MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 4 sept. 2013) - Selon le troisième sondage annuel de BMO sur l'épargne en prévision de jours difficiles, 68 % des Canadiens ont dû puiser dans leur réserve pour régler une dépense imprévue. Cependant, la majorité d'entre eux (58 %) n'avaient pas épargné suffisamment pour régler la totalité de cette dépense urgente.
Voici d'autres résultats du sondage effectué par Pollara :
- La majorité (51 %) des Canadiens ont accumulé moins de 10 000 $ pour des dépenses imprévues, incluant un répondant sur cinq (17 %) qui déclare avoir épargné moins de 1 000 $.
- Moins de la moitié de ceux qui ont dû utiliser leur fonds d'urgence pour une réparation majeure à leur automobile ou à leur résidence ont pu en régler le coût au complet (respectivement 49 % et 47 %).
- Seulement le tiers (35 %) de ceux qui ont perdu leur emploi avaient suffisamment épargné pour tenir le coup financièrement.
- La raison mentionnée le plus souvent (57 %) pour ne pas avoir mis plus d'argent de côté en prévision de situations d'urgence était le fait de ne pas disposer de surplus à épargner.
Selon le Service des études économiques de BMO, le taux d'épargne des particuliers au Canada, qui était descendu à un plancher historique de 1 % en 2005, s'établissait à 5,5 % au premier trimestre de 2013.
« Il est encourageant de constater que le taux d'épargne commence à monter au Canada. Cependant, plusieurs Canadiens se retrouvent encore à court d'argent dans les situations d'urgence, a déclaré Jamal Khalil, directeur des ventes, Produits de placement, BMO Banque de Montréal. Une des façons d'économiser pour se constituer une réserve en prévision de jours difficiles, c'est de réduire ses dépenses non essentielles, comme l'achat de café lors du repas du midi au travail. »
M. Khalil a expliqué que même les plus petites sommes épargnées aujourd'hui peuvent finir par être très utiles en cas de dépense imprévue.
Un plan en prévision de temps difficiles
Les sondeurs ont demandé aux Canadiens quelles solutions, autres que la réduction de leurs dépenses, ils envisageraient après avoir utilisé la totalité de leur fonds d'urgence. Voici les réponses qu'ils ont obtenues :
- Quarante et un pour cent des répondants vendraient très probablement certains biens - comme leur auto ou des bijoux - ou demanderaient l'aide de leur famille ou d'amis.
- Le quart des répondants (27 %) utiliseraient une marge de crédit et deux répondants sur dix (18 %) se feraient rembourser leurs placements.
Le sondage a également montré que les Canadiens conservent leurs économies pour les situations d'urgence dans divers instruments de placement :
- Près de la moitié d'entre eux utilisent un compte d'épargne libre d'impôt (CELI) (49 %), un compte d'épargne ordinaire (47 %) ou d'autres instruments de placement non enregistrés comme des certificats de placement garanti (CPG), des fonds d'investissement, des actions et des obligations (47 %).
- Environ le tiers des répondants utilisent un compte de chèques (34 %) ou un compte d'épargne à intérêt élevé (30 %).
- Seize pour cent des répondants gardent leurs économies pour les situations d'urgence sous forme d'argent liquide.
« Il est essentiel de mettre de l'argent de côté en prévision de jours difficiles, mais le moyen que vous utilisez pour conserver cet argent peut avoir une grande importance », a souligné M. Khalil.
Il a ajouté qu'un fonds d'urgence devrait normalement représenter de trois à six mois de revenu et être conservé dans un instrument d'épargne ou de placement facilement accessible et offrant une grande stabilité de capital. Ce type d'instruments comprend les fonds du marché monétaire, les comptes d'épargne à intérêt élevé et les CELI. BMO, par exemple, offre le Compte d'épargne bonifiée BMO, un compte d'épargne à taux d'intérêt élevé qui permet un nombre illimité de dépôts et de virements sur d'autres comptes.
Le sondage Pollara a été effectué en ligne du 26 au 30 juillet 2013, auprès d'un échantillon de 1 000 Canadiens. Un échantillon probabiliste de cette taille produirait des résultats comportant une marge d'erreur de ± 3,1 %, 19 fois sur 20.
À propos de BMO Groupe financier
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