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Communiqués de presse

Commentaire de BMO Banque privée Harris sur les marchés : Les indices mondiaux poursuivent leur avance

- Reprise économique plus vigoureuse que prévu aux États-Unis

- À 1,7 pour cent, le marché boursier canadien affiche un rendement inférieur à celui de ses homologues mondiaux

- Une embellie en Europe insuffle un sentiment d'optimisme chez les investisseurs et produit des rendements positifs sur les marchés boursiers

- Perspectives - Les crises qui affligent le Moyen-Orient risquent d'avoir des répercussions négatives, dont des hausses de prix du pétrole

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 19 mars 2012) - BMO Banque privée Harris a publié aujourd'hui son tout dernier commentaire sur les marchés intitulé Les craintes s'estompent et les indices boursiers remontent. Le rapport signale une amélioration des perspectives dans la zone euro et la poursuite de la progression des marchés boursiers mondiaux.

« Au début de 2012, nous estimions que les deux principaux risques planant sur les marchés boursiers étaient ceux d'une défaillance imminente de la Grèce à l'égard de sa dette souveraine et des taux exagérément élevés des titres de créance souverains d'autres pays de la zone euro, rappelle Paul Taylor, chef des placements, BMO Banque privée Harris. Depuis, les taux des obligations d'État de l'Italie et d'autres pays de la zone ont sensiblement baissé et la Grèce a obtenu un financement supplémentaire. Compte tenu de l'amélioration des statistiques sur l'économie américaine et de la robustesse soutenue des marchés émergents, l'humeur des investisseurs a pris du mieux et les marchés boursiers ont enregistré des rendements positifs. »

Faits saillants du rapport :

Redressement des marchés boursiers

En février, les marchés boursiers émergents et internationaux ont mené le bal, enregistrant des rendements totaux mensuels de 4,0 % et de 3,8 %, respectivement. Le marché boursier américain aussi s'est bien comporté : l'indice S&P 500 a atteint des niveaux inédits depuis 2008 et les investisseurs ont accueilli favorablement la publication d'indicateurs économiques laissant entrevoir une croissance plus forte aux États-Unis et dans le monde, des bénéfices raisonnables pour les entreprises et des taux d'intérêt peu élevés. Le marché boursier canadien a cependant tiré de l'arrière par rapport à ses homologues mondiaux en février, inscrivant un rendement de 1,7 % seulement.

Redressement de l'économie américaine

La reprise de l'économie américaine a été plus vigoureuse que prévu. La croissance du PIB américain au quatrième trimestre a été révisée à la hausse, à 3,0 %, et celle pour l'ensemble de l'année 2011 s'est établie à 1,7 %. En comparaison, la croissance du PIB canadien a été de 1,8 % au quatrième trimestre et de 2,5 % pour l'année.

Progrès dans la résolution de la crise du crédit dans la zone euro

L'optimisme dont témoigne la progression des marchés boursiers en février a été en grande partie attribuable aux bonnes nouvelles provenant de la zone euro. Le 21 février, un nouveau plan de sauvetage de la Grèce a été annoncé, grâce auquel le gouvernement de ce pays pourra rembourser 14,5 G€ en titres de créance échéant en mars.

Le 29 février, la Banque centrale européenne a mené une deuxième opération de refinancement à long terme visant à fournir des liquidités aux banques et à soutenir le fonctionnement des marchés du crédit locaux.

« Le renflouement de la Grèce et les refinancements à long terme indiquent clairement que les dirigeants politiques de la zone euro se sont engagés à résoudre la crise du crédit et les marchés boursiers ont suivi », d'ajouter M. Taylor.

Émergence d'un nouveau risque au Moyen-Orient?

« La possibilité d'un conflit dans le golfe Persique pourrait avoir de graves répercussions sur l'économie mondiale, et surtout sur le prix du pétrole, prévient M. Taylor. Les répercussions d'un choc de l'offre de pétrole sont difficiles à prévoir, mais en l'absence des approvisionnements en provenance d'Iran, l'offre mondiale serait réduite à un moment où la capacité excédentaire de production est faible. Le prix du baril de brut West Texas Intermediate (actuellement d'environ 106 $ US) pourrait alors s'envoler à des niveaux de 130 $ US à 200 $ US, si l'on se fie aux précédents chocs pétroliers. »

Perspectives

BMO Banque privée Harris ose espérer que la situation continuera de s'améliorer dans la zone euro et que les risques posés par la crise des dettes souveraines vont s'atténuer. La croissance de l'économie américaine se poursuivra, mais à un rythme moins rapide, compte tenu de l'énorme endettement du pays. D'ailleurs, ce problème entravera sans doute la croissance économique des pays industrialisés au cours des prochaines années.

Nous pensons que les actions continueront de damer le pion aux titres à revenu fixe, inscrivant des rendements moyens à élevés à un chiffre.

Pour lire le rapport complet, visitez le site www.bmo.com/banquepriveeharris.

Pour plus de renseignements:
Requêtes médias, veuillez communiquer avec :
Sarah Bensadoun, Montréal
514-877-8224
sarah.bensadoun@bmo.com