donné qu'un profit sur titres de 191 millions avait été constaté au trimestre précédent. Les revenus tirés des autres activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont augmenté de 28 millions ou de 4 % à la faveur de l'essor des actifs des clients. Les revenus des activités d'assurance ont accusé une baisse de 10 millions ou de 9 % à cause des facteurs précités. La plus-value du dollar américain a haussé les revenus de 7 millions ou de 1 %.

Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 42 millions de dollars ou de 7 %. Après ajustement, elles ont aussi augmenté de 7 %. La moitié de leur hausse a découlé de la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite. Les charges liées aux revenus ont elles aussi augmenté. L'appréciation du dollar américain a accru les charges ajustées de 6 millions ou de 1 %.

Les actifs sous gestion et sous administration ont augmenté de 45 milliards de dollars ou de 8 % grâce essentiellement à l'appréciation du dollar américain et à celle des marchés.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite de la Gestion de patrimoine sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

BMO Marchés des capitaux Tableau 14
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
Revenus nets d'intérêts (bic) 261   279   289  
Revenus autres que d'intérêts 713   518   606  
Total des revenus (bic) 974   797   895  
Recouvrement de pertes sur créances (1 ) (17 ) (15 )
Charges autres que d'intérêts 609   526   524  
Bénéfice avant impôts sur le résultat 366   288   386  
Charge d'impôts sur le résultat (bic) 89   71   88  
Bénéfice net comptable 277   217   298  
Bénéfice net ajusté 277   217   298  
             
Revenus des produits de négociation 590   482   536  
Revenus des activités de banque d'affaires et services aux sociétés 384   315   359  
Hausse du bénéfice net (%) (7,2 ) (29,3 ) 38,9  
Hausse des revenus (%) 8,8   (10,9 ) 16,5  
Hausse des charges autres que d'intérêts (%) 16,3   (0,4 ) 6,6  
Rendement des capitaux propres (%) 18,8   15,0   20,5  
Levier d'exploitation (%) (7,5 ) (10,5 ) 9,9  
Ratio d'efficience (%) (bic) 62,5   66,1   58,5  
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) (bic) 0,48   0,54   0,57  
Actif productif moyen (en milliards de dollars) 217,0   204,9   201,1  
             
États-Unis - Points saillants (en millions de dollars américains, sauf indication contraire)            
Total des revenus (bic) 348   278   287  
Charges autres que d'intérêts 229   210   209  
Bénéfice net comptable 88   60   84  
Actif productif moyen (en milliards de dollars américains) 75,6   75,7   74,0  
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2013

Le bénéfice net du trimestre s'est chiffré à 277 millions de dollars, en baisse de 21 millions ou de 7 % par rapport au premier trimestre de l'exercice précédent, étant donné que la hausse appréciable des revenus, surtout de ceux provenant des activités américaines, a été plus que contrebalancée par celle des charges, par la diminution des recouvrements de prêts et par la montée du taux d'impôt effectif.

Les revenus se sont accrus de 79 millions de dollars ou de 9 % sur douze mois, ce qui a résulté des revenus élevés qu'ont enregistrés toutes les activités et plus particulièrement le secteur américain. Les activités de banque d'affaires et services aux sociétés ont affiché un bon rendement grâce à l'essor des volumes de prise ferme d'actions, de la hausse des profits sur titres des services aux sociétés et des activités de banque d'affaires. Les activités associées aux produits de négociation ont été soutenues par la hausse des revenus de négociation, ce qui a résulté de l'intensification des opérations de négociation de produits de taux d'intérêt et de change, ainsi que par l'augmentation des commissions et frais sur titres. L'appréciation du dollar américain a renforcé les revenus de 29 millions ou de 3 % sur un an.

Les recouvrements de pertes sur créances ont fléchi de 14 millions de dollars au cours du trimestre à cause du repli des montants recouvrés et des nouvelles dotations qui ont été constatées au cours de ce trimestre. Les charges ont augmenté de 85 millions ou de 16 % à cause de la hausse des frais liés au personnel, dont les indemnités de départ, et des frais de soutien, facteurs imputables à l'évolution du cadre commercial et réglementaire. L'appréciation du dollar américain a accru les charges de 19 millions ou de 4 % en regard de ce qu'elles étaient un an plus tôt.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du quatrième trimestre de 2013

Le bénéfice net a augmenté de 60 millions de dollars ou de 27 % par rapport au trimestre précédent, ce qui est essentiellement imputable à la progression des revenus de l'ensemble des activités. Les revenus se sont accrus de 177 millions ou de 22 %. La hausse des commissions de prise ferme d'actions et des profits sur titres des services aux sociétés ont stimulé le rendement des activités de banque d'affaires et services aux sociétés. Les revenus générés par les produits de négociation, surtout ceux découlant de la négociation de produits de taux d'intérêt et d'actions, ont augmenté, ce qui témoigne de l'amélioration des conditions de marché et de l'intensification des activités menées pour les clients. L'appréciation du dollar américain a renforcé les revenus de 13 millions ou de 2 % par rapport au trimestre précédent.

Les recouvrements de pertes sur créances ont fléchi de 16 millions de dollars, ce qui est imputable à leur repli et aux nouvelles dotations qui ont été constatées au cours du trimestre. Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 83 millions ou de 16 % à cause principalement de la hausse des frais liés au personnel, dont les indemnités de départ et la rémunération fondée sur des actions du personnel admissible à la retraite, rémunération qui est toujours passée en charges au premier trimestre de l'exercice, et de l'accroissement des frais de soutien, ce qui est imputable à l'évolution du cadre commercial et réglementaire. L'appréciation du dollar américain a accru les charges de 9 millions ou de 2 % en regard de ce qu'elles étaient un an plus tôt.

Services d'entreprise, y compris Technologie et opérations Tableau 15
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
Revenus nets d'intérêts avant compensation sur une bic des groupes (3 ) 39   177  
Compensation sur une bic des groupes (85 ) (89 ) (64 )
Revenus nets d'intérêts (bic) (88 ) (50 ) 113  
Revenus autres que d'intérêts 19   69   -  
Total des revenus (bic) (69 ) 19   113  
Dotation à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances (59 ) (57 ) 31  
Charges autres que d'intérêts 117   184   238  
Perte avant impôts sur le résultat (127 ) (108 ) (156 )
Recouvrement d'impôts sur le résultat (bic) (86 ) (94 ) (106 )
Perte nette comptable (41 ) (14 ) (50 )
             
Résultats ajustés            
Total des revenus ajustés (bic) (69 ) (109 ) (107 )
Recouvrement de pertes sur créances, après ajustement (59 ) (106 ) (51 )
Charges autres que d'intérêts, après ajustement 117   120   143  
Perte nette après ajustement (41 ) (22 ) (79 )
             
Dotation à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances des Services d'entreprise            
Prêts immobiliers douteux 14   (14 ) (5 )
Intérêts sur les prêts douteux 10   12   13  
Prêts douteux acquis (117 ) (104 ) (59 )
Prêts productifs acquis 34   -   -  
Recouvrement de pertes sur créances, après ajustement (59 ) (106 ) (51 )
Prêts productifs acquis -   49   82  
Dotation comptable à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances (59 ) (57 ) 31  
Solde moyen des prêts et acceptations 563   669   1 189  
Prêts et acceptations à la fin de la période 559   526   1 054  
             
États-Unis - Points saillants (en millions de dollars américains)            
Total des revenus (bic) (23 ) 28   126  
Dotation à la provision pour (recouvrement de) pertes sur créances (48 ) (95 ) 24  
Charges autres que d'intérêts 13   110   139  
Recouvrement d'impôts sur le résultat (bic) (5 ) (7 ) (30 )
Bénéfice net (perte) comptable 17   20   (7 )
Total des revenus ajustés (bic) (23 ) (66 ) (86 )
Recouvrement de pertes sur créances, après ajustement (57 ) (102 ) (55 )
Charges autres que d'intérêts, après ajustement 13   52   47  
Bénéfice net (perte), après ajustement 22   2   (32 )
Les résultats ajustés figurant dans le tableau ci-dessus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Services d'entreprise

Les Services d'entreprise sont constitués d'unités fonctionnelles et de l'unité Technologie et opérations. Les unités fonctionnelles offrent à l'échelle de l'entreprise une expertise et un soutien en matière de gouvernance dans plusieurs domaines, dont la planification stratégique, la gestion des risques, les finances, le droit et la conformité, la commercialisation, les communications et les ressources humaines. L'unité Technologie et opérations (T&O) assure à BMO Groupe financier la prestation de services de gestion, de soutien et de gouvernance en matière de technologie de l'information, de services opérationnels, d'opérations immobilières et d'impartition.

Les coûts des unités fonctionnelles et des services de T&O sont en grande partie transférés aux trois groupes d'exploitation clients (Services bancaires PE, Gestion de patrimoine et BMO Marchés des capitaux), et seules des sommes relativement peu élevées sont prises en compte dans les résultats des Services d'entreprise. Ainsi, les résultats opérationnels ajustés des Services d'entreprise reflètent en grande partie l'incidence de certaines activités de gestion de l'actif et du passif, l'élimination des ajustements sur une base d'imposition comparable, les résultats attribuables à certains actifs douteux garantis par des biens immobiliers, les répercussions de la comptabilisation des prêts acquis et les activités de crédit structuré en voie de liquidation. Les résultats comptables des Services d'entreprise en 2013 et dans les exercices antérieurs tiennent compte d'un certain nombre d'éléments et d'activités qui sont ignorés dans les résultats ajustés de BMO afin de faciliter l'évaluation de son rendement. Ces éléments d'ajustement ne reflètent pas les résultats opérationnels de base et sont décrits dans la section Mesures non conformes aux PCGR.

Analyse des résultats financiers

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du premier trimestre de 2013

La perte nette des Services d'entreprise s'est chiffrée à 41 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, comparativement à 50 millions pour la même période de l'exercice précédent. La perte nette ajustée a été de 41 millions, contre 79 millions il y a un an. Les revenus ajustés ont augmenté en raison essentiellement de l'inclusion, au trimestre à l'étude, des revenus de 79 millions liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis, ce qui a été atténué par le fait que le montant de compensation sur une bic des groupes a dépassé de 21 millions celui inscrit un an plus tôt. Les charges ajustées ont baissé en raison surtout de la réduction des frais de soutien constatés dans les Services d'entreprise et de la diminution des charges associées au portefeuille d'actifs douteux garantis par des biens immobiliers. Le montant ajusté des recouvrements de pertes sur créances, soit 59 millions, a augmenté de 8 millions grâce surtout à une hausse, sur un an, de 58 millions des recouvrements liés au portefeuille de prêts douteux acquis, ce qui a été atténué par une dotation à la provision spécifique de 34 millions relativement au portefeuille de prêts productifs acquis.

Comparaison du premier trimestre de 2014 et du quatrième trimestre de 2013

La perte nette des Services d'entreprise s'est chiffrée à 41 millions de dollars pour le trimestre à l'étude, comparativement à 14 millions au quatrième trimestre de 2013. La perte nette ajustée a été de 41 millions, contre 22 millions au trimestre précédent. Les revenus ajustés ont augmenté surtout en raison de l'inclusion, au trimestre à l'étude, de 79 millions de revenus liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis. Ce facteur a été atténué par divers autres éléments qui, individuellement, ont été négligeables. Les charges ajustées ont légèrement baissé. Le montant ajusté des recouvrements de pertes sur créances a diminué essentiellement en raison des dotations de 34 millions à la provision spécifique eu égard au portefeuille de prêts productifs acquis.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des Services d'entreprise sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Mesures non conformes aux PCGR

Les résultats et mesures figurant dans ce Rapport de gestion sont présentés conformément aux PCGR. Ils le sont également après ajustement de sorte à exclure l'incidence de certains éléments, tel qu'il est indiqué dans le tableau 16 ci-dessous. La direction évalue le rendement à l'aide de mesures et résultats comptables et de mesures et résultats ajustés, et considère qu'ils sont utiles aux fins de l'appréciation de la performance sous-jacente des secteurs. Le fait de recourir à un tel mode de présentation donne aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats en plus de leur permettre d'apprécier l'incidence d'éléments spécifiques sur les résultats des périodes indiquées et de mieux évaluer les résultats compte non tenu des éléments s'ils considèrent que ceux-ci ne reflètent pas les résultats continus. C'est pourquoi ce mode de présentation peut aider les lecteurs à analyser les tendances et à faire des comparaisons avec nos concurrents. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et n'ont donc aucun sens normalisé aux termes de ceux-ci. Ils sont difficilement comparables avec des mesures similaires qu'utilisent d'autres entreprises et ne devraient pas être interprétés de manière isolée ni comme pouvant remplacer les résultats établis aux termes des PCGR.

Le profit économique net correspond au bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires, avant déduction de l'incidence après impôts de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions, moins une charge au titre du capital, et est considéré comme une mesure raisonnable de la valeur économique ajoutée.

Depuis le premier trimestre de 2014, les éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis, les coûts d'intégration des acquisitions et les activités de crédit structuré en voie de liquidation ne sont plus considérés comme des éléments d'ajustement.

Mesures non conformes aux PCGR Tableau 16
             
(en millions de
dollars canadiens,
sauf indication
contraire)
T1-2014   T4- 2013   T1- 2013  
Résultats comptables            
Revenus 4 122   4 138   4 032  
Dotation à la provision pour pertes sur créances (99 ) (189 ) (178 )
Charges autres que d'intérêts (2 684 ) (2 580 ) (2 570 )
Bénéfice avant impôts sur le résultat 1 339   1 369   1 284  
Charge d'impôts sur le résultat (278 ) (295 ) (248 )
Bénéfice net 1 061   1 074   1 036  
BPA ($) 1,58   1,60   1,51  
Éléments d'ajustement (avant impôts) 1)            
Éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis (voir * ci-dessous) -   49   128  
Coûts d'intégration des acquisitions 2) -   (60 ) (92 )
Amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions 3) (31 ) (31 ) (31 )
Diminution (augmentation) de la provision générale pour pertes sur créances -   -   -  
Activités de crédit structuré en voie de liquidation 4) -   26   7  
Éléments d'ajustement pris en compte dans le bénéfice comptable avant impôts (31 ) (16 ) 12  
Éléments d'ajustement (après impôts) 1)            
Éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis (voir * ci-dessous) -   30   79  
Coûts d'intégration des acquisitions 2) -   (37 ) (57 )
Amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions 3) (22 ) (22 ) (22 )
Diminution (augmentation) de la provision générale pour pertes sur créances -   (5 ) -  
Activités de crédit structuré en voie de liquidation 4) -   20   7  
Éléments d'ajustement pris en compte dans le bénéfice net comptable après impôts (22 ) (14 ) 7  
Incidence sur le BPA ($) (0,03 ) (0,02 ) 0,01  
Résultats ajustés            
Revenus 4 122   4 010   3 812  
Dotation à la provision pour pertes sur créances (99 ) (140 ) (96 )
Charges autres que d'intérêts (2 653 ) (2 485 ) (2 444 )
Bénéfice avant impôts sur le résultat 1 370   1 385   1 272  
Charge d'impôts sur le résultat (287 ) (297 ) (243 )
Bénéfice net ajusté 1 083   1 088   1 029  
BPA ($) 1,61   1,62   1,50  
* Les éléments liés au crédit relativement au portefeuille de prêts productifs acquis sont constitués des montants suivants :            
Revenus -   98   210  
Dotation à la provision pour pertes sur créances -   (49 ) (82 )
Augmentation du bénéfice avant impôts -   49   128  
Charge d'impôts sur le résultat -   (19 ) (49 )
Augmentation du bénéfice net comptable après impôts -   30   79  
1) Les éléments d'ajustement sont imputés aux Services d'entreprise, sauf dans le cas de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions qui, lui, est ventilé aux groupes d'exploitation.
2) Les coûts d'intégration des acquisitions sont pris en compte dans les charges autres que d'intérêts.
3) Ces charges ont été désignées comme des éléments d'ajustement puisque l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions peut ne pas avoir été considéré comme une charge pertinente au moment de la décision d'achat. Elles ont été imputées aux charges autres que d'intérêts des groupes d'exploitation comme suit :
  - Au premier trimestre de 2014 : PE Canada, 3 millions de dollars (2 millions après impôts); PE États-Unis, 18 millions (12 millions après impôts); et Gestion de patrimoine, 10 millions (8 millions après impôts).
  - Au quatrième trimestre de 2013 : PE Canada, 3 millions de dollars avant et après impôts; PE États-Unis, 19 millions (12 millions après impôts); et Gestion de patrimoine, 9 millions (7 millions après impôts).
  - Au premier trimestre de 2013 : PE Canada, 3 millions de dollars avant et après impôts; PE États-Unis, 19 millions (13 millions après impôts); et Gestion de patrimoine, 9 millions (6 millions après impôts).
4) Se composent essentiellement des changements d'évaluation associés à ces activités, qui sont pour la plupart prises en compte dans les revenus de négociation, sous revenus autres que d'intérêts.
   
Sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice 1) Tableau 17
                               
(en millions de dollars canadiens, sauf indication contraire) T1-2014   T4- 2013   T3- 2013   T2- 2013   T1- 2013   T4- 2012   T3- 2012 T2- 2012  
Total des revenus 4 122   4 138   4 000   3 893   4 032   4 129   3 827 3 908  
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances (voir ci-dessous) 99   189   56   174   178   216   229 195  
Dotation à la provision générale pour (recouvrement de) pertes sur créances -   -   20   (30 ) -   (24 ) 8 -  
Charges autres que d'intérêts 2 684   2 580   2 526   2 550   2 570   2 679   2 457 2 473  
Bénéfice net comptable (voir ci-dessous) 1 061   1 074   1 123   962   1 036   1 073   962 1 020  
Bénéfice net ajusté (voir ci-dessous) 1 083   1 088   1 122   984   1 029   1 116   1 005 974  
Bénéfice de base par action ($) 1,58   1,60   1,67   1,41   1,51   1,57   1,41 1,51  
Bénéfice dilué par action ($) 1,58   1,60   1,66   1,40   1,51   1,57   1,41 1,50  
Bénéfice dilué par action, après ajustement ($) 1,61   1,62   1,66   1,44   1,50   1,64   1,47 1,43  
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen (%) 1,62   1,69   1,78   1,82   1,87   1,86   1,90 1,92  
Marge nette d'intérêts sur l'actif productif moyen, après ajustement (%) 1,62   1,60   1,65   1,67   1,70   1,70   1,72 1,78  
Taux d'impôt effectif (%) 20,8   21,6   19,7   19,8   19,3   14,7   15,1 17,8  
Taux d'impôt effectif, après ajustement (%) 20,9   21,5   19,2   19,0   19,0   17,1   16,0 18,5  
Cours de change moyen entre les dollars canadien et américain 1,08   1,04   1,04   1,02   1,00   0,99   1,02 0,99  
                               
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances                              
  PE Canada 141   166   125   153   128   146   146 166  
  PE États-Unis 19   96   40   55   32   75   76 60  
Services bancaires Particuliers et entreprises 160   262   165   208   160   221   222 226  
Gestion de patrimoine (1 ) 1   (1 ) 1   2   11   5 1  
BMO Marchés des capitaux (1 ) (17 ) 2   (6 ) (15 ) (4 ) - 19  
Services d'entreprise, y compris T&O (59 ) (57 ) (110 ) (29 ) 31   (12 ) 2 (51 )
Dotation à la provision spécifique pour pertes sur créances de BMO Groupe financier 99   189   56   174   178   216   229 195  
                               
Bénéfice net comptable                              
  PE Canada 484   458   486   421   447   436   452 426  
  PE États-Unis 166   102   149   151   179   135   136 141  
Services bancaires Particuliers et entreprises 650   560   635   572   626   571   588 567  
Gestion de patrimoine 175   311   217   140   162   164   110 147  
BMO Marchés des capitaux 277   217   268   261   298   307   240 223  
Services d'entreprise, y compris T&O (41 ) (14 ) 3   (11 ) (50 ) 31   24 83  
Bénéfice net de BMO Groupe financier 1 061   1 074   1 123   962   1 036   1 073   962 1 020  
                               
Bénéfice net ajusté                              
  PE Canada 486   461   489   422   450   438   455 429  
  PE États-Unis 178   114   161   164   192   151   152 156  
Services bancaires Particuliers et entreprises 664   575   650   586   642   589   607 585  
Gestion de patrimoine 183   318   224   147   168   169   116 152  
BMO Marchés des capitaux 277   217   269   262   298   308   240 223  
Services d'entreprise, y compris T&O (41 ) (22 ) (21 ) (11 ) (79 ) 50   42 14  
Bénéfice net ajusté de BMO Groupe financier 1 083   1 088   1 122   984   1 029   1 116   1 005 974  
1) Les résultats ajustés qui sont présentés dans ce tableau sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Voir la section qui traite des mesures non conformes aux PCGR.

Sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice

Les tendances trimestrielles relatives au bénéfice de BMO sont examinées en détail aux pages 102 et 103 de son Rapport annuel pour 2013. Nous invitons les lecteurs à se reporter à cette analyse pour obtenir des explications plus complètes de ces tendances et des facteurs qui ont influé sur les résultats trimestriels passés, dont la légère influence des variations saisonnières sur les résultats. Le tableau 17 présente un sommaire des résultats obtenus entre le deuxième trimestre de 2012 et le premier trimestre de 2014, inclusivement. Ce tableau reflète les changements aux IFRS dont il est fait mention à la note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

De temps à autre, il arrive que certains secteurs d'activité et unités soient transférés d'un groupe d'exploitation client à un autre afin d'harmoniser plus étroitement la structure organisationnelle de BMO et ses priorités stratégiques. Les chiffres des périodes antérieures ont été retraités afin de rendre leur présentation conforme à celle adoptée pour la période à l'étude.

Dans les deux derniers exercices, nous avons maintenu le cap sur l'atteinte de nos priorités stratégiques. La conjoncture économique a, en général, été stable et s'est même améliorée.

Au cours des plus récents trimestres, PE Canada a inscrit de bons résultats, son bénéfice net ayant augmenté grâce à des revenus plus élevés, et le levier d'exploitation a été positif au cours des deux derniers trimestres. L'amélioration des revenus est le fait de la plus grande stabilité des marges et d'une croissance, à la fois forte et continue, du bilan.

Stimulés par la croissance des actifs des clients, la meilleure tenue des marchés et l'attention soutenue qui est accordée à la productivité, les récents résultats trimestriels des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont été excellents et se sont améliorés de manière plutôt constante. Les résultats du quatrième trimestre de 2013 tenaient compte d'un important profit sur titres. Quant aux résultats trimestriels des activités d'assurance, ils ont fluctué, ce qui a résulté essentiellement des variations des taux d'intérêt à long terme et des changements apportés au portefeuille de placements.

Après une amélioration des résultats opérationnels amorcée en 2012, les résultats de BMO Marchés des capitaux sont demeurés solides tout au long de 2013 et ont été favorisés par l'amélioration de la conjoncture de marché. Ce facteur a permis d'enregistrer un excellent rendement pendant trois trimestres, la hausse des revenus contribuant à un bénéfice net fort élevé. Les résultats du quatrième trimestre de 2013 ont été affaiblis par l'incertitude régnant sur les marchés américains et canadiens, ce qui s'est soldé par une baisse des revenus et du bénéfice net. Affichant une remontée en regard du quatrième trimestre, le bénéfice net du trimestre à l'étude a été plus élevé, ce qui est imputable à l'intensification des activités menées pour les clients et à de meilleures conditions de marché, et ce, tant dans le cas des activités de banque d'affaires et services aux sociétés que des produits de négociation.

Les résultats de PE États-Unis ont été excellents au premier trimestre de 2013 et relativement stables dans les deux trimestres suivants, la croissance des prêts aux entreprises et prêts industriels de base ayant été importante et les charges ayant baissé en regard de l'exercice précédent, ce qui a compensé le recul des marges et des soldes de certains portefeuilles. Des dotations à la provision pour pertes sur créances exceptionnellement élevées ont nui aux résultats du quatrième trimestre de 2013. Les résultats se sont améliorés au premier trimestre de 2014, et ce, en raison surtout des réductions des dotations à la provision pour pertes sur créances. La marge nette d'intérêts s'est comprimée par rapport à 2012 en raison principalement du recul des marges sur les prêts par suite de la concurrence exercée par les taux et de la contraction des marges sur les dépôts qu'a causée la faiblesse des taux d'intérêt.

Le bénéfice net trimestriel des Services d'entreprise peut varier, et ce, en grande partie à cause de la prise en compte d'éléments d'ajustement, ces éléments étant pour la plupart constatés par ce groupe, et des recouvrements de pertes sur créances du portefeuille de prêts douteux acquis. La baisse des recouvrements au premier trimestre de 2013 ainsi que le recul des revenus et la hausse des charges ont affaibli les résultats des Services d'entreprise pour ce trimestre. Ces recouvrements ont augmenté dans les trois derniers trimestres de 2013 ainsi que dans le premier de 2014, ce qui a accru le bénéfice net.

Exprimée en pourcentage du solde des prêts et acceptations, la dotation à la provision pour pertes sur créances de BMO a, par rapport à 2012, affiché des tendances à la baisse dans les plus récents trimestres, si ce n'est dans le quatrième trimestre de 2013 où elle a augmenté.

En 2012 et en 2013, les cours de change ont peu fluctué. Le dollar américain s'est grandement renforcé au premier trimestre de 2014. Un dollar américain plus fort accroît les valeurs converties des revenus, des charges, des dotations à la provision pour pertes sur créances, des impôts sur le résultat et du bénéfice net libellés en dollars américains.

Le taux d'impôt effectif varie car il dépend du moment de la résolution de certaines questions fiscales, des recouvrements d'impôts sur le résultat de périodes antérieures ainsi que de la proportion relative du bénéfice attribuable à chaque territoire dans lequel nous exerçons des activités.

Mise en garde

La présente section portant sur les tendances trimestrielles relatives au bénéfice contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui présente un sommaire des tendances trimestrielles relatives au bénéfice sont des montants et mesures ajustés non conformes aux PCGR. Voir la section Mesures non conformes aux PCGR.

Bilan

Au 31 janvier 2014, le total des actifs atteignait 592,7 milliards de dollars, ayant augmenté de 55,6 milliards depuis le 31 octobre 2013, ce qui inclut une hausse de 15,3 milliards résultant du renforcement du dollar américain. La progression du total des actifs reflète essentiellement l'augmentation de 15,1 milliards des valeurs mobilières, de 13,8 milliards des titres pris en pension ou empruntés, de 10,5 milliards du solde net des prêts et acceptations, de 7,2 milliards des actifs financiers dérivés et de 8,1 milliards de la trésorerie, des équivalents de trésorerie ainsi que des dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques. Tous les autres actifs se sont accrus d'un total de 0,9 milliard.

L'essor de 15,1 milliards de dollars des valeurs mobilières a résulté essentiellement d'une hausse des titres de négociation, ce qui reflète l'intensification des activités menées pour les clients.

L'accroissement de 13,8 milliards de dollars des titres pris en pension ou empruntés est principalement imputable aux activités plus nombreuses menées pour les clients et est proportionnel à la hausse des titres prêtés ou mis en pension.

La croissance de 10,5 milliards de dollars du solde net des prêts et acceptations reflète un montant de 5,7 milliards attribuable à la plus-value du dollar américain. Le reste de la hausse du solde net des prêts et acceptations provient principalement des prêts aux entreprises et aux administrations publiques des unités de PE et de BMO Marchés des capitaux.

La montée de 7,2 milliards de dollars des actifs financiers dérivés et celle de 4,9 milliards des passifs financiers dérivés proviennent surtout de l'augmentation de la juste valeur des contrats de change.

L'augmentation de 8,1 milliards de dollars de la trésorerie, des équivalents de trésorerie ainsi que des dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques a résulté surtout de l'élargissement des soldes auprès de banques centrales.

Les passifs et les capitaux propres se sont accrus de 55,6 milliards de dollars en regard du 31 octobre 2013, montant dont une tranche de 15,3 milliards a découlé de la plus-value du dollar américain. La variation de ces éléments reflète essentiellement la progression de 30,0 milliards des dépôts, de 15,9 milliards des titres mis en pension ou prêtés, de 4,9 milliards des passifs financiers dérivés, de 4,2 milliards des titres vendus à découvert et de 1,5 milliard des capitaux propres. Le reste des passifs et des capitaux propres s'est replié de 0,9 milliard au total.

L'accroissement de 30,0 milliards de dollars des dépôts tient compte d'une augmentation de 12,9 milliards découlant de l'appréciation du dollar américain. Les dépôts des entreprises et des administrations publiques ont progressé de 18,0 milliards, la moitié de ce montant étant attribuable à l'appréciation du dollar américain et le reste, à l'augmentation des émissions réalisées à des fins de financement de gros. Les dépôts par des banques et ceux des particuliers ont progressé de 6,3 millions et de 5,7 milliards, respectivement, montants dont la moitié reflète les hausses enregistrées par PE Canada et par la Gestion de patrimoine et l'autre, l'incidence de l'appréciation du dollar américain.

La note 17 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités indique les obligations contractuelles par année d'échéance.

Transactions avec des parties liées

Dans le cadre normal de nos activités, nous fournissons des services bancaires à notre personnel de direction clé, à nos coentreprises et à des entreprises associées selon les mêmes modalités que celles que nous offrons à nos clients.

Les politiques et procédures qu'applique la Banque à l'égard des transactions avec des parties liées n'ont pas changé de manière significative depuis le 31 octobre 2013 et correspondent à celles décrites à la note 27 afférente aux états financiers consolidés audités, à la page 177 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Arrangements hors bilan

Dans le cadre normal de ses activités, BMO conclut un certain nombre d'arrangements hors bilan, dont les plus importants sont les instruments de crédit, les entités structurées et les garanties, arrangements décrits aux pages 65, 66 et 70 de son Rapport annuel de 2013 ainsi qu'aux notes 5 et 7 afférentes aux états financiers consolidés intermédiaires non audités. Nous consolidons toutes nos entités structurées, si ce n'est certaines entités de titrisation des clients canadiennes et certaines entités à financement structuré. La section Instruments financiers désignés donne plus de précisions sur les changements importants dans ces arrangements survenus au cours du trimestre clos le 31 janvier 2014.

Méthodes comptables et principales estimations comptables

Les notes afférentes aux états financiers consolidés audités de l'exercice clos le 31 octobre 2013 renferment la description de nos principales méthodes comptables ainsi que des explications sur certaines estimations comptables qui sont considérées comme particulièrement importantes puisqu'elles exigent que la direction pose des jugements importants, dont certains portent sur des questions qui sont inévitablement incertaines. Nous invitons les lecteurs à prendre connaissance de ces explications.

En date du 1er novembre 2013, nous avons adopté plusieurs prises de position en comptabilité, certaines nouvelles et d'autres modifiées, qu'a publiées l'IASB et qui sont décrites à la note 1 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.

Modifications futures de méthodes comptables

BMO demeure à l'affût des changements éventuels que propose l'IASB et analyse les conséquences que toute modification des normes comptables pourrait avoir sur la présentation de son information financière et sur ses méthodes comptables. La note 1 afférente aux états financiers consolidés audités figurant aux pages 132 et 133 du Rapport annuel pour 2013 de BMO renferme des renseignements sur les nouvelles normes et les modifications aux normes existantes que la Banque devra adopter à l'avenir.

Évolution de la réglementation

Au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde, les organismes de réglementation sont très actifs, et ce, sur plusieurs fronts, dont la protection des consommateurs, les activités des marchés financiers, la lutte contre le blanchiment d'argent ainsi que la supervision et le resserrement de la gestion des risques. Les réformes réglementaires qu'ils mettent de l'avant peuvent influer sur nos activités lorsqu'elles se traduisent par des coûts financiers, tels ceux associés aux exigences plus strictes concernant le capital et la liquidité, et par des coûts de conformité en lien avec notre infrastructure. La violation des lois et règlements pourrait se solder par des sanctions et des amendes qui pourraient réduire notre latitude en matière de stratégie, entacher notre réputation ou affaiblir notre bénéfice.

Nous continuons de surveiller l'évolution de la réglementation, dont celle dont il est fait mention ailleurs dans le présent Rapport de gestion, ainsi que les faits nouveaux concernant le cadre réglementaire aux États-Unis qui sont décrits ci-dessous, et de nous y préparer. Pour une analyse plus poussée de l'évolution de la réglementation aux États-Unis, il y a lieu de se reporter à la section qui porte ce titre et qui est présentée à la page 69 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

En tant que société de portefeuille bancaire détenant un total d'actifs consolidés d'au moins 50 milliards de dollars américains, notre filiale américaine, BMO Financial Corp. (BFC), est assujettie aux règles et processus d'examen du plan de capital pour l'exercice 2014, aux termes desquels elle a participé à un exercice annuel de simulation de crise et de plan de capital mené par le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (CRF). BFC doit démontrer sa capacité à maintenir un ratio des capitaux propres ordinaires de première catégorie 1) de 5 % ou plus et de respecter, voire dépasser, les ratios de capital minimums exigés, après avoir mis de l'avant les mesures touchant le capital envisagées selon un scénario défavorable élaboré à l'interne et un scénario extrêmement défavorable prescrit par l'organisme de supervision. Conformément à ces exigences, BFC a, en janvier 2014, soumis au CRF un plan de capital sur deux ans. En mars 2014, le CRF devrait faire connaître sa décision concernant les mesures visant le capital qui sont décrites dans le plan de capital de 2014 de BFC. BMO Harris Bank N.A. (BHB) a dû se soumettre à des exigences semblables en matière de planification du capital que lui a imposées l'Office of the Comptroller of the Currency (OCC).

1) Le ratio des capitaux propres ordinaires de première catégorie s'entend des capitaux propres ordinaires de première catégorie sur le total des actifs pondérés en fonction des risques selon les règles de Bâle I appliquées aux États-Unis.

Le CRF a parachevé l'établissement d'un règlement qui met en vigueur les normes prudentielles plus strictes de la loi Dodd-Frank et les exigences quant à l'application anticipée de mesures correctives aux activités aux États-Unis de banques non américaines, telle BMO. Ce règlement établit de nouvelles exigences concernant le capital pondéré en fonction des risques, des limites de levier financier, des normes quant à la liquidité, un cadre de gestion des risques, des limites quant au risque de crédit et à sa concentration, la planification des correctifs et la présentation de l'exposition au risque de crédit.

L'OCC a publié, afin de recueillir des commentaires, un projet de lignes directrices concernant l'élaboration et l'instauration d'un cadre de gouvernance des risques destiné aux grandes banques nationales ainsi que la supervision de ce processus par leur conseil d'administration. Dans leur forme proposée, ces lignes directrices s'appliqueraient à notre principale filiale bancaire américaine, BHB, et définissent les rôles et responsabilités en matière de gestion des risques revenant aux unités de première ligne, au personnel chargé de la gestion des risques, aux auditeurs internes, aux conseils d'administration et aux chefs de la direction des banques.

La version finale de la règle Volcker, en vertu de laquelle il est interdit aux institutions bancaires et à leurs sociétés affiliées d'effectuer certaines opérations pour leur propre compte et d'avoir certains liens avec des fonds de couverture et des fonds de capital-investissement, a été parachevée en décembre 2013. Les organismes de réglementation bancaire fédéraux américains, la Securities and Exchange Commission et la Commodity Futures Trading Commission ont confirmé que les institutions bancaires auront jusqu'en juillet 2015 pour s'assurer que leurs activités et leurs placements respectent cette règle ou disposeront de plus de temps si cette période est prolongée. Les institutions bancaires devront, d'ici là, entreprendre des mesures de planification témoignant de leur bonne foi ainsi que des travaux aux fins du respect de ces exigences.

Le Consumer Financial Protection Bureau, organisme qui veille à l'application de certaines lois fédérales sur le crédit à la consommation aux États-Unis, a fait savoir qu'il surveillera de près la conformité aux lois, dont celles portant sur l'équité en matière de prêts, des entités qui octroient indirectement des prêts automobiles.

Mise en garde

La présente section qui traite de l'évolution de la réglementation contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Instruments financiers désignés

Les pages 65 et 66 du Rapport annuel pour 2013 de BMO renferment de l'information supplémentaire sur des instruments financiers désignés qui, à compter de 2008 et d'après des évaluations ultérieures, ont commencé à être perçus par les marchés comme comportant un risque accru. Nous invitons les lecteurs à passer en revue cette information qui les aidera à comprendre la nature et l'ampleur des expositions de BMO.

Le Conseil de stabilité financière (CSF) a publié un rapport préconisant d'améliorer la communication de l'information sur les instruments financiers que les acteurs sur les marchés en sont venus à considérer comme plus risqués. Une table des matières indiquant où se trouvent les informations à fournir, selon les recommandations du groupe de travail sur le renforcement des informations à fournir ("Enhanced Disclosure Task Force" (EDTF)) du CSF, est présentée dans notre site Web, à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

Nous avons pour pratique de signaler dans notre Rapport de gestion intermédiaire tout changement important dans les instruments financiers désignés, s'il en est, survenu depuis la fin de l'exercice. Il ne s'est produit aucun changement important depuis la présentation de notre Rapport annuel pour 2013, si ce n'est de l'expiration prévue, le 30 décembre 2013, des 1,05 milliard de dollars de billets d'Apex, série 2013.

Gestion des risques

Nos méthodes de gestion des risques et les principales mesures de ceux-ci n'ont pas changé de manière significative en regard de celles décrites aux pages 77 à 99 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Risque de marché

Liens entre des éléments du bilan et les informations sur le risque de marché

Ce qui suit indique des éléments de notre bilan consolidé qui sont exposés au risque de marché et présente les soldes qui résultent principalement de techniques de mesure du risque associé à des éléments qui sont négociés ou à des éléments qui ne le sont pas.

Liens entre des éléments du bilan et les informations sur le risque de marché Tableau 18
   
  Mesure du risque de marché
  Au 31 janvier 2014   Au 31 octobre 2013  
  Exposés au risque de marché     Exposés au risque de marché    
                     
(en millions de dollars canadiens) Bilan consolidé Éléments négociés 1) Éléments non négociés 2) Non exposés au risque de marché   Bilan consolidé Éléments négociés 1) Éléments non négociés 2) Non exposés au risque de marché Principaux facteurs de risque des soldes d'éléments non négociés
Actifs                    
Trésorerie et équivalents de trésorerie 34 112 - - 34 112   26 089 - - 26 089  
Dépôts productifs d'intérêts à d'autres banques 6 586 687 5 899 -   6 518 1 511 5 007 - Taux d'intérêt
Valeurs mobilières                    
  Titres de négociation 3) 4) 85 957 80 288 5 669 -   75 159 69 393 5 766 - Taux d'intérêt
  Titres disponibles à la vente 55 736 30 007 25 729 -   53 710 27 817 25 893 - Taux d'intérêt
  Titres détenus jusqu'à leur échéance 8 254 - 8 254 -   6 032 - 6 032 - Taux d'intérêt
  Titres divers 994 - 994 -   899 - 899 - Actions
Titres pris en pension ou empruntés 53 579 53 579 - -   39 799 39 799 - - Taux d'intérêt
Prêts et acceptations (déduction faite de la provision pour pertes sur créances) 289 750 - 289 750 -   279 294 - 279 294 - Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés 37 502 36 495 1 007 -   30 259 29 484 775 - Taux d'intérêt, change
                     
Actifs divers 4) 20 192 1 253 7 093 11 846   19 285 828 6 864 11 593 Taux d'intérêt
                     
Total des actifs 592 662 202 309 344 395 45 958   537 044 168 832 330 530 37 682  
                     
Passifs                    
Dépôts 398 393 6 780 391 613 -   368 369 5 928 362 441 - Taux d'intérêt, change
Instruments dérivés 36 843 35 617 1 226 -   31 974 31 184 790 - Taux d'intérêt, change
Acceptations 9 207 - 9 207 -   8 472 - 8 472 - Taux d'intérêt
Titres vendus à découvert 26 646 26 646 - -   22 446 22 446 - - Taux d'intérêt
Titres mis en pension ou prêtés 44 789 44 789 - -   28 884 28 884 - - Taux d'intérêt
Passifs divers 4) 40 086 1 635 37 950 501   41 724 2 176 39 003 545 Taux d'intérêt
Dette subordonnée 3 983 - 3 983 -   3 996 - 3 996 - Taux d'intérêt
Total des passifs 559 947 115 467 443 979 501   505 865 90 618 414 702 545  
1) Tient compte des éléments du bilan de BMO assujettis au cadre de gestion du risque lié à la négociation et aux prises fermes.
2) Tient compte des éléments du bilan assujettis au cadre de gestion du risque structurel de marché et du risque d'assurance.
3) Comprend des titres désignés comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net.
4) Tient compte des soldes liés à nos activités d'assurance.

Risque de marché structurel lié aux activités de négociation et autres et à la prise ferme

Le total de la valeur à risque (VaR) liée aux activités de négociation a augmenté durant le trimestre en grande partie à cause des activités menées pour les clients relativement à nos portefeuilles d'actions ainsi que de la hausse des niveaux des expositions aux taux d'intérêt. L'amélioration de l'avantage inhérent à la diversification globale a eu un effet compensatoire. La VaR liée aux titres disponibles à la vente s'est accrue en raison surtout des titres supplémentaires détenus dans les portefeuilles de titres à revenu fixe. Le total de la VaR liée aux activités de négociation en période de tension a augmenté, ce qui est essentiellement imputable à l'accroissement des expositions aux actions, ce qui reflète globalement les variations de la VaR liées aux activités de négociation au cours du trimestre.

Aucun changement majeur n'a été apporté à nos méthodes de gestion du risque structurel de marché lié aux activités autres que de négociation durant le trimestre. Le risque structurel lié à la valeur économique en cas de hausse des taux d'intérêt reflète essentiellement le recul de la valeur de marché des prêts à taux fixe. Le risque structurel de volatilité du résultat en cas de baisse des taux d'intérêt reflète essentiellement la possibilité qu'au moment de la révision des taux, les prêts dont les taux sont fondés sur le taux préférentiel, se voient attribuer des taux moins élevés. La sensibilité de la valeur économique et du résultat aux fluctuations des taux d'intérêt n'a pour ainsi dire pas changé au cours du trimestre.

Les méthodes de gestion du risque de marché de BMO et les principales mesures de ce risque sont décrites aux pages 87 à 91 de son Rapport annuel de 2013.

Sommaire du total de la valeur à risque (VaR) - Négociation
(en millions de dollars)* **
Tableau 19
           
  Pour le trimestre clos
le 31 janvier 2014
    Au 31 octobre 2013  
(équivalent en dollars canadiens avant impôts) À la fin du trimestre   Moyenne   Haut   Bas     À la fin du trimestre  
VaR liée aux produits de base (0,5 ) (0,5 ) (0,8 ) (0,3 )   (0,4 )
VaR liée aux actions (8,5 ) (8,4 ) (10,6 ) (5,0 )   (6,1 )
VaR liée au change (2,1 ) (1,9 ) (3,2 ) (0,5 )   (0,5 )
VaR liée aux taux d'intérêt (5,7 ) (5,9 ) (8,3 ) (4,1 )   (4,6 )
VaR liée au crédit (5,6 ) (5,4 ) (6,2 ) (4,6 )   (5,0 )
Diversification 10,8   10,5   n. s.   n. s.     7,5  
Total de la VaR - Négociation (11,6 ) (11,6 ) (13,8 ) (8,6 )   (9,1 )
Total de la VaR - Titres disponibles à la vente (12,7 ) (12,9 ) (14,5 ) (10,2 )   (10,1 )
* Le total de la VaR liée aux activités de négociation et le total de la VaR liée aux titres disponibles à la vente qui sont indiqués ci-dessus sont assujettis au cadre de gestion des activités de négociation de BMO Marchés des capitaux.
** Mesure quotidienne selon un niveau de confiance de 99%. Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les profits, par des montants positifs.
n. s. - non significatif
 
Sommaire du total de la valeur à risque (VaR) en période de tension - Négociation (en millions de dollars)* ** Tableau 20
           
  Pour le trimestre clos
le 31 janvier 2014
    Au 31 octobre 2013  
(équivalent en dollars canadiens avant impôts) À la fin du trimestre   Moyenne   Haut   Bas     À la fin du trimestre  
VaR liée aux produits de base en période de tension (4,0 ) (4,5 ) (7,7 ) (1,8 )   (4,7 )
VaR liée aux actions en période de tension (35,1 ) (22,9 ) (38,0 ) (6,5 )   (9,8 )
VaR liée au change en période de tension (10,4 ) (5,7 ) (10,9 ) (0,8 )   (0,8 )
VaR liée aux taux d'intérêt en période de tension (12,9 ) (10,8 ) (15,2 ) (8,5 )   (9,5 )
VaR liée au crédit en période de tension (13,8 ) (12,4 ) (13,8 ) (11,0 )   (11,0 )
Diversification 29,8   25,8   n. s.   n. s.     19,9  
Total de la VaR en période de tension - Négociation (46,4 ) (30,5 ) (46,4 ) (11,5 )   (15,9 )
* La VaR en période de tension est établie sur une base hebdomadaire.
** Mesure quotidienne selon un niveau de confiance de 99%. Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les profits, par des montants positifs.
n. s. - non significatif
 
Sensibilité du résultat et de la valeur économique, au bilan, au risque structurel de fluctuations des taux d'intérêt (en millions de dollars)* ** Tableau 21
                   
  Sensibilité de la valeur économique (avant impôts)     Sensibilité du
résultat au
cours des 12
prochains mois
(après impôts)
 
(équivalent en
dollars canadiens)
31 janvier 2014   31 octobre 2013     31 janvier 2014   31 octobre 2013  
Hausse de 100 points de base (500,3 ) (503,1 )   95,8   95,4  
Baisse de 100 points de base 301,7   340,1     (75,0 ) (90,8 )
                   
Hausse de 200 points de base (1 090,1 ) (1 078,8 )   158,8   158,1  
Baisse de 200 points de base 350,8   442,7     (102,9 ) (113,7 )
* Les pertes sont indiquées par des montants entre parenthèses et les profits, par des montants positifs.
** Dans le cas des activités d'assurance de BMO, une hausse de 100 points de base des taux d'intérêt au 31 janvier 2014 donnerait lieu à une augmentation de 72 millions de dollars de leur bénéfice après impôts et à une hausse de 368 millions de leur valeur économique avant impôts (81 millions et 335 millions, respectivement, au 31 octobre 2013). Une baisse de 100 points de base des taux d'intérêt au 31 janvier 2014 donnerait lieu à une diminution de 61 millions de leur bénéfice après impôts et à une diminution de 435 millions de leur valeur économique avant impôts (66 millions et 399 millions, respectivement, au 31 octobre 2013). Ces incidences ne sont pas reflétées dans le tableau ci-dessus.

Risque de liquidité et de financement

Le risque de liquidité et de financement est géré au moyen d'un cadre de gestion des risques bien défini. Aucun changement important n'a été apporté à ce cadre durant le trimestre.

Actifs liquides et non grevés

Les actifs liquides de BMO sont détenus essentiellement par nos secteurs qui mènent des activités de négociation ainsi que sous forme de lots d'actifs liquides supplémentaires qui sont conservés afin de parer aux éventualités. Les actifs liquides comprennent des actifs non grevés de grande qualité qui sont négociables, qui peuvent être cédés en garantie d'emprunts et qui peuvent être convertis en trésorerie à l'intérieur d'un délai qui répond à nos besoins de liquidité et de financement.

Le tableau 22 ci-dessous résume les actifs liquides de BMO. Dans le cadre normal des activités quotidiennes de la Banque, BMO peut grever d'une charge certains montants de trésorerie ainsi que des valeurs mobilières afin de soutenir ses activités de négociation et sa participation à des systèmes de compensation et de paiement. En outre, BMO peut obtenir des actifs hautement liquides en guise de nantissement et peut les redonner en garantie en échange d'une somme en trésorerie ou en guise de sûreté de ses activités de négociation. Les actifs nets liquides non grevés, soit des actifs figurant à son bilan, tels la trésorerie et les valeurs mobilières détenues par BMO et les titres pris en pension ou empruntés plus d'autres garanties admissibles hors bilan qui ont été obtenues moins celles accordées, se chiffraient à 180,7 milliards de dollars au 31 janvier 2014, contre 160,6 milliards au 31 octobre 2013. L'augmentation des actifs liquides non grevés a résulté essentiellement de la hausse des soldes de la trésorerie et des valeurs mobilières. Les actifs nets liquides non grevés sont essentiellement détenus par la banque mère, par notre entité juridique américaine, BMO Harris Bank, et par les activités de courtage de BMO au Canada et à l'échelle internationale. Outre ses actifs liquides, BMO a toujours accès au programme d'aide d'urgence de la Banque du Canada, au guichet d'escompte de la Federal Reserve Bank aux États-Unis et à des facilités de trésorerie de soutien de la Banque centrale européenne. Lorsqu'elle évalue sa position de liquidité, BMO ne considère pas ces dernières comme représentant une source de liquidité à laquelle elle a accès.

Outre la trésorerie et les valeurs mobilières qu'elle détient, BMO peut également transporter en nantissement d'autres actifs, dont des prêts hypothécaires et d'autres prêts, afin de mobiliser du financement garanti à long terme. Le tableau 23 indique le total des actifs grevés et des actifs non grevés.

Actifs liquides Tableau 22
           
Au 31 janvier 2014
(en millions de dollars) Valeurs comptables/actifs inscrits au bilan 1) Autres éléments de trésorerie et valeurs mobilières reçus Total des actifs bruts 2) Actifs grevés Actifs nets non grevés 3)
Trésorerie et équivalents de trésorerie 34 112 - 34 112 1 381 32 731
Dépôts à d'autres banques 6 586 - 6 586 - 6 586
Valeurs mobilières et titres pris en pension ou empruntés          
  États souverains, banques centrales ou banques multilatérales de développement 107 218 11 746 118 964 72 588 46 376
  Titres adossés à des créances hypothécaires et titres garantis par des créances hypothécaires 13 329 619 13 948 605 13 343
  Titres de créance d'entreprises 22 885 6 242 29 127 3 247 25 880
  Titres de participation d'entreprises 61 088 17 059 78 147 36 684 41 463
Total des valeurs mobilières et des titres pris en pension ou empruntés 204 520 35 666 240 186 113 124 127 062
Titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH (présentés comme des prêts au coût amorti) 4) 15 629 - 15 629 1 333 14 296
Total des actifs liquides 260 847 35 666 296 513 115 838 180 675
Autres actifs admissibles auprès de banques centrales (non compris dans ce qui précède) 5) 100 400 - 100 400 452 99 948
Marges de crédit inutilisées et accordées par des banques centrales - - - - -
Total des actifs liquides et des éléments d'autres sources 361 247 35 666 396 913 116 290 280 623
    Au 31 octobre 2013
(en millions de dollars)   Actifs nets non grevés 3)
     
Trésorerie et équivalents de trésorerie   24 878
Dépôts à d'autres banques   6 518
Valeurs mobilières et titres pris en pension ou empruntés    
  Etats souverains, banques centrales ou banques multilatérales de développement   51 249
  Titres adossés à des créances hypothécaires et titres garantis par des créances hypothécaires   10 543
  Titres de créance d'entreprises   19 008
  Titres de participation d'entreprises   37 020
Total des valeurs mobilières et des titres pris en pension ou empruntés   117 820
Titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH (présentés comme des prêts au coût amorti) 4)   11 425
Total des actifs liquides   160 641
Autres actifs admissibles auprès de banques centrales (non compris dans ce qui précède) 5)   101 712
Marges de crédit inutilisées et accordées par des banques centrales   -
Total des actifs liquides et des éléments d'autres sources   262 353
   
1) Les valeurs comptables figurant dans ce tableau correspondent à celles figurant au bilan de la Banque au 31 janvier 2014.
2) Les actifs bruts comprennent des actifs inscrits au bilan et des actifs hors bilan.
3) Les actifs nets liquides non grevés désignent des actifs figurant au bilan, tels la trésorerie et les valeurs mobilières détenues par BMO et les titres pris en pension ou empruntés plus d'autres garanties admissibles hors bilan qui ont été obtenues moins les actifs grevés.
4) Aux termes des IFRS, les titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH qui comprennent les prêts hypothécaires montés par BMO à titre de sûretés sous-jacentes sont classés dans les prêts. Les titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH non grevés sont liquides et sont inclus à titre d'actifs liquides conformément au cadre de gestion du risque de liquidité et de financement de BMO. Ce montant est présenté comme un poste distinct appelé Titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH.
5) Représentent des prêts actuellement détenus dans des banques centrales qui pourraient éventuellement servir à obtenir du financement auprès de celles- ci. Les prêts pouvant être transportés en garantie ne tiennent pas compte d'autres sources de liquidité supplémentaire associées au portefeuille de prêts qui pourraient être utilisées, ce qui inclut d'autres titrisations, les émissions d'obligations couvertes et les avances de Federal Home Loan Bank (FHLB).
   
Actifs grevés (en millions de dollars) Tableau 23
 
  Total des actifs bruts 1)   Actifs grevés 2)   Actifs nets non grevés
Au 31 janvier 2014     Donnés en garantie Autres actifs grevés   Autres actifs non grevés 3) Actifs pouvant être donnés en garantie 4)
Trésorerie et dépôts à d'autres banques 40 698   - 1 381   416 38 901
Valeurs mobilières 5) 255 815   87 047 27 410   7 399 133 959
Prêts et acceptations 274 121   37 835 1 957   134 381 99 948
Autres actifs              
  Instruments dérivés 37 502   - -   37 502 -
  Bureau et matériel 2 220   - -   2 220 -
  Écart d'acquisition 4 052   - -   4 052 -
  Immobilisations incorporelles 1 558   - -   1 558 -
  Actifs d'impôt exigible 1 030   - -   1 030 -
  Actifs d'impôt différé 2 986   - -   2 986 -
  Actifs divers 8 346   - -   8 346 -
Total des autres actifs 57 694   - -   57 694 -
Total 628 328   124 882 30 748   199 890 272 808
               
  Total des actifs bruts 1)   Actifs grevés 2)   Actifs nets non grevés
Au 31 octobre 2013     Donnés en garantie Autres actifs grevés   Autres actifs non grevés 3) Actifs pouvant être donnés en garantie 4)
Trésorerie et dépôts à d'autres banques 32 607   - 1 211   1 467 29 929
Valeurs mobilières 5) 217 427   64 168 24 014   6 815 122 430
Prêts et acceptations 265 719   38 067 1 956   123 984 101 712
Autres actifs              
  Instruments dérivés 30 259   - -   30 259 -
  Bureau et matériel 2 168   - -   2 168 -
  Écart d'acquisition 3 819   - -   3 819 -
  Immobilisations incorporelles 1 511   - -   1 511 -
  Actifs d'impôt exigible 1 065   - -   1 065 -
  Actifs d'impôt différé 3 027   - -   3 027 -
  Actifs divers 7 695   - -   7 695 -
Total des autres actifs 49 544   - -   49 544 -
Total 565 297   102 235 27 181   181 810 254 071
1) Les actifs bruts comprennent des actifs inscrits au bilan ou des actifs hors bilan.
2) Les actifs donnés en garantie renvoient à la partie des actifs de BMO figurant à son bilan ainsi qu'à la trésorerie et aux valeurs mobilières reçues qui sont données en garantie par voie de mises en pension de titres, de prêts de titres, de contrats dérivés, de dépôts minimaux requis auprès de banques centrales et des exigences associées à la participation à des chambres de compensation et des systèmes de paiement. Les autres actifs grevés comprennent les actifs qui ne peuvent être utilisés pour des raisons juridiques ou autres, tels que la trésorerie soumise à des restrictions et les actifs liés à des ventes à découvert.
3) Les autres actifs non grevés comprennent certains instruments qui, de l'avis de la direction, ne sont pas rapidement disponibles pour répondre aux exigences de BMO en matière de liquidité. Ces instruments se composaient de trésorerie et de valeurs mobilières d'un montant de 7,8 milliards de dollars au 31 janvier 2014, incluant les titres détenus par la filiale d'assurance et l'entité de protection du crédit de BMO, de même que d'importants placements en titres de participation et certains investissements détenus par son unité de banque d'affaires. Les autres actifs non grevés comprennent également des prêts hypothécaires et d'autres prêts pouvant être titrisés afin d'obtenir du financement garanti.
4) Les prêts indiqués comme pouvant être donnés en garantie représentent des prêts qui sont actuellement détenus dans des banques centrales et qui pourraient éventuellement servir à obtenir du financement auprès de celles-ci. Les prêts pouvant être donnés en garantie ne tiennent pas compte d'autres sources de liquidité supplémentaire pouvant être utilisées et associées au portefeuille de prêts, ce qui inclut d'autres titrisations, les émissions d'obligations couvertes et les avances de FHLB.
5) Comprennent des valeurs mobilières, des titres pris en pension ou empruntés et des titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la LNH (présentés comme des prêts au coût amorti).

Stratégie de financement

Selon nos principes de financement, le financement de gros garanti et non garanti qui sert à financer les prêts et les actifs moins liquides doit être à plus long terme (généralement d'un terme de deux à dix ans) afin de mieux correspondre à la durée à courir de ces actifs. Le financement de gros garanti et non garanti des actifs de négociation liquides est généralement à plus court terme (d'un terme de un an ou moins) et reflète la liquidité des actifs ainsi financés. Des quotités sont appliquées aux actifs de négociation afin de refléter le risque de recul des valeurs de marché et de la liquidité durant des périodes de tension sur les marchés. Les lots d'actifs liquides supplémentaires sont financés au moyen de diverses sources de financement de gros à terme.

BMO a une masse de dépôts de clients, à la fois vaste et stable, ainsi qu'un important capital, lesquels constituent de solides assises, favorisent le maintien d'une saine position de liquidité et réduisent sa dépendance envers le financement de gros. Les dépôts de clients comprennent les dépôts de base et ceux de particuliers et d'entreprises dont les taux sont fixes et dont les montants sont plus élevés. Les dépôts de clients totalisaient 227,9 milliards de dollars au 31 janvier 2014, comparativement à 220,6 milliards au 31 octobre 2013. En outre, BMO reçoit des dépôts non négociables provenant de clients qui sont des sociétés ou des clients institutionnels hors du secteur financier. Au 31 janvier 2014, ces dépôts totalisaient 27,5 milliards.

Au 31 janvier 2014, l'encours du financement de gros, financement provenant surtout de titres négociables, totalisait 171,1 milliards de dollars et, de ce montant, une tranche de 36,4 milliards était sous forme de financement garanti et une autre de 134,7 milliards, de financement non garanti. La composition et les échéances du financement de gros à terme sont présentées dans le tableau 24 ci-dessous. BMO maintient un vaste portefeuille d'actifs liquides non grevés totalisant 180,7 milliards au 31 janvier 2014, actifs qui, tel qu'il est décrit à la section qui traite des actifs liquides et non grevés et qui est présentée ci-dessus, pourraient être monétisés afin de combler des besoins de financement éventuels.

La diversification de nos sources de financement de gros constitue un volet important de notre stratégie globale de gestion de la liquidité. Les activités de financement de gros sont bien diversifiées, et ce, par territoire, monnaie, type d'investisseurs, instrument et profil d'échéances. BMO s'assure d'avoir constamment accès à du financement de gros à long terme par voie de divers programmes d'emprunt, notamment un programme d'émission de billets européens, des programmes de billets à moyen terme canadiens et américains, la titrisation de créances hypothécaires canadiennes et américaines, la titrisation de créances de cartes de crédit canadiennes, des obligations couvertes et des dépôts de premier rang (non garantis) canadiens et américains.

Échéances du financement de gros (en millions de dollars) 1) Tableau 24
                   
Au 31 janvier 2014 Moins de 1 mois De 1 à 3 mois De 3 à 6 mois De 6 à 12 mois Total partiel - Moins de 1 an De 1 à 2 ans De 2 à 5 ans Plus de 5 ans Total
Dépôts d'autres banques 2) 14 787 5 775 135 16 20 713 - - - 20 713
Certificats de dépôt et papier commercial 16 174 22 347 8 334 7 119 53 974 151 - - 54 125
Billets de dépôt au porteur 2 141 3 181 133 250 5 705 - - - 5 705
Billets à moyen terme non garantis de premier rang 40 1 862 - 1 420 3 322 11 750 22 700 4 514 42 286
Billets structurés non garantis de premier rang 3) 20 58 72 467 617 511 2 513 3 019 6 660
Obligations couvertes, titres adossés à des actifs ou papier commercial adossé à des actifs                  
  Papier commercial adossé à des actifs 1 578 1 280 864 84 3 806 - - - 3 806
  Titrisations de créances hypothécaires 945 - - 652 1 597 2 900 7 744 4 426 16 667
  Obligations couvertes - - - 2 228 2 228 3 898 2 228 - 8 354
  Titrisations de créances de cartes de crédit - - - - - 926 3 990 - 4 916
  Avances de FHLB - - - - - - 2 645 - 2 645
Dette subordonnée 4) - - - - - 318 329 4 549 5 196
Total 35 685 34 503 9 538 12 236 91 962 20 454 42 149 16 508 171 073
  Financement garanti 2 523 1 280 864 2 964 7 631 7 724 16 607 4 426 36 388
  Financement non garanti 33 162 33 223 8 674 9 272 84 331 12 730 25 542 12 082 134 685
Total 5) 35 685 34 503 9 538 12 236 91 962 20 454 42 149 16 508 171 073
1) Le financement de gros ne tient pas compte des opérations de mise en pension de titres ni des acceptations bancaires, lesquelles sont présentées dans le tableau des échéances contractuelles figurant à la note 17 afférente aux états financiers. Il exclut également le papier commercial adossé à des actifs qu'émettent certains fonds multicédants qui ne sont pas consolidés aux fins de la présentation de l'information financière.
2) Exception faite des dépôts d'autres banques, lesquels sont constitués essentiellement de dépôts bancaires obtenus dans le but de faciliter les activités liées aux produits de négociation, le financement non garanti désigne celui obtenu par l'émission de titres négociables.
3) Billets émis essentiellement à des épargnants.
4) Même si elle fait partie du capital réglementaire, la dette subordonnée est présentée dans ce tableau conformément aux recommandations de l'EDTF concernant les informations à fournir.
5) Le total du financement de gros était constitué de 61 milliards de dollars de fonds libellés en dollars canadiens et de 110 milliards de dollars de fonds libellés en dollars américains et autres monnaies au 31 janvier 2014.

Cotes de crédit

Les cotes de crédit que des agences de notation externes attribuent aux titres d'emprunt à court terme et à ceux à long terme de premier rang de BMO jouent un rôle important dans sa capacité à se procurer du capital et à obtenir le financement que requiert le soutien de ses activités commerciales. Le fait de maintenir d'excellentes cotes de crédit nous permet d'avoir accès à des fonds sur les marchés financiers, et ce, à des taux attrayants. Si nos cotes se détérioraient de manière importante, il est probable que le coût de nos fonds augmenterait fortement et qu'il nous serait plus difficile d'obtenir du financement et du capital sur les marchés financiers. Un abaissement majeur de nos cotes pourrait avoir d'autres conséquences, dont celles décrites à la note 10 afférente aux états financiers consolidés audités, à la page 150 du Rapport annuel pour 2013 de BMO.

Les cotes de crédit octroyées aux titres d'emprunt de premier rang de BMO par des agences de notation sont celles d'émissions de premier ordre et de grande qualité et étaient les suivantes au 31 janvier 2014 : AA pour DBRS, AA- pour Fitch, Aa3 pour Moody's et A+ pour Standard & Poor's.

Nous sommes tenus de fournir des garanties à certaines contreparties si nos cotes de crédit sont abaissées. Les garanties supplémentaires requises sont fondées sur les risques associés à la valeur de marché, la valeur des garanties et les ententes prévoyant un seuil de garantie, s'il en est. Au 31 janvier 2014, la Banque devrait fournir à des contreparties des garanties supplémentaires totalisant 64 millions de dollars et 272 millions, respectivement, si ses cotes étaient abaissées d'un cran et de deux crans.

Risque d'assurance

Aucun changement majeur dans nos méthodes de gestion de ce risque ni dans le degré de risque que posent nos activités d'assurance n'est survenu durant le trimestre. Les méthodes de gestion du risque d'assurance de BMO sont décrites aux pages 95 et 96 de son Rapport annuel de 2013.

Risque lié à la sécurité de l'information et à la cybersécurité

Aucun changement majeur dans nos méthodes de gestion du risque lié à la sécurité de l'information et à la cybersécurité n'est survenu durant le trimestre. Les méthodes de gestion de ce risque qu'emploie BMO sont celles décrites dans la section qui en traite ainsi que dans celle portant sur le risque opérationnel, aux pages 79 et 94, respectivement, de son Rapport annuel pour 2013.

Transactions sur dérivés

Sauf dans de rares exceptions, nous utilisons la convention-cadre de l'International Swaps and Derivatives Association (ISDA) pour documenter nos relations contractuelles de négociation de dérivés hors cote avec nos contreparties. Cette convention-cadre établit la structure juridique ainsi que les modalités usuelles qui s'appliquent à toutes les transactions sur dérivés conclues, sur une base bilatérale, par des parties. En plus de définir ce qu'est un événement de défaut et un événement entraînant la résiliation, lesquels peuvent causer la résiliation des transactions avant leur date d'échéance, la convention-cadre de l'ISDA renferme des règlements concernant le calcul et la compensation des valeurs d'annulation (également appelées les montants de liquidation) de transaction conclues entre des parties de sorte à obtenir un seul montant global net qu'une partie doit payer à l'autre.

Des annexes au soutien de crédit sont souvent jointes aux conventions-cadres de l'ISDA afin d'assurer l'échange de sûretés entre les parties lorsque le risque lié aux dérivés hors cote de l'autre partie dépasse un montant convenu (appelé le seuil). La remise de sûretés a pour objet de réduire le risque de crédit de contrepartie. Les sûretés peuvent être échangées en tant que marge initiale ou marge de variation, ou les deux. Les annexes au soutien de crédit renferment notamment des dispositions décrivant les types de sûretés qui sont acceptables (tels des titres du Trésor du gouvernement et des sommes en trésorerie) ainsi que leur mode d'évaluation (des escomptes sont souvent appliqués aux valeurs de marché), les seuils, le fait que la sûreté puisse ou ne puisse pas être redonnée en garantie par son bénéficiaire et la façon de calculer les intérêts.

Le tableau 25 présente les montants notionnels de nos contrats dérivés hors cote, soit ceux qui sont compensés et réglés de manière centralisée par voie d'une chambre de compensation désignée et ceux qui ne sont pas compensés de cette façon. Les montants notionnels de nos dérivés représentent les montants auxquels un taux ou un prix est appliqué afin de calculer les paiements qui doivent être échangés en vertu du contrat. Les montants notionnels ne représentent ni des actifs ni des passifs et, par conséquent, ne sont pas inscrits à notre bilan consolidé. Par contre, la juste valeur de nos contrats dérivés hors cote y figure.

Dérivés hors cote (montants notionnels) Tableau 25
           
  Compensation non centralisée   Compensation centralisée   Total
(en millions de
dollars canadiens)
T1-2014 T4- 2013   T1-2014 T4- 2013   T1-2014 T4- 2013
Contrats de taux d'intérêt                
  Swaps 1 076 484 1 084 369   1 419 799 1 140 417   2 496 283 2 224 786
  Contrats à terme de gré à gré 68 307 52 137   398 092 347 614   466 399 399 751
  Options achetées 18 274 18 283   - -   18 274 18 283
  Options vendues 23 355 23 020   - -   23 355 23 020
Total des contrats de taux d'intérêt 1 186 420 1 177 809   1 817 891 1 488 031   3 004 311 2 665 840
Contrats de change                
  Swaps de devises 46 850 44 834   - -   46 850 44 834
  Swaps de taux d'intérêt et de devises 267 286 255 337   - -   267 286 255 337
  Contrats à terme de gré à gré 259 352 263 607   - -   259 352 263 607
  Options achetées 13 060 10 923   - -   13 060 10 923
  Options vendues 18 071 13 530   - -   18 071 13 530
Total des contrats de change 604 619 588 231   - -   604 619 588 231
Contrats de produits de base                
  Swaps 16 727 15 122   - -   16 727 15 122
  Options achetées 9 000 8 081   - -   9 000 8 081
  Options vendues 4 846 4 285   - -   4 846 4 285
Total des contrats de produits de base 30 573 27 488   - -   30 573 27 488
Total des contrats d'actions 39 664 39 360   - -   39 664 39 360
Swaps sur défaillance                
  Options achetées 7 754 8 541   314 294   8 068 8 835
  Options vendues 11 729 13 072   453 216   12 182 13 288
Total des swaps sur défaillance 19 483 21 613   767 510   20 250 22 123
Total 1 880 759 1 854 501   1 818 658 1 488 541   3 699 417 3 343 042

Expositions dans certaines régions

L'exposition de BMO dans certaines régions est présentée et analysée aux pages 67, 68, 119 et 120 de son Rapport annuel pour 2013. Notre exposition dans certaines régions au 31 janvier 2014 est présentée dans les tableaux ci- après, lesquels résument nos expositions en Grèce, en Irlande, en Italie, au Portugal et en Espagne (pays GIIPE) ainsi que dans un groupe plus vaste de pays européens dans lesquels notre exposition brute est de plus de 500 millions de dollars. Le tableau 26 indique les montants bruts et nets des expositions associées aux prêts, aux titres (dont des swaps sur défaillance), aux opérations de type mise en pension et aux dérivés. Ces montants sont présentés plus en détail, soit par type de contrepartie, dans les tableaux 27 à 29. Les changements dans ces positions ont été mineurs.

Pour permettre une meilleure compréhension, les expositions de BMO en Europe associées aux swaps sur défaillance sont présentées séparément dans le tableau 30. Le risque inhérent aux swaps sur défaillance qui sont achetés est contrôlé par voie d'une liste de contreparties approuvées qui est examinée régulièrement, processus qui fait partie de notre cadre de gestion du risque de crédit. La majorité de ces swaps est de nature compensatoire, est habituellement assortie de modalités contractuelles concordantes et découle des anciennes stratégies de négociation de produits de crédit qui sont abandonnées progressivement depuis 2008.

Exposition en Europe par pays et par contrepartie 10)
(en millions de dollars canadiens)
Tableau 26
                   
Au 31 janvier 2014
  Prêts 1)   Titres 2)   Opérations de type mise en pension 3)   Dérivés 4)   Total
Pays Engagements Tranche financée   Montant brut Montant net   Montant brut Montant net   Montant brut Montant net   Montant brut Montant net
Pays GIIPE                            
Grèce - -   - -   - -   - -   - -
Irlande 5) 32 -   28 -   89 2   45 7   194 9
Italie 24 24   182 -   24 -   12 7   242 31
Portugal - -   111 -   - -   1 1   112 1
Espagne 88 78   134 -   - -   7 1   229 79
Total - pays GIIPE 6) 144 102   455 -   113 2   65 16   777 120
Zone euro (exclusion faite des pays GIIPE)                            
France 58 16   679 546   2 803 21   234 47   3 774 630
Allemagne 34 33   1 690 1 371   1 413 30   220 10   3 357 1 444
Pays-Bas 331 163   884 805   1 297 4   56 12   2 568 984
Autres 7) 466 269   545 403   35 5   83 37   1 129 714
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 8) 889 481   3 798 3 125   5 548 60   593 106   10 828 3 772
Reste de l'Europe                            
Danemark 15 15   754 752   247 -   5 5   1 021 772
Norvège 19 19   1 332 1 332   571 -   42 42   1 964 1 393
Fédération de Russie 639 639   - -   - -   - -   639 639
Suède 184 82   295 295   222 -   3 2   704 379
Suisse 506 163   51 -   490 5   3 1   1 050 169
Royaume-Uni 386 231   431 190   4 569 35   355 53   5 741 509
Autres 7) - -   353 -   - -   1 1   354 1
Total - reste de l'Europe 8) 1 749 1 149   3 216 2 569   6 099 40   409 104   11 473 3 862
Total - Europe 2 782 1 732   7 469 5 694   11 760 102   1 067 226   23 078 7 754
                             
Au 31 octobre 2013
  Prêts 1)   Titres 2)   Opérations de type mise en pension 3)   Dérivés 4)   Total
Pays Engagements Tranche financée   Montant brut Montant net   Montant brut Montant
net
  Montant brut Montant net   Montant brut Montant net
Pays GIIPE 79 79   477 -   81 1   45 6   682 86
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 802 462   3 445 2 779   5 199 17   358 103   9 804 3 361
Total - reste de l'Europe 1 659 956   3 410 2 772   4 044 57   262 115   9 375 3 900
Total - Europe 2 540 1 497   7 332 5 551   9 324 75   665 224   19 861 7 347
1) Les prêts comprennent les prêts et les produits de financement commercial. Les montants sont présentés déduction faite de ceux sortis du bilan et du montant brut des provisions spécifiques, ces éléments étant considérés comme négligeables.
2) Les titres comprennent les produits de trésorerie, les investissements des activités d'assurance et les titres de crédit négociables. Le montant brut des titres de crédit négociables ne comprend que les positions acheteur et exclut les positions vendeur compensatoires.
3) Les opérations de type mise en pension sont effectuées avec des contreparties qui sont des banques.
4) Les dérivés sont évalués à la valeur de marché, ce qui comprend la compensation des transactions, et dans le cas des contreparties à l'égard desquelles une annexe au soutien de crédit est en vigueur, les compensations liées aux garanties. Au 31 janvier 2014, le risque lié au remplacement des dérivés, déduction faite des garanties, se chiffrait à environ 4,0 milliards de dollars pour toute l'Europe.
5) Exclut les réserves de 85 millions de dollars de notre filiale irlandaise auprès de la banque centrale d'Irlande au 31 janvier 2014.
6) L'exposition directe de BMO dans les pays GIIPE a essentiellement trait à des produits de financement commercial et de négociation offerts par des banques. L'exposition nette demeure faible, s'établissant à 120 millions de dollars, dont une tranche de 42 millions représentait des engagements non financés au 31 janvier 2014.
7) Comprend les pays dans lesquels l'exposition brute est de moins de 500 millions de dollars. Le poste Autres de la catégorie Zone euro comprend les expositions en Autriche, en Belgique, à Chypre, en Finlande, au Luxembourg, en Slovaquie et en Slovénie. Le poste Autres de la catégorie Reste de l'Europe comprend les expositions en Croatie, dans la République tchèque, en Hongrie, en Islande et en Pologne.
8) Au 31 janvier 2014, l'exposition directe nette de BMO dans les autres pays de la zone euro (soit les 12 autres pays qui ont l'euro comme monnaie) totalisait environ 3,8 milliards de dollars, dont une proportion de 53% avait trait à des contreparties situées dans des pays auxquels Moody's et S&P ont attribué une cote de Aaa ou AAA, et une proportion d'environ 81% s'est vu attribuer la cote Aaa ou AAA par l'une des deux agences de notation. Notre exposition directe nette dans le reste de l'Europe totalisait environ 3,9 milliards, dont une proportion de 70% avait trait à des contreparties situées dans des pays auxquels Moody's et S&P ont attribué une cote de Aaa ou AAA. Une partie importante de l'exposition à des États souverains est constituée de produits de trésorerie négociables, alors que l'exposition liée à des banques a trait à des instruments de négociation, à des titres de créance à court terme, à des positions sur dérivés, à des lettres de crédit et à des garanties.
9) Les États souverains comprennent les produits de trésorerie de banques garantis par des États souverains.
10) Les autres expositions (incluant les expositions indirectes) qui ne sont pas incluses dans les tableaux au 31 janvier 2014 sont comme suit :
  BMO a également des expositions à des entités situées dans divers pays européens en raison de son entité de protection de crédit et de son entité de titrisation des clients américaine. Ces expositions ne sont pas incluses dans les tableaux ci-dessus parce que leur structure comporte déjà une protection de crédit.
    - BMO a une exposition directe à ces entités de crédit qui sont, à leur tour, exposées à un risque en raison des prêts ou des titres provenant d'entités situées en Europe. Tel qu'il est indiqué dans la section intitulée Entité de protection de crédit à la page 66 du Rapport annuel pour 2013 de BMO, ces entités comportent une protection de premier niveau, et des couvertures ont été conclues.
    - L'exposition notionnelle de notre entité de protection de crédit à des émetteurs situés en Grèce, en Italie et en Espagne représentait 4,2% de son exposition notionnelle totale. Cette entité avait une exposition notionnelle dans cinq des 12 autres pays dont la monnaie est l'euro. Cette exposition représentait 11,8% du total de l'exposition notionnelle et, de ce pourcentage, une proportion de 71% avait obtenu une cote de première qualité de la part de S&P et de Moody's. L'exposition notionnelle dans le reste de l'Europe représentait 15,1% du total de l'exposition notionnelle et la totalité de ce pourcentage avait obtenu une cote de première qualité de la part de S&P (94% par Moody's). L'entité bénéficie d'une forte protection contre les pertes et c'est pourquoi le risque de crédit résiduel est très faible.
    - L'entité de titrisation des clients américaine de BMO l'expose aux pays GIIPE et à d'autres pays européens puisqu'elle a des engagements qui s'appuient sur des sûretés dont une proportion de 0,23% représente des prêts ou des titres provenant d'entités situées en Europe. À la fin de l'exercice, l'exposition au Luxembourg, qui se chiffrait à 0,10%, représentait la composante la plus importante. Quant à celle en Espagne, elle était d'environ 0,06% et il n'existait aucune exposition en Italie, en Irlande, en Grèce ou au Portugal.
  BMO est exposé à des institutions européennes supranationales à hauteur de 0,2 milliard de dollars, et ce, essentiellement par voie de produits de trésorerie négociables.
  L'exposition indirecte de BMO en Europe sous forme de garanties libellées en euros destinées à soutenir les activités de négociation correspondait à des titres émis par des entités situées dans des pays européens de 516 millions d'euros, dont une tranche de 8 millions d'euros était détenue sous forme de titres dans les pays GIIPE et 159 millions d'euros l'étaient dans des titres français. De plus, des garanties en trésorerie de 192 millions d'euros étaient détenues au 31 janvier 2014.
  L'exposition indirecte sous forme de garanties émises par des entités situées dans des pays européens totalisait 760,3 millions de dollars, dont 5,7 millions dans les pays GIIPE, 445,1 millions dans les autres pays de la zone euro et 309,5 millions dans le reste de l'Europe.
     
Exposition aux prêts en Europe par pays et par contrepartie 10) (en millions de dollars canadiens) Tableau 27
   
Au 31 janvier 2014
  Prêts 1)
  Engagements   Tranche financée
Pays Banques Sociétés États souverains Total   Banques Sociétés États souverains Total
Pays GIIPE                  
Grèce - - - -   - - - -
Irlande 5) - 32 - 32   - - - -
Italie 24 - - 24   24 - - 24
Portugal - - - -   - - - -
Espagne 78 10 - 88   78 - - 78
Total - pays GIIPE 102 42 - 144   102 - - 102
Zone euro (exclusion faite des pays GIIPE)                  
France 16 42 - 58   16 - - 16
Allemagne 24 10 - 34   24 9 - 33
Pays-Bas 27 304 - 331   27 136 - 163
Autres 7) 342 124 - 466   229 40 - 269
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 409 480 - 889   296 185 - 481
Reste de l'Europe                  
Danemark 15 - - 15   15 - - 15
Norvège 19 - - 19   19 - - 19
Fédération de Russie 611 28 - 639   611 28 - 639
Suède 23 161 - 184   23 59 - 82
Suisse 3 503 - 506   3 160 - 163
Royaume-Uni 146 240 - 386   146 85 - 231
Autres 7) - - - -   - - - -
Total - reste de l'Europe 817 932 - 1 749   817 332 - 1 149
Total - Europe 1 328 1 454 - 2 782   1 215 517 - 1 732
Voir les notes du tableau 26.
 
Exposition aux titres en Europe par pays et par contrepartie 10) (en millions de dollars canadiens) Tableau 28
 
Au 31 janvier 2014
  Titres 2)
  Montant brut   Montant net
Pays Banques Sociétés États souverains 9) Total   Banques Sociétés États souverains 9) Total
Pays GIIPE                  
Grèce - - - -   - - - -
Irlande 5) - - 28 28   - - - -
Italie 45 24 113 182   - - - -
Portugal - - 111 111   - - - -
Espagne 45 44 45 134   - - - -
Total - pays GIIPE 90 68 297 455   - - - -
Zone euro (exclusion faite des pays GIIPE)                  
France 34 99 546 679   - - 546 546
Allemagne 143 205 1 342 1 690   - 29 1 342 1 371
Pays-Bas 688 85 111 884   687 7 111 805
Autres 7) 36 30 479 545   - - 403 403
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 901 419 2 478 3 798   687 36 2 402 3 125
Reste de l'Europe                  
Danemark 569 2 183 754   569 - 183 752
Norvège 1 332 - - 1 332   1 332 - - 1 332
Fédération de Russie - - - -   - - - -
Suède 295 - - 295   295 - - 295
Suisse 12 39 - 51   - - - -
Royaume-Uni 118 227 86 431   55 - 86 190
Autres 7) - - 353 353   - - - -
Total - reste de l'Europe 2 326 268 622 3 216   2 251 49 269 2 569
Total - Europe 3 317 755 3 397 7 469   2 938 85 2 671 5 694
Voir les notes du tableau 26.
 
Exposition aux opérations de type mise en pension et
aux dérivés en Europe par pays et par contrepartie
10)
(en millions de dollars canadiens)
Tableau 29
 
Au 31 janvier 2014
  Opérations de type mise en pension 3)   Dérivés 4)
  Montant brut Déduction faite des garanties   Montant brut   Déduction faite des garanties
Pays Total Total   Banques Sociétés États souverains Total   Banques Sociétés   États souverains Total
Pays GIIPE                          
Grèce - -   - - - -   - -   - -
Irlande 5) 89 2   39 6 - 45   1 6   - 7
Italie 24 -   8 4 - 12   3 4   - 7
Portugal - -   1 - - 1   1 -   - 1
Espagne - -   7 - - 7   1 -   - 1
Total - pays GIIPE 113 2   55 10 - 65   6 10   - 16
Zone euro (exclusion faite des pays GIIPE)                          
France 2 803 21   234 - - 234   47 -   - 47
Allemagne 1 413 30   220 - - 220   10 -   - 10
Pays-Bas 1 297 4   55 1 - 56   11 1   - 12
Autres 7) 35 5   56 20 7 83   10 20   7 37
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) 5 548 60   565 21 7 593   78 21   7 106
Reste de l'Europe                          
Danemark 247 -   5 - - 5   5 -   - 5
Norvège 571 -   42 - - 42   42 -   - 42
Fédération de Russie - -   - - - -   - -   - -
Suède 222 -   3 - - 3   2 -   - 2
Suisse 490 5   3 - - 3   1 -   - 1
Royaume-Uni 4 569 35   347 8 - 355   45 8   - 53
Autres 7) - -   1 - - 1   1 -   - 1
Total - reste de l'Europe 6 099 40   401 8 - 409   96 8   - 104
Total - Europe 11 760 102   1 021 39 7 1 067   180 39   7 226
Voir les notes du tableau 26.
 
Swaps sur défaillance par pays et par qualité du crédit
(en millions de dollars canadiens)
Tableau 30
 
Au 31 janvier 2014
  Juste valeur     Valeur nominale  
  Achetés   Vendus       Achetés     Vendus      
Pays Première qualité   Qualité inférieure   Première qualité   Qualité inférieure Exposition totale     Première qualité   Qualité inférieure   Total     Première qualité   Qualité inférieure   Total   Exposition totale  
Pays GIIPE                                                  
Grèce -   -   -   - -     -   -   -     -   -   -   -  
Irlande 5) -   -   (1 ) - (1 )   (22 ) -   (22 )   22   -   22   -  
Italie 1   -   (1 ) - -     (120 ) -   (120 )   120   -   120   -  
Portugal 4   -   (5 ) - (1 )   (90 ) -   (90 )   90   -   90   -  
Espagne 1   -   (1 ) - -     (84 ) -   (84 )   84   -   84   -  
Total - pays GIIPE 6   -   (8 ) - (2 )   (316 ) -   (316 )   316   -   316   -  
Zone euro (exclusion faite des pays GIIPE)                                                  
France (1 ) -   -   - (1 )   (75 ) -   (75 )   59   -   59   (16 )
Allemagne (1 ) -   1   - -     (159 ) -   (159 )   144   -   144   (15 )
Pays-Bas -   -   -   - -     (39 ) -   (39 )   36   -   36   (3 )
Autres 7) -   -   -   - -     (74 ) -   (74 )   74   -   74   -  
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) (2 ) -   1   - (1 )   (347 ) -   (347 )   313   -   313   (34 )
Reste de l'Europe                                                  
Danemark -   -   -   - -     (1 ) -   (1 )   1   -   1   -  
Norvège -   -   -   - -     -   -   -     -   -   -   -  
Fédération de Russie -   -   -   - -     (4 ) -   (4 )   4   -   4   -  
Suède -   -   -   - -     -   -   -     -   -   -   -  
Suisse (1 ) -   -   - (1 )   (141 ) -   (141 )   34   -   34   (107 )
Royaume-Uni (1 ) -   1   - -     (124 ) -   (124 )   115   -   115   (9 )
Autres 7) -   -   (1 ) - (1 )   (293 ) -   (293 )   293   -   293   -  
Total - reste de l'Europe (2 ) -   -   - (2 )   (563 ) -   (563 )   447   -   447   (116 )
Total - Europe 2   -   (7 ) - (5 )   (1 226 ) -   (1 226 )   1 076   -   1 076   (150 )
 
Au 31 octobre 2013
  Juste valeur     Valeur nominale  
  Achetés   Vendus       Achetés     Vendus      
Pays Première qualité   Qualité inférieure   Première qualité   Qualité inférieure Exposition totale     Première qualité   Qualité inférieure   Total     Première qualité   Qualité inférieure   Total   Exposition totale  
Total - pays GIIPE 12   -   (12 ) - -     (464 ) -   (464 )   464   -   464   -  
Total - zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) (6 ) -   4   - (2 )   (735 ) -   (735 )   661   14   675   (60 )
Total - reste de l'Europe (3 ) -   2   - (1 )   (895 ) -   (895 )   634   21   655   (240 )
Total - Europe 3   -   (6 ) - (3 )   (2 094 ) -   (2 094 )   1 759   35   1 794   (300 )
Notes :
Voir les notes du tableau 26.
Tous les swaps sur défaillance achetés et vendus l'ont été auprès de contreparties qui sont des banques.
Des tranches de 39% des swaps sur défaillance achetés et de 49% de ceux vendus sont assujetties à des événements déclencheurs relatifs à une restructuration intégrale. Aux termes de ces contrats, tout événement relatif à une restructuration constitue un événement touchant le crédit, et toute obligation dont l'échéance est de moins de 30 ans doit être livrée contre le contrat.
Des tranches de 61% des swaps sur défaillance achetés et de 50% de ceux vendus sont assujetties à des événements déclencheurs relatifs à une restructuration à clauses dites « modifiées-modifiées ». Aux termes de ces contrats, les ententes de restructuration constituent un événement touchant le crédit. Cependant, l'obligation à livrer contre le contrat a une durée se limitant à 60 mois pour les obligations restructurées et à 30 mois pour toutes les autres obligations.
Le tableau exclut une protection de 13 millions de dollars acquise par l'intermédiaire de l'indice de swaps sur défaillance iTraxx. L'indice comprend 25 titres d'une pondération égale provenant des régions suivantes : GIIPE (16%), zone euro (exclusion faite des pays GIIPE) (44%) et reste de l'Europe (40%).

Mise en garde

La présente section qui traite de la gestion des risques contient des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs

Les parties intéressées peuvent prendre connaissance de notre Rapport annuel pour 2013, du présent communiqué trimestriel, des présentations qui l'accompagnent et des données financières complémentaires sur notre site Web à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles

Les parties intéressées sont également invitées à se joindre à notre téléconférence trimestrielle, le mardi 25 février 2014 à 14 h (HNE). À cette occasion, les hauts dirigeants de BMO commenteront les résultats du trimestre et répondront aux questions des investisseurs. La conférence sera accessible par téléphone, au 416-695-9753 (région de Toronto) ou au 1-888-789-0089 (extérieur de Toronto, sans frais). L'enregistrement de la téléconférence sera accessible jusqu'au mardi 27 mai 2014, au 905-694-9451 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 6766952).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera également accessible en différé sur notre site.

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