MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 24 jan. 2012) - « Je suis convaincu que nous pouvons tous ensemble créer à Montréal, grâce à l'apport des gens d'affaires, un climat plus positif autour de nos jeunes », a déclaré aujourd'hui L. Jacques Ménard, président de BMO Groupe financier, Québec, devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).
L. Jacques Ménard a rendu hommage à tous les bâtisseurs et visionnaires qui ont assuré à tour de rôle la pérennité de nos grandes institutions, dont la Chambre de commerce qui célèbre en 2012 son 190e anniversaire et l'Université McGill fondée en 1821. Il a aussi souligné que BMO Groupe financier célèbre cette année son 195e anniversaire, la Banque de Montréal ayant été la première banque établie au Canada.
« Ces institutions ont survécu en se renouvelant constamment. Elles ont su franchir les obstacles dressés sur leur chemin grâce à l'imagination, l'effort et le travail des personnes qui y ont œuvré et à la vision de leurs dirigeants», a rappelé M. Ménard.
Selon le conférencier, malgré ses quelques belles réalisations récentes, Montréal traverse présentement une longue pause. Il a déploré que Montréal ait perdu ce dynamisme qui l'a toujours portée vers des sommets dans ses meilleurs moments.
« Ce qui me semble manquer le plus actuellement, je crois, c'est l'espoir. L'espoir d'arriver une nouvelle fois à propulser Montréal au sommet. L'espoir de parvenir à nous projeter parmi les gagnants », a déclaré M. Ménard, qui a dénoncé le cynisme ambiant qui tend à nous laisser croire que nous n'aurions plus l'étoffe des gagnants.
Ce dernier a rappelé qu'une éducation de qualité constitue le meilleur moyen de donner confiance en l'avenir. Il s'est d'ailleurs dit très encouragé par les progrès réalisés dans le domaine de la persévérance scolaire au Québec au cours des dernières années, soulignant la hausse du taux de diplomation au secondaire à 73 pour cent, l'objectif étant d'atteindre 80 pour cent en 2020.
« Nos gradués du secondaire, en 2020, nous les connaissons déjà. Ils sont présentement en 4e année du primaire. Dans huit ans, ils gradueront et cinq ans plus tard, certains obtiendront leur premier diplôme universitaire. Ce sont nos enfants et nos petits enfants et il faut qu'on arrive à mieux les outiller, à valoriser davantage l'effort et la réussite à leurs yeux. C'est la meilleure façon, pour nous, de contribuer au développement de Montréal et de notre société», a déclaré le président de BMO Groupe financier, Québec.
M. Ménard, qui préside aussi le Groupe d'action sur la persévérance et la réussite scolaires au Québec, a rappelé à son auditoire d'affaires : « Au fond, aider les jeunes, c'est un peu égoïste pour nous. Ce sont ces jeunes qui, demain, vont assurer la pérennité de notre société et de notre façon de vivre. Ce sont eux qui vont payer des taxes et des impôts et qui vont créer la richesse nécessaire pour soutenir un niveau de vie élevé. Nous avons grandement intérêt à ne pas les laisser tomber».
M. Ménard, qui vient de publier Réussir : aller au bout de ses rêves, un livre qui propose des modèles inspirants de réussite, a fortement incité son auditoire à s'engager personnellement à aider des jeunes qui n'ont besoin parfois que de constater qu'un adulte croit en eux ou est disposé à partager ses expériences, à l'instar d'initiatives comme l'Opération retour à l'école de la CCMM.
« En s'y mettant tous, on peut créer chez nos jeunes un climat qui valorise l'effort et la réussite et ce, chacun à notre manière et selon nos ressources. Ce faisant, on peut larguer assez rapidement le cynisme et la morosité», a-t-il déclaré.
« Qui sait, peut-être que la Chambre lancera un jour un slogan qui ressemblerait à Montréal ville d'avenir où nos jeunes réalisent leurs rêves», a conclu le conférencier.