Les faibles taux hypothécaires favorisent l'équilibre du marché immobilier au Canada, selon la Direction des études économiques de BMO
- Regina est maintenant en tête de la croissance des ventes nationales, en hausse de 24,8 pour cent par rapport à l'an dernier
- Augmentations corrigées des variations saisonnières dans l'Ouest canadien, à Toronto et à Montréal, et stabilisation à Vancouver
- Les ventes d'appartements en copropriété dépassent celles des maisons unifamiliales à Toronto
MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 25 nov. 2011) - Le marché immobilier canadien semble demeurer équilibré, Regina ouvrant la voie alors que la bouillante Vancouver connaît un ralentissement, selon un commentaire que la Direction économique de BMO Marchés des capitaux a publié récemment sur les données de l'activité de revente des maisons au pays.
« Les faibles taux hypothécaires compensent la diminution du niveau de confiance des consommateurs et la stabilisation de la croissance de l'emploi, a affirmé Robert Kavcic, économiste, BMO Marchés des capitaux. Les ventes et les prix auront tendance à demeurer relativement stables au cours de la prochaine année. »
M. Kavcic souligne que les gains de ventes ont été relativement généralisés en octobre - l'Ouest canadien, Toronto et Montréal enregistrant des augmentations corrigées des variations saisonnières. « Regina est maintenant le chef de file de la croissance des ventes, en hausse de 24,8 pour cent par rapport à l'an dernier, tandis que le marché de Calgary continue de se raffermir, les ventes y ayant augmenté de 15,2 pour cent comparativement à l'an dernier. »
À Vancouver, malgré une hausse en octobre, les ventes ont été de un pour cent inférieures au niveau de l'an dernier et les prix se sont stabilisés à 8,5 pour cent par rapport à l'an dernier. « Après avoir atteint un sommet de plus de 800 000 $ en juin, les prix corrigés des variations saisonnières de la ville la plus chère au Canada ont chuté à 758 000 $ - en partie à cause de la diminution du nombre de ventes de produits haut de gamme - et la Colombie-Britannique ressemble maintenant davantage à un marché d'acheteurs », ajoute M. Kavcic.
Toronto continue d'afficher une solide croissance, les ventes étant en hausse de 14,3 pour cent par rapport à l'année dernière et les prix progressant à toute vapeur au rythme annuel de 7,8 pour cent. « Les ventes et les prix des appartements en copropriété ont dépassé ceux des maisons unifamiliales au cours de la dernière année, enregistrant une croissance annuelle de 19 pour cent et de 9 pour cent respectivement, précise M. Kavcic. Globalement, l'Ontario demeure un marché relativement tendu, les ratios ventes/nouvelles inscriptions se situant au dessus des normes historiques à 57,4 pour cent. »
« Ces chiffres démontrent que le marché immobilier canadien demeure résilient et offre des occasions pour les acheteurs éventuels, poursuit Katie Archdekin, chef, Produits hypothécaires, BMO Banque de Montréal. Cela étant dit, les Canadiens qui cherchent à acheter ou à vendre une maison doivent faire preuve de réalisme par rapport à ce qu'ils peuvent se permettre financièrement. Dans cette optique, nous vous conseillons de mettre votre budget à l'épreuve en utilisant un paiement hypothécaire basé sur un taux d'intérêt plus élevé pour vous éviter des surprises advenant le cas où les conditions du marché changeraient. »
Mme Archdekin ajoute que les Canadiens devraient aussi envisager d'opter pour une période d'amortissement plus courte afin de se libérer de leur hypothèque plus rapidement. À titre d'exemple, BMO offre un prêt hypothécaire de cinq ans à taux fixe réduit de 3,69 pour cent pour un amortissement de 25 ans.