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MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 27 sept. 2012) - Compte tenu de l'incertitude économique mondiale qui prévaut, les entreprises canadiennes dépendent de plus en plus de leurs échanges commerciaux avec les États-Unis, selon l'édition 2013 des perspectives annuelles de BMO Banque de Montréal pour les entreprises. En comparaison, leur dépendance à l'égard d'autres marchés d'exportation, dont l'Asie, l'Europe et le Mexique demeure relativement stable.

Mené par Pollara, le rapport démontre que la majorité des entreprises canadiennes s'attendent à ce que les économies canadienne et américaine prennent du mieux l'an prochain, tandis qu'un certain pessimisme demeure quant aux perspectives européennes. Le sondage a révélé les données suivantes :

• Globalement, 39 pour cent des propriétaires d'entreprises canadiennes disent dépendre des É.-U. pour leurs échanges commerciaux - une hausse de huit points de pourcentage par rapport à l'an dernier
• Soixante et un pour cent des grandes entreprises (de plus de 50 employés) dépendent du commerce au sud de la frontière
• Une grande entreprise sur quatre prévoit accroître sa présence aux É.-U. en 2013
• Seulement 16 pour cent avouent dépendre des marchés asiatiques; 13 pour cent de l'Europe; et huit pour cent du Mexique

« Les entreprises canadiennes affichent un niveau de confiance croissant à l'égard des perspectives économiques nord-américaines et elles continuent à rechercher des occasions d'expansion au sud de la frontière », a indiqué Cathy Pin, vice-présidente, Services bancaires aux entreprises, BMO Banque de Montréal. « Le plus intéressant, c'est que bien que les entreprises canadiennes aient cherché à diversifier leur chaînes d'approvisionnement et leurs débouchés au-delà des États-Unis au cours du ralentissement économique, elles se tournent de nouveau vers le sud en quête d'occasions de croissance. Il apparaît clairement que notre proximité et notre familiarité avec les marchés américains restent des facteurs déterminants pour les entreprises qui planifient leur expansion. »

« Bien que la part américaine du commerce canadien soit passée de plus de 80 pour cent vers la fin des années 1990 à environ 68 pour cent, elle s'est stabilisée au cours des dernières années en partie en raison de la force du huard par rapport au dollar américain », a ajouté Robert Kavcic, économiste, BMO Marchés des capitaux. « La tendance plus générale, cependant, devrait continuer de pointer vers la diversification commerciale vers des pays autres que les É.-U. ».

Dépendance des entreprises canadiennes à l'égard des échanges commerciaux

Dépendance au marché			Province/région des entreprises canadiennes
	NATIONAL		C.-B.		Alb.		Prairies		Ont.		Qué.		Atl.
ÉTATS-UNIS	39	%	39	%	40	%	57	%	42	%	32	%	34	%
ASIE	16	%	15	%	11	%	27	%	17	%	14	%	16	%
EUROPE	13	%	17	%	9	%	19	%	13	%	10	%	11	%
MEXIQUE	8	%	11	%	7	%	19	%	8	%	5	%	6	%

Le sondage a par ailleurs révélé que pour des secteurs spécifiques et leur dépendance aux échanges avec les États-Unis, les commerces au détail canadiens ont affiché le degré le plus élevé de dépendance à 49 pour cent, comparativement aux autres secteurs suivants :

• Secteur manufacturier - 46 pour cent
• Affaires et finance - 41 pour cent
• Agriculture - 38 pour cent
• Services - 28 pour cent
• Construction - 22 pour cent

Les commerces au détail ont aussi affiché le niveau le plus élevé de dépendance par rapport aux marchés asiatiques (27 pour cent) et du Mexique (18 pour cent). En ce qui concerne les échanges commerciaux avec l'Europe, le secteur manufacturier canadien - à 21 pour cent - connaissait le niveau de dépendance le plus élevé.

Confiance des entreprises à l'égard des économies

Canada

Le sondage a montré que 39 pour cent des propriétaires sont d'avis que l'économie canadienne s'améliorera au cours de la prochaine année, comparativement à seulement neuf pour cent qui pensent qu'elle se détériorera. Quarante-six pour cent des propriétaires d'entreprises croient quant à eux qu'elle demeurera stable.

États-Unis

Du côté des États-Unis, 41 pour cent des propriétaires d'entreprises canadiennes pensent que l'économie s'améliorera, 28 pour cent s'attendent au statu quo en 2012 et 16 pour cent disent qu'elle empirera. Parmi les propriétaires d'entreprises qui disent dépendre de leurs échanges commerciaux avec les É.-U., 52 pour cent s'attendent à une embellie économique. Le nombre s'accroît chez les propriétaires d'entreprises plus grandes qui dépendent du commerce avec les États-Unis (61 pour cent disent que l'économie prendra du mieux).

Europe

Les propriétaires d'entreprises canadiennes sont plus pessimistes par rapport à l'Europe (18 pour cent croient que la situation s'améliorera, 31 pour cent sont d'avis qu'elle s'envenimera). Parmi ceux qui transigent avec l'Europe, 38 pour cent s'attendent à ce que l'économie se détériore.

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Le sondage téléphonique a été réalisé par Pollara Strategic Insights entre le 13 août et le 5 septembre auprès d'un échantillon de 500 propriétaires d'entreprises canadiennes. Un échantillon probabiliste de la même taille comporterait une marge d'erreur de ± 4,4 pour cent, 19 fois sur 20.

À propos de BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est un fournisseur nord-américain de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif totalisant 542 milliards de dollars et d'un effectif de plus de 46 000 employés au 31 juillet 2012, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires au détail, de la gestion de patrimoine et des services d'investissement.