MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 14 jan. 2013) - En ce début d'année, le dernier rapport Commentaire sur les marchés de BMO Banque privée Harris révèle que la situation des marchés et de l'économie mondiale est bien meilleure aujourd'hui qu'il y a douze mois. Le rapport signale que plusieurs facteurs expliquent ce constat positif, notamment les réalisations économiques des décideurs politiques en Europe, aux États-Unis, en Chine et au Canada, la poursuite de la reprise en Chine et le redressement de l'économie américaine. On s'attend à ce que la combinaison de ces avancées favorise les marchés des actions américaines et entraîne une hausse des prix de l'énergie et des matières premières qui aura une incidence positive sur les marchés des actions canadiennes.
Faits saillants du rapport :
L'Europe rebondit
Les défis posés par la dette souveraine de l'Europe ont occupé l'avant-scène économique au début de 2012, mais l'année s'est achevée sur une note très positive. Bien que nécessaires, les programmes d'austérité se sont révélés insuffisants et ont mené à de violentes protestations. Grâce à leurs efforts, les décideurs politiques ont cependant réalisé des avancées remarquables en fin d'année :
- les Européens ont conclu une entente commune de supervision bancaire dans toute la région;
- la communication entre les parties constituantes s'est grandement améliorée, ce qui a beaucoup contribué à restaurer le climat de confiance;
- l'Europe a franchi un immense pas vers la stabilité.
« Les leaders européens ont réalisé plus de progrès en 2012 que quiconque aurait pu l'imaginer il y a un an; l'Europe ne s'est toutefois pas complètement relevée, » a déclaré Richard Mason, chef, Gestion des placements, BMO Banque privée Harris. « Il reste du travail à faire pour que les marchés d'Allemagne, de France et de plusieurs pays européens reprennent confiance et que la croissance reparte dans la région. Il est toutefois très encourageant de constater qu'un cadre durable ait été mis en place. »
Progrès aux États-Unis
La Réserve fédérale américaine a opté pour des politiques claires en 2012 et les politiciens ont accompli des percées majeures dans l'important domaine de la réforme fiscale en négociant pour éviter l'impasse budgétaire :
- la politique monétaire sera liée au taux de chômage;
- une cible de chômage de 6,5 pour cent signifie que les taux demeureront bas pour au moins une autre année encore;
- le redoutable mur fiscal a pu être évité par une loi de dernière minute qui se traduira par des hausses d'impôt pour les contribuables à revenu élevé, un répit pour les salariés de la classe moyenne et l'abandon du projet de coupes budgétaires immédiates. Les marchés ont réagi positivement.
« Plutôt que de créer un grand compromis qui aurait associé réductions de dépenses et réforme fiscale, les législateurs ont pris une sage décision en reportant la date limite à laquelle les coupes s'appliqueront automatiquement, » a poursuivi M. Mason. « Il sera intéressant de surveiller ce qui transpirera de ces décisions au cours de prochaines semaines, car elles risquent d'avoir un effet d'entraînement dans le reste du monde. »
Atterrissage en douceur en Chine
En 2012, les analystes avaient dit craindre que l'économie chinoise n'aille beaucoup plus mal que les chiffres ne le laissaient paraître. Les efforts déployés par des décideurs politiques prônant la ligne dure ont toutefois permis une stabilisation de la croissance monétaire et du crédit, et plusieurs indicateurs de l'activité économique ont depuis entrepris une remontée. La croissance pourrait se poursuivre en 2013 en Chine.
« On prévoit que 300 millions de Chinois quitteront les campagnes pour s'établir en ville d'ici 2025, » a indiqué M. Mason. « Ces mouvements de population auront des répercussions importantes sur la demande et les prix des matières premières, mais n'exposeront pas la Chine à des troubles sociaux. »
Le Canada maintient le cap
Deux événements ont marqué l'économie canadienne en 2012. La Banque du Canada a maintenu ses faibles taux d'intérêt, incitant les entreprises à poursuivre leur expansion. De plus, en adoptant des règles plus strictes pour l'octroi des prêts hypothécaires à plus long terme, le gouvernement fédéral a refroidi le marché immobilier. Les analystes surveilleront de près les incidences qu'auront ces décisions sur les marchés en 2013. Le rapport a en outre indiqué que de bonnes nouvelles sont à prévoir pour les marchés des actions du Canada et des États-Unis.
« Compte tenu de l'amélioration de la situation économique en Chine et aux États-Unis, nous prévoyons une hausse des prix de l'énergie et des matières premières qui aura une incidence positive pour les marchés des actions au Canada, » a poursuivi M. Mason. « Les actions américaines devraient par ailleurs connaître une bonne année également; la politique monétaire américaine continuera de soutenir l'activité économique et la croissance du marché domiciliaire, et stimuler la confiance des consommateurs et des entreprises. »
Pour consulter l'intégralité du rapport, visitez le site www.bmo.com/banquepriveeharris.