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Communiqués de presse

Selon une étude de BMO sur le secteur des boissons alcoolisées, les ventes de bières, vins et spiritueux devraient atteindre un niveau record en décembre

- Les ventes totales de boissons alcoolisées sont en voie de dépasser 19 milliards de dollars pour l'année.

- Les ventes de vin poursuivent leur progression; les consommateurs sont disposés à payer plus cher.

- Les établissements vinicoles canadiens devraient bénéficier de la hausse des ventes pendant la période des fêtes de fin d'année.

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 7 déc. 2012) - Les ventes de bières, vins et spiritueux devraient établir un nouveau record pour la période des fêtes et pour l'année, selon le Service des études économiques de BMO Marchés des capitaux. La hausse survient alors que l'économie poursuit son redressement et que les producteurs de bières et de vins continuent à réaliser des percées auprès de nouvelles clientèles.

« Au cours des neuf premiers mois de 2012, les consommateurs canadiens ont dépensé en boissons alcoolisées près d'un demi-milliard de dollars de plus que pendant la même période l'an dernier, ce qui représente une hausse de 3,6 %. Si cette progression appréciable se poursuit pendant la période des fêtes de fin d'année, les ventes au détail pourraient atteindre un niveau record et dépasser 19 milliards de dollars pour 2012 », déclare Aaron Goertzen, économiste, BMO Marchés des capitaux.

En décembre, les ventes de bières, vins et spiritueux dépassent habituellement de plus de 40 % leur moyenne mensuelle, ce qui en fait le mois où le volume des ventes est le plus élevé. Par comparaison, le commerce de détail connaît une hausse de 15 à 20 % grâce au magasinage des fêtes.

« En décembre l'an dernier, les adultes canadiens ont dépensé en moyenne un peu plus de 85 $ en boissons alcoolisées. Comme environ le tiers des vins vendus provient d'établissements canadiens, cela représente une véritable bénédiction pour les producteurs locaux », ajoute M. Goertzen. La hausse s'explique par l'augmentation des volumes, car les Canadiens consomment plus de boissons alcoolisées au cours des repas et des réceptions de la période des fêtes, et ils achètent plus de boissons chères et de première qualité pour les festivités ou pour offrir en cadeau. Des dépenses de 85 $ représentent l'équivalent d'environ 1,2 bouteille de spiritueux, 2,6 bouteilles de vin et 27 bouteilles de bière.

C'est au Québec que les ventes de boissons alcoolisées connaissent la plus forte hausse pendant la période des fêtes de fin d'année, puisqu'elles dépassent la moyenne mensuelle d'environ 65 % en décembre. Comme les Québécois ont une préférence pour le vin, les établissements vinicoles devraient en bénéficier. Les Ontariens aussi ont un pendant plus marqué pour l'alcool en décembre, pour le plus grand bénéfice des viticulteurs ontariens, dont les produits sont très présents sur les tablettes des commerces de la province. Quant aux Britanno-Colombiens, bien que la hausse des ventes, qui est de 30 % en décembre dans leur province, soit inférieure à la hausse moyenne canadienne qui atteint environ 40 %, ils ont eux aussi un penchant pour le vin. Les produits canadiens représentent près de 50 % des ventes de vins en Colombie-Britannique.

« Les établissements vinicoles canadiens élaborent d'excellents vins aux propriétés caractéristiques uniques et séduisantes, à partir de fruits de grande qualité provenant de vignobles canadiens, » explique David Rinneard, directeur national, Agriculture, BMO Banque de Montréal. Nous prévoyons que les viticulteurs canadiens vont continuer à consolider leur position au Canada et qu'ils offriront leurs produits de qualité dans d'autres parties du monde.

« Malgré certaines difficultés sur les marchés, nos brasseries s'approvisionnent depuis fort longtemps en ingrédients de qualité, y compris de l'orge, du blé et du houblon produits par des agriculteurs canadiens, poursuit M. Rinneard. Même si les prix de nombreux produits de base ont augmenté, les consommateurs peuvent être assurés que les produits alimentaires canadiens qui entrent dans la fabrication de leur bière préférée sont toujours parmi les plus savoureux et les plus sûrs au monde, tout en étant de la plus haute qualité. »

Perspectives pour les industries canadiennes du vin et de la bière

L'essor de l'industrie viticole canadienne est dû à un mélange de facteurs démographiques et géographiques

  • L'industrie canadienne du vin a connu une croissance annuelle moyenne supérieure à 11 % entre 1995 et 2004.
  • En 2011, les adultes canadiens ont acheté en moyenne 22 bouteilles de vin, alors qu'ils n'en achetaient que 13 en 1995. Le tiers du vin consommé au Canada est produit au pays. L'industrie continuera à se développer à mesure que la population canadienne vieillira et une plus grande audace en matière de marques et de marketing lui permettra sans doute d'attirer une clientèle plus jeune.
  • Les consommateurs les plus exigeants sont disposés à acheter plus de vins de première qualité, ce qui stimule la production de vins de plus grande valeur.
  • Il y a de plus en plus de bars à vins au Canada.

Difficultés et possibilités de croissance pour les grands producteurs de bière

  • De 1995 à 2011, alors que la part du vin dans la consommation totale de boissons alcoolisées au Canada passait de 18 % à 30 %, celle de la bière chutait de 53 % à 45 %.
  • Les brasseurs traditionnels font face à une concurrence de plus en plus vive de la part des producteurs de vins et de bières artisanales. Depuis les années 1990, les importations ont triplé leur part de marché au Canada et aux États-Unis et les producteurs locaux de bières artisanales ont doublé leur production depuis 2003.
  • Parmi les possibilités de croissance, il y a celle que représente la population féminine, un segment pratiquement inexploité. Ce qui met en évidence l'importance des produits spécialisés et des marques distinctives qui ciblent ce segment de clientèle, notamment les produits faibles en calories et les boissons à base de bière au goût plus léger. Actuellement, le segment des hommes absorbe environ 80 % des ventes de bière.
  • De plus, la hausse des prix des intrants de base va commencer à gruger les profits.

À propos de BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est un fournisseur nord-américain de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif totalisant 525 milliards de dollars au 31 octobre 2012 et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services d'investissement.

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