MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 21 fév. 2012) - Alors que l'année 2012 est bien entamée, les experts de BMO Banque privés Harris se disent optimistes quant à l'économie internationale et aux prévisions concernant les marchés financiers cette année, selon une nouvelle étude publié aujourd'hui, et intitulée Une nouvelle année, un regain d'optimisme.
Voici quelques-uns des faits saillants du rapport :
Marchés boursiers
Le degré de volatilité qui a caractérisé la deuxième moitié de l'année 2011 sur les marchés boursiers s'est considérablement réduit au mois de janvier. La volatilité observée l'année dernière était principalement due à des acteurs du marché qui ont réagi à des nouvelles portant sur des événements macroéconomiques - tels que la situation de la dette européenne - plutôt que de se concentrer sur des facteurs microéconomiques comme les données positives sur la santé de l'économie américaine et de ses entreprises.
Le rapport précise également que le degré de volatilité plus modéré enregistré au mois de janvier pourrait laisser penser que les récentes discussions engagées au sujet de la restructuration de la dette de la Grèce ont inspiré une certaine confiance aux acteurs du marché, poussant certains d'entre eux à croire qu'une solution satisfaisante sera trouvée pour résoudre les problèmes de crédit qui affectent la zone euro.
Économie américaine
Les données économiques révèlent de nombreuses améliorations dans la situation de l'économie américaine :
- le produit intérieur brut réel (PIB) a enregistré une croissance au quatrième trimestre de 2011;
- les dépenses des consommateurs et des entreprises ont augmenté;
- le taux de chômage a baissé à 8,3 pour cent.
« Il existe un sentiment que l'économie américaine a franchi un cap, et que 2012 pourrait être l'année d'un solide rebondissement », a expliqué Jack Ablin, chef des placements, BMO Banque privée Harris (É.-U.). « Je ne serais pas surpris que les actions américaines obtiennent des rendements légèrement supérieurs à 10 pour cent cette année, comparativement à des résultats plutôt neutres l'année dernière. »
Risques dans la zone euro
« L'enjeu principal pour les marchés de capitaux est toujours la zone euro, et la façon de résoudre les problèmes qu'elle éprouve actuellement », selon Paul Taylor, chef des placements, BMO Banque privée Harris (Canada). « Bien que le scénario d'une instabilité dans le domaine du crédit paraisse de moins en moins probable, nous restons réaliste, et sommes conscients que cela demeure une possibilité. »
M. Taylor a ajouté que la situation pouvait encore s'aggraver, et qu'un défaut de paiement dans la zone euro serait extrêmement néfaste pour le système financier. L'optimisme prévaut, cependant, quant à la possibilité que cela se produise, qui est encore plus faible aujourd'hui qu'elle ne l'était à la fin du quatrième trimestre.
Croissance internationale
La trajectoire positive attendue pour la croissance internationale, hors zone euro, fournira probablement une toile de fond intéressante pour les marchés boursiers. Par conséquent, le marché boursier canadien pourrait enregistrer certaines avancées, les prix des matières premières demeurant à leurs niveaux actuels, ou même augmentant légèrement. L'avenir semble plus radieux pour l'économie internationale, avec des rendements positifs sur les marchés boursiers et ceux des titres à revenu fixe.
Pour consulter le rapport dans son intégralité, n'hésitez pas à consulter notre site Internet, à l'adresse suivante : www.bmo.com/banquepriveeharris.