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Communiqués de presse

Les Canadiens estiment que les personnes handicapées sont victimes de préjugés à l'embauche, selon une étude de BMO

Près de la moitié des Canadiens croient qu'un candidat à un poste a plus de chances d'être embauché s'il peut cacher son invalidité aux yeux d'un employeur potentiel

- La majorité des répondants, soit 62 pour cent, croient qu'une personne atteinte d'une invalidité non visible est plus à même d'être embauchée et de faire l'objet d'une promotion qu'une personne souffrant d'un handicap visible

- Selon les Canadiens, ce sont les perceptions et les préjugés des employeurs qui constituent la principale raison de la sous-représentation des personnes handicapées sur le marché du travail

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 11 oct. 2012) - Les résultats d'un sondage de BMO, publiés aujourd'hui, suggèrent qu'il existe encore trop d'hésitation à parler d'invalidité en milieu de travail - de la part des employeurs, des candidats et des employés - ce qui empêche les entreprises d'embaucher plus de personnes handicapées.

Selon les résultats d'un sondage effectué pour le compte de BMO, 48 pour cent des Canadiens estiment qu'une personne a plus de chances de se faire embaucher ou d'obtenir une promotion si elle cache son invalidité. Cette perception est encore plus importante (55 pour cent) chez les répondants au sondage qui se sont déclarés handicapés.

« Bien que de nombreuses barrières à l'inclusion des personnes handicapées sur le marché du travail soient tombées, il existe encore un certain nombre de facteurs, peut-être cachés, qui exercent leur influence. Nous devons multiplier les efforts pour les découvrir et mettre un frein à leur action. C'est la seule façon de réduire un écart qui demeure important à l'embauche, entre les personnes handicapées et celles qui ne le sont pas. Des près de 16 pour cent de Canadiens qui sont handicapés, 30 pour cent sont en mesure de travailler et souhaitent le faire. Cependant, ils ont deux fois plus de chances de demeurer sans emploi que les personnes sans invalidité », a expliqué Sonya Kunkel, directrice générale, Diversité et inclusion, BMO Groupe financier.

« Certains mythes et préjugés qui ont la vie dure continuent d'empêcher les entreprises d'embaucher un plus grand nombre d'employés parmi ce bassin relativement important et inexploité de candidats talentueux », a expliqué Mme Kunkel.

L'un des préjugés porte sur les coûts associés à l'aménagement du lieu de travail. Des études démontrent que 20 pour cent des employés atteints d'une invalidité n'ont besoin d'aucun aménagement particulier, tandis que le coût moyen associé à ceux qui en ont besoin est de 500 $ par personne, un montant acceptable pour la plupart des entreprises, qu'elles soient grandes ou petites. Mais selon les résultats du sondage de BMO, 67 pour cent des répondants ont affirmé n'avoir aucune idée du coût de tels aménagements, l'estimation moyenne se situant à 10 000 $ par personne, une surestimation importante.

De nombreux gestionnaires d'embauche surestiment eux aussi le coût des aménagements pour les personnes handicapées, et estiment qu'un tel candidat ne sera pas capable de faire son travail.

« Cette croyance constitue également un préjugé. Il y aurait une solide analyse de rentabilité à faire en vue d'inciter les entreprises à embaucher davantage de personnes handicapées. De nombreuses études, de même que notre propre expérience, démontrent que les personnes handicapées travaillent aussi bien voire mieux que leurs collègues, et restent aussi longtemps, sinon plus longtemps, au sein de l'entreprise », a poursuivi Mme Kunkel.

Ce point de vue est corroboré par un sondage effectué récemment auprès de propriétaires de petites entreprises. La semaine dernière, BMO a ainsi publié les résultats d'une étude distincte selon lesquels 77 pour cent des entrepreneurs ayant embauché des personnes handicapées estiment que ces employés ont soit comblé (62 pour cent) soit surpassé (15 pour cent) leurs attentes.

« Avec de tels résultats, il existe une pression sur l'ensemble des individus d'une entreprise donnée - entrepreneurs, dirigeants, gestionnaires et employés - pour qu'ils laissent leurs préjugés au vestiaire et préparent le terrain en vue de favoriser l'inclusion et l'accessibilité en milieu de travail. Les entreprises peuvent commencer en modifiant leurs pratiques en matière de recrutement, en collaborant avec des organismes qui associent les personnes handicapées aux occasions d'embauche, et en formant leurs directeurs pour qu'ils se sentent plus à l'aise de discuter de ce dont leurs employés atteints d'une invalidité, qu'elle soit visible ou non, ont besoin pour réussir », a ajouté Mme Kunkel.

Selon BMO, la discussion doit fonctionner dans les deux sens. Les employés handicapés peuvent aider leurs employeurs en faisant preuve de franchise au sujet de leur invalidité.

« L'étape la plus importante consiste à ouvrir le dialogue. Nous devons recentrer le discours sur la capacité à travailler plutôt que sur l'incapacité, et souligner les possibilités tout à fait uniques apportées par les personnes handicapées à une entreprise », a conclu Mme Kunkel.

Une ventilation par région des résultats du sondage est disponible sur demande.

Le sondage a été effectué par la firme Pollara Strategic Insights du 24 au 30 août 2012, auprès d'un échantillon de 1 000 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Un échantillon aléatoire de cette taille entraîne une marge d'erreur de plus ou moins 3,1 pour cent, 19 fois sur 20.

À propos de BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est une société nord-américaine de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif de 542 milliards de dollars au 31 juillet 2012 et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services d'investissement.

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Valérie Doucet, Montréal
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valerie.doucet@bmo.com
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