MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 15 mai 2013) - Selon Doug Porter, l'économiste en chef de BMO, les dernières données de l'Association canadienne de l'immeuble indiquent que les faits continuent de démontrer que le marché canadien pourra réussir le fameux atterrissage en douceur.
La progression des ventes de maisons existantes n'a atteint que 0,6 pour cent en avril, ramenant le déclin annuel à 3,1 pour cent par rapport à l'an dernier. M. Porter signale que les ventes ont crû, en nombre désaisonnalisé, au cours de trois des quatre derniers mois, et qu'elles demeurent essentiellement stables depuis le mois d'août dernier - le premier mois complet d'application des nouvelles règles régissant les assurances hypothécaires.
« La plupart des autres principaux indicateurs sont aussi tout à fait conformes avec l'apaisement du marché », a ajouté M. Porter. « Le ratio ventes-inscriptions se situe tout juste au-dessus de la barre des 50 pour cent et le stock des maisons invendues se situe actuellement à un niveau banal de 6,6 mois ».
Mais c'est au chapitre des prix que la stabilité du marché est sans doute la plus manifeste, selon le rapport.
« Malgré les craintes, les prix des maisons sont demeurés incroyablement calmes et posés », a poursuivi M. Porter. « Tous les principaux indices de prix des maisons sont actuellement en hausse de 1,3 pour cent à 2,2 pour cent par rapport à l'an dernier. L'indice de prix MLS, une mesure des ventes répétées dans sept des plus grands centres urbains, se situe au plafond de cette échelle, tandis que les prix moyens des transactions sont à la limite inférieure. »
M. Porter a continué en précisant que l'écart des variations annuelles des prix était assez étroit parmi les 26 plus grandes villes en avril, allant d'un sommet de +6,6 pour cent, à Kitchener, à un seuil de -3,4 pour cent à Saguenay, au Québec. De plus, 20 des 26 villes enregistrent encore des hausses de prix par rapport à l'an dernier, un scénario très éloigné d'un atterrissage brutal et un signe de stabilité du marché immobilier canadien.
« Bien que certains soulignent le fait que les prix progressent maintenant à leur rythme le plus lent depuis la récession de 2009, il reste qu'ils croissent encore plus rapidement que l'inflation et qu'ils se situent à des sommets historiques, ce qui suggère que les craintes de ralentissement étaient infondées. »
M. Porter a par ailleurs signalé que, parmi les plus grands marchés, Vancouver avait été de loin le plus faible au pays, mais que même dans cette ville, le marché montre des signes de stabilisation. Les ventes y ont connu un recul modéré de 6 pour cent par rapport à l'an dernier en avril et les prix moyens sont demeurés pour l'essentiel inchangés, après que les deux indicateurs aient affiché des replis notables au premier trimestre de l'année.
Bien que moins marqué, le portrait est comparable à Toronto où les ventes ont connu une baisse d'environ 5 per cent comparativement à l'an dernier, et où les prix ont progressé de presque 2 pour cent.
Calgary déroge par sa force, les ventes y ayant augmenté d'environ 10 pour cent par rapport à l'an dernier et les prix de presque 4 pour cent. Forte de l'un des marchés de l'emploi les plus effervescents au pays et d'un ratio ventes-inscriptions de plus de 64 pour cent, Calgary offre des perspectives de marché assez positives.
Laura Parsons, spécialiste - Prêts hypothécaires, BMO Banque de Montréal, rappelle qu'il est essentiel, tant pour les acheteurs que pour les vendeurs, de surveiller l'évolution des conditions de leur marché local. « Si vous prévoyez acheter ou vendre une propriété, envisagez de faire équipe avec un expert qui pourra vous aider à prendre des décisions tenant compte de la conjoncture du marché local et, plus important encore, adaptées à votre situation financière particulière ».
Mme Parsons a conclu en précisant que les acheteurs d'une maison devraient soumettre leur budget hypothécaire à une simulation de crise en utilisant un taux d'intérêt plus élevé pour s'assurer de pouvoir faire face à des hausses de taux d'intérêt éventuelles, et choisir une période d'amortissement plus courte, ce qui pourrait leur permettre de se libérer de leur hypothèque plus tôt.
À propos de BMO Groupe financier
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