Communiqués de presse
- Vancouver est en baisse; Toronto se renforce; Calgary est un marché à surveiller
MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 15 mai 2012) - Le marché de l'immobilier au Canada paraît toujours équilibré, mais le lieu demeure extrêmement important. Par ailleurs, ce sont les principes économiques fondamentaux qui semblent déterminer en grande partie le rendement du marché à l'échelle locale, selon l'analyse effectuée par la Direction des études économiques de BMO du nombre de propriétés vendues au Canada au mois d'avril.
« À l'échelle nationale, il ne semble pas exister de bulle immobilière », a expliqué Robert Kavcic, économiste, BMO Marchés des capitaux. « À l'échelle régionale, cependant, les choses deviennent beaucoup plus intéressantes. »
Voici ce qui ressort des résultats les plus récents :
- le marché de Vancouver est clairement à la baisse, alors que les ventes ont régressé de 13,2 pour cent par rapport à l'année dernière, et qu'elles se situent à près de 19 pour cent sous la moyenne de la dernière décennie. La moyenne des prix est en baisse de près de 10 pour cent par rapport à l'année précédente, mais cette baisse est surestimée, du fait d'un changement dans la composition des ventes, les propriétés de luxe étant moins nombreuses;
- celui de Toronto, par contre, continue à se renforcer malgré un approvisionnement restreint. Les ventes ont bondi de 14,5 pour cent par rapport à l'année précédente, et les prix ont atteint en moyenne 8,4 pour cent de plus que l'année dernière, le segment des maisons unifamiliales obtenant de meilleurs résultats que celui des appartements en copropriété, dont l'offre est abondante;
- enfin, le marché de Calgary devient tranquillement un marché à surveiller. Les ventes ont bondi de 30 pour cent par rapport à l'année dernière au mois d'avril, et se situent de nouveau au-dessus de la moyenne des dix dernières années, pour la première fois en près de trois ans. Les prix devraient poursuivre sur leur lancée, mais les conditions d'approvisionnement se resserrent rapidement partout en Alberta.
« Si les prix du pétrole demeurent suffisamment élevés pour soutenir une croissance économique solide et les flux migratoires, Calgary pourrait redevenir le point chaud de l'immobilier au Canada », a ajouté M. Kavcic.
Selon Laura Parsons, experte immobilière, BMO Banque de Montréal, les taux d'intérêt étant promis à une augmentation, épargner sur les frais d'intérêt à long terme devrait être au sommet de la liste des priorités de tout acheteur potentiel.
« Si les taux d'intérêt se sont maintenus à des niveaux historiquement bas ces derniers temps, leur remontée inévitable semble se profiler dès l'année prochaine. Le fait de choisir un prêt hypothécaire à taux fixe permet de se protéger contre la hausse des taux, et allège les coûts de la propriété à long terme », a ajouté Mme Parsons. « En plus d'opter pour un taux fixe, nous croyons qu'une hypothèque assortie d'une période d'amortissement maximale de 25 ans est le meilleur choix pour les Canadiens dans le contexte d'aujourd'hui, car cela les aidera à dégager une valeur nette sur leur propriété plus rapidement. »
Par ailleurs, Mme Parsons a rappelé que dans le cas d'un prêt hypothécaire de 400 000 $ à un taux d'intérêt de cinq pour cent, le fait d'opter pour une période d'amortissement de 25 ans permet d'économiser jusqu'à 70 000 $ en frais d'intérêt, que les Canadiens peuvent investir directement dans leur retraite.
Pour consulter l'analyse complète de Robert Kavcic, cliquez ici.
À propos de BMO Groupe financier
Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est une société nord-américaine de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif de 538 milliards de dollars au 31 janvier 2012 et d'un effectif de plus de 47 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services d'investissement.
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