MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 15 mai 2013) - Bien qu'un plan financier puisse aider les Canadiens à atteindre leurs objectifs, une nouvelle étude de l'Institut Info-Patrimoine BMO basée sur un sondage indique que très peu de Canadiens ayant un plan financier ont réfléchi aux répercussions que certains événements imprévus, comme une soudaine invalidité, le décès d'un conjoint ou un divorce, pourraient avoir sur leur style de vie ou leur situation financière.
L'étude intitulée Les événements marquants les plus importants qui peuvent contrecarrer votre plan financier indique les principaux événements imprévus qui empêchent les Canadiens de dormir en raison de l'anxiété causée par la crainte de ne pas avoir assez d'argent pour faire face à ces situations :
- Quatre-vingt-quatre pour cent d'entre eux croient qu'ils se retrouveraient dans une situation financière très difficile en cas d'invalidité.
- Les trois quarts des Canadiens pensent que le décès de leur conjoint, une séparation ou un divorce les plongerait dans une situation financière difficile.
- Près de 60 % des répondants à notre sondage s'estiment mal préparés à faire face à des événements marquants, comme un départ à la retraite ou encore la détérioration de la santé ou le décès d'un conjoint.
Le sondage indique que les hommes sont plus nombreux que les femmes à s'inquiéter de ce qu'ils pourraient ne pas avoir assez d'argent pour leur retraite (33 % vs 23 %) ou en cas de perte d'emploi (19 % vs 13 %), tandis que les femmes s'inquiètent plus au sujet de leur santé ou de celle de leur conjoint (24 % vs 21 %).
« Un plan financier peut être très utile pour vous préparer aux événements marquants de votre vie, comme l'achat d'une maison, ou encore pour épargner pour les études d'un enfant ou en prévision de votre retraite, a déclaré Chris Buttigieg, directeur principal, Stratégie de planification de patrimoine, BMO Groupe financier. Cependant, une des plus graves erreurs que les gens commettent consiste à ne pas mettre leur plan à l'épreuve au cas où se produiraient des événements imprévus pouvant causer des dérapages financiers. En consultant un spécialiste qui comprend les possibles répercussions financières de situations comme la perte d'un emploi ou une invalidité, les Canadiens peuvent élaborer un plan plus pratique et proactif qui leur assurera une plus grande tranquillité d'esprit. »
Planification proactive et consultation d'un spécialiste vont de pair
L'étude examine également plusieurs situations qui peuvent faire échouer un plan financier, en plus de présenter des stratégies pouvant aider les particuliers et les familles à effectuer des changements qui leur permettront de se mettre à l'abri des soucis financiers.
Invalidité ou maladie : La perte de revenus, les prélèvements sur les épargnes et les frais médicaux supérieurs à la couverture de la police d'assurance familiale ou à celle des systèmes publics de soins médicaux peuvent rapidement finir par peser lourdement sur les finances d'un conjoint ou d'une famille. Selon l'étude, la moitié des Canadiens (49 %) compteraient sur les prestations d'invalidité gouvernementales même si elles représentent une aide limitée. L'Institut Info-Patrimoine BMO considère que les Canadiens devraient plutôt prendre les mesures suivantes :
- Constituer un fonds d'urgence pour couvrir les frais liés à une invalidité de courte durée.
- Accumuler des fonds dans un compte d'épargne libre d'impôt (CELI) pour couvrir des besoins futurs.
- Étudier la possibilité de contracter une assurance invalidité, de remplacement de revenu, de soins de longue durée et contre les maladies graves, afin d'atténuer les répercussions sur leur situation financière.
Décès : Le décès prématuré d'un conjoint peut avoir des répercussions importantes sur les finances d'une personne. Le sondage démontre que pour combler la perte financière liée à ce type d'événement, bon nombre de personnes compteraient sur une assurance personnelle (50 %), sur l'État (49 %), sur l'assurance collective de leur employeur (43 %) et sur leurs économies personnelles (42 %). Mais lorsque ces économies sont épuisées, les objectifs financiers à long terme doivent être abandonnés. Pour mieux se préparer, les Canadiens disposent de solutions :
- Revoir la désignation de leurs bénéficiaires, leur testament et leurs procurations ainsi que leur plan financier.
- Contracter une assurance temporaire de courte durée (le temps de rembourser une hypothèque, de financer les études des enfants, d'obtenir un revenu de remplacement, etc.).
- Songer à contracter une assurance permanente pour couvrir des besoins à long terme et accumuler de l'épargne à impôt différé.
Séparation ou divorce : Pour survivre financièrement au processus souvent difficile d'un divorce, il est essentiel que vos finances soient en ordre. Le sondage indique que 70 % des Canadiens éprouveraient des difficultés financières en cas de séparation ou de divorce et que dans 57 % des cas, ils devraient puiser dans leurs économies personnelles pour financer leur nouveau style de vie. Les Canadiens peuvent rajuster leur situation financière après une séparation ou un divorce en prenant certaines mesures :
- Réviser leur plan financier et le mettre à jour.
- Mettre à jour les bénéficiaires désignés pour leur police d'assurance, leur assurance collective d'employé, leur REER et leur CELI.
- Demander un avis juridique concernant leur testament et leur procuration et les modifier au besoin.
- Modifier le mode de propriété de leurs actifs (de propriété conjointe à propriété individuelle).
- Déterminer si une nouvelle couverture d'assurance est nécessaire.
- Mettre leur crédit à jour et éliminer les responsabilités ou garanties conjointes.
L'Institut Info-Patrimoine BMO propose de l'information et des stratégies en matière de planification de patrimoine et de décisions financières. Les professionnels de l'Institut connaissent en profondeur tous les aspects de la planification de patrimoine, notamment dans les domaines de la retraite, des successions, de la fiscalité et des assurances.
Pour consulter la version complète de l'étude : www.bmo.com/institutinfopatrimoine.
Les résultats du sondage mentionné dans ce communiqué proviennent d'entrevues effectuées en ligne du 15 au 19 mars 2013, auprès d'un échantillon aléatoire de 800 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Un échantillon probabiliste de cette taille comporterait une marge d'erreur de +/- 4,3 %, 19 fois sur 20.