MONTRÉAL, QUEBEC--(Marketwire - 23 mars 2012) - Selon une nouvelle étude rédigée par Douglas Porter, économiste en chef délégué, BMO Marchés des capitaux, et Benjamin Reitzes, économiste principal, BMO Marchés des capitaux, les taux fixes et les périodes d'amortissement plus courtes vont contribuer à la stabilité financière des propriétaires de maison canadiens au cours des prochaines années.
L'étude indique qu'au cours des dernières années, le Service des études économiques de BMO était d'avis que les taux variables étaient plus avantageux. Cependant, cet avis a changé en raison des taux hypothécaires à long terme offerts actuellement et des hausses de taux d'intérêt prévues au cours des deux prochaines années.
« Nous prévoyons maintenant que les taux fixes seront plus avantageux que les taux variables. Même si, en fin de compte, la décision dépend de la situation de chaque emprunteur, un taux peu élevé assorti d'une période d'amortissement plus courte, soit 25 ans, renforcera considérablement la stabilité financière du ménage, a déclaré M. Porter. Pour ceux qui n'ont pas de flexibilité financière et qui se trouveraient en difficulté en cas de hausse marquée des taux d'intérêt, le coût supplémentaire potentiel apparaît maintenant comme un prix qu'il vaut la peine de payer pour protéger les finances du ménage. »
M. Porter a ajouté que les taux d'intérêt ne resteront peut-être pas à de bas niveaux aussi longtemps que plusieurs l'avaient prévu, ce qui rend les taux fixes nettement plus avantageux. « Le marché obligataire, en particulier, émet de forts signaux indiquant que l'époque des taux d'intérêt peu élevés pourrait bien tirer à sa fin. Donc, même si les taux variables n'augmenteront pas avant quelque temps, il se pourrait bien que nous ne voyions pas de taux fixes aussi bas de sitôt. »
« Compte tenu de la possibilité que les taux augmentent au Canada quelque part au cours des deux prochaines années, il y a un certain nombre de raisons de croire que les taux fixes seront nettement plus avantageux », a expliqué M. Porter.
Les arguments en faveur des taux fixes
Un prêt hypothécaire ordinaire à taux fixe peut atténuer certains risques. Même si l'inflation n'a pas représenté un problème important au Canada depuis un certain temps - son taux moyen s'établit à 2 % depuis 1991 - il existe un risque que ce taux explose à un moment donné. Cela pourrait forcer la Banque du Canada à hausser fortement les taux d'intérêt; par conséquent, ceux qui ont un prêt à taux fixe s'en tireraient alors indemnes. De plus, les taux à court terme sont déjà extrêmement bas. Considérant la hausse probable des taux d'intérêt à mesure que la reprise mondiale s'accélérera au cours de 2012, cela ressemble de plus en plus à une de ces rares périodes où il s'avère que les taux fixes représentent un meilleur choix. Enfin, l'emprunteur qui a opté pour un taux fixe est certain du montant de ses versements, et bien des gens sont disposés à payer pour cette certitude. La petite prime sur les taux hypothécaires à taux fixe assortis d'une période d'amortissement plus courte procure une protection peu coûteuse contre les hausses de taux.
Les arguments en faveur des taux variables
L'avantage le plus évident des prêts hypothécaires à taux variable, c'est qu'à la longue, ils ont constamment été moins coûteux que les prêts à taux fixe, sauf pour quelques rares périodes de l'histoire moderne. Une inflation faible, la perspective d'une croissance mondiale modérée et l'engagement de la Réserve fédérale américaine à maintenir les taux d'intérêt à des niveaux exceptionnellement bas aux États-Unis jusqu'à la fin de 2014, ces facteurs donnent à penser que la Banque du Canada n'augmentera pas ses taux avant un certain temps. De plus, il sera toujours possible d'opter pour un taux fixe plus tard - quoique rien ne garantisse que les taux à long terme futurs seront aussi favorables que le taux de 2,99 % offert par BMO pour un terme de 5 ans.
Le verdict : La décision dépend toujours de la situation particulière de l'emprunteur. Cependant, pour ceux dont la flexibilité financière est restreinte et qui se trouveraient en difficulté en cas de hausse marquée des taux d'intérêt, il pourrait maintenant valoir la peine de payer un peu plus pour obtenir la tranquillité d'esprit. Compte tenu que les taux à long terme sont à des niveaux historiquement bas, et que les banques centrales deviennent plus optimistes quant aux perspectives de croissance, l'option des taux d'intérêt fixes semble maintenant extrêmement attrayante.
Katie Archdekin, chef des produits hypothécaires, BMO Banque de Montréal, conseille aux acheteurs de maison, qu'ils choisissent un taux fixe ou variable, d'opter pour une période d'amortissement plus courte, car cela comporte des avantages importants. « Chaque propriétaire de maison canadien devrait viser en priorité à réduire la durée de sa dette hypothécaire, ce qui lui permettra d'économiser des milliers de dollars en intérêts sur la durée de l'hypothèque et d'augmenter plus rapidement la valeur de réalisation nette de sa maison. »
En ce moment, BMO offre un nouveau prêt hypothécaire à un formidable taux de lancement de 3,99 % sur 10 ans, assorti d'une période d'amortissement maximale de 25 ans. Il est modelé sur le populaire prêt de 5 ans à 2,99 %, amorti lui aussi sur une période maximale de 25 ans. Ces deux prêts sont offerts jusqu'au 28 mars 2012, aux nouveaux clients comme aux clients actuels.
Le texte intégral de l'étude peut être téléchargé sur le site www.bmocm.com/economics.