MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 31 juillet 2013) - Dans une nouvelle étude, l'Institut Info-Patrimoine BMO conseille vivement aux Canadiens de ne pas se contenter d'une planification successorale traditionnelle. Alors que la planification successorale traditionnelle se concentre habituellement sur les aspects administratifs et fiscaux de la succession et sur la préparation des documents juridiques adéquats, l'étude recommande aux Canadiens d'améliorer leur planification successorale - notamment en ayant très tôt des discussions sur ce sujet - afin de tenir compte de l'impact émotionnel sur leurs survivants et d'apaiser les éventuelles dissensions familiales.
Selon cette étude, intitulée Entretiens sur la planification successorale, plus de la moitié (54 %) des Canadiens pensent que le risque de conflit entre les membres de leur famille après le décès d'un être cher représente l'inconvénient le plus grave lié au fait de trop tarder à discuter de planification successorale.
Parmi les autres problèmes occasionnés par le fait de retarder ces discussions, les personnes sondées ont mentionné :
- les surprises désagréables après la mort d'un proche (42 %)
- les complications juridiques (37 %)
- les problèmes d'ordre financier ou fiscal (33 %)
- les complications administratives (22 %)
« La mort d'un être cher peut être éprouvante pour toutes les personnes touchées et l'anxiété peut être exacerbée par un manque de compréhension des volontés du défunt concernant ses actifs financiers et ses biens personnels, déclare la professeure Amy D'Aprix, spécialiste en transition de vie pour BMO Groupe financier. En discutant de votre succession avec les membres de votre famille et avec les autres bénéficiaires pendant que vous vous portez encore bien, il vous sera possible d'éviter les blessures d'amour-propre et la détérioration des relations familiales. »
Les Canadiens en discutent
Heureusement, de nombreux Canadiens voient l'importance de discuter franchement de planification successorale et de ce qu'ils envisagent de léguer. Selon l'étude :
- Quatre-vingt-deux pour cent des Canadiens qui ont un enfant de 40 ans et plus ont eu au moins une conversation avec celui-ci au sujet de ce qu'ils comptent léguer et de leurs plans successoraux.
- Soixante-quatre pour cent des enfants adultes dont les parents ont 60 ans ou plus ont eu au moins une conversation sur ce sujet avec leurs parents. Cependant, seulement un tiers d'entre eux environ ont qualifié ces conversations de « détaillées ».
« Dire à un enfant que l'on a préparé un testament et une procuration, et peut-être même lui indiquer en partie ce qui a été prévu pour la gestion et la répartition de ses biens, c'est un bon début, mais ce n'est pas une discussion détaillée, déclare Chris Buttigieg, directeur principal, Stratégies de planification du patrimoine, BMO Groupe financier. Afin de bien comprendre ce qui est important pour vos héritiers, vous devriez avoir avec eux des discussions approfondies sur la planification de votre succession avant même de consulter un avocat ou un comptable. Vos héritiers ne seront pas nécessairement d'accord avec vous sur tous les points, mais ces discussions vous permettront d'obtenir l'information nécessaire pour élaborer un plan successoral plus solide et moins susceptible de causer des surprises désagréables. Ce qui, en retour, vous aidera à laisser un héritage dont vos proches se souviendront avec tendresse. »
BMO propose quatre étapes essentielles à la préparation d'un plan successoral mûrement réfléchi :
Réunissez-vous en famille : Si vous faites connaître vos réflexions, vos souhaits et les objectifs que vous poursuivez en faisant un plan successoral, vous pourrez faire comprendre à vos héritiers les intentions qui sous-tendent votre plan.
Rédigez ou mettez à jour testament et procurations : Si votre situation personnelle a considérablement changé, il se peut que votre testament ne permette pas la distribution de biens initialement prévue. Non seulement certains biens pourraient ne plus être disponibles, mais des bénéficiaires désignés pourraient être décédés, de nouveaux bénéficiaires potentiels pourraient être nés (des petits-enfants, par exemple) ou des changements imprévus dans la situation familiale (comme des divorces) pourraient ne pas avoir été pris en compte. Les procurations devraient aussi être mises à jour. Si un mandataire est parti très loin ou n'est plus en mesure de remplir cette fonction, la procuration pourrait être inutilisable.
Assurez-vous : Une assurance constitue un filet de sécurité financière pour vos proches et pourra être utilisée pour remplacer une source de revenus à laquelle ils n'auront plus accès. Elle leur procurera également des liquidités pour rembourser des dettes, payer des impôts ou régler les dépenses finales.
Désignez un liquidateur : Songez à la possibilité de désigner une personne morale comme exécutrice testamentaire pour administrer votre succession, surtout en cas d'inquiétudes causées par le temps considérable et le niveau élevé des connaissances qu'exige la gestion d'une succession, ou par la crainte de se trouver au cœur de conflits familiaux.
« Pour une planification successorale efficace, préparation et consultation vont de pair, poursuit M. Buttigieg. Un spécialiste des questions financières peut vous guider au cours de ces importantes discussions et vous permettre de bénéficier d'une plus grande tranquillité d'esprit. »
Afin d'encourager les Canadiens à accorder plus d'importance à la planification financière, les Services de planification du patrimoine de BMO offrent un séminaire intitulé Creating Good Will (en anglais seulement), qui vise à encourager les gens à réfléchir aux questions personnelles et familiales liées à la planification successorale. Pour en apprendre davantage sur ce séminaire, parlez-en à votre conseiller financier de BMO.
À propos de l'Institut Info-Patrimoine BMO
L'Institut Info-Patrimoine BMO offre de l'information et propose des stratégies relatives à la planification du patrimoine et aux décisions financières. Les spécialistes de l'Institut connaissent en profondeur tous les aspects de la planification du patrimoine, y compris la retraite, les successions, la fiscalité et les assurances.
Pour consulter la version intégrale de l'étude : www.bmo.com/institutinfopatrimoine.
Les résultats du sondage mentionné dans l'étude de l'Institut Info-Patrimoine BMO ont été obtenus par Pollara auprès d'un échantillon aléatoire de 1 513 Canadiens âgés de 18 ans et plus, du 23 au 27 mai 2013. Ce sondage utilise un sous-échantillon composé de 874 Canadiens ayant au moins un parent âgé de 60 ans ou plus, et de 127 Canadiens ayant au moins un enfant âgé de 40 ans ou plus.