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Communiqués de presse

Acheter ou louer? Selon le Service des études économiques de BMO, les prix des maisons ne sont pas très surévalués au Canada

Afin d'alimenter le débat sur la question de l'achat ou de la location d'une propriété, le Service des études économiques de BMO a comparé deux scénarios sur le marché torontois : un condo assorti d'un horizon de cinq ans et une maison unifamiliale sur 15 ans

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 14 juin 2013) - Un nouveau rapport dévoilé aujourd'hui par le Service des études économiques de BMO remet en question la notion selon laquelle les prix des maisons sont très surévalués comparativement au coût de location d'une résidence au Canada.

Un rapport récent de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avançait que les prix des maisons canadiennes sont surévalués de 64 pour cent. Ce commentaire a eu pour effet d'alimenter la poursuite du débat sur les prix des maisons au Canada, ramenant l'attention sur l'opposition achat-location et sur l'opportunité, dans le marché d'aujourd'hui, d'opter pour la location plutôt que sur l'achat d'une propriété.

« Nous pouvons en toute confiance dissiper l'impression que les prix des maisons canadiennes sont nettement surévalués par rapport à la location d'un logement, mais ils ne sont pas bon marché pour autant », a déclaré Robert Kavcic, économiste en chef, BMO Marchés des capitaux. « À court terme, louer un condo à Toronto est une sage alternative à l'achat. Les jeunes familles qui planifient à plus long terme dans le marché des maisons unifamiliales ne devraient cependant pas se dissuader d'acheter, sans toutefois s'attendre à réaliser un accroissement de richesse comme au cours de la dernière décennie ».

Le rapport précise qu'à l'échelle nationale, la propriété n'apparaît présentement que modestement plus coûteuse que la location. Si l'on utilise les taux hypothécaires en vigueur sur le marché - soit environ trois pour cent pour un taux fixe de cinq ans plutôt que les taux affichés - les évaluations correspondent pratiquement à la norme à long terme.

M. Kavcic a par ailleurs indiqué que les données varient selon les régions :

  • À Vancouver, sur la côte ouest, les évaluations ont commencé à reculer par rapport aux niveaux très élevés qu'elles ont connus, mais la propriété demeure cependant encore coûteuse par rapport à la location.
  • À Calgary, comme les prix des maisons et ceux des loyers sont en hausse, l'écart est stable. Le marché de Calgary paraît onéreux, mais bien en deçà des niveaux atteints lors du sommet du boom énergétique, et la reprise de la croissance du marché de la location a contribué à compenser la récente montée des prix.
  • Le marché de Toronto ne semble que légèrement surévalué par rapport aux normes historiques, mais ne l'est pas du tout aux taux hypothécaires de trois pour cent actuellement en vigueur. La ville est notamment à mille lieux de la grave bulle immobilière de la fin des années 1980.

Pour analyser les avantages de l'achat et de la location, le Service des études économiques de BMO a comparé deux scénarios sur le marché torontois : un condo assorti d'un horizon de cinq ans et une maison unifamiliale sur 15 ans.

Le court terme

« Étant donné le lot de parachèvements de projets qui risque d'envahir le marché de la revente au cours des prochaines années et l'augmentation attendue des taux d'intérêt, les condos torontois devront affronter de forts vents contraires », a poursuivi M. Kavcic. « Bien que nous tenions à minimiser l'importance de la bulle immobilière, le risque d'acheter pour une période de cinq ans l'emporte probablement sur les gains potentiels compte tenu des conditions actuelles du marché ».

Le long terme

En ce qui a trait aux maisons unifamiliales assorties d'un horizon de 15 ans, les évaluations actuelles ne semblent pas constituer un obstacle majeur à l'achat à long terme. « Les limites pratiques du déménagement d'une famille d'une maison unifamiliale à une autre - ou même de la recherche d'une maison - les coûts d'un déménagement après quelques années et la possibilité de ne pas pouvoir vendre la propriété après 15 ans - compte tenu de l'importance des frais de clôture et des versements hypothécaires qui prennent fin après 25 ans - tout concourt à favoriser l'achat », a ajouté M. Kavcic.

« La décision de louer ou d'acheter est une décision très personnelle qu'influencent divers facteurs qui doivent tous être soigneusement évalués avant de passer à la prochaine étape - choisir le court ou le long terme », a indiqué Laura Parsons, spécialiste - Prêts hypothécaires, BMO Banque de Montréal. « Pour certains, une hypothèque peut être vue comme une forme d'épargne, en particulier s'ils voient leur maison comme un coussin financier pour leurs années de retraite, comme c'est le cas de nombreux Canadiens ».

Mme Parsons signale que ceux et celles qui optent pour la location plutôt que pour l'achat d'une propriété devraient envisager de travailler en étroite collaboration avec un spécialiste des prêts hypothécaires à l'élaboration d'un plan d'épargne et d'investissement à long terme plus dynamique, puisqu'ils ne pourront pas s'appuyer sur la valeur d'une propriété pour soutenir leur épargne de retraite à long terme.

À propos de BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est une société nord-américaine de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif de 555 milliards de dollars au 30 avril 2013 et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de gestion de patrimoine et de banque d'affaires et de services aux sociétés.

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