MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 14 août 2012) - Une des principales difficultés liées à la propriété d'une maison consiste à faire face à des coûts d'entretien imprévus. Lorsqu'on calcule ce qu'il en coûte chaque mois pour posséder une maison, il est important de ne pas tenir compte seulement des frais courants, comme les versements hypothécaires, les frais de services publics et les impôts fonciers, mais aussi des coûts d'éventuelles réparations domiciliaires.
Selon un sondage effectué par Statistique Canada, les réparations domiciliaires les plus fréquentes portent sur les installations sanitaires, les patios, les clôtures et entrées, les systèmes de chauffage et de climatisation et la peinture intérieure et extérieure.
« Des rénovations peuvent augmenter considérablement la valeur d'une maison. Cependant, il est essentiel que les propriétaires se préparent d'avance à assumer les coûts de réparations imprévues, » déclare Frances Hinojosa, experte hypothécaire, BMO Banque de Montréal. « L'ampleur et les formes des rénovations peuvent varier et ces travaux doivent souvent être effectués alors qu'on ne s'y attendait pas. Le fait de verser de petites sommes dans un fonds d'urgence pourra s'avérer très utile pour faire face à des dépenses imprévues. »
Au Canada, une partie des frais communs, ou frais de condo, versés chaque mois par les propriétaires de condominiums est affectée à un fonds de réserve destiné à couvrir les coûts de réparations éventuelles. Ces frais de condo sont établis en fonction de la taille et de l'emplacement de la copropriété. Par exemple, les frais moyens en Ontario sont de 300 $ à 350 $ par mois.
Comme la moitié des propriétaires de maison canadiens (51 %) prévoient de rénover leur maison, Mme Hinojosa leur conseille de considérer leur résidence comme un condo. En ajoutant les frais d'un fonds de réserve aux dépenses mensuelles du ménage, les propriétaires de maison peuvent éviter de subir un choc financier en cas de coûts supplémentaires imprévus.
BMO offre les conseils financiers suivants aux Canadiens qui prévoient d'effectuer des réparations à leur résidence :
- Efforcez-vous de comprendre l'effet que les rénovations auront sur la valeur de votre maison, en cherchant quelles rénovations en augmenteraient la valeur et lesquelles sont populaires auprès des acheteurs.
- Ayez une vision à long terme lorsque vous prenez des décisions financières : que vous économisiez en prévision des travaux ou que vous empruntiez pour les faire, prenez le temps de consulter un expert financier pour vous assurer que les rénovations cadrent avec vos objectifs financiers à long terme. Si vous utilisez un outil comme BudgetSensé BMO, il vous sera plus facile d'établir vos objectifs financiers et de surveiller vos progrès en cours de route.
- Prévoyez l'imprévu : préparez-vous financièrement aux imprévus, comme un toit qui coule, le bris d'un tuyau ou un problème avec votre fournaise pouvant survenir pendant la réalisation d'un projet. Un compte d'épargne libre d'impôt (CELI) peut vous aider à vous préparer financièrement à une réparation imprévue, car votre épargne y fructifie en étant exonérée d'impôt. Le CELI permet aux Canadiens d'épargner et investir jusqu'à 5 000 $ par année sans payer d'impôt sur les intérêts gagnés ni sur les sommes retirées.
- Pour vos rénovations, demandez un devis écrit et examinez bien la garantie de l'entrepreneur. Par exemple, si la plomberie exige plus de travail que prévu, le prix augmentera-t-il?
À propos de BMO Groupe financier
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