MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 25 oct. 2012) - Les consommateurs canadiens doivent s'attendre à des hausses de prix minimales, car 61 pour cent des entreprises canadiennes ne prévoient pas augmenter leurs prix l'année prochaine, selon un nouveau rapport de BMO Banque de Montréal.
Le sondage a démontré que, pour les propriétaires d'entreprise canadiens, l'augmentation des prix ne figure même pas dans les cinq principales stratégies qu'ils envisagent pour augmenter la valeur de leur entreprise. Les propriétaires qui ont participé au sondage ont indiqué que l'augmentation de leur volume était la stratégie qu'ils privilégieront pour rehausser la valeur de leur entreprise.
Refiler la facture aux consommateurs en 2013
En moyenne, les entreprises canadiennes envisagent de facturer leurs clients 1,3 pour cent de plus pour leurs produits et services en 2013. Celles qui prévoient augmenter leurs prix factureront 7 pour cent de plus, tandis que celles qui envisagent de baisser leurs prix les réduiront de 18 pour cent en moyenne.
À l'échelle nationale, 29 pour cent des entreprises canadiennes prévoient augmenter leurs prix en 2013 - une diminution de cinq points de pourcentage par rapport à l'an dernier. Les intentions varient selon les provinces : 70 pour cent des entreprises de la Colombie-Britannique envisagent de ne pas hausser leurs prix, tandis que celles de l'Alberta augmenteront vraisemblablement leurs prix (38 pour cent). Le sondage a par ailleurs révélé qu'il y avait peu de différence entre les grandes et les petites entreprises en ce qui a trait aux projets d'augmentation des prix (parmi les grandes entreprises, 32 pour cent sont plus susceptibles d'augmenter leurs prix/9 pour cent le sont moins; chez les petites entreprises, 29 pour cent sont plus enclines à augmenter leurs prix/4 pour cent le sont moins).
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National |
Atl. |
Qué. |
Ont. |
Man./Sask. |
Alb. |
C.-B. |
Le même prix |
61 % |
56 % |
56 % |
65 % |
49 % |
54 % |
70 % |
Facturer moins |
4 % |
2 % |
6 % |
5 % |
1 % |
2 % |
2 % |
Facturer plus |
29 % |
32 % |
33 % |
25 % |
27 % |
38 % |
22 % |
Données sectorielles
Les entreprises des secteurs des affaires et de la finance indiquent qu'elles maintiendront probablement leurs prix (69 pour cent); suivent les entreprises du secteur du détail (67 pour cent). En revanche, 34 pour cent des entreprises des secteurs de la construction, de la fabrication et des services disent qu'elles vont fort probablement augmenter leurs prix l'an prochain.
« La modeste croissance économique, la force du huard et l'attrait de contrats au sud de la frontière ont convaincu nombre d'entreprises canadiennes de ne pas augmenter leurs prix », a affirmé Sal Guatieri, économiste en chef, BMO Marchés des capitaux. « Rester concurrentiel en réduisant les coûts et en augmentant la productivité est le secret de la réussite et c'est ce qui aidera les entreprises canadiennes à long terme. »
M. Guatieri a souligné qu'en raison du faible taux de croissance économique de 2,2 pour cent au Canada, les pressions sur les prix seront contenues. « Le taux d'inflation devrait chuter de 2,9 pour cent l'an dernier à 1,6 pour cent en 2012, et demeurer sous la barre des 2 pour cent l'an prochain, ce qui renforcera le pouvoir d'achat des ménages ».
Les stratégies les plus efficaces pour rehausser la valeur des entreprises
Le sondage mené par Pollara Strategic Insights a par ailleurs révélé qu'au cours des cinq dernières années, les entreprises ont vu leur valeur croître de 19 pour cent en moyenne. Bien qu'aucune stratégie particulière ne ressorte du peloton, la hausse des prix n'est pas considérée comme étant l'une des cinq stratégies les plus efficaces. Le rapport a aussi montré qu'au moins la moitié des entreprises sondées avaient utilisé chacune des cinq stratégies suivantes :
Stratégie d'accroissement de la valeur de l'entreprise |
Stratégie la plus efficace |
Utilisée l'an dernier |
|
1. Augmentation du volume |
17 % |
64 % |
|
2. Meilleure utilisation de la technologie |
14 % |
74 % |
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3. Amélioration de la qualité de l'équipe de direction |
12 % |
53 % |
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4. Diminution des frais généraux |
11 % |
61 % |
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5. Gestion ou réduction de la dette |
10 % |
50 % |
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Augmentation des prix |
8 % |
49 % |
« Compte tenu de la conjoncture économique actuelle, les entreprises doivent voir les deux côtés de la médaille. D'une part, elles doivent rechercher les possibilités d'accroître leur efficacité, de réduire leurs coûts et d'investir dans des améliorations technologiques et de processus qui rehausseront leur productivité. D'autre part, les entreprises qui réussissent sont celles qui sont aussi devenues plus résilientes et qui se sont efforcées de trouver des façons de diversifier leurs chaînes d'approvisionnement, d'attirer de nouveaux clients et d'ouvrir de nouveaux marchés », a précisé Steve Murphy, premier vice-président, Services bancaires aux entreprises chez BMO.
Le sondage téléphonique a été réalisé par Pollara Strategic Insights entre le 13 août et le 5 septembre 2012, auprès d'un échantillon de 500 propriétaires d'entreprise canadiens. Les résultats comportent une marge d'erreur de ±4,4 pour cent, 19 fois sur 20.
À propos de BMO Groupe financier
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