Les Canadiens remplissent eux-mêmes leur déclaration de revenus cette année, selon un sondage de BMO
- Près de 60 pour cent des Canadiens préparent
eux-mêmes leur déclaration de revenus, ou demandent à un
ami ou à un membre de la famille de le faire pour eux
- La grande majorité des répondants qui ne font pas appel à un
professionnel sont confiants de maximiser leur remboursement d’impôt
- Près des deux tiers envoient leur déclaration par voie électronique
MONTRÉAL,
le 12 avril 2011 - Malgré l’anxiété qui
accompagne souvent la période des impôts, les résultats
d’un sondage publié aujourd’hui par BMO Banque privée
Harris indiquent qu’une grande majorité de Canadiens se
sentent à l’aise avec le fait de remplir eux-mêmes
leur déclaration de revenus, et qu’ils sont confiants de
le faire correctement.
Plutôt que de faire appel à un professionnel pour remplir
leur déclaration, 59 pour cent des Canadiens le font soit eux-mêmes,
soit par l’intermédiaire d’un ami ou d’un membre
de la famille.
Une écrasante majorité de 86 pour cent de ceux qui se
trouvent dans ce groupe ont confiance de tirer le maximum de leur remboursement
d’impôt, en profitant de tous les crédits d’impôt
et programmes qui leur sont offerts.
« Il est encourageant de constater que les Canadiens font preuve
d’une plus grande autonomie quand vient le temps de remplir leur
déclaration de revenus, mais il y a des cas où faire appel
aux services d’un professionnel s’avère une décision
avisée », a expliqué John Bathurst, vice-président,
Gestion de patrimoine, BMO Banque privée Harris. « Les conseils
d’un expert peuvent simplifier les choses, et, de façon
plus importante, ils peuvent aider les particuliers et les familles à prendre
conscience de certains avantages qui, autrement, n’auraient pas été utilisés. »
M. Bathurst a ajouté qu’un fiscaliste professionnel pouvait également
aider les particuliers qui ont par erreur réclamé des déductions
auxquelles ils n’avaient pas droit, créant ainsi des attentes
non fondées en matière d’avantage fiscal.
À quel moment faut-il demander l’aide d’un spécialiste
de la fiscalité ? John Bathurst, de BMO, propose les scénarios
suivants :
- Propriétés
en location – Il existe souvent
des coûts qui peuvent être déduits d’un revenu
net de location. Un point qui doit souvent être analysé de
façon minutieuse est la différence entre des dépenses
de réparation et d’entretien et des améliorations
apportées au bâtiment. Si vous possédez une propriété que
vous destinez à la location, un expert fiscaliste pourra vous
aider à déterminer de façon exacte vos coûts
de location, et ainsi maximiser vos déductions.
- Déménagement
pour des motifs professionnels – Si
vous avez changé de domicile pour des raisons professionnelles,
vous pourriez profiter de certaines règles fiscales concernant
les frais de déménagement. Le fait de connaître ces
règles à l’avance peut aider les particuliers à planifier
leur déménagement et à conserver certains reçus
qui leur permettront de maximiser leurs déductions à ce
chapitre.
- Changement de
situation matrimoniale – Si votre situation matrimoniale
a changé au cours de l’exercice fiscal, et que vous devez
verser une pension à votre ex-conjoint(e) ou en recevoir de sa
part, un expert financier pourra vous aider à remplir votre déclaration
en tenant compte des ententes qui auront été conclues.
- Certaines catégories d’emplois – Vous
pourriez avoir besoin des conseils d’un professionnel de l’impôt si
vous devez payer certaines dépenses relatives à votre emploi.
Bien souvent, les employés qui sont rémunérés à la
commission se trouvent confrontés à un véritable
labyrinthe de règles en ce qui concerne les dépenses liées
aux transports, aux loisirs, aux bureaux à domicile, aux fournitures,
aux salaires des assistants et à toutes sortes d’autres
dépenses. Lorsqu’arrive la période des déclarations
de revenus, ils se trouvent face à la tâche titanesque de
déterminer quels frais peuvent être déduits. Les
conseils d’un professionnel pourront vous faire gagner du temps,
et vous donner l’assurance que votre déclaration sera remplie
correctement, en réclamant le maximum de déductions
auxquelles vous avez droit.
Le sondage a également révélé ce
qui suit :
- les femmes sont plus enclines
que les hommes à demander à un
ami ou à un proche de remplir leur déclaration de revenus
(22 pour cent contre 15 pour cent);
- près des deux tiers des Canadiens (64 pour cent) remplissent leur
déclaration de façon électronique;
- ceux qui sont mariés sont plus enclins que les célibataires à remplir
leur déclaration de façon électronique (70
pour cent contre 54 pour cent).
Le sondage en ligne
a été effectué du 28 au 31
mars 2011 par la firme Léger Marketing, auprès d’un échantillon
de 1 501 adultes canadiens.
-
30 -
Requêtes
médias, veuillez communiquer avec :
Sarah
Bensadoun, Montréal, sarah.bensadoun@bmo.com,
514-877-8224