MONTRÉAL, QUEBEC--(Marketwire - 8 nov. 2011) - À la veille du troisième anniversaire du Compte d'épargne libre d'impôt (CELI), BMO Banque de Montréal a annoncé aujourd'hui les résultats de son sondage annuel sur le CELI, qui indique que malgré l'augmentation du nombre des titulaires et le bon niveau des cotisations, les principes de base du CELI ne sont toujours pas clairs pour les Canadiens.
Le sondage, effectué par Léger Marketing pour le compte de BMO Banque de Montréal, indique que, malgré le fait que 44 % des Canadiens ont actuellement un CELI, ils sont peu nombreux à savoir quels placements peuvent y être déposés. Ainsi :
- Plus du tiers (37 %) des répondants ne savaient absolument pas quels placements sont admissibles, une proportion inchangée par rapport au sondage de 2010.
- À peine plus de la moitié des répondants (52 %) savaient que l'argent comptant est admissible dans un CELI (hausse de 7 % par rapport à 2010).
- Un tiers (32 %) des répondants savaient que les fonds d'investissement sont admissibles dans un CELI, soit une hausse de 12 % par rapport à 2010, et ils étaient aussi nombreux (33 %) à savoir que les CPG sont admissibles, alors qu'ils étaient 26 % à le savoir en 2010.
« Les chiffres indiquent que cet outil de placement continue à gagner en popularité parmi les Canadiens. Cependant, on constate encore une certaine confusion concernant la façon de tirer le maximum d'un CELI, a déclaré David Heatherly, vice-président, BMO Banque de Montréal. Ce type de compte offre diverses façons de mettre des placements à l'abri de l'impôt à l'intérieur d'un certain nombre de véhicules de placement, ce qui fait du CELI une option appropriée et sensée pour à peu près tous les types d'investisseurs, un peu comme le REER. »
Le sondage indique aussi que les Canadiens versent en moyenne 3 700 $ dans leur CELI, laissant ainsi de côté de précieux droits de cotisation inutilisés.
« Lorsque vous prenez une décision de placement, il est important de tenir compte des incidences fiscales qui constituent la principale différence entre le CELI et les autres produits de placement, car les cotisations et le revenu qu'elles produisent ne sont pas imposables et offrent d'excellentes possibilités d'enrichissement et de croissance à l'abri de l'impôt », a poursuivi M. Heatherly.
M. Heatherly a ajouté que depuis la création du CELI il y a trois ans, la connaissance de la réglementation qui s'applique aux cotisations et aux retraits a été un sujet de préoccupation. Cependant, le sondage indique que cette connaissance s'est améliorée, puisque la vaste majorité (87 %) des personnes ayant investi dans un CELI disent connaître cette réglementation.
« Essentiellement, si vous avez versé la cotisation maximale autorisée pour l'année, ce que vous retirez de votre CELI ne peut pas être réinvesti, a expliqué M. Heatherly. Cependant, le montant de ce retrait s'ajoute à vos droits de cotisation de l'année suivante. Bien que cela ait causé une certaine confusion, il s'agit d'un produit de placement bien conçu et qui comporte bien des avantages, et les investisseurs canadiens semblent faire leurs devoirs. »
Voici d'autres faits importants qui ressortent du sondage :
- Les habitants de la Colombie-Britannique sont plus nombreux que ceux du Québec à dire qu'ils connaissent bien le CELI (respectivement 70 % et 53 %).
- Les hommes sont plus nombreux que les femmes à déclarer qu'ils connaissent très bien le CELI (19 % vs 12 %).
- Les personnes âgées de 55 ans et plus sont plus susceptibles d'avoir un CELI que celles qui ont moins de 55 ans (54 % vs 39 %). La même constatation s'applique à celles qui ont des enfants (48 % vs 36 %) et à celles qui ont fait des études universitaires (54 %).
Ce qu'il faut savoir au sujet du CELI :
- Les Canadiens âgés de 18 ans et plus peuvent investir jusqu'à 5 000 $ par année dans un CELI. Les droits de cotisation de l'année précédente qui sont inutilisés peuvent être ajoutés aux droits de cotisation de l'année en cours. De plus, les retraits peuvent être réinvestis l'année suivante, sans que cela n'affecte la limite de cotisation annuelle.
- Le CELI peut comprendre les mêmes produits de placement qu'un régime enregistré d'épargne-retraite (REER), notamment des CPG, des obligations, de l'argent comptant, des fonds d'investissement et des actions.
- Les cotisations à un CELI ne sont pas déductibles du revenu imposable, mais les retraits du compte et les revenus de placement ne sont pas imposables.
BMO propose différents outils et ressources pour aider les Canadiens à réduire le plus possible l'impôt qu'ils paient et à bien comprendre leurs placements. BMO a récemment lancé la Formule futée pour investir, un programme conçu pour aider les Canadiens à clarifier les questions d'épargne et de placement, à conserver une part plus importante de leur argent, à garder le contrôle de leurs placements et à faire fructifier leurs économies pour l'avenir. Pour de plus amples renseignements, consultez notre site à l'adresse www.bmo.com/pourinvestir.
Le sondage a été effectué en ligne du 17 au 20 octobre 2011, auprès d'un échantillon de 1508 Canadiens âgés de 18 ans ou plus. Un échantillon aléatoire de la même taille produirait une marge d'erreur de 2,5 %, 19 fois sur 20.