MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 6 mars 2013) -
Note aux rédacteurs : Une photo accompagnant ce communiqué sera disponible sur le fil photo de la Presse Canadienne via Marketwire.
À l'approche du 8 mars, Journée internationale des femmes, BMO Groupe financier a réuni aujourd'hui à Toronto un panel composé de cinq hauts dirigeants de BMO qui ont traité de divers sujets concernant les femmes et l'argent. Ils ont aussi dévoilé les résultats d'une nouvelle étude de BMO sur ce sujet.
Betsey Chung, vice-présidente et chef du marketing et de la stratégie clientèle, groupe Gestion privée de BMO : Les femmes sont de plus en plus indépendantes et à l'aise financièrement.
Betsey Chung a ouvert la discussion en déclarant qu'en matière de gestion de patrimoine, les femmes ont des besoins différents de ceux des hommes et que les institutions financières doivent s'adresser à elles en misant sur des interactions et des expériences particulièrement convaincantes, plutôt que sur des tactiques de marketing traditionnelles.
« Elle est terminée l'époque où les banques s'adressaient presque exclusivement aux hommes qui prenaient les décisions financières les plus importantes, a expliqué Mme Chung. De nos jours, les femmes modernes sont plus indépendantes et à l'aise financièrement. Elles possèdent environ le tiers de toute la richesse en Amérique du Nord et cette proportion augmente chaque année. De sorte que pour les entreprises du secteur des services financiers, il est plus important que jamais de communiquer différemment avec les femmes. »
Richard Mills, cochef, vice-président à la direction et directeur général, BMO Nesbitt Burns: Le langage et l'attitude du secteur financier doivent changer.
« Nous pensons que le secteur financier peut profiter d'une occasion formidable, en répondant mieux aux besoins particuliers des investisseuses. Nous devons reconnaître que les femmes ont tendance à prendre leurs décisions de placement différemment des hommes. Et bien souvent, elles sont le chef des finances de leur ménage et jouent donc un rôle clé dans la gestion des finances », a déclaré M. Mills.
« Nous croyons que le fait de disposer d'un bassin de conseillers en placement vaste et diversifié augmente nos chances d'attirer une clientèle diversifiée qui reflète la société canadienne actuelle, a poursuivi M. Mills. Par le passé, nous entretenions des relations et parlions seulement avec le principal soutien de famille, mais nous devons nous adresser aux deux membres du couple et discuter du patrimoine de la famille, pas seulement de celui d'une personne. »
Pour illustrer son exposé, M. Mills a relevé certaines constatations de diverses études de BMO :
- Trente pour cent des femmes considèrent actuellement que le secteur des services financiers répond efficacement à leurs besoins particuliers d'investisseuses.
- Près du tiers (31 %) des femmes préfèrent demander des conseils financiers à une femme, alors que 17 % des hommes expriment cette préférence.
- Les hommes et les femmes pensent dans la même proportion (45 %) que les conseillers en placement traitent les clients différemment selon que ces clients sont des hommes ou des femmes.
Caroline Dabu, vice-présidente et chef, Services de planification du patrimoine de BMO : Des difficultés particulières rendent la planification financière très importante.
« Les femmes rencontrent des difficultés particulières auxquelles les hommes n'ont pas toujours à faire face, a expliqué Mme Dabu. En moyenne, les femmes vivent plus longtemps que les hommes et elles ont un revenu moins élevé au cours de leur vie. Cela signifie qu'elles doivent se doter d'un plan prévoyant plus d'épargne et qui tient compte du fait qu'elles auront une plus longue retraite. Elles doivent également accorder une place importante aux soins de santé dans leurs plans de retraite. »
Elle a ajouté que les femmes sont peut-être mieux préparées émotionnellement que les hommes pour la retraite, mais qu'elles sont souvent moins bien préparées financièrement. « Le fait d'avoir un plan financier permet aux femmes de mieux déterminer quels sont leurs objectifs de vie et d'élaborer des stratégies d'épargne afin de réaliser ces objectifs. »
Les constatations de l'étude de BMO sur les femmes et l'argent confirment le point de vue de Mme Dabu :
- Trois Canadiens sur cinq (59 %) ont un plan financier, mais les hommes sont plus nombreux que les femmes à en avoir un (64 % vs 55 %).
- Les trois quarts des Canadiens (74 %) sont certains de pouvoir épargner suffisamment pour réaliser leur style de vie idéal pendant leur retraite, mais les hommes sont plus optimistes que les femmes (79 % vs 70 %).
Alex Dousmanis-Curtis, première vice-présidente et chef, BMO Banque privée Harris : Les femmes fortunées sont encore tenues à l'écart.
« Une plus grande richesse entraîne un plus grande complexité. Par exemple, comment tenir compte de l'intérêt de la famille quand vient le temps de prendre des décisions de nature philanthropique et de transférer un patrimoine à la génération suivante? Il appartient aux fournisseurs de services financiers de reconnaître les défis que les femmes aisées doivent relever et de les aborder avec elles sans tarder », a expliqué Mme Dousmanis-Curtis.
Selon l'étude de BMO sur les femmes et l'argent, les opinions concernant les femmes et l'argent ont changé au cours des années :
- Les deux tiers (64 %) des Canadiens (soit 69 % des femmes et 59 % des hommes) reconnaissent que par le passé, les femmes ont été tenues à l'écart des décisions concernant les finances et la gestion de l'argent du ménage.
- En revanche, seulement 29 % des Canadiens (soit 30 % des femmes et 27 % des hommes) considèrent que les femmes sont toujours tenues à l'écart des décisions concernant les finances et la gestion de l'argent du ménage.
Viki Lazaris, présidente et chef de la direction, BMO Ligne d'action : Les attitudes par rapport au placement diffèrent selon le sexe.
« La plupart des femmes n'abordent pas la question du placement de la même façon que les hommes, a déclaré Mme Lazaris. Les investisseuses ont tendance à être plus prudentes et plus allergiques au risque. Elles demandent souvent des conseils, préfèrent une relation qui fait plus de place à la collaboration et acceptent plus facilement d'être aidées. »
Elle a ajouté qu'avec le temps et de l'éducation, les femmes peuvent devenir des investisseuses en ligne plus actives et confiantes.
Selon l'étude de BMO sur les femmes et l'argent, parmi les Canadiens qui ont des placements :
- Seulement 16 % des femmes disent avoir adopté une stratégie de placement dynamique, alors que 30 % des hommes ont choisi ce type de stratégie.
- Seulement 13 % des femmes se voient comme des investisseuses impulsives, alors que 21 % des hommes se disent impulsifs en matière de placement.
Le sondage a été effectué en ligne par Pollara les 25 et 26 février 2013, auprès d'un échantillon de n = 1 000 Canadiens. La marge d'erreur sur l'échantillon global est +/- 3,1 %, 19 fois sur 20.
À propos de BMO Groupe financier
Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est un fournisseur nord-américain de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif de 542 milliards de dollars au 31 janvier 2013 et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services d'investissement.
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