MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 31 oct. 2012) - L'Institut Info-retraite BMO a publié aujourd'hui un rapport qui indique que si le principal objectif financier que les Canadiens veulent atteindre au cours de leur vie est de s'assurer une retraite confortable, bon nombre d'entre eux ne sont pas certains de pouvoir épargner suffisamment pour réaliser cet objectif. De sorte que le tiers des babyboomers vendront leur maison ou prévoient de la vendre pour financer leur retraite.
Le rapport, intitulé Une maison à soi ou un coussin pour la retraite?, étudie la relation entre le degré de préparation à la retraite des Canadiens et leurs attitudes à l'égard de la propriété d'une maison :
- Le tiers (32 %) des personnes sondées considèrent qu'une retraite confortable est le plus important objectif financier à atteindre au cours d'une vie.
- Cependant, 40 % des répondants ne sont pas certains de pouvoir économiser suffisamment pour financer leur style de vie idéal à la retraite; et dans 29 % des cas, ils prévoient de devoir repousser leur départ à la retraite ou de travailler à temps partiel pendant leur retraite parce qu'ils n'auront pas assez économisé.
- Par ailleurs, 41 % des répondants considèrent la valeur nette qu'ils sont en train d'accumuler dans leur maison comme une source de financement complémentaire pour leur retraite.
« Le fait que des personnes comptent sur la valeur nette de leur maison pour financer leur retraite n'est pas une surprise, étant donné que près de la moitié des Canadiens disent que leur maison est leur principal actif financier et qu'elle représente, en moyenne, la moitié de leur valeur nette totale, explique Marlena Pospiech, Stratège, Institut Info-retraite BMO. Même s'il est vrai que dans le passé, les Canadiens ont bénéficié d'un marché de l'habitation stable et de valeurs immobilières croissantes, rien ne garantit que cette tendance va se maintenir. C'est pourquoi les gens ne devraient pas compter exclusivement sur leur maison pour financer leur retraite et devraient plutôt s'efforcer d'accroître leur épargne-retraite personnelle. »
Selon le rapport, le tiers des babyboomers qui ont l'intention de vendre leur maison ou qui l'ont vendue le feront ou l'ont fait dans le but de compléter leur revenu de retraite.
Mais les babyboomers pourraient bien rencontrer quelques difficultés lorsqu'ils auront à choisir entre rester dans leur maison ou la vendre pour s'installer dans un logement plus petit.
Les fluctuations des marchés : La majorité (87 %) des babyboomers ont vu leur maison prendre de la valeur; près de la moitié d'entre eux font état de gains de 50 % ou plus. Cependant, étant donné que la population canadienne vieillit rapidement, et que plus de babyboomers prennent leur retraite et vendent leur maison, les prix des maisons pourraient baisser.
Les attitudes à l'égard de la propriété : Les Canadiens sont tiraillés entre l'idée de conserver leur « château » et celle de le considérer comme un actif de retraite. Selon le rapport, 45 % des propriétaires de maison n'ont pas l'intention de vendre leur résidence, tandis que 34 % des répondants ne savent pas exactement s'ils vont la vendre avant leur départ à la retraite ou pendant leur retraite.
Les normes de crédit : Le resserrement des politiques de crédit et le risque d'une hausse des taux d'intérêt pourraient, s'ils se concrétisent, réduire le nombre d'acheteurs de maison admissibles et inciter les gens à acheter des maisons plus petites et moins chères. En fait, ces conditions pourraient bien pousser les gens à ne pas acheter de maison du tout, ce qui pourrait avoir des répercussions sur le marché de l'habitation.
Le prolongement de l'hypothèque et des autres dettes pendant la retraite : Les résultats d'un sondage récent semblent indiquer que de nombreux babyboomers retraités ont encore un prêt hypothécaire et d'autres dettes. Par conséquent, il se pourrait qu'ils n'aient pas accumulé autant de valeur nette qu'ils l'auraient voulu dans leur maison et qu'ils soient plus vulnérables en cas de hausse des taux d'intérêt.
« S'il ne reste que quelques années avant votre départ à la retraite, vous seriez bien avisé d'essayer de rembourser intégralement votre prêt hypothécaire avant de cesser de travailler, ajoute Laura Parsons, experte hypothécaire, BMO Banque de Montréal. Quant aux Canadiens plus jeunes qui achètent une propriété, il est important qu'ils examinent des options qui leur permettront de rembourser leur dette hypothécaire plus rapidement et bien avant leurs années de retraite. »
Mme Parsons ajoute que choisir une période d'amortissement plus courte et profiter des privilèges de remboursement anticipé lorsque c'est possible sont de bons moyens de se libérer d'une hypothèque avant la retraite.
BMO conseille aux Canadiens d'être prudents et de ne pas trop compter sur la valeur de réalisation nette de leur maison pour financer leur retraite. Ils devraient plutôt surveiller la dette de leur ménage et élaborer un solide plan financier comportant des mesures pour augmenter leur épargne-retraite personnelle. Un tel plan devrait prévoir des cotisations régulières à un régime enregistré d'épargne-retraite (REER) et la création d'un portefeuille diversifié comprenant des liquidités, des actions, des parts de fonds d'investissement, des fonds négociables en bourse (FNB), des certificats de placement garanti (CPG) ou des obligations.
Pour consulter la version intégrale du rapport, visitez http://www.com/institutinforetraite.
*Les sources de toutes les données et conclusions mentionnées dans le présent communiqué peuvent être trouvées dans le rapport, à cette adresse : http://www.bmo.com/institutinforetraite.
À propos de l'Institut Info-retraite BMO
L'Institut Info-retraite BMO a été créé en 2008 pour effectuer des recherches sur les questions liées à la retraite et pour présenter des stratégies financières ainsi que des points de vue pouvant stimuler la réflexion des personnes qui sont sur le point de prendre leur retraite ou qui sont déjà retraitées.