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Communiqués de presse

La Direction des études économiques de BMO rend publiques ses prévisions au sujet des immeubles commerciaux productifs de revenus

- L'intérêt des investisseurs devrait rester ferme jusqu'en 2013.

- Les grands centres d'affaires au Canada continuent de prendre de l'élan.

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 24 juillet 2012) - La vigueur soutenue du secteur immobilier canadien et l'attente de taux d'intérêt faibles à moyen terme devraient présenter un attrait supplémentaire pour les investisseurs qui recherchent des immeubles commerciaux productifs de revenus, selon la Direction des études économiques de BMO.

« Après un repli intense et prolongé des marchés dans les années 90, le secteur immobilier commercial au Canada s'est caractérisé par la prudence dans les pratiques de promotion et d'octroi de crédit », a déclaré Earl Sweet, économiste principal et directeur général, BMO Marchés des capitaux.

M. Sweet a relevé plusieurs facteurs qui rendent le secteur attrayant pour les investisseurs :

  • L'offre est limitée et les taux d'inoccupation sont plus faibles que les normes historiques dans les divers segments de nombreuses villes.
  • Des opérations prudentes ont contribué à améliorer le bilan des promoteurs, des entreprises de construction et des courtiers en immeubles.
  • Une solide performance des entreprises - accompagnée d'une bonne discipline dans l'octroi de crédit - a maintenu la qualité des prêts immobiliers à un niveau élevé.
  • Les taux d'intérêt extrêmement bas ont soutenu la promotion immobilière et les prix de ce secteur au Canada.

« Le secteur immobilier commercial profite de la solidité des institutions financières canadiennes, de la participation de grands exploitants bien financés et d'investisseurs institutionnels dont les objectifs à long terme réduisent la volatilité pendant les ralentissements », a indiqué M. Sweet. « L'augmentation de l'occupation - encouragée par la croissance régulière de l'emploi, de la fabrication, de la vente de gros et de la vente de détail - réduit le taux d'inoccupation des locaux de bureaux, industriels et de vente de détail, tandis que les tarifs de location augmentent progressivement. Entre temps, de grands détaillants américains envisagent de prendre de l'expansion sur le marché canadien, qu'ils estiment mal servi. »

« La vigueur des données fondamentales de l'immobilier commercial s'étend aussi au marché des immeubles occupés par leur propriétaire, où des entreprises sont propriétaires d'immeubles commerciaux pour leur propre usage. Il existe une forte demande pour ces immeubles auprès des utilisateurs, qui peuvent souvent louer une partie de l'immeuble pour en tirer un revenu de location additionnel », a déclaré Steve Murphy, premier vice-président, Entreprises et gestion de trésorerie, BMO Banque de Montréal. « Le moment actuel est peut-être particulièrement propice pour les entreprises qui souhaitent investir dans un immeuble commercial à leur propre usage. BMO offre du financement hypothécaire pour les immeubles occupés par leur propriétaire, lorsque la santé financière fondamentale de l'entreprise peut soutenir le prêt », a ajouté M. Murphy.

M. Sweet a fait observer que le marché est susceptible de croître à un rythme plus modéré cette année et l'année prochaine, alors que la croissance économique du Canada glissera vraisemblablement à 2,0 %. « De plus, la crise de la zone euro, encore irrésolue, et le ralentissement aux États-Unis et sur plusieurs marchés émergents continueront de peser sur la tolérance au risque des investisseurs et de nuire au secteur à court terme. »

Dans certains grands centres d'affaires du Canada, les perspectives de la Direction des études économiques de BMO ont révélé les éléments suivants.

  • Toronto - Le plus grand marché immobilier commercial du Canada a sensiblement assuré sa reprise en 2011, soutenu par la stabilité de la confiance des consommateurs et des entreprises, par la solidité du secteur des services financiers et par une remontée du secteur manufacturier.
  • Montréal - Le taux d'inoccupation à Montréal a diminué de près de 11 pour cent au milieu de 2010 à 8,2 pour cent à la fin de 2011, mais s'est accru à 9,2 pour cent au premier trimestre de 2012 en raison d'une moins grande vigueur de l'emploi dans le secteur des affaires et des services professionnels. Cependant, une reprise dans cette industrie au 2e trimestre, la croissance soutenue des services financiers et une offre limitée de nouveaux espaces commerciaux devraient stabiliser le marché.
  • Vancouver - L'insuffisance continue de l'offre a maintenu à la hausse les prix de toutes les catégories d'immeubles commerciaux à Vancouver. Cette situation, combinée au faible rendement des obligations et à la volatilité des marchés boursiers, pousse les investisseurs traditionnellement prudents vers l'immobilier commercial.
  • Calgary - Le secteur à Calgary a remonté rapidement depuis la récession, soutenu par une forte croissance de l'emploi, des ventes de détail et des investissements dans les secteurs des ressources et les secteurs connexes.

À propos de BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est une société nord-américaine de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif de 525 milliards de dollars au 30 avril 2012 et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services d'investissement.

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