MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 31 août 2011) - Un sondage publié par BMO à l'occasion de la fête du Travail révèle que la moitié des Canadiens (51 pour cent) ont confiance en leur sécurité d'emploi. Par ailleurs, alors que 28 pour cent des répondants pensent que l'entreprise pour laquelle ils travaillent poursuivra sa croissance cette année et embauchera davantage de personnes, un répondant sur cinq (21 pour cent) s'inquiète pour la sécurité de son emploi.
« Notre étude démontre que si les Canadiens sont toujours circonspects quant à la façon dont la reprise économique pourrait influencer leur situation actuelle en matière d'emploi, nombreux sont ceux qui se montrent optimistes au sujet de la vigueur de l'activité économique et de l'embauche au cours des prochains mois au sein de leur entreprise », a expliqué Cathy Pin, vice-présidente, Services bancaires aux entreprises, BMO Banque de Montréal.
Selon le service des Études économiques de BMO, la croissance de l'emploi devrait se situer autour d'un pour cent au cours de la prochaine année, ce qui représente la création de 15 000 nouveaux emplois par mois. Cela serait suffisant pour éroder légèrement le taux de chômage actuel, le faisant passer à sept pour cent environ d'ici un an.
« Le marché du travail au Canada fonctionne admirablement bien, alors que tous les emplois perdus durant la récession ont été récupérés dès le mois de janvier dernier. Le taux de chômage se situe actuellement à 7,2 pour cent, comparativement à un sommet de 8,7 pour cent atteint pendant la récession. Jusqu'à maintenant cette année, la croissance annualisée de l'emploi a été de deux pour cent en moyenne, ce qui correspond à la création de 28 000 nouveaux emplois chaque mois », a de son côté expliqué Michael Gregory, économiste principal, BMO Marchés des capitaux. « De plus, la vigueur de la devise canadienne oblige de nombreuses entreprises au pays à se concentrer sur l'amélioration de leur productivité, afin d'accroître leur compétitivité. »
Voici quelques-unes des conclusions du sondage, effectué par la firme Léger Marketing, à l'échelle régionale :
Des répondants de la Colombie-Britannique :
- 46 pour cent ont confiance en leur sécurité d'emploi;
- 23 pour cent pensent que l'entreprise pour laquelle ils travaillent est en phase de croissance, et qu'elle embauchera davantage de personnel cette année;
- 25 pour cent s'inquiètent pour la sécurité de leur emploi.
En Alberta :
- 69 pour cent ont confiance en leur sécurité d'emploi;
- 34 pour cent pensent que l'entreprise pour laquelle ils travaillent est en phase de croissance, et qu'elle embauchera davantage de personnel cette année;
- 16 pour cent s'inquiètent pour la sécurité de leur emploi.
Au Manitoba et en Saskatchewan :
- 55 pour cent ont confiance en leur sécurité d'emploi;
- 28 pour cent pensent que l'entreprise pour laquelle ils travaillent est en phase de croissance, et qu'elle embauchera davantage de personnel cette année;
- 19 pour cent s'inquiètent pour la sécurité de leur emploi.
En Ontario :
- 47 pour cent ont confiance en leur sécurité d'emploi;
- 25 pour cent pensent que l'entreprise pour laquelle ils travaillent est en phase de croissance, et qu'elle embauchera davantage de personnel cette année;
- 22 pour cent s'inquiètent pour la sécurité de leur emploi.
Au Québec :
- 56 pour cent ont confiance en leur sécurité d'emploi;
- 33 pour cent pensent que l'entreprise pour laquelle ils travaillent est en phase de croissance, et qu'elle embauchera davantage de personnel cette année;
- 17 pour cent s'inquiètent pour la sécurité de leur emploi.
Au Canada atlantique :
- 43 pour cent ont confiance en leur sécurité d'emploi;
- 21 pour cent pensent que l'entreprise pour laquelle ils travaillent est en phase de croissance, et qu'elle embauchera davantage de personnel cette année;
- 29 pour cent s'inquiètent pour la sécurité de leur emploi.
Indépendamment d'une remise en question de la sécurité d'emploi, les résultats d'un autre sondage effectué récemment pour le compte de BMO révèlent que plus de 40 pour cent des Canadiens ne sont pas certains qu'ils seraient en mesure de faire face à leurs obligations financières en cas d'urgence. De plus, un quart des répondants (26 pour cent) disposent de moins de trois mois d'économies pour les situations d'urgence.
BMO Banque de Montréal propose les conseils ci-dessous afin d'aider les ménages canadiens à se préparer financièrement en vue de pouvoir faire face à l'inattendu :
Ne dépensez pas au-delà de vos moyens – Dépensez moins que vous ne gagnez. Établissez un budget qui définit comment payer les dépenses du ménage, et comment les dépenses seront gérées. Servez-vous des outils en ligne gratuits, tels que l'outil BudgetSensé BMOMC, afin de garder le contrôle des dépenses quotidiennes et de l'épargne du ménage.
Élaborez un plan d'urgence pour vos finances – Planifiez à l'avance et élaborez un plan d'urgence, au cas où vous ne seriez pas en mesure de respecter vos obligations financières du fait de circonstances inattendues, telles qu'une perte d'emploi, ou encore des dommages à vos biens personnels, dont votre maison et votre automobile.
Investissez dans l'épargne – Ouvrez un Compte d'épargne libre d'impôt (CELI), ou encore un compte d'épargne à taux d'intérêt élevé, afin d'y déposer des fonds qui pourront vous servir en cas d'urgence. Réfléchissez également à l'intérêt que présentent les fonds négociés en bourse (FNB) en vue de réduire les frais de gestion.
Libérez-vous plus rapidement de votre hypothèque – En réduisant la période d'amortissement de votre prêt hypothécaire de 30 à 25 ans et en en augmentant le montant des versements mensuels, vous parviendrez à rembourser votre hypothèque plus rapidement, tout en économisant des milliers de dollars en frais d'intérêt. Par exemple, BMO offre un prêt hypothécaire à petit taux fixe d'une durée de cinq ans, assorti d'une période d'amortissement maximale de 25 ans, à seulement 3,79 pour cent.
Le sondage de la firme Léger Marketing a été effectué en ligne, du 2 au 4 août 2011, auprès d'un échantillon de 1 501 canadiens âgés de 18 ans et plus. Un échantillon aléatoire de cette taille entraîne une marge d'erreur de +/- 2,5 %, 19 fois sur 20.