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Communiqués de presse

Les éleveurs de bétail canadiens doivent prendre le taureau par les cornes sur les marchés émergents, selon BMO

- Les marchés émergents sont ceux qui présentent le potentiel de croissance le plus élevé

- L'innovation et l'élevage à grande échelle viendront récompenser les éleveurs dans un environnement difficile

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 11 juillet 2013) - Face à la hausse du prix des aliments et à une stagnation de la demande sur les marchés développés tels que celui des États-Unis, les producteurs de bœuf canadiens doivent concentrer leurs efforts sur les exportations en direction des économies émergentes s'ils veulent maintenir leur croissance, selon le service des Études économiques de BMO.

« L'industrie canadienne du bœuf aura de la difficulté à accroître sa production et à augmenter ses ventes si elle se concentre exclusivement sur les marchés traditionnels, tels que celui de l'Amérique du Nord, pour distribuer ses produits », a expliqué Aaron Goertzen, économiste, BMO Marchés des capitaux. « Il sera de plus en plus important pour les producteurs de bœuf du Canada d'être présents là où se trouve la croissance, et cette croissance, comme nous le savons, c'est dans les économies des pays émergents qu'elle se manifeste. »

Des occasions d'affaires importantes en Inde et au Brésil

À titre d'exemple, M. Goertzen a fait remarquer que des pays émergents tels que l'Inde et le Brésil, dont les populations augmentent rapidement et où la croissance économique s'observe à un rythme plus soutenu, ont continué à augmenter leur consommation de bœuf à un rythme stable, un rythme qui se poursuivra au cours de la prochaine décennie, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. En fait, la consommation totale de bœuf et de veau a été de plus de deux millions de tonnes métriques l'an dernier en Inde, ce qui représente une augmentation de 73 pour cent depuis l'an 2000. Au Brésil, la consommation a atteint près de huit millions de tonnes métriques, soit une hausse de 29 pour cent. Par comparaison, les Canadiens en ont consommé tout juste un peu plus d'un million de tonnes métriques l'année dernière.

« Il est vrai que l'augmentation des exportations outre-mer n'est pas quelque chose qui se fait tout seul, et qu'elle dépend de certains facteurs concernant la réglementation au pays et à l'étranger, facteurs qui sont en dehors du contrôle direct de l'industrie », a poursuivi M. Goertzen. « Cependant, l'expérience vécue par d'autres pays laisse penser que c'est quelque chose de possible. Avec des pays tels que l'Australie et la Nouvelle-Zélande qui exportent de la viande de bœuf en grande quantité, il est également difficile de prétendre que l'isolement relatif du Canada - en excluant notre important voisin au sud de la frontière - soit un facteur limitant », a-t-il expliqué.

La productivité sera la clé du succès

Le secteur du bétail, et celui de l'agriculture en général, sont des vecteurs clés de l'économie au Canada. Un sondage effectué récemment pour le compte de BMO a révélé que les Canadiens aiment le bœuf élevé localement, plus de la moitié d'entre eux achetant de façon régulière du bœuf produit près de chez eux », a expliqué Mike Darling, vice-président, Services aux entreprises, Sud de l'Alberta, BMO Banque de Montréal. « Cela dit, bien que cette demande demeure essentielle, nous encourageons nos agriculteurs à demeurer concurrentiels au-delà de nos frontières, en augmentant leur productivité et en se concentrant sur l'efficacité grâce à l'innovation et à l'élevage à grande échelle. »

M. Goertzen a insisté sur le fait que seuls les producteurs les plus efficaces, au Canada comme partout dans le monde, seront en mesure de réaliser des profits de façon fiable dans cet environnement difficile. « La pression se fait constante sur les marges, du fait de la courbe ascendante des coûts d'alimentation du bétail à long terme. Par conséquent, il est impératif que l'industrie concentre ses efforts sans relâche sur la croissance de la productivité et sur la gestion des coûts, grâce à l'innovation et à l'élevage à grande échelle. »

À propos de BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est une société nord-américaine de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif de 555 milliards de dollars au 30 avril 2013 et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de gestion de patrimoine et de banque d'affaires et de services aux sociétés.

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