MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 16 oct. 2012) - La vigueur soutenue du secteur immobilier canadien et l'attente de taux d'intérêt faibles à moyen terme devraient présenter un attrait supplémentaire pour les investisseurs qui recherchent des immeubles commerciaux productifs de revenus, selon le service des études économiques de BMO.
Selon ce rapport, la promotion et la gestion immobilières ont été des secteurs en tête de file de l'économie canadienne, tant dans leur volet résidentiel que commercial. En outre, le secteur a été un moteur important des PME. Sur les 5,2 millions de personnes au Canada employées dans les PME en 2011 - les entreprises de moins de 100 employés - 775 000 travaillaient dans les secteurs de la construction et des services immobiliers et de location.
« Après un repli intense et prolongé des marchés dans les années 90, le secteur immobilier commercial au Canada s'est caractérisé par la prudence dans les pratiques de promotion et d'octroi de crédit », a déclaré Earl Sweet, économiste principal et directeur général, BMO Marchés des capitaux.
M. Sweet a relevé plusieurs facteurs qui rendent le secteur attrayant pour les investisseurs :
- L'offre est limitée et les taux d'inoccupation sont plus faibles que les normes historiques dans les divers segments de nombreuses villes.
- Des opérations prudentes ont contribué à améliorer le bilan des promoteurs, des entreprises de construction et des courtiers en immeubles.
- Une solide performance des entreprises - accompagnée d'une bonne discipline dans l'octroi de crédit - a maintenu la qualité des prêts immobiliers à un niveau élevé.
- Les taux d'intérêt extrêmement bas ont soutenu la promotion immobilière et les prix de ce secteur au Canada.
« Le secteur immobilier commercial profite de la solidité des institutions financières canadiennes, de la participation de grands exploitants bien financés et d'investisseurs institutionnels dont les objectifs à long terme réduisent la volatilité pendant les ralentissements », a indiqué M. Sweet. « L'augmentation de l'occupation - encouragée par la croissance régulière de l'emploi, de la fabrication, de la vente de gros et de la vente de détail - réduit le taux d'inoccupation des locaux de bureaux, industriels et de vente de détail, tandis que les tarifs de location augmentent progressivement. Entre temps, de grands détaillants américains envisagent de prendre de l'expansion sur le marché canadien, qu'ils estiment mal servi. »
« La vigueur des données fondamentales de l'immobilier commercial s'étend aussi au marché des immeubles occupés par leur propriétaire, où des entreprises sont propriétaires d'immeubles commerciaux pour leur propre usage. Il existe une forte demande pour ces immeubles auprès des utilisateurs, qui peuvent souvent louer une partie de l'immeuble pour en tirer un revenu de location additionnel », a déclaré Steve Murphy, premier vice-président, Entreprises et gestion de trésorerie, BMO Banque de Montréal. « Le moment actuel est peut-être particulièrement propice pour les entreprises qui souhaitent investir dans un immeuble commercial à leur propre usage. BMO offre du financement hypothécaire pour les immeubles occupés par leur propriétaire, lorsque la santé financière fondamentale de l'entreprise peut soutenir le prêt », a ajouté M. Murphy.
M. Sweet a fait observer que le marché est susceptible de croître à un rythme plus modéré cette année et l'année prochaine, alors que la croissance économique du Canada glissera vraisemblablement à 2,0 %. « De plus, la crise de la zone euro, encore irrésolue, et le ralentissement aux États-Unis et sur plusieurs marchés émergents continueront de peser sur la tolérance au risque des investisseurs et de nuire au secteur à court terme. »
Dans certains grands centres d'affaires du Canada, les perspectives du service des études économiques de BMO ont révélé les éléments suivants :
- Toronto - Le plus grand marché immobilier commercial du Canada a sensiblement assuré sa reprise en 2011, soutenu par la stabilité de la confiance des consommateurs et des entreprises, par la solidité du secteur des services financiers et par une remontée du secteur manufacturier. Ces bons résultats se sont prolongés au premier semestre de 2012, avec un taux d'inoccupation relativement faible dans les bureaux du centre-ville.
- Montréal - Le taux d'inoccupation des bureaux à Montréal a chuté, glissant de près de 11 % au milieu de 2010 à un peu plus de 8 % à la fin de 2011, mais a augmenté sensiblement au premier trimestre de 2012, en raison d'un fléchissement de l'emploi dans le secteur des services aux entreprises et des services professionnels. Toutefois, une reprise dans ce secteur, la croissance continue des services financiers et le caractère limité de l'offre nouvelle ont resserré le marché au deuxième trimestre.
- Vancouver - L'insuffisance continue de l'offre a maintenu à la hausse les prix de toutes les catégories d'immeubles commerciaux à Vancouver. Cette situation, combinée au faible rendement des obligations et à la volatilité des marchés boursiers, pousse les investisseurs traditionnellement prudents vers l'immobilier commercial.
- Calgary - Le secteur à Calgary a remonté rapidement depuis la récession, soutenu par une forte croissance de l'emploi, des ventes de détail et des investissements dans les secteurs des ressources et les secteurs connexes.
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