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Communiqués de presse

Selon le commentaire de BMO Banque privée Harris sur la situation des marchés pour le mois d'août, les banques centrales font beaucoup d'efforts pour stimuler la reprise économique

- La reprise financière au Japon pourrait stimuler la demande d'exportations chinoises.

- Au Canada, le bond de 1,9 % des ventes au détail constitue une bonne nouvelle.

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 26 août 2013) - Selon le commentaire de BMO Banque privée Harris sur la situation des marchés pour le mois d'août, les banques centrales et les responsables des politiques économiques partout dans le monde s'efforcent avec diligence d'atteindre le même but : stimuler la reprise économique.

« Les effets des politiques monétaires des banques centrales sont évidents partout, alors que les économies locales poursuivent leur redressement, a déclaré Daniel Thériault, chef, Stratégies de placement, BMO Banque privée Harris. Malgré des tactiques différentes, les banques centrales adoptent des politiques qui visent à stimuler l'économie et à maintenir des taux d'intérêt peu élevés. Dans le même ordre d'idées, elles s'efforceront maintenant d'encourager une meilleure collaboration entre les entreprises et les gouvernements. »

Voici quelques points saillants du rapport :

Le Canada se maintient

Selon le rapport, la politique de la banque centrale du Canada a entraîné une légère hausse des prévisions de croissance. Entretemps :

  • Les ventes au détail ont bondi de 1,9 %.
  • La hausse du prix du pétrole a contribué à augmenter l'indice des prix des produits de base de la Banque du Canada de plus de 10 % depuis le début de l'année.

« Les perspectives de croissance du Canada ne dépendent pas nécessairement des taux d'intérêt, mais surtout de ce qui se produit au sud de sa frontière, a expliqué M. Thériault. Ce qui signifie que la banque centrale du Canada a simplement moins de moyens à sa disposition pour moduler sa politique monétaire et pour intervenir. »

Les États-Unis montrent des signes de reprise

Alors que la Réserve fédérale se prépare à mettre fin à la troisième phase de son programme d'assouplissement quantitatif d'ici au milieu ou à la fin de 2014, M. Thériault a indiqué deux résultats probables de cette mesure : les rendements des bons du Trésor vont monter et la volatilité va augmenter.

Selon le rapport, ces tendances se manifestent déjà :

  • Les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ont augmenté en juillet, passant de 2,47 % à 2,56 %.
  • Le taux de chômage est descendu à 7,4 %.
  • Le PIB réel des États-Unis a connu une légère hausse de 1,7 % au deuxième trimestre.
  • L'indice S&P500 a progressé de 6,1 % au cours du trimestre et de 19,6 % depuis le début de l'année.

« De légers signes indiquent que la reprise de l'économie américaine se raffermit, a poursuivi M. Thériault. Après des années passées à éviter les liquidités excédentaires des entreprises, les banques américaines rivalisent pour obtenir des fonds. Cela pourrait être le signe que les banques reviennent à leur rôle traditionnel de prêteur, ou cela pourrait être un élément catalyseur qui stoppera le ralentissement de la circulation de l'argent. Si la seconde éventualité se confirme, cela pourrait donner lieu à un point tournant majeur pour les actifs financiers ainsi que, en fin de compte, pour l'inflation. »

La Chine en quête d'équilibre

Selon le rapport, la Chine continue à essayer d'établir un équilibre entre le ralentissement des investissements et la stimulation de la consommation. Cette tâche difficile a occasionné une chute marquée des exportations, de 3,1 % sur un an, les exportations vers l'Europe, notamment, passant de 24 % à 18 % des exportations totales.

« Il existe une possibilité, quoique faible, que le redressement économique du Japon stimule la demande de biens en provenance de la Chine, a ajouté M. Thériault. Même si l'attention semble s'être concentrée récemment sur les difficultés du secteur des exportations, nous croyons que la croissance de l'économie chinoise demeurera inférieure à ce qu'elle a été au cours des trimestres précédents. »

Des jours meilleurs pour la zone euro

L'économie européenne semble enfin sortir de la récession et la promesse faite en juillet 2012 par la Banque centrale européenne de « faire tout ce qui est nécessaire » pour préserver l'euro semble donner de bons résultats. Selon le rapport, cette déclaration, appuyée par un programme d'achat d'obligations sans limite quantitative, a également semblé contribuer à rassurer les investisseurs. M. Thériault a fait remarquer que même si les résultats sont encourageants, il sera difficile pour la région de renouer avec la croissance au cours des deux ou trois prochaines années.

Pour consulter la version complète du rapport : http://www.bmo.com/banquepriveeharris.

Pour plus de renseignements:
Relations avec les médias :
Valérie Doucet, Montréal
514-877-8224
valerie.doucet@bmo.com