MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 24 fév. 2012) - Les petites entreprises canadiennes - l'épine dorsale des collectivités dans l'ensemble du pays - sont plus que jamais en position de prospérer, selon le Service des études économiques de BMO.
« Comme le veut la loi du plus fort, ce sont les entreprises les plus solides qui ont pu surmonter la récession et, une fois la reprise amorcée, celles qui ont survécu sont devenues encore plus fortes. Cette situation, conjuguée au fait que toutes les entreprises doivent fonctionner dans un contexte où les améliorations à la productivité prennent une importance accrue, mènera à une augmentation des dépenses en matériel et outillage », a déclaré Doug Porter, économiste en chef délégué, BMO Marchés des capitaux.
« La modernisation de l'équipement est un pas dans la bonne direction, mais il est aussi essentiel que les entreprises utilisent cet équipement et leur main-d'œuvre de manière efficiente. Parallèlement, les responsables des orientations politiques doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour soutenir l'innovation et la compétitivité », a ajouté M. Porter.
« Dans cet effort, il sera crucial que les entreprises augmentent leurs dépenses d'investissement. Des finances relativement solides et des conditions financières favorables devraient encourager encore plus ces dépenses en immobilisations au cours de la prochaine année. »
Il a aussi fait remarquer que les petites entreprises ont un poids considérable dans l'économie et y insufflent du dynamisme. Il y a plus d'un million de petites entreprises au Canada, ce qui représente la majorité des entreprises privées du pays, et leurs employés forment près de la moitié de la main-d'œuvre du secteur privé.
Les secteurs comme la construction, le commerce de détail, les services professionnels et le camionnage sont constitués en grande partie de petites entreprises qui, après avoir connu une période de forte croissance, ont subi un ralentissement économique considérable au cours de la récession précédente.
En plus de faire face à de puissantes forces cycliques, les petites entreprises doivent tenir compte, et tirer parti, d'importantes tendances à long terme liées à l'évolution démographique et au développement des technologies numériques. Le vieillissement de la population a créé des possibilités de croissance à plus long terme pour les sociétés qui offrent des soins de santé extra-hospitaliers, un secteur où les petites entreprises représentent plus des deux tiers du total des emplois.
De plus, l'usage généralisé d'Internet ouvre de nouvelles avenues fort intéressantes aux petites entreprises, pour la promotion, la commercialisation et la distribution de leurs produits et de leurs services. De plus en plus de retraités deviennent travailleurs autonomes; le segment de main-d'œuvre qui augmente le plus rapidement est celui des travailleurs âgés de 55 ans et plus.
Gail Cocker, première vice-présidente, Entreprises et gestion de trésorerie, BMO Groupe financier, a souligné que les entreprises, petites ou grandes, doivent continuer à innover pour rester concurrentielles. « Notre marché est attrayant et il est important que nous conservions notre dynamisme. »
Mme Cocker a ajouté que les périodes difficiles sont propices aux occasions favorables. « Dans un contexte où le dollar est fort et où les taux d'intérêt sont bas, nous soutenons fermement les clients qui veulent profiter de cette occasion pour faire des investissements dans leurs opérations qui stimuleront leur productivité. BMO a récemment annoncé qu'il mettrait 10 milliards de dollars à la disposition des entreprises au cours des trois prochaines années. Nous sommes convaincus que cet argent procurera aux petites et moyennes entreprises une plus grande certitude d'obtenir du crédit. Cette offre montre clairement que nous maintenons notre confiance dans ces entreprises et dans l'économie canadienne. »