MONTRÉAL, QUÉBEC et CHICAGO, ILLINOIS--(Marketwire - 22 mai 2012) - Au printemps et au début de l'été, nombre d'investisseurs sont tentés d'adopter le vieil adage « Sell in May and Go Away » comme stratégie d'investissement. Selon cette approche saisonnière, l'investisseur vend ses actions en mai et revient sur le marché boursier à l'automne.
Certaines données historiques indiquent que cette stratégie peut rapporter davantage. À titre d'exemple, selon le Stock Trader's Almanac :
- La valeur d'un montant initial de 10 000 $ US investi dans l'indice Dow Jones uniquement entre le 1er novembre et le 30 avril de chaque année depuis 1950 aurait atteint 474 305 $ en 2008. Cette prévision suppose que tous les placements ont été convertis en placements à revenu fixe au cours de la période de mai à octobre.
- Par contre, la valeur du même montant investi entre le 1er mai et le 31 octobre de chaque année depuis 1950 aurait chuté à 8 012 $ US en 2008.
« Bien que la stratégie de vente en mai soit intéressante, l'investisseur moyen doit éviter de tenter d'anticiper le marché », selon Jack Ablin, chef de l'investissement, BMO Banque privée Harris. M. Ablin signale que si les investisseurs avaient vendu au printemps 2009, ils auraient raté des gains substantiels. En fait, au Canada, entre 2003 et 2007, la valeur des actions a augmenté au cours des mois d'été.
« Les investisseurs devraient adopter une approche diversifiée à long terme qui leur assure un rendement régulier de leurs investissements, tout en les protégeant contre les risques inutiles, a poursuivi M. Ablin. Pour ce faire, élaborez un portefeuille qui vous permet de demeurer actif tout au long de l'année et qui contient divers types de placements à la fois conservateurs et plus dynamiques. Ainsi, si vous préférez réduire votre exposition au risque au cours de certaines périodes, vous pourrez conserver vos placements et tempérer les hauts et les bas estivaux. »
Bien que l'été s'annonce incertain pour les marchés financiers, BMO Banque privée Harris prévoit les principaux facteurs et évolutions dont les investisseurs devraient tenir compte à l'approche de l'été :
Conditions du crédit en zone euro : Bien que les manchettes récentes en Europe aient jeté de l'ombre sur la reprise mondiale, les risques que pose la crise de la dette souveraine devraient diminuer et ne pas avoir de répercussions négatives sur les marchés nord-américains à long terme. Les investisseurs devraient noter que l'activité quotidienne des marchés boursiers risque de s'en trouver affectée, sans toutefois se traduire par un recul permanent des marchés au Canada ou aux É.-U.
Élection présidentielle aux É.-U. et rythme de la reprise économique : Compte tenu du surendettement et des défis financiers à venir - comme la fin de la période des mesures d'assouplissement monétaire - couplés à une année électorale, on peut s'attendre à ce que le marché connaisse des périodes de perturbation économique et emprunte un parcours de reprise moins linéaire au cours des prochains mois.
Croissance en Chine : On s'attend à ce que le PIB chinois croisse de 7,5 pour cent à la fin de 2012. La croissance prévue de l'économie chinoise, ainsi que l'approche économique internationale qu'adoptent les leaders du pays, continueront d'offrir un cadre solide pour la reprise mondiale.
Pour de plus amples renseignements sur les stratégies d'investissement et de gestion de patrimoine, visitez le site www.harrisbank.com/wealth (site en anglais seulement).
À propos de BMO Groupe financier
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