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Communiqués de presse

Guerres de propriété : selon BMO, la majorité des Canadiens sont réticents à faire une offre plus élevée que le prix demandé pour une maison

- Les trois quarts des Canadiens sont réticents à entrer dans une bataille d'enchères.

- Les acheteurs des Prairies, de l'Ontario et de l'Alberta sont plus disposés à entrer dans une bataille d'enchères que ceux du Québec et des provinces de l'Atlantique.

- Selon le Service des études économiques de BMO, les prix moyens des maisons augmentent modérément dans l'ensemble du Canada, à l'exception de Toronto et Vancouver.

MONTRÉAL, QUEBEC--(Marketwire - 19 avril 2012) - Selon un rapport sur les achats de maisons publié aujourd'hui par BMO, la majorité des Canadiens (75 %) ne veulent pas entrer dans une bataille d'enchères lorsqu'ils font une offre pour acheter une maison. La moitié de ceux qui sont disposés à se battre paieraient jusqu'à 110 % du prix demandé, et le quart d'entre eux seraient prêts à offrir jusqu'à 120 %.

Voici quelques résultats régionaux du sondage effectué par Léger Marketing :

Prêt à entrer dans une bataille d'enchères TOTAL C.-B. ALB. MAN./SASK. ONT. QC ATL.
Oui 22 % 23 % 25 % 32 % 28 % 10 % 13 %
Non 75 % 74 % 74 % 64 % 68 % 87 % 81 %
Pourcentage du prix demandé TOTAL C.-B. ALB. MAN./SASK. ONT. QC ATL.
100 - 110 % 52 % 53 % 53 % 48 % 51 % 62 % 44 %
110 - 120 % 27 % 30 % 17 % 22 % 30 % 25 % 33 %

Sur le plan démographique, les hommes sont plus disposés que les femmes à hausser la mise jusqu'à 120 % du prix demandé (respectivement 34 % et 20 %).

Alors que de nombreux Canadiens ont l'intention d'acheter une maison ou un appartement en copropriété ce printemps, Laura Parsons, experte hypothécaire, BMO Banque de Montréal, fait remarquer que les personnes qui sont à la recherche de la maison de leurs rêves doivent demeurer réalistes au sujet de leurs priorités financières.

« Une des plus importantes décisions qu'une personne peut prendre est l'achat d'une maison. C'est donc une bonne idée de procéder bien à l'avance à une évaluation financière approfondie, afin de déterminer d'une façon réaliste ce que vous pouvez vous permettre, déclare Mme Parsons. Il est important que les Canadiens maîtrisent leurs émotions lorsqu'ils cherchent la maison de leurs rêves, afin d'éviter de se surendetter. »

Mme Parsons ajoute que le coût de logement total ne devrait pas dépasser le tiers du revenu du ménage. De plus, les Canadiens devraient songer à choisir une période d'amortissement plus courte afin d'économiser des milliers de dollars en frais d'intérêts et d'augmenter plus rapidement la valeur de réalisation nette de leur maison.

Selon le Service des études économiques de BMO, les prix moyens des maisons augmentent modérément dans l'ensemble du Canada, sauf dans les marchés divergents de Toronto et de Vancouver. Le prix de vente moyen d'une maison à Toronto est de 504 117 $, alors qu'il est de 761 742 $ à Vancouver. Dans l'ensemble du Canada, le prix de vente moyen d'une maison est de 369 677 $.

« À Toronto, les prix ont augmenté de 11 % depuis un an, tandis qu'ils ont baissé de 3 % à Vancouver, explique Doug Porter, économiste en chef délégué, BMO Marchés des capitaux. Mais si on exclut ces deux centres - qui représentent un peu plus du quart de l'activité nationale - les prix et les ventes dans le reste du pays augmentent modérément. Dans la plupart des villes, le marché est bien équilibré et se modère généralement après les gains importants réalisés au cours des dernières années. »

BMO offre les conseils suivants aux Canadiens qui ont l'intention d'acheter une maison ou un condo ce printemps :

Soumettez votre budget à un test de résistance : Mettez votre budget à l'épreuve en utilisant un versement hypothécaire basé sur un taux d'intérêt plus élevé. Si les taux augmentent même seulement de 1 %, vous devrez verser 126 $ de plus par mois dans le cas d'un prêt hypothécaire de 200 000 $.

Vivez selon vos moyens : Tenez-vous-en à la règle du tiers pour vous assurer de ne pas vivre au-dessus de vos moyens. Le total de vos frais d'habitation (versements hypothécaires, taxes foncières, coûts de chauffage, etc.) ne devrait pas dépasser le tiers du revenu total du ménage.

Réfléchissez bien aux avantages réciproques des taux fixes et des taux variables : Les taux hypothécaires variables ont été plus avantageux à long terme. Mais les taux fixes (qui sont actuellement à des planchers historiques) vous assurent la tranquillité d'esprit, parce qu'ils vous mettent à l'abri des hausses de taux.

Songez à raccourcir la période d'amortissement de votre prêt : Moins la durée de l'hypothèque est longue, moins vous payez d'intérêts. Le fait de choisir une période d'amortissement de 25 ans ou moins aide les ménages à augmenter plus rapidement la valeur de réalisation nette de leur maison et à économiser des milliers de dollars en frais d'intérêts sur la durée de vie de l'hypothèque. Par exemple, sur un prêt hypothécaire de 400 000 $ assorti d'un taux d'intérêt de 5 %, le fait d'opter pour une période d'amortissement de 25 ans peut entraîner des économies d'intérêts de plus de 70 000 $.

Le sondage en ligne a été effectué du 19 au 22 mars 2012 auprès de 1 000 Canadiens propriétaires de maison ou de condo, au moyen de LegerWeb, le panel Internet de Léger Marketing. Un échantillon aléatoire de la même taille comporterait une marge d'erreur de 3,1 %, 19 fois sur 20.

À propos de BMO Groupe financier

Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est un fournisseur nord-américain de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif totalisant 538 milliards de dollars au 31 janvier 2012, et d'un effectif de plus de 47 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste de gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de la gestion de patrimoine et des services de banque d'affaires.

Pour plus de renseignements:
Relations avec les médias :
Sarah Bensadoun, Montréal
514-877-8224
sarah.bensadoun@bmo.com
Internet : www.bmo.com