MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 26 juin 2012) - Une nouvelle étude publiée aujourd'hui par BMO Banque de Montréal indique que 60 % des Québécois sondés croient que la migration des jeunes des régions rurales vers les centres urbains entraîne des effets néfastes pour les fermes familiales. Cette question préoccupe autant les citadins que les ruraux, et parfois même plus.
Selon le Recensement de l'agriculture de 2011, l'âge moyen des agriculteurs québécois a augmenté et s'établit maintenant à 51,4 ans (alors qu'il était de 49,3 ans en 2006), et le nombre des exploitants âgés de moins de 35 ans a reculé de 8 % de 2006 à 2011. À la lumière de ce recul, BMO a posé aux Canadiens une série de questions sur l'incidence de la migration des jeunes de la campagne vers les centres urbains.
En plus de mentionner les effets néfastes sur les fermes familiales, les Québécois sondés ont répondu que la migration des jeunes avait eu d'importantes conséquences négatives sur :
- l'offre de main-d'œuvre (66 %);
- la transmission des connaissances à la génération suivante (58 %);
- l'économie rurale (58 %);
- le secteur agricole (56 %).
« Les fermes sont plus que des entreprises, elles sont essentielles à la force économique du Québec et du Canada. Ce sondage montre qu'il est important pour les Canadiens que les fermes familiales puissent survivre et prospérer, a déclaré David Rinneard, directeur national, Agriculture, BMO Banque de Montréal. BMO soutient fermement le secteur agricole et s'est engagé à mettre 10 milliards de dollars de crédits supplémentaires à la disposition des entreprises au Canada au cours des trois prochaines années. »
« Il est très facile de considérer l'agriculture comme allant de soi lorsque vous avez une épicerie pleine de nourriture, mais pour que cette épicerie reste pleine, nous avons besoin de jeunes agriculteurs. Parmi les principales préoccupations de la Fédération canadienne de l'agriculture (FCA), il y a les transferts intergénérationnels et le renforcement de la rentabilité à long terme des exploitations agricoles, a déclaré Ron Bonnet, le président de la FCA. L'étude de BMO montre que tous les Canadiens ont les mêmes préoccupations et reconnaissent l'importance de ce secteur, et c'est encourageant. Un soutien public large, voilà ce qu'il faut pour assurer l'avenir de nos fermes et de notre industrie alimentaire », a ajouté M. Bonnett.
Le sondage a été effectué en ligne par Pollara auprès d'un échantillon aléatoire de 1 011 Canadiens âgés de 18 ans et plus, du 18 au 23 mai. Un échantillon probabiliste de la même taille produirait une marge d'erreur de ±3,1 %, 19 fois sur 20.
Les racines de BMO dans le secteur agricole canadien remontent à 1817, lorsque BMO a commencé à collaborer avec les agriculteurs. BMO Banque de Montréal offre des prêts et dépôts sur mesure aux exploitants d'entreprises agricoles canadiennes, qui constituent le plus gros secteur commercial auquel la Banque offre ses services. Pour les entreprises canadiennes, y compris celles des secteurs agricole et agroalimentaire, qui veulent innover, accroître leur productivité et développer leurs activités, BMO Banque de Montréal a récemment annoncé des crédits supplémentaires de 10 milliards de dollars au cours des trois prochaines années.
À propos de BMO Groupe financier
Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est un fournisseur nord-américain de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif totalisant 525 milliards de dollars au 30 avril 2012, et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services de banque d'affaires.