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Communiqués de presse

BMO Groupe financier annonce de bons résultats pour le deuxième trimestre, son revenu net s’étant établi à 800 millions de dollars

Points saillants des résultats financiers :

Résultats présentés pour le trimestre

  • Revenu net de 800 millions de dollars, pour une augmentation de 55 millions depuis un an
  • RPA1 de 1,34 $, en hausse de 6,3 % par rapport à la même période l’an dernier
  • Rendement des capitaux propres de 16,7 %, soit une hausse comparativement à 16,4 % pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent
  • Dotations à la provision pour pertes sur créances de 145 millions de dollars (reflétant l’avantage provenant de la réduction de 42 millions de la provision générale), en baisse de 104 millions par rapport à la même période l’an dernier
  • Dotations à la provision spécifique pour pertes sur créances de 187 millions de dollars, soit une baisse de 62 millions comparativement à la même période l’an dernier
  • Ratio des capitaux propres ordinaires toujours solide, à 10,67 %

Résultats rajustés2 pour le trimestre

  • Revenu net rajusté de 804 millions de dollars, pour une augmentation de 52 millions depuis un an
  • RPA rajusté de 1,35 $, en hausse de 5,5 % par rapport à la même période l’an dernier

Toronto, le 25 mai 2011 – BMO Groupe financier a annoncé un revenu net de 800 millions de dollars, ou de 1,34 $ par action, pour le deuxième trimestre terminé le 30 avril 2011.

BMO a annoncé aujourd’hui un dividende de 0,70 $ par action ordinaire pour le troisième trimestre, soit le même montant que pour le trimestre précédent, ce qui correspond à un dividende annuel de 2,80 $ par action ordinaire.

« Le revenu de 800 millions de dollars enregistré pour le trimestre et les solides résultats obtenus depuis le début de l’exercice par les groupes d’exploitation ont porté le revenu net de BMO à près de 1,6 milliard de dollars pour le premier semestre de l’exercice », a déclaré Bill Downe, président et chef de la direction, BMO Groupe financier. « Nous continuons de bénéficier des investissements que nous avons effectués au chapitre de l’expérience client, ce qui a contribué aux revenus et à la fidélisation de la clientèle. Nous sommes encouragés par la tendance générale à l’amélioration que nous observons à l’égard des pertes sur prêts ainsi que par l’augmentation du rendement des capitaux propres, lequel a atteint 16,7 % au cours du trimestre, et ce, grâce à notre situation des plus solides en matière de capital. »

« Nous croyons qu’à mesure que nous observons les signes d’une reprise menée par les entreprises, tant au Canada qu’aux États-Unis, les banques comme la nôtre ont un rôle institutionnel tout particulier à jouer. Notre façon de faire cohérente en matière de prêt, que ce soit en périodes plus fastes ou en périodes plus difficiles, continue de porter fruits, la vigueur soutenue des soldes des prêts aux entreprises et de la part de marché de PE Canada se poursuivant et notre démarche rigoureuse de gestion des risques se maintenant. Avec un ratio des capitaux propres ordinaires de 10,67 %, la situation de capitalisation de BMO demeure excellente par rapport à celle de son groupe de référence et son bilan est solide. »

« La semaine dernière, les actionnaires de Marshall & Ilsley Corporation ont approuvé l’acquisition de celle-ci par BMO. Nous constatons des réactions très positives de la part des employés de tous les niveaux hiérarchiques de BMO et de M&I. La planification de l’intégration va de l’avant, et nous nous sommes engagés à assurer une transition en douceur pour les clients. Nous sommes impatients d’accueillir les actionnaires de M&I au sein de l’ensemble des actionnaires de BMO au moment de la conclusion de la transaction, que nous prévoyons toujours pour le troisième trimestre de l’exercice. »

« Au cours du trimestre, nous avons conclu l’acquisition de Lloyd George Management, dont le siège social est à Hong Kong. Ce gestionnaire d’actifs réputé se spécialise dans les marchés asiatiques et les marchés émergents à l’échelle internationale. De plus, nous avons lancé une entente d’indication de clients de concert avec la Banque agricole de Chine, qui permettra à nos clients respectifs d’avoir accès à des services financiers transfrontaliers de banque privée. »

« Malgré l’incertitude qui se poursuit à l’égard des nouveaux éléments au chapitre de l’économie mondiale, la cadence soutenue de BMO et le succès de ses initiatives visant à se concentrer sur l’expérience client lui sont profitables. Nos perspectives demeurent favorables », a conclu M. Downe.

1 indication contraire, lorsqu’il est question du résultat par action (RPA) dans le présent document, il s’agit toujours ésultat dilué par action.
2 Les résultats et les mesures présentés dans le rapport de gestion sont conformes aux PCGR. Ces résultats et mesures sont également présentés après rajustements, pour exclure l’incidence de certains éléments. Les éléments exclus des résultats du deuxième trimestre de 2011 aux fins du calcul des résultats rajustés sont les suivants : un montant de 11 millions de dollars (8 millions après impôts) imputé aux revenus pour couvrir le risque de change lié à l’offre d’achat de Marshall & Ilsley Corporation (M&I), des coûts de 25 millions (17 millions après impôts) au titre de la planification de l’intégration de M&I, une charge de 10 millions (9 millions après impôts) au titre de l’amortissement des actifs incorporels liés à l’acquisition et une diminution de 42 millions (30 millions après impôts) de la provision générale pour pertes sur créances. La direction évalue la performance à l’aide des mesures et résultats conformes aux PCGR et de mesures et résultats rajustés et considère que ces deux bases sont utiles aux fins de l’appréciation de la performance sous-jacente des unités. Le fait de recourir à un tel mode de présentation donne aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats et peut contribuer à améliorer l’analyse de la performance faite par les lecteurs. Les résultats et les mesures rajustés ne sont pas conformes aux PCGR et sont expliqués en détail à la section Revenu net et à la section Mesures non conformes aux PCGR, à la fin du Rapport de gestion, où sont également présentés ces mesures non conformes aux PCGR et leurs plus proches équivalents selon les PCGR.

Revue des résultats des groupes d’exploitation
PE Canada
Le revenu net a atteint 401 millions de dollars, pour une hausse de 7 millions ou de 1,7 % par rapport à la même période l’an dernier. Les résultats présentés reflètent les dotations à la provision pour pertes sur créances imputées aux groupes d’exploitation de BMO en fonction des pertes prévues. Après rajustement des résultats présentés pour tenir compte des dotations établies en s’appuyant sur les pertes réelles, le revenu net de PE Canada a augmenté de 55 millions ou de 16 %, pour s’établir à 391 millions. La solide croissance des revenus s’explique par l’accroissement des volumes de la plupart des produits. Comme prévu, l’augmentation des frais a été plus élevée au cours du trimestre en raison des sommes consacrées à diverses initiatives et de l’accroissement de l’effectif des services à la clientèle attribuable à nos investissements soutenus à l’égard de nos priorités stratégiques.

Nous sommes fiers des améliorations que nous avons apportées pour rehausser l’expérience client. Nous continuons d’investir dans les compétences de notre effectif, l’amélioration des processus et la mise à profit de notre rigueur en matière de gestion du rendement, ce qui donne lieu à des échanges et à des relations plus riches et plus approfondis avec nos clients. Ainsi, la loyauté de la clientèle, telle qu’elle est établie par le taux de recommandation net, s’est accrue tant pour les clients des services aux particuliers que pour ceux des services aux entreprises, et le nombre moyen de catégories de produits auxquelles ont recours nos clients, qu’ils soient des particuliers ou des entreprises, a augmenté.

En ce qui concerne les services bancaires aux particuliers, nous augmentons toujours la productivité de notre réseau de vente et de distribution. Les ouvertures et les rénovations de succursales se poursuivent. En effet, nous avons ouvert trois nouvelles succursales et en avons rénové cinq depuis le début de l’exercice. Nous avons mis en service des compteurs de pièce de monnaie sans frais dans nos nouvelles succursales et nos succursales rénovées partout au pays, de façon à ce que les clients et les clients éventuels puissent échanger leurs pièces de monnaie et discuter de leurs besoins financiers. Nous avons également facilité l’accès des clients à leurs données bancaires par Internet au moyen de leur téléphone intelligent grâce au lancement des Services mobiles BMO au mois d’avril. Dans le cadre de notre engagement continu envers la simplification des questions financières, nous avons lancé la Formule Futée BMO pour parents, un outil interactif en ligne qui vise à aider les parents à éduquer financièrement leurs enfants.

Pour ce qui est des services bancaires aux entreprises, notre part de marché des prêts à la PME s’est élargie d’un exercice à l’autre, et nous détenons toujours la deuxième part du marché canadien des prêts aux entreprises. Au mois de mars, nous avons lancé les Services bancaires en ligne pour entreprises, qui permettent aux clients d’obtenir une vue d’ensemble de leurs informations financières, de leurs comptes et de leurs services bancaires à partir d’une plateforme intégrée, sécuritaire et conviviale. De plus, afin de mieux répondre aux besoins individuels et commerciaux des entrepreneurs canadiens, nous avons créé 60 postes de banquiers pour les petites entreprises, et nous avons l’intention d’en créer 150 au total dans nos succursales canadiennes d’ici la fin de l’exercice. Ces banquiers spécialisés comprennent les défis propres aux propriétaires de petites entreprises et peuvent aider ces derniers à choisir les produits bancaires appropriés pour leur entreprise et peuvent les conseiller sur la sélection de solutions bancaires regroupées et l’utilisation des outils tels que la Formule Futée BMO pour entreprises. Notre but est de devenir la banque de choix des entreprises canadiennes en procurant le savoir-faire, les conseils et les renseignements que nos entreprises clientes désirent. Une interaction plus fréquente avec notre clientèle a amélioré la qualité de nos échanges, augmentant de fait les revenus tirés des services bancaires aux entreprises.

PE États-Unis (tous les montants sont en dollars américains)
Le revenu net, d’un montant de 43 millions de dollars, a reculé de 2 millions ou de 2,8 % par rapport aux 45 millions inscrits à ce chapitre il y a un an. L’avantage découlant de l’opération visant une banque de Rockford, en Illinois, et de la croissance interne des revenus a été plus que contrebalancé par la hausse de la dotation à la provision pour pertes sur créances, aux termes de la méthode de provisionnement selon les pertes prévues qu’emploie BMO, et par l’augmentation de l’incidence des prêts douteux. La solide croissance des revenus est en grande partie attribuable à l’élargissement de la marge nette d’intérêts, qui découle principalement des marges sur les prêts et les dépôts, conjugué à une croissance du solde des dépôts.

Après rajustement pour tenir compte de l’incidence des prêts douteux, d’une réduction de la provision constituée au titre du litige impliquant Visa et des coûts d’intégration liés aux acquisitions, le revenu net s’est chiffré à 63 millions de dollars, ce qui traduit une amélioration de 2 millions ou de 4,1 % depuis un an.

Harris a récemment été nommée la banque américaine ayant la meilleure réputation dans l’étude que le Reputation Institute a effectuée en collaboration avec American Banker. Dans le cadre de cette enquête, qui en était à sa deuxième édition, Harris s’est hissée au premier rang après s’être classée dans les dix premières places l’an dernier.

Tel qu’en témoignent des taux de fidélité fort élevés, nous cherchons constamment à rehausser notre expérience client. Dans le cas des particuliers, notre taux de recommandation net a été de 42 au deuxième trimestre de 2011, soit une hausse par rapport à 41 au trimestre précédent, ce qui demeure excellent par rapport aux taux de nos principaux concurrents.

Nous sommes fiers d’avoir participé au cours du trimestre à la Money Smart Week, une campagne promotionnelle organisée par la Federal Reserve Bank of Chicago en collaboration avec divers autres organismes. Dans le cadre d’une série d’activités et d’ateliers gratuits conçus pour aider les clients à mieux gérer leurs finances personnelles, nous avons animé des séances de formation financière dans plusieurs villes de l’Illinois et du nord-ouest de l’Indiana. Nous avons également fourni une contribution aux bourses décernées aux gagnants du concours Money Smart Kid Essay dans certains districts.

Dans le cadre du programme Harris Helpful Steps, nous avons récemment lancé le volet Harris Helpful Steps pour petites entreprises. Ce volet vise à favoriser la réussite des petites entreprises en les aidant à se concentrer sur leurs besoins financiers individuels et particuliers.

Au sein de notre secteur bancaire commercial, nous avons décelé des occasions d’accroître davantage les activités et nous réalisons des progrès dans l’établissement de Harris à titre de première banque commerciale dans le Midwest américain. Le rendement des principaux secteurs bancaires commerciaux, y compris celui des secteurs du financement d’entreprises, des services aux entreprises et de l’alimentation et de la consommation, a été solide. Des clients de prestige se sont joints à la clientèle des services bancaires aux entreprises au cours de l’exercice 2011, grâce à l’orientation sur les clients plus importants et sur les relations offrant un rendement élevé. Le potentiel actuel de revenus est solide, et ce, surtout dans les secteurs industriels de tout ordre et dans ceux du financement d’entreprises, des institutions financières et de l’alimentation et de la consommation.

Groupe Gestion privée
Le revenu net, soit 101 millions de dollars, a diminué de 14 millions ou de 13 % en regard du même trimestre de l’exercice précédent. Le revenu net du groupe Gestion privée, exclusion faite des activités d’assurance, a été de 100 millions, ce qui signifie une augmentation de 29 millions ou de 41 %, étant donné que la croissance se poursuit dans toutes les unités du groupe GP. Le revenu net des activités d’assurance a été de 1 million de dollars pour le trimestre, soit 43 millions de moins qu’il y a un an. Les revenus d’assurance ont subi une pression à la baisse de 47 millions de dollars après impôts en raison des réclamations d’assurance anormalement élevées découlant des séismes au Japon et en Nouvelle-Zélande.

Les revenus se sont établis à 582 millions de dollars, ayant augmenté de 24 millions ou de 4,5 % comparativement à ceux du trimestre correspondant de l’exercice précédent, et de 13 %, après rajustement à l’égard des réclamations de réassurance liées aux séismes. Les revenus du groupe GP, exclusion faite des activités d’assurance, ont enregistré une hausse de 15 %, toutes les activités autres que d’assurance ayant augmenté leurs revenus, puisque nous nous efforçons toujours d’offrir à notre clientèle la qualité de services et de conseils à laquelle elle s’attend. Les revenus des activités d’assurance ont diminué considérablement étant donné que la hausse des revenus nets tirés des primes a été plus que contrebalancée par l’augmentation des réclamations de réassurance liées aux séismes, lesquelles ont donné lieu à une baisse de 50 millions de dollars des revenus.

Après rajustement pour exclure l’incidence de la dépréciation du dollar américain, les actifs sous gestion et sous administration de 284 milliards de dollars ont bondi de 35 milliards ou de 14 %.

Au cours du trimestre, les activités liées aux Fonds négociés en bourse (FNB) de BMO ont atteint la barre de 2 milliards de dollars d’actifs sous gestion, et cette étape a été franchie en moins de deux ans. Cette croissance rapide témoigne de la hausse de la demande d’options de placement novatrices, transparentes et à faibles coûts de la part des investisseurs canadiens. BMO a commencé à offrir des FNB en 2009 et depuis lors, il est un chef de file de ce secteur grâce au lancement de produits de FNB novateurs qui répondent aux besoins des investisseurs. À l’heure actuelle, BMO offre un total de 40 FNB au sein de sa gamme élargie de produits.

Au cours du trimestre, le magazine World Finance a décerné à la Banque privée Harris le prix de la meilleure banque privée au Canada pour 2011, reconnaissant ainsi la qualité de son service et de son soutien à la clientèle, qui permet à BMO de se démarquer de ses concurrents.

Le 28 avril 2011, nous avons conclu l’acquisition de Lloyd George Management (LGM), société de gestion de placements indépendante qui se spécialise dans les marchés asiatiques et les marchés émergents à l’échelle internationale. Cette acquisition nous dote de nouvelles compétences en gestion de portefeuille dans les marchés asiatiques et les marchés émergents à l’échelle internationale et nous a permis d’augmenter nos actifs sous gestion de 5 milliards de dollars.

BMO Marchés des capitaux
Le revenu net s’est élevé à 235 millions de dollars, ayant reculé de 25 millions ou de 9,4 % depuis un an. Le rendement des capitaux propres a été de 21,4 % contre 24,9 % un an plus tôt. Les revenus ont baissé de 84 millions de dollars par rapport aux revenus élevés enregistrés il y a un an pour s’établir à 836 millions, essentiellement en raison d’un contexte de négociation plus difficile. Cependant, les revenus tirés des fusions et des acquisitions et des honoraires de prise ferme de titres d’emprunt ont poursuivi leur remontée par rapport à l’an dernier et ont bénéficié d’un rendement constant au premier semestre de l’exercice.

BMO Marchés des capitaux a obtenu de meilleurs résultats depuis le début de l’exercice. En nous appuyant sur la performance des six premiers mois de 2011 et sur la lancée procurée par les initiatives stratégiques, nous sommes d’avis que nous sommes en bonne position pour le reste de l’exercice.

Au cours du trimestre, BMO Marchés des capitaux a été reconnu pour son orientation sur le service à la clientèle, en étant nommé par Global Finance Magazine meilleure banque d’affaires du monde dans les métaux et les minéraux pour la deuxième année d’affilée, ce qui constitue une reconnaissance de son expérience et de sa connaissance approfondie de ce secteur.

BMO Marchés des capitaux a participé à 156 nouvelles émissions au cours du trimestre, soit 52 émissions de titres d’emprunt de sociétés, 33 émissions de titres d’administrations publiques, 65 émissions d’actions ordinaires et six émissions d’actions privilégiées, pour un total de 50 milliards de dollars.

Services d’entreprise
Les Services d’entreprise ont dégagé un revenu net de 21 millions de dollars pour le trimestre, ce qui représente une amélioration de 91 millions depuis un an. Les revenus se sont renforcés de 148 millions en raison surtout de la hausse des intérêts au règlement de certaines questions fiscales, de la diminution de la compensation selon une bic des groupes, de l’incidence favorable des activités de couverture comparativement au dernier exercice et de la hausse des revenus tirés des activités de titrisation, hausse qui a résulté en grande partie d’une titrisation de soldes de cartes de crédit durant le trimestre à l’étude. Les frais ont augmenté de 88 millions de dollars principalement en raison de l’accroissement des sommes investies dans la technologie, des coûts liés à la planification de l’intégration de M&I et de la montée des frais liés au personnel. Les dotations à la provision pour pertes sur créances ont baissé de 86 millions de dollars, ce qui explique une tranche de 60 millions de dollars de la hausse du revenu net des Services d’entreprise, en raison du montant moins élevé qui a été imputé aux Services d’entreprise aux termes de la méthode de provisionnement en fonction des pertes prévues qu’utilise BMO et d’une réduction de 42 millions de la provision générale durant le trimestre. Aux termes de la méthode que BMO utilise pour présenter ses résultats sectoriels, les pertes sur créances sont imputées aux groupes d’exploitation clients, et l’écart entre les pertes prévues et les pertes réelles est porté au débit (ou au crédit) des Services d’entreprise.

Acquisition de Marshall & Ilsley Corporation
Au cours du premier trimestre, nous avons annoncé la conclusion d’une entente définitive en vue de l’acquisition de Marshall & Ilsley Corporation (M&I), société de portefeuille bancaire de Milwaukee, au Wisconsin, dont l’actif consolidé est d’environ 50 milliards de dollars américains, par voie d’une opération d’échange d’actions ordinaires. La valeur des actions de M&I était estimée à quelque 4,1 milliards de dollars canadiens à la date de l’annonce. De plus, une filiale a conclu avec le Trésor des États-Unis une entente en vue d’acquérir les actions privilégiées et les bons de souscription émis par M&I en vertu du Troubled Asset Relief Program (programme TARP). Cette opération devrait être conclue au troisième trimestre de l’exercice 2011, sous réserve des conditions de clôture d’usage, dont l’obtention des approbations des organismes de réglementation. Les actionnaires de M&I ont approuvé l’opération le 17 mai.

Le regroupement de M&I et de nos établissements existants aux États-Unis, qui exerceront leurs activités conjointement avec BMO Harris Bank, ferait plus que doubler le nombre de nos succursales américaines, le faisant passer à près de 700, et porterait à 300 milliards de dollars américains le montant des actifs sous gestion et sous administration. Nos actifs américains inscrits au bilan augmenteraient d’environ 41 % (selon l’actif moyen) et les revenus annuels réalisés aux États-Unis seraient d’environ 5 milliards de dollars américains. Le regroupement des activités aux États-Unis permettrait de créer la douzième banque commerciale en importance aux États-Unis, selon la taille de l’actif. La situation financière et les résultats financiers pro forma sont calculés au 30 avril 2011 dans le cas de BMO et au 31 mars 2011 dans le cas de M&I, et pour les trimestres terminés à ces dates. Le rang pro forma des banques commerciales est calculé selon les données au 31 mars 2011 pour les activités de BMO aux États-Unis ainsi que pour M&I et les autres banques commerciales, d’après les documents déposés auprès des organismes de réglementation américains.

M&I constitue un excellent complément stratégique, financier et culturel pour BMO, et son acquisition transformera et renforcera nos services bancaires aux particuliers et aux entreprises ainsi que les services de gestion de patrimoine que nous offrons aux États-Unis en les élargissant et en nous donnant un accès privilégié à de nouveaux marchés attrayants. Ensemble, les six États du Midwest, où nous aurons une forte présence, ont un PIB et une population comparables à ceux du Canada. C’est pourquoi notre marché américain sera aussi vaste que notre marché canadien. Nos clients américains et leurs collectivités profiteront de l’alliance de deux organisations dont les activités et capacités sont complémentaires, qui sont animées du même désir d’offrir une expérience client exceptionnelle et qui, de tout temps, ont défendu les intérêts de leurs actionnaires. Les forces des deux entités sont complémentaires, et la mise à profit des forces encore plus grandes de chacune d’elle procure l’occasion de tirer parti des capacités accrues au sein des activités regroupées.

Tant BMO que M&I ont beaucoup d’expérience dans l’intégration d’entreprises acquises. La planification de l’intégration est bien amorcée et elle est supervisée par un bureau de gestion qui en est expressément responsable. Au moment de l’annonce, nous avons indiqué que nous nous attendions à des réductions de frais de 250 millions de dollars américains, mais nous prévoyons maintenant que les économies de coûts annuelles dépasseront 300 millions de dollars américains. Nous prévoyons également être en mesure d’accroître nos revenus grâce à un meilleur accès aux marchés, qu’ils soient nouveaux ou non, à une plus grande reconnaissance de la marque et à notre capacité concurrentielle accrue sur le marché.

Nous prévoyons qu’au cours de l’exercice 2011, l’apport de M&I aux résultats consolidés de BMO consistera en une incidence légèrement positive sur le revenu net, exclusion faite des coûts de restructuration et d’intégration. Comme nous l’avons précédemment annoncé, nous pourrions effectuer, avant la clôture de cette opération, un placement d’actions ordinaires de moins de 400 millions de dollars.

Mise en garde
Les sections précédentes renferment des déclarations prospectives. Voir la mise en garde concernant les déclarations prospectives.


Mise en garde concernant les déclarations prospectives

Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d’autres documents déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières canadiens ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis ou dans d’autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d’exonération de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995, et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives peuvent comprendre notamment des observations concernant nos objectifs et nos priorités pour l’exercice 2011 et au-delà, nos stratégies ou actions futures, nos cibles, nos attentes concernant notre situation financière ou le cours de nos actions et les résultats ou les perspectives de notre exploitation ou des économies canadienne et américaine.

De par leur nature, les déclarations prospectives exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que nos hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. Nous conseillons aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations, étant donné que les résultats réels, les conditions, les actions ou les événements futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives, en raison d’un certain nombre de facteurs.

Les résultats futurs ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où nous sommes présents, la léthargie, la volatilité ou l’illiquidité des marchés financiers et/ou du crédit, les fluctuations des taux d’intérêt et de change, les changements de politique monétaire, budgétaire ou économique, l’intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d’activité dans lesquels nous œuvrons, les changements de législation ou des attentes ou exigences des organismes de supervision, incluant les exigences et les recommandations relatives au capital et aux liquidités, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information que nous obtenons sur nos clients et nos contreparties, notre capacité de mettre en œuvre nos plans stratégiques, de conclure des acquisitions et d’intégrer les entreprises acquises, les estimations comptables critiques, les risques opérationnels et infrastructurels, la situation politique générale, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions de guerres ou d’activités terroristes sur nos activités, les répercussions de maladies sur les économies locales, nationales ou mondiale, les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les perturbations des services de transport et de communication et des systèmes d’alimentation en énergie ou en eau et les changements technologiques.

En ce qui concerne l’opération visant M&I, ces facteurs incluent, sans toutefois s’y limiter : la possibilité que l’opération envisagée ne soit pas conclue au moment prévu ou qu’elle ne se réalise pas parce que les approbations de la part des organismes de réglementation ou d’autres parties n’ont pas été obtenues ou que les autres conditions requises pour la clôture n’ont pas été remplies en temps opportun ou autrement; la possibilité qu’il soit nécessaire de modifier les modalités de l’opération proposée afin d’obtenir ces approbations ou de satisfaire à ces conditions; la possibilité que les avantages prévus de l’opération, à savoir augmenter notre résultat et influer autrement sur celui-ci, élargir notre présence en Amérique du Nord et réaliser des synergies, ne puissent se concrétiser dans les délais prévus, voire jamais, à cause de l’évolution de la conjoncture et des conditions de marché, des taux d’intérêt et de change, de la politique monétaire, des lois et règlements (incluant les changements aux exigences en matière de capital) et leur application et du degré de concurrence dans les zones géographiques et les secteurs dans lesquels M&I mène ses activités; le risque de ne pas pouvoir intégrer rapidement et efficacement les activités de M&I; le risque lié à la réputation et la réaction des clients de M&I face à l’opération; le fait que la direction doive consacrer beaucoup de temps aux questions liées à la fusion; et l’accroissement du risque de fluctuation des taux de change. Une part importante des activités de M&I consiste à accorder des prêts ou à consentir d’autres ressources à des entreprises spécifiques, dans des secteurs ou régions précis. Des événements imprévus touchant ces emprunteurs, secteurs ou régions pourraient nuire fortement à nos établissements intégrés aux États-Unis.

Nous tenons à souligner que la liste de facteurs qui précède n’est pas exhaustive. D’autres facteurs pourraient influer défavorablement sur nos résultats. Pour de plus amples renseignements, le lecteur peut se reporter aux pages 29, 30, 61 et 62 du Rapport annuel 2010 de BMO, qui décrivent en détail certains facteurs clés susceptibles d’influer sur les résultats futurs de la Banque de Montréal. Les investisseurs et les autres personnes qui se fient à des déclarations prospectives pour prendre des décisions à l’égard de la Banque de Montréal doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs, ainsi que d’autres incertitudes et événements potentiels et de l’incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque de Montréal ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l’occasion, par elle-même ou en son nom, sauf si la loi l’exige. L’information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d’aider nos actionnaires à comprendre notre situation financière aux dates indiquées ou pour les périodes closes à ces dates ainsi que nos priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d’autres fins.

Aux fins du calcul de l’incidence pro forma de Bâle III sur notre capital réglementaire et nos ratios de capital réglementaire, nous avons présumé que notre interprétation des règles proposées et annoncées par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB) en date des présentes et que les modèles que nous avons utilisés pour évaluer ces exigences concorderaient avec les exigences finales qui seront promulguées par le CBCB et le Bureau du surintendant des institutions financières Canada (BSIF). Nous avons également présumé que les changements proposés à l’égard des déductions du capital, de l’actif pondéré en fonction des risques, du traitement du capital réglementaire pour les instruments de capital-actions autres que des actions ordinaires (soit les instruments de capital faisant l’objet d’une clause de droits acquis) et des ratios de capital réglementaire minimums seraient adoptés dans leur version proposée par le CBCB et le BSIF. De plus, nous avons présumé que les instruments de capital existants qui ne respectent pas Bâle III, mais qui respectent Bâle II pourraient être entièrement pris en compte dans ces estimations. L’incidence intégrale des propositions de Bale III a été quantifiée d’après notre situation financière et nos positions à risque au 30 avril ou le plus près possible de cette date. L’incidence des changements attribuables aux IFRS repose sur l’analyse que nous en avons faite à ce jour, telle qu’elle est présentée sous la rubrique Passage aux Normes internationales d’information financière de la section intitulée Modifications futures de conventions comptables – IFRS de notre Rapport annuel 2010 ainsi que plus loin dans le présent document. Quant au calcul des répercussions de M&I sur notre situation de capital, nos estimations reflètent l’actif pondéré en fonction des risques et les déductions du capital prévus à la clôture, compte tenu des soldes et de la qualité du crédit prévus à cette date ainsi que de notre estimation de leur juste valeur. Nos estimations reflètent également notre évaluation des écarts d’acquisition, des actifs incorporels et des soldes d’actifs d’impôts reportés survenant au moment de la clôture. Les règles de Bâle pourraient subir des modifications, ce qui risque d’avoir une incidence sur les résultats de notre analyse. Dans le cadre de la présentation de notre prévision selon laquelle nous serons en mesure de refinancer certains de nos instruments de capital dans l’avenir, au moment requis, le cas échéant, pour respecter les exigences en matière de capital réglementaire, nous avons présumé que les facteurs échappant à notre contrôle, y compris l’état de la conjoncture économique et des marchés financiers, n’altérera pas notre capacité de le faire.

Pour établir les conséquences des réductions des frais de découvert et d’interchange qui sont décrites dans la section Faits nouveaux concernant la législation américaine, nous avons supposé que les volumes d’activité demeureront conformes à nos attentes, que les règlements sur les frais d’interchange seront adoptés dans la forme proposée actuellement et que la direction prendra certaines mesures qui réduiront quelque peu l’incidence de ces règlements sur nos revenus.

Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine ainsi qu’aux conditions de marché générales et à l’ensemble de leurs répercussions sur nos activités sont des facteurs importants dont nous tenons compte dans l’établissement de nos priorités stratégiques, de nos objectifs et de nos attentes à l’égard de nos activités. Pour élaborer nos prévisions en matière de croissance économique, en général et dans le secteur des services financiers, nous utilisons principalement les données économiques historiques fournies par les administrations publiques du Canada et des États Unis et leurs agences.

Pour plus de renseignements:

Relations avec les médias
Ralph Marranca, Toronto, ralph.marranca@bmo.com, 416-867-3996
Ronald Monet, Montréal, ronald.monet@bmo.com, 514-877-1873

Relations avec les investisseurs
Viki Lazaris, première vice-présidente, viki.lazaris@bmo.com, 416-867-6656
Andrew Chin, directeur principal, andrew.chin@bmo.com, 416-867-7019

Chef des finances
Tom Flynn, vice-président à la direction et chef des finances
tom.flynn@bmo.com, 416-867-4689

Secrétaire général
Blair Morrison, premier vice-président, conseil général délégué,
Affaires générales, et secrétaire général
corp.secretary@bmo.com, 416-867-6785