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Communiqués de presse

Selon BMO Etudes économiques, les taux hypothécaires fixes sont en voie de combler leur écart historique par rapport aux taux variables

- Alors que les hausses de taux d'intérêt marquent une pause, une analyse de BMO Études économiques examine les avantages réciproques des taux fixes et des taux variables.

- Les tendances historiques favorisent les taux variables, mais dans la situation actuelle des taux d'intérêt, il est beaucoup plus difficile que jamais auparavant de déterminer quel type de taux est le plus avantageux.

- BMO recommande aux acheteurs de maison canadiens de soumettre leur prêt hypothécaire à un " test de stress " basé sur un taux d'intérêt plus élevé.

MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 12 sept. 2011) - Les taux d'intérêt se maintiennent en ce moment à des niveaux près des planchers records, si bien que de nombreux Canadiens pourraient envisager d'acheter une maison. Et étant donné la situation actuelle des taux d'intérêt, les acheteurs se posent plus que jamais la même vieille question : faut-il privilégier un taux hypothécaire fixe ou un taux variable?

« Comme les taux à court terme vont sans doute rester très bas, et étant donné que les taux à long terme frôlent des planchers records, le choix entre un taux hypothécaire fixe à long terme et un taux variable demeure une question brûlante pour les acheteurs de maison », déclare Benjamin Reitzes, économiste principal, BMO Études économiques.

Historiquement, les recherches ont montré clairement laquelle des deux options était la plus avantageuse pour les acheteurs de maison. Habituellement, les emprunteurs économisent de l'argent en optant pour des taux variables, même s'ils doivent subir les fluctuations en dents de scie des taux d'intérêt. En fait, depuis 1975, les emprunteurs avaient avantage à choisir les taux variables dans 83 % des cas. Et bien que l'écart entre les taux hypothécaires fixes de cinq ans et les taux variables ait considérablement diminué depuis qu'il a atteint son niveau record au milieu de 2010, il demeure historiquement élevé.

Mais avant de déclarer quel type de taux l'emporte haut la main, M. Reitzes fait remarquer qu'il y a un certain nombre de points importants à considérer :

  • Depuis le début des années 1980, les taux d'intérêt ont suivi une tendance à la baisse presque sans interruption.
  • La Banque du Canada applique une politique de taux extrêmement bas, de sorte que les taux variables peuvent difficilement continuer à baisser.
  • Les taux fixes ont été avantageux au cours de seulement deux périodes récentes — vers la fin des années 1970 et brièvement à la fin des années 1980. Ces deux intervalles ont été suivis d'une période de hausse des taux d'intérêt, comme ce sera probablement le cas en 2012 et par la suite.

Les arguments en faveur des taux fixes

Un prêt hypothécaire à taux fixe peut atténuer certains risques. Même si l'inflation n'a pas représenté un problème important au Canada, puisqu'elle s'établit à un taux moyen de 2 % depuis 1991, il existe un risque qu'elle augmente soudainement dans l'avenir. Ceci pourrait forcer la Banque du Canada à augmenter rapidement les taux d'intérêt, ce qui pousserait les taux hypothécaires variables à la hausse, tandis que les taux fixes ne seraient pas touchés. Ce qui rend les taux fixes attrayants dans la conjoncture actuelle, c'est aussi que les taux à court terme sont déjà extrêmement bas. Comme il est probable que les taux d'intérêt vont repartir à la hausse (comme à la fin des années 1970 et 1980), nous pourrions bien nous trouver dans une période où les taux fixes s'avèrent un meilleur choix. Enfin, les taux fixes offrent l'avantage de la certitude et bien des gens sont disposés à payer pour cet avantage.

Les arguments en faveur des taux variables

L'avantage des taux hypothécaires variables, c'est qu'à la longue, ils ont été moins coûteux que les taux fixes. Les taux variables ont constitué l'option la moins avantageuse seulement en de rares occasions. En outre, une faible inflation, des perspectives économiques mondiales incertaines et l'engagement de la Réserve fédérale américaine à maintenir les taux aux États-Unis près de zéro jusqu'en 2013 donnent à penser que la Banque maintiendra la stabilité des taux pendant une bonne partie de 2012. Il y a également un risque à geler son taux, car les taux fixes pourraient chuter en cas de contre-performance de l'économie. Et enfin, même si les taux commencent à monter, les acheteurs et les propriétaires de maison pourront toujours opter pour un taux fixe à une date ultérieure.

Le verdict : La décision dépend vraiment de chaque personne. Pour les acheteurs d'une première maison ou pour ceux qui ont peu de marge de manœuvre financière et qui se trouveraient en difficulté en cas de hausse importante des taux d'intérêt, il peut valoir la peine de payer un peu plus pour obtenir la tranquillité d'esprit. Nos prévisions concernant les taux d'intérêt indiquent un léger avantage pour les taux fixes. Cependant, compte tenu de l'avantage historique des taux variables et des nombreux risques qui caractérisent la conjoncture économique mondiale, les taux variables demeurent extrêmement attrayants — mais il est beaucoup plus difficile que d'habitude de départager les deux types de taux.

Katie Archdekin, chef des produits hypothécaires, BMO Banque de Montréal, conseille aux acheteurs de maison de soumettre d'avance leur prêt hypothécaire à un test de stress afin de s'assurer qu'ils pourront gérer toute hausse éventuelle de taux d'intérêt, et ce, que le taux choisi soit fixe ou variable. « Même si des taux d'intérêt peu élevés peuvent offrir d'excellentes occasions aux acheteurs de maison, il est préférable que les Canadiens pensent à long terme lorsqu'ils planifient l'achat d'une maison », dit Mme Archdekin.

Elle ajoute qu'en se basant sur le revenu moyen des ménages au Canada, un nouvel acheteur de maison utilise aujourd'hui habituellement un peu plus du tiers du revenu disponible de son ménage pour ses coûts de logement, ce qui correspond aux normes historiques.

Actuellement, BMO Banque de Montréal offre un prêt hypothécaire à taux fixe réduit de 3,79 % pour un terme de cinq ans. Ce produit est également assorti d'une période d'amortissement de 25 ans, ce qui peut permettre aux propriétaires de maison d'économiser des milliers de dollars en frais d'intérêts sur toute la durée de leur prêt hypothécaire.

Pour voir une copie du rapport complet, visitez le site suivant : http://www.bmonesbittburns.com/economics/focus/recent/110909doc.pdf

Pour plus de renseignements:
Relations avec les médias :
Sarah Bensadoun, Montréal
514-877-8224
sarah.bensadoun@bmo.com
www.bmo.com