MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 17 juin 2011) - Alors que la fête des Pères approche à grands pas, BMO Groupe financier a annoncé aujourd'hui les résultats d'un sondage qui révèlent que les deux tiers des Canadiens (soit 65 pour cent) croient toujours qu'il est plus acceptable, sur le plan social, que la femme demeure au foyer pour s'occuper de la famille, plutôt que l'homme.
Cependant, malgré ce constat, le nombre de pères au foyer a triplé au Canada au cours des 30 dernières années, selon Statistique Canada.
Pourquoi de plus en plus de pères décident-ils de rester à la maison ?
Le sondage, effectué pour le compte de BMO par la firme Léger Marketing, a également permis d'identifier un certain nombre de raisons qui incitent, selon les Canadiens, un nombre d'hommes de plus en plus important à demeurer au foyer. Ainsi :
- cinquante-neuf pour cent des répondants croient qu'il existe aujourd'hui une plus grande égalité entre les sexes, aussi bien au travail qu'à la maison;
- une majorité (54 pour cent) estiment que c'est parce qu'un nombre de plus en plus important de femmes deviennent le principal " gagne-pain " du foyer;
- un tiers des personnes interrogées (31 pour cent) considèrent que la récession observée récemment a fait perdre leur emploi à un grand nombre d'hommes, ce qui leur a permis de jouer le rôle de " mère au foyer ".
Peu importe lequel des conjoints s'occupe de la maison, la décision de n'avoir qu'un seul des deux parents sur le marché du travail oblige les familles à se poser un certain nombre de questions, financières et non financières.
" Il est essentiel, pour les familles qui songent à garder un des deux parents à la maison, de planifier longtemps à l'avance, et d'étudier avec soin les avantages et les inconvénients d'une telle décision sur le plan financier ", a expliqué Caroline Dabu, vice-présidente, Stratégies de planification financière et de retraite, BMO Groupe financier. " On estime généralement qu'au moins 15 pour cent des revenus du foyer sont consacrés aux enfants, alors il est très important de se demander de quelle façon une telle décision affectera votre situation financière. "
Quelles sont les conséquences financières pour les familles qui décident de vivre avec un seul revenu ?
Le sondage s'est également penché sur les répercussions pour les Canadiens si l'un des conjoints décide de ne plus travailler, pour demeurer à la maison et s'occuper de la famille. Ainsi :
- une majorité des répondants (52 pour cent) pensent que leur famille devrait consacrer moins d'argent à des choses telles que l'automobile, les voyages ou les articles de luxe;
- la moitié d'entre eux (49 pour cent) pensent que la trésorerie de la famille serait grandement affectée;
- le tiers des personnes interrogées (31 pour cent) ont répondu qu'elles devraient réduire leurs attentes en ce qui concerne le style de vie qu'elles aimeraient vivre une fois à la retraite.
Caroline Dabu, de BMO Groupe financier, propose les conseils suivants aux familles qui songent à passer de deux revenus familiaux à un seul :
- Faites une bonne planification – Commencez à en parler au moins deux ans à l'avance, de façon à ce que vous puissiez planifier votre décision, vous y préparer adéquatement, et prendre le temps de l'évaluer avec justesse.
- Comment choisir – Lorsque vient le temps de décider lequel des deux conjoints devrait rester à la maison, tenez compte du salaire et des avantages sociaux de chacun, ainsi que des éventuelles perspectives d'évolution de carrière.
- Évaluez les coûts – Renseignez-vous sur les coûts des services de garde ou sur les frais demandés par une gardienne, puis comparez-les à votre salaire.
- Suivez vos dépenses de près – Dans le cadre de votre processus d'évaluation, faites le suivi de vos dépenses, établissez des budgets détaillés, et revoyez votre plan financier afin de vous assurer qu'il cadre bien avec vos nouveaux objectifs.
Le sondage en ligne a été effectué par la firme Léger Marketing du 6 au 9 juin 2011, auprès de 1 504 adultes canadiens.