MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 10 juillet 2013) - Les Britanno-Colombiens ont une raison supplémentaire de célébrer cet été, car leur province a obtenu la note la plus élevée selon l'indice des investisseurs les plus avisés de BMO Nesbitt Burns.
La Colombie-Britannique s'est classée au premier rang dans l'étude nationale semestrielle de BMO Nesbitt Burns, grâce à un score de 92. Ce résultat est tout juste supérieur à celui de l'Alberta, qui avait remporté le premier rang en 2011. Cette année, les Albertains affichent un score de 88 en matière de savoir-faire financier, suivis par les Prairies (86), l'Ontario (82), le Québec (76) et les provinces de l'Atlantique (74).
L'indice des investisseurs les plus avisés de BMO Nesbitt Burns évalue les attitudes et les actions des investisseurs canadiens. Plus précisément, il mesure leur savoir-faire financier en fonction de plusieurs critères, notamment :
- L'existence ou non d'un plan financier
- La connaissance de leur profil d'investisseur
- L'attention qu'ils accordent aux tendances du marché
- Leur connaissance générale du monde du placement et de divers facteurs pouvant influer sur leur portefeuille
Les investisseurs de la Colombie-Britannique ont obtenu le meilleur score du pays par rapport à plusieurs critères importants, y compris le fait d'avoir un plan financier, la connaissance des produits de placement et la compréhension des possibles répercussions de divers facteurs sur leur portefeuille.
« Il faut féliciter la Colombie-Britannique d'avoir obtenu le meilleur résultat selon notre étude, mais la course a été serrée d'un bout à l'autre du pays et toutes les régions devraient être fières de leur score », a déclaré Bill Brown, premier vice-président et directeur général, directeur national des ventes, BMO Nesbitt Burns.
Les Canadiens sont confiants, mais il y a des écarts
De façon plus générale, l'étude a permis de constater que la grande majorité (84 %) des investisseurs canadiens sont convaincus qu'ils gèrent bien leurs placements. Cependant, en dépit de ce sentiment, l'étude a également fait ressortir les faits suivants :
- Un tiers des répondants ne savent pas quels placements se trouvent dans leur portefeuille.
- La moitié des répondants ont un plan financier écrit et seulement un répondant sur trois l'a mis à jour au cours de l'année précédente.
- Un peu plus de la moitié des investisseurs (56 %) connaissent leur profil d'investisseur (qui comprend leurs objectifs financiers et leur tolérance au risque).
« Même s'il est encourageant que les Canadiens soient optimistes au sujet de leur capacité de gérer leurs placements, il est inquiétant de constater qu'un si grand nombre d'investisseurs n'ont pas de plan financier écrit et sont incertains du contenu de leur portefeuille, a poursuivi M. Brown. La clé pour atteindre vos objectifs financiers à long terme consiste à élaborer un plan financier qui commence dès aujourd'hui. Que vous épargniez en vue d'acheter une maison, d'élever une famille ou d'une retraite bien méritée, un plan financier personnalisé vous aidera à atteindre vos objectifs. »
M. Brown a ajouté que pour ceux qui ne sont pas sûrs de savoir comment gérer leur patrimoine, une bonne option consiste à demander l'aide d'un conseiller en placement. Un conseiller en placement peut proposer des stratégies personnalisées qui englobent la gestion des placements, la planification financière, les assurances, la fiscalité, les successions et d'autres services consultatifs.
Voici d'autres conclusions de l'étude :
- Connaissance des produits : Les investisseurs canadiens s'y connaissent surtout en CPG (58 %) et en fonds mutuels (55 %). Ils connaissent moins bien les fonds négociables en bourse (19 %).
- La plupart des investisseurs comprennent les répercussions des taux d'intérêt (80 %), des taux de change (66 %) et des cotes de crédit (62 %) sur leurs placements. Ils comprennent moins l'incidence des fluctuations des marchés boursiers (54 %) et des bénéfices des sociétés (38 %) sur leur portefeuille.
- Les aînés sont les plus nombreux à avoir une bonne connaissance des placements qu'ils détiennent (77 %).
Les résultats mentionnés dans ce document proviennent d'entrevues effectuées en ligne du 9 au 13 mai 2013, auprès d'un échantillon aléatoire de 1 000 Canadiens âgés de 18 ans et plus.