MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 26 juin 2012) - Une nouvelle étude publiée aujourd'hui par BMO Banque de Montréal indique que les Canadiens considèrent que le fait que les jeunes quittent les fermes pour les centres urbains entraîne des conséquences importantes pour l'agriculture.
Dans le cadre d'un sondage sur la situation des fermes réalisé par Pollara, BMO a demandé à des Canadiens qui habitent dans des régions rurales et des régions urbaines quels sont les défis que les agriculteurs doivent relever en raison des changements démographiques. Voici quelques-uns des résultats du sondage :
- Fermes familiales : 62 % des répondants voient des effets néfastes sur les fermes familiales.
- Transmission des connaissances : 61 % des répondants croient que la migration a des répercussions sur la capacité des agriculteurs à transmettre leurs connaissances à la prochaine génération.
- Mode de vie rural : 55 % des répondants pensent que le départ des jeunes de la campagne vers la ville a des répercussions néfastes sur le mode de vie rural.
Ces questions préoccupent autant les citadins que les ruraux, et parfois même plus.
Selon les tendances migratoires dévoilées par Statistique Canada, la population des régions rurales a connu une réduction nette du nombre des jeunes de moins de 25 ans. De plus, selon le Recensement de l'agriculture, le nombre des agriculteurs âgés de moins de 35 ans, en pourcentag e du total des agriculteurs, est passé de 9,1 % en 2006 à 8,2 % l'an dernier.
« Les fermes sont plus que des entreprises, elles s ont essentielles à la force économique du Canada. Ce sondage montre qu'il est important pour les Canadiens que les fermes familiales puissent survivre et prospérer, a déclaré David Rinneard, directeur national, Agriculture, BMO Banque de Montréal. BMO soutient fermement le secteur agricole et s'est engagé à mettre 10 milliards de dollars de crédits supplémentaires à la disposition des entreprises au Canada au cours des trois prochaines années. »
« Il est très facile de considérer l'agriculture comme allant de soi lorsque vous avez une épicerie pleine de nourriture, mais pour que cette épicerie reste pleine, nous avons besoin de jeunes agriculteurs. Parmi les principales préoccupations de la Fédération canadienne de l'agriculture (FCA), il y a les transferts intergénérationnels et le renforcement de la rentabilité à long terme des exploitations agricoles, a déclaré Ron Bonnet, le président de la FCA. L'étude de BMO montre que tous les Canadiens ont les mêmes pré occupations et reconnaissent l'importance de ce secteur, et c'est encourageant. Un soutien public large, voilà ce qu'il faut pour assurer l'avenir de nos fermes et de notre industrie alimentaire », a ajouté M. Bonnett.
Le sondage a été effectué en ligne par Pollara auprès d'un échantillon aléatoire de 1 011 Canadiens âgés de 18 ans et plus, du 18 au 23 mai. Un échantillon probabiliste de la même taille produirait une marge d'erreur de ±3,1 %, 19 fois sur 20.
Les racines de BMO dans le secteur agricole canadien remontent à 1817, lorsque BMO a commencé à collaborer avec les agriculteurs. BMO Banque de Montréal offre des prêts et dépôts sur mesure aux exploitants d'entreprises agricoles canadiennes, qui constituent le plus gros secteur commercial auquel la Banque offre ses services. Pour les entreprises canadiennes, y compris celles des secteurs agricole et agroalimentaire, qui veulent innover, accroître leur productivité et développer leurs activités, BMO Banque de Montréal a récemment annoncé des crédits supplémentaires de 10milliards de dollars au cours des trois prochaines années.
À propos de BMO Groupe financier
Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est un fournisseur nord-américain de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif totalisant 525 milliards de dollars au 30 avril 2012, et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services de banque d'affaires.