MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 16 juillet 2012) - Les chiffres de ventes de maisons pour le mois de juin au Canada que l'Association canadienne de l'immeuble a publiés aujourd'hui témoignent d'un premier déclin annuel depuis avril 2011, ce qui suggère que le marché immobilier commence à montrer des signes manifestes de ralentissement, selon le Service des études économiques de BMO.
Au Canada, les ventes de maisons ont reculé d'un pourcentage corrigé des variations saisonnières de 1,3 pour cent en juin, par rapport à mai, et de 4,4 pour cent par rapport à l'an dernier. Les prix moyens ont par ailleurs fléchi de 0,8 pour cent, en juin, par rapport à l'an dernier, alors que la composition des ventes les tirait vers le bas (en raison d'une réduction marquée des ventes dans le coûteux marché de Vancouver). En fait, environ 70 pour cent des villes canadiennes continuent d'afficher des augmentations de prix malgré le déclin effectif, avec une augmentation moyenne de 1,9 pour cent par rapport à l'an dernier dans les 26 plus grands marchés.
« Les rumeurs entourant la fin des hausses de prix des maisons au Canada ont été grandement exagérées, du moins jusqu'à ce jour, a affirmé Doug Porter, économiste en chef délégué, BMO Marchés des capitaux. Ce qui n'est pas exagéré, par contre, c'est le ralentissement des ventes. Les données de juin se comparent avec une augmentation moyenne de 7 pour cent qui a été enregistrée au cours des cinq premiers mois de 2012 par rapport à l'an dernier. Les nouvelles règles plus restrictives qui régissent l'assurance hypothécaire depuis la semaine dernière refroidiront un marché qui a déjà vu 16 de ses 26 principales composantes enregistrer des chutes de ventes en juin.
« Même avant l'entrée en vigueur des nouvelles règles, tous les signes annonçaient déjà un refroidissement du marché immobilier canadien; les nouvelles règles vont simplement équivaloir à tirer fort sur une porte qui est en train de se fermer », a poursuivi M. Porter.
D'importants écarts régionaux perdurent, selon M. Porter. « À Toronto, les prix sont en hausse de 6,8 pour cent par rapport à l'an dernier, tandis que le repli de 13,3 pour cent enregistré à Vancouver est la seule baisse à deux chiffres au Canada, cette dernière étant attribuable à la composition des ventes; les prix pondérés restent encore légèrement haussiers dans cette ville. De façon plus générale, la Colombie-Britannique est devenue un marché d'acheteurs, les ratios ventes/nouvelles inscriptions se situant bien en dessous des niveaux normaux. Calgary est incontestablement le marché le plus effervescent. Ayant enregistré des ventes en hausse de 16,7 pour cent au cours de la dernière année, c'est l'un des trois seuls marchés qui ont réalisé des gains de ventes dans les deux chiffres. »
Laura Parsons, spécialiste, Prêts hypothécaires, BMO Banque de Montréal, signale que même au cours d'une période d'assouplissement des prix, les acheteurs de maisons canadiens doivent veiller à ne pas s'étrangler financièrement lors du financement de l'achat d'une maison.
« Si vous prévoyez acheter une maison, continuez à chercher des façons de bien gérer votre dette hypothécaire à long terme, conseille Mme Parsons. Mettez votre budget hypothécaire à l'épreuve en simulant un taux d'intérêt plus élevé pour vous assurer de pouvoir absorber toute hausse d'intérêt à long terme. »
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Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est un fournisseur nord-américain de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif totalisant 525 milliards de dollars et d'un effectif de plus de 46 000 employés au 30 avril 2012, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires au détail, de la gestion de patrimoine et des services d'investissement.