Communiqués de presse

MONTRÉAL, QUEBEC--(Marketwire - 28 déc. 2011) - Un nouveau sondage de BMO Banque de Montréal rendu public aujourd'hui révèle que les Canadiens sont moins optimistes qu'ils l'étaient l'an dernier au sujet des investissements des employeurs sur le marché du travail. Ces résultats contrastent avec une perception plus optimiste des entreprises canadiennes.

L'an dernier, 33 % des employés canadiens prévoyaient que leur employeur leur offrirait des programmes de formation et de perfectionnement. Lorsqu'on leur demande de faire part de leurs attentes pour 2012, seulement 18 % des Canadiens prévoient que leur employeur investira dans de tels programmes. En outre, le sondage a permis de constater que seulement 17 % des Canadiens estiment que les employeurs embaucheront plus d'employés, comparativement à 29 % pour 2011. De même, les attentes des employés sont moindres à l'égard des investissements des employeurs dans le nouvel équipement (29 % comparativement à 20 % cette année).

À l'échelle régionale, les Albertains sont les plus susceptibles de dire que leur employeur fera de nouvelles embauches au cours de l'année à venir (32 %) et sont parmi les plus susceptibles de dire qu'il achètera du nouvel équipement (31 %).

Attentes des employés pour 2012 - par région

« Une perception générale d'incertitude économique se reflète peut-être dans les attentes des employés pour 2012 lorsqu'on la compare à un optimisme plus prudent au début de l'an dernier », a déclaré Cathy Pin, vice-présidente, Services bancaires aux entreprises BMO. « Les Canadiens s'attendent probablement à ce que la conjoncture économique ait cette année un effet mesurable sur les investissements que les entreprises sont disposées à faire dans leur main-d'oeuvre. Cette perception semble toutefois contraster avec ce que nous disent les entreprises et avec ce que nous a révélé notre sondage auprès des propriétaires d'entreprise à la fin de l'été. »

Attentes des employeurs

Dans un récent sondage des Services bancaires aux entreprises BMO, 79 % des propriétaires d'entreprise ont indiqué qu'ils prévoient investir autant ou davantage en 2012. Parmi les entreprises qui prévoient investir davantage en 2012, 39 % indiquent qu'ils prévoient investir davantage dans l'embauche, et 31 % prévoient accroître leurs dépenses en formation de la main-d'oeuvre.

« Selon la Direction des études économiques de BMO, l'économie canadienne devrait connaître en 2012 une croissance modeste de 2,0 %, qui devrait entraîner un accroissement de la demande de main-d'oeuvre de 0,7 %. Nous prévoyons que le taux de chômage reculera légèrement pour s'établir à 7,2 % d'ici la fin de 2012 », a déclaré Sal Guatieri, économiste principal, BMO Marchés des capitaux. Les données du sondage sur les attentes des Canadiens sont conformes à la baisse récente de la confiance des consommateurs et à la stagnation de la croissance économique à l'extérieur de l'Alberta.

« Les employés sont la base même d'une entreprise fructueuse et peuvent être une source d'avantage concurrentiel. La manière dont la société attire, perfectionne et conserve les personnes qui exécutent la stratégie d'affaires doit constituer une priorité pour les dirigeants », a déclaré Lynn Roger, première vice-présidente, Stratégies de gestion des talents et renouvellement haute direction, BMO Groupe financier. « Le fait d'investir maintenant dans la formation et le perfectionnement des employés, avec un plan à long terme, aidera les propriétaires d'entreprise à s'assurer de disposer d'une réserve d'employés de talent prêts à mener l'entreprise au niveau de rendement suivant. »

Sondage auprès des Canadiens

Le sondage a été réalisé en ligne du 5 au 8 décembre 2011, au moyen du panel en ligne de Léger Marketing, LegerWeb, auprès d'un échantillon de 1542 Canadiens. Un échantillon aléatoire de la même taille comporterait une marge d'erreur de ±2,5 %, 19 fois sur 20.

Sondage auprès des entreprises

Le sondage auprès des entreprises a été réalisé du 30 août au 16 septembre 2011, auprès d'un échantillon de 503 propriétaires de petites, moyennes et grandes entreprises au Canada. Un échantillon aléatoire de la même taille comporterait une marge d'erreur de ±4,4 %, 19 fois sur 20.