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Communiqués de presse

La faiblesse du dollar canadien a du bon et du mauvais, selon le Service des études économiques de BMO

- La faiblesse du dollar profite au secteur manufacturier, au tourisme et aux détaillants

- Elle ouvre un nombre croissant de marchés émergents aux entreprises canadiennes et fait en sorte que les exportations font désormais partie d'une stratégie d'affaires globale diversifiée

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 16 jan. 2014) - Bien que la volte-face soudaine de la valeur du dollar canadien puisse être une source d'angoisses, certaines répercussions positives de cette dévaluation joueront en faveur de divers secteurs économiques, selon le Service des études économiques de BMO. Après avoir essuyé un repli de 6,6 pour cent en 2013 - la seconde chute annuelle en importance au cours des 15 dernières années - le dollar canadien a encore reculé de trois per cent au cours des deux premières semaines de 2014 seulement. Le rapport sur l'emploi exceptionnellement faible de décembre a ramené le huard sous la barre des 92 cents pour la première fois depuis septembre 2009.

« Une part de la faiblesse persistante du huard est simplement le revers de la remontée discrète du dollar américain », a expliqué Doug Porter, économiste en chef de BMO Marchés des capitaux. « Le billet vert a réalisé des gains encore plus importants par rapport à d'autres devises au cours de la dernière année; le huard est donc loin d'être la seule devise à connaître un repli. Qui plus est, le redressement du billet vert reflète l'amélioration des perspectives économiques aux États-Unis, ce qui est toujours une bonne nouvelle pour l'avenir de l'économie canadienne. »

M. Porter précise qu'une devise plus faible peut générer son lot de contradictions économiques. « Il y a indéniablement des perdants, comme les consommateurs, les voyageurs, les services publics, les diffuseurs et les équipes de sport. Mais il y a aussi beaucoup de gagnants. Le secteur manufacturier et le tourisme national, lesquels sont en proie à des difficultés, seront les plus soulagés par le repli de la devise. Même certains détaillants respireront un peu mieux alors que le puissant appel du magasinage outre-frontière se fait moins pressant pour le consommateur à chaque dévaluation de la devise. Globalement, nous estimons qu'un recul de 10 pour cent de la valeur de la devise pourrait ajouter jusqu'à 1,5 point de pourcentage au PIB réel sur une période de deux ans, ou de 0,5 à 1,0 point de pourcentage par année. »

M. Porter poursuit en disant qu'un dollar plus faible est précisément ce qu'un médecin prescrirait à l'économie canadienne. « Il ne faut pas s'attendre à ce que la Banque du Canada intervienne pour contrer le recul du dollar. Nous continuons à prévoir la poursuite de l'affaiblissement du huard jusqu'à 90 cents, avec des risques clairs d'un recul encore plus marqué. »

« La bonne nouvelle, c'est que les entreprises canadiennes affichent un solide bilan », a déclaré Mario Rigante, vice-président régional, Services aux entreprises, BMO Banque de Montréal. « Mais elles doivent maintenant saisir les possibilités de croissance qui s'offrent à elles et, dans cette optique, les perspectives d'exportation vers les marchés émergents sont excellentes ».

M. Rigante a ajouté que l'exportation peut s'avérer une excellente façon pour les entreprises d'atténuer le risque. « Tout comme la diversification d'un portefeuille de placements peut prémunir l'investisseur contre la volatilité des marchés, une entreprise peut diversifier ses ventes géographiquement pour obtenir les mêmes résultats. Compte tenu du nombre de marchés émergents dans lesquels les entreprises canadiennes peuvent faire des affaires, les possibilités d'inclure l'exportation dans une stratégie d'affaires globale diversifiée vont croissantes. »

À propos de BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est une société nord-américaine de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif totalisant 537 milliards de dollars au 31 octobre 2013, et d'un effectif de plus de 45 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires personnels et commerciaux, de la gestion de patrimoine et des services bancaires d'investissement.

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