MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 20 sept. 2011) - La majorité des étudiants inscrits dans une université ou un collège canadien (54 pour cent) et leurs parents (65 pour cent) s'entendent pour dire que le coût des études postsecondaires, qui peut maintenant atteindre 50 000 $, devrait être partagé entre les parents et les enfants.
À l'heure de la rentrée, un sondage de BMO qui portait sur le coût des études et dont les résultats ont été dévoilés aujourd'hui révèle que la moitié des parents (54 pour cent) pensent qu'ils devraient payer de 25 à 50 pour cent du coût des études postsecondaires de leurs enfants et que 43 pour cent des étudiants partagent cet avis. Un étudiant sur trois (31 pour cent) dit être responsable de la totalité de la facture des études.
Mené par Léger Marketing, le sondage a permis de consulter des étudiants de niveau postsecondaire et leurs parents pour déterminer comment la facture des études devrait être partagée et gérée, et a révélé les faits suivants :
- le tiers des parents s'attendent à ce que les frais associés aux études de leurs enfants leur soient remboursés dans un délai de deux à cinq ans, alors que 25 pour cent reportent ce délai à cinq à sept ans;
- cinquante et un pour cent des parents sont disposés à s'endetter pour financer les études de leurs enfants; 40 pour cent ne le sont pas;
- seulement un tiers des parents et des étudiants (36 pour cent) avouent avoir fait un budget avant le début des études, tandis que 68 pour cent des parents disent avoir confié la responsabilité de la gestion de son argent à leur enfant.
« Fréquenter une université ou un collège représente un lourd investissement; il est donc essentiel que les étudiants et leurs parents soient sur la même longueur d'onde en ce qui a trait au financement des études postsecondaires, indique Su McVey, vice-présidente, BMO Banque de Montréal. Un régime enregistré d'épargne-études – auquel les parents et les grands-parents peuvent cotiser – et les prêts aux étudiants peuvent faciliter le financement des études. Outre ces considérations, les parents et les étudiants doivent faire équipe pour élaborer un budget de gestion des dépenses courantes avant l'année scolaire. »
Mme McVey ajoute qu'un part de ce processus vise à éliminer les dépenses non essentielles qui, chez les étudiants, comprennent les frais bancaires. Elle suggère la Formule futée BMO pour étudiant, un programme conçu pour fournir des idées utiles susceptibles d'aider les étudiants à contrôler leur budget, ainsi que d'autres outils en ligne comme BudgetSensé BMO. BMO offre en outre des services bancaires gratuits aux étudiants et est la seule banque à proposer cette offre aux nouveaux diplômés en leur faisant profiter d'une année supplémentaire de services bancaires gratuits. Les étudiants et les parents pourront par ailleurs aussi envisager de demander une Marge-crédit aux étudiants BMO, car muni de cet outil financier, l'étudiant paiera des intérêts uniquement sur les montants empruntés et pourra emprunter des montants, petits ou gros, au besoin. Les étudiants peuvent par ailleurs choisir de ne payer que les intérêts pendant qu'ils sont aux études et jusqu'à un an après l'obtention de leur diplôme, un autre avantage qui procure aux nouveaux diplômés une certaine souplesse financière pendant leur transition vers le monde du travail.
Conditions afférentes
Alors que le début de l'année scolaire peut, pour bien des étudiants, représenter une période de liberté partielle, loin de la surveillance des parents, le rapport a par ailleurs révélé que les parents sont d'avis que leur contribution aux études de leurs enfants leur autorise un certain niveau de contrôle et de visibilité sur certaines de leurs affaires, tandis que près du tiers des étudiants (30 pour cent) sont en désaccord avec cette opinion. Les conditions afférentes sont les suivantes :
- un budget mensuel prévoyant les divertissements et les dépenses quotidiennes (44 pour cent);
- la divulgation de certains renseignements : le lieu de vie, notamment l'adresse et le coût du logement (42 pour cent) et l'identité des colocataires (22 pour cent);
- un contrôle et une visibilité sur les états financiers et les comptes de l'enfant (25 pour cent) et la divulgation du choix de programme et de cours – et peut-être même du champ d'études principal (12 pour cent).
Selon Alyson Schafer, spécialiste en parentage et auteure d'ouvrages à succès, les études postsecondaires sont la première occasion qu'ont de nombreux jeunes d'assumer la responsabilité de la gestion de leur propre vie, y compris de leurs finances, et les étudiants et leurs parents doivent avoir une discussion franche et claire afin de définir leurs responsabilités et attentes respectives.
« Nul besoin d'établir un processus de négociation rigoureux. Le seul fait d'élaborer un budget, de cerner les attentes et de répartir les responsabilités parmi des catégories spécifiques peut permettre d'éviter bien des écueils et des conflits qui peuvent survenir lorsqu'un parent délègue des responsabilités, souvent assorties d'importantes sommes d'argent, à un enfant pour l'année scolaire », précise Mme Schafer.
Elle ajoute que le transfert de responsabilité est essentiel et rappelle aux parents que les bonnes habitudes s'acquièrent à long terme et qu'elles sont primordiales au développement des aptitudes de gestion financière de leurs enfants.
Le sondage des étudiants de BMO a été réalisé auprès d'un échantillon de 601 étudiants de niveau postsecondaire et parents d'étudiants. Un échantillon aléatoire de la même taille donnerait une marge d'erreur de ±5,7 pour cent, 19 fois sur 20.