MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 24 avril 2012) - Bien que nous ne soyons pas certains que les prix des maisons cesseront de chuter cette année malgré la conjoncture améliorée, l'attentisme des personnes intéressées à acheter des immeubles dans certaines régions des États-Unis pourrait prendre fin, selon un nouveau rapport de la Direction des études économiques de BMO.
« Rien ne presse, mais le moment est probablement bien choisi pour acheter des immeubles dans certaines régions des États-Unis où le taux de saisie est relativement faible, car les conditions devraient s'améliorer suffisamment pour établir un plancher de prix cette année », a déclaré Sal Guatieri, économiste principal, BMO Marchés des capitaux. « L'excédent des stocks a diminué, les prix sont faibles et il existe une certaine demande contenue. La patience est toutefois une vertu pour les chasseurs d'aubaines dans les régions aux prises avec des propriétés en difficulté. »
Selon le rapport :
- Le marché américain de l'habitation reste faible, mais les prix se stabiliseront vraisemblablement en 2013.
- Les ventes de maisons unifamiliales - bien qu'en hausse de 6 % au 1er trimestre par rapport à l'année précédente - restent inférieures de 8 % à leur moyenne sur les deux dernières décennies.
- La demande de nouvelles maisons devrait augmenter par rapport à des planchers sans précédent, grâce au raffermissement de la croissance de l'emploi et à des conditions de prêts plus flexibles.
« Avec des taux hypothécaires plus bas que jamais et des prix de revente en baisse de 34 % par rapport au sommet, il suffit de 12 % du revenu familial médian brut pour financer l'achat d'une maison typique - près de la moitié de la norme à long terme », a fait observer M. Guatieri. « En fait, dans de nombreuses régions, il en coûte moins cher d'être propriétaire que d'être locataire. »
De plus, le rapport indique que les acheteurs d'une première maison ne sont responsables que du tiers des ventes de maisons, comparativement à la norme de 40 % et plus, ce qui donne à penser qu'il y a une demande contenue de cette importante cohorte.
Selon un sondage de BMO :
- Près de deux Canadiens sur dix (16 %) envisagent l'achat d'une maison chez nos voisins du sud.
- La moitié (56 %) le ferait pour acquérir une résidence secondaire ou de vacances, tandis que 44 % citent le caractère abordable des logements et un tiers leur attrait comme investissement à long terme (29 %).
« Les Canadiens qui pensent acheter des immeubles aux États-Unis devraient envisager de s'associer à une institution financière aux États-Unis, de préférence une banque canadienne y ayant des succursales, afin de financer le nouvel achat », a déclaré Laura Parsons, spécialiste - Prêts hypothécaires de BMO. « Dans l'immobilier, il est toujours préférable de profiter d'une expertise à l'échelle locale, car les conditions et les tendances peuvent varier considérablement d'une région à l'autre. »
Mme Parsons a indiqué que les clients de BMO peuvent se rendre à une succursale de BMO Harris Bank aux États-Unis, qui est présente en Illinois, en Indiana, en Arizona, en Floride, au Minnesota, au Missouri, au Kansas et au Wisconsin. « Le fait d'avoir un partenaire canadien permet de comprendre les différences entre le financement au Canada et aux États-Unis, pour ainsi gagner beaucoup de temps et s'éviter des maux de tête pendant le processus d'achat d'une maison », a ajouté Mme Parsons.
À propos de BMO Groupe financier
Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est un fournisseur nord-américain de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif de plus de 538 milliards de dollars au 31 octobre 2011 et d'un effectif de plus de 47 000 employés, BMO offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services de banque d'affaires.