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Communiqués de presse

Selon le Service des études économiques de BMO, la production agricole canadienne fait un bond en 2012

- La hausse de la production agricole est estimée à 7,5 %

- Les producteurs agricoles se trouvent en situation financière favorable en raison de l'augmentation des recettes

- La vigueur du dollar constitue toujours un défi, mais les marchés émergents, l'amélioration de la productivité et une transition vers des produits à rendement plus élevé représentent des avenues de croissance à explorer

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 11 oct. 2012) - La production agricole réelle est en hausse constante au Canada et le taux de croissance devrait atteindre 7,5 % cette année, ce qui permet aux producteurs de jouir d'une solide situation financière à l'aube de 2013. Voilà ce qui ressort de la plus récente étude portant sur le secteur agricole canadien effectuée par le Service des études économiques de BMO.

« Cela fait maintenant 15 mois d'affilée que la production agricole enregistre une augmentation mensuelle, souligne Aaron Goertzen, économiste, BMO Marchés des capitaux. La production des récoltes, qui compte pour plus de trois quarts de la production sectorielle, est à l'origine de cette progression, et ce, après que la baisse du prix des extrants et de piètres conditions de croissance aient entravé la production durant plusieurs années. Pendant ce temps, l'industrie de l'élevage a relativement bien résisté malgré les variations brutales du prix des matières premières. »

« La reprise a été impressionnante pour les producteurs agricoles canadiens en 2012, explique David Rinneard, directeur national, Services aux agriculteurs, BMO Banque de Montréal. Il reste des défis à surmonter, mais une demande soutenue et des prix favorables conjugués au retour de meilleures conditions de croissance constituent de réels avantages pour le secteur. Comme toujours, nous allons travailler de pair avec nos clients en vue de soutenir leur croissance et d'assurer leur succès continu au cours des mois et des années à venir. »

Le rapport de BMO fait état des points marquants pour le secteur agricole canadien :

  • En raison de la croissance rapide des populations et des revenus, les marchés émergents représentent aussi une occasion de croissance importante pour le secteur agricole canadien.
  • Dans la perspective d'améliorer la compétitivité des exportations, le secteur agricole a procédé à des changements technologiques et organisationnels très rapides, ce qui s'est traduit par une croissance rapide de la productivité.
  • Les producteurs continuent d'orienter leur production vers des produits à rendement plus élevé et poursuivent l'importante diversification vers des cultures autres que le blé entreprise au cours des deux dernières décennies. La demande pour des produits possédant des caractéristiques particulières sur les plans de la santé et de l'environnement continue de s'intensifier dans les économies développées.

M. Goertzen souligne qu'en raison de l'augmentation de la production les producteurs agricoles continuent de profiter de prix élevés pour leur production. « Les prix de la plupart des denrées agricoles demeurent élevés depuis le début de la sécheresse qui a sévi aux États-Unis et qui a fait grimper les prix du soya et du maïs à des niveaux records en juillet et en août derniers. Bien que les producteurs du sud et de l'est de l'Ontario aient également été touchés par de piètres conditions de croissance, de façon générale, au Canada, les conditions ont été meilleures par rapport à celles des États-Unis où 80 % des terres agricoles ont souffert dei la sécheresse. »

Cependant, si le resserrement des approvisionnements dans les marchés du blé et du soya imputable à la sécheresse soutient la croissance du chiffre d'affaires de certains fournisseurs canadiens, en contrepartie, il se traduit par une hausse du prix des aliments pour animaux pour les éleveurs d'animaux de ferme. « Les prix du bétail ont reculé par rapport aux prix élevés enregistrés durant l'été, les éleveurs ayant réduit la taille de leur cheptel en raison des coûts élevés de l'alimentation du bétail, ce qui a créé un excédent temporaire de l'offre dans le marché, » poursuit M. Goertzen.

Dans le domaine des échanges commerciaux, les exportations ont régressé cette année. « Le recul est attribuable à la baisse des exportations - surtout vers les pays de l'Union européenne - qui a plus que contrebalancé les conditions de prix favorables, précise M. Goertzen. Compte tenu de la hausse de la production, les stocks agricoles pourraient s'accumuler avant que la reprise des exportations ne se produise ou que les producteurs aient eu le temps de s'ajuster. Entre-temps, les importations de produits agroalimentaires ont continué de progresser, en particulier pour les volumes élevés, traduisant le pouvoir d'achat accru découlant de la vigueur du dollar canadien. Tous ces événements réunis ont contribué à réduire de façon significative l'excédent commercial du secteur agroalimentaire du Canada. »

D'un point de vue financier, les producteurs agricoles continuent de jouir d'une solide situation financière. « Les recettes agricoles brutes ont augmenté au cours de la dernière année, et ce, parallèlement à l'accroissement de la production et à l'augmentation des prix. Par ailleurs, l'endettement du secteur demeure peu élevé par rapport aux capitaux propres, affirme M. Goertzen. Les coûts d'emprunt sont aussi moins élevés, et à peine 4 % du revenu du secteur est alloué au service de la dette. De l'autre côté du bilan, la valeur des actifs agricoles continue de s'apprécier, ce qui devrait inciter les acheteurs d'actifs, notamment de terres agricoles, à se manifester dans un secteur où la consolidation demeure un élément important. »

En ce qui concerne l'avenir, la vigueur du dollar canadien continue de poser un défi de taille. « Depuis que le dollar canadien a commencé à s'apprécier en 2002, le volume des importations de produits agroalimentaires a grimpé de 64 %, tandis que les exportations ont à peine progressé de 14 %, souligne M. Goertzen. En outre, les exportateurs de produits agricoles doivent faire face à une concurrence toujours plus vive de la part d'acteurs économiques dans les pays à marchés émergents tels que la Chine et le Brésil, en plus de composer avec le défi que représente une conjoncture où le dollar est fort. »

La version (anglaise) intégrale du rapport peut être téléchargée en accédant au site www.bmocm.com/economics.

À propos de BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est un fournisseur nord-américain de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif totalisant 542 milliards de dollars au 31 juillet 2012, et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services et solutions d'investissement.

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